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Arthrose / chien : Comment déceler l'arthrose canine ? (TEST)

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L'arthrose ne touche pas que les chiens âgés. Aussi est-il important de savoir reconnaître les signes avant-coureurs. Faites le test !

Comme chez l'homme, l'arthrose canine est une affection dégénérative chronique qui touche les articulations : le genou (grasset), le coude, l'épaule, la hanche, ainsi que la colonne vertébrale. D'abord au niveau du cartilage, puis de l'os. L'animal manifeste des raideurs et de la douleur.

Mais comment les détecter quand celui qui en souffre ne peut parler ? Voici un petit test, suivi de quelques explications.


Le TEST en question :


Votre chien montre-t-il un de ces signes ?


- Il a du mal à se lever.
- Il a du mal à se déplacer (marche, course, saut).
- Il a du mal à monter des marches.
- Ses membres sont raides, le chien les plie difficilement, surtout après un effort.
- Il boite lors des promenades.
- Il se repose plus que d'habitude.
- Il est moins vif, fait moins de fêtes.
- Il a moins d'appétit.
- Il se met à grogner quand on le touche ou le caresse.




Si le chien manifeste au moins un de ces signes, une consultation chez le vétérinaire s'impose. Celui-ci procèdera à un examen orthopédique qui permettra d'évaluer l'inflammation, la boiterie et la douleur de l'animal. Le diagnostic établi d'après cet examen clinique pourra par la suite être confirmé et affiné par des radiographies.



Prévention et traitement : Il est recommandé de faire pratiquer un exercice régulier, mais non excessif, au chien, ainsi que de contrôler son poids (l'embonpoint fragilisant les articulations) via une alimentation adaptée. Ces mesures permettent de prévenir la maladie, mais également d'atténuer la douleur liée à une arthrose canine et à ralentir la progression de l'affection.

Contrairement à une idée reçue, cette maladie peut toucher les jeunes chiens. En effet, les vétérinaires estiment que l'arthrose touche 1 chien sur 5... après l'âge d'un an seulement ! Toutefois, la fréquence de l'arthrose canine est supérieure chez les chiens âgés.

Et si ce n'est pas une question de race, la taille du chien joue : la fréquence de l'arthrose est en effet supérieure chez les grandes races comme le Labrador, le Berger Allemand, le Dogue, etc. Ce qui ne veut pas dire que les petites races sont épargnées.


L’arthrose est une maladie qui se manifeste par la dégradation progressive et irréversible du cartilage d’une articulation. Elle provoque une douleur qui se traduit par une réduction de la mobilité de l’animal, et une diminution de son bien-être.

L’arthrose touche un chien sur cinq… et le vôtre ?


L’arthrose est l’une des causes les plus fréquentes de douleur chronique chez le chien. On estime aujourd’hui qu’elle touche environ 20% des chiens de plus d’un an.

L’arthrose trouve son origine dans un déséquilibre entre les qualités du cartilage articulaire et les contraintes qui lui sont appliquées. A partir de là s’enclenche un cercle vicieux menant à la dégradation de l’articulation et à une détérioration des conditions de vie de l’animal (douleur et donc perte d’activité).

Aujourd’hui, il n’est pas possible de guérir l’arthrose. La dégradation articulaire due au phénomène arthrosique est irréversible. Mais il est possible de soulager la douleur et l’inflammation, ralentir l’évolution de la maladie, et améliorer le bien être de l’animal.

Seul votre vétérinaire peut diagnostiquer avec certitude l’arthrose, et pourra alors vous proposer un traitement et un suivi adapté à votre animal et à son mode de vie.

Elle comporte plusieurs volets complémentaires (médicaments, exercice régulier et modéré, alimentation adaptée…), qui permettent de soulager l’animal et de limiter l’apparition des crises.

La mise en place d’un traitement précoce est primordiale. En effet, chaque crise est néfaste pour le cartilage.

En évitant ces crises, la dégradation de l’articulation de votre animal est limitée et son confort de vie rapidement amélioré. C'est pourquoi le respect de la durée du traitement est indispensable, même si celle-ci peut paraître longue (quelques semaines à plusieurs mois). En effet, si les médicaments agissent rapidement et soulagent l’animal en quelques jours, ce n’est qu’administrés sur des périodes longues et en continu qu’ils permettent d'obtenir le bénéfice maximal pour votre chien.

Le traitement ne doit en aucun cas être interrompu sans avis de votre vétérinaire. Ce dernier vous proposera des contrôles réguliers pour adapter ce traitement si besoin.

Les traitements anti-inflammatoires sont utilisés et ont plusieurs effets :

- soulager la douleur,
- aider le chien à retrouver sa mobilité,
- limiter les phénomènes d’inflammation articulaire qui sont une composante importante dans l’évolution du phénomène arthrosique.

Les médicaments les plus utilisés sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (encore appelés «AINS»).

Malgré leur sécurité d’emploi, les AINS peuvent quelquefois induire des effets secondaires (dont les plus connus sont diarrhées ou vomissements). Dans la plupart des cas, la suspension, sur avis médical, du traitement suffit à tout faire rentrer dans l’ordre.


Pourquoi continuer à inciter une activité physique : une activité physique modérée mais régulière. L’absence d’activité ou le manque d’exercices sont aussi nuisibles pour le chien que l’excès et favorisent le développement de l’arthrose. Un exercice modéré mais régulier maintient l’articulation en mouvement, ce qui est vital pour la santé articulaire. Il est recommandé de faire de courtes promenades quotidiennes. La durée et le parcours sont à adapter afin de ne pas induire de douleur trop importante après l’exercice. Mieux vaut éviter les exercices violents, tant en qualité (par exemple sauter) qu’en quantité (promenade trop longue). Par exemple, la natation est intéressante car elle permet de faire bouger l’articulation, sans contrainte de poids.

Pourquoi contrôler le poids ? Le surpoids est un facteur aggravant de maladie : l’augmentation ou l’excès de poids engendrent des contraintes mécaniques supplémentaires au niveau des articulations qui favorisent la destruction du cartilage et aggravent la maladie. Suivre un régime adapté est une mesure indispensable.

Nutraceutiques, phytothérapie, physiothérapie, acupuncture, ostéopathie, homéopathie… Tous ces éléments sont des traitements adjuvants dont l’efficacité dépend de chaque situation. Ils sont rarement suffisants s’ils sont utilisés seuls.

Enfin dans certains cas un traitement chirurgical est possible. Il a pour but de supprimer la cause de l’arthrose, prévenir son apparition ou supprimer d’éventuelles lésions.


 A titre d'information, il existe une application, officielle, pour vous aider à déceler les signes de l'arthrose chez le chien. Elle est disponible gratuitement (selon les informations relevées), en français et en anglais sur Google Play ET sur APP Store. Cette application, proposée par Merial, vous permettra :

- de détecter les signes éventuels d’arthrose canine chez votre compagnon,
- de mieux connaître les douleurs liées à cette maladie,
- de pouvoir suivre et archiver facilement l’évolution de l’état de santé de votre chien,
- de transmettre les résultats de vos observations à votre vétérinaire.


Sciences et avenir 29/11/2014 - arthrose du chien.fr (texte et image)

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Le silicium est l’élément le plus abondant à la surface du globe après l’oxygène (28%). Il est présent dans les tissus des organismes vivants qu’ils soient animaux ou végétaux. Il est très utilisé dans l’industrie (les silicones, les semi-conducteurs, aciers spéciaux, etc…). Il en est produit plus d’un million de tonnes par an.

Les organes les plus riches en tissus conjonctifs et en tissus élastiques sont également les plus riches en silicium (artères, tendons, peau, articulations). La teneur en silicium diminue considérablement avec l’âge et cet appauvrissement est la cause principale du phénomène de vieillissement des tissus. Le silicium s’oppose à la sclérose des tissus élastiques en intervenant sur les radicaux libres très oxydatifs. Le silicium est un élément constitutif primordial des tissus musculaires tendineux et osseux.

Le calcium a besoin de silicium, en s’associant avec la vitamine C, pour fabriquer le collagène qui rend nos tissus flexibles et souples (os, tendons et cartilages). De plus, le silicium est nécessaire à la synthèse des glucosaminoglycosanes présents dans les cartilages articulaires. Son administration permet une récupération d’une bonne mobilité et une régression de la douleur. Il procure une reminéralisation des zones décalcifiées.

On peut l’associer au manganèse (modificateur du terrain), au soufre (propriétés oxydoréductrices et détoxifiantes) et au cuivre (anti-inflammatoire et anti-infectieux).

Le silicium n’est assimilable que s’il est organique. On trouve le silicium dans les plantes poussant sur les terrains siliceux (prêle, ortie, bambou…) et dans des tissus animaux (carapace de crabe, coquille de moule verte…)

- La grande ortie (urtica dioica) par sa présence de zinc est aussi active dans certaines pathologies cutanées et également par la présence de fer dans certaines anémies.

- Le bambou (bambusa bambos) est indiqué dans les affections vertébrales (dorsalgies canines).

La prêle (equisetum arvense) est aussi indiquée dans la consolidation des fractures ; de plus, elle est diurétique.

A côté de ces plantes soignant le terrain, il peut être associé d’autres plantes riches en dérivés salicylés :

- La reine des prés (spirea ulmaria) : « l’aspirine végétale ». A partir de cette plante, un chimiste Allemand Gerhardt synthétisa l’aspirine.

- Le saule blanc (salix alba) : « le bien être des articulations »

- La gaulthérie (gaultheria procumbens) par son huile essentielle extraite de ses baies (wintergreen)

D’après le Docteur Max Tétau, Président de la Société Médicale de Biothérapie et de la Fédération Internationale de Phytothérapie, la totalité de la plante (totum synergique) est plus efficace que le principe actif seul. « Pour nous, le saule blanc est plus actif que l’aspirine, principe actif isolé, et n’abîme pas l’estomac ».

- La griffe du diable (harpagophytum procumbens) qui a une action comparable à la phénylbutazone. Cette plante est très utilisée en médecine humaine, notamment en Allemagne (plante la plus vendue). Chez le chien, il est conseillé de la donner au cours d’un repas pour éviter d’éventuels vomissements ou diarrhées.

- Sans oublier les bourgeons de feuille de cassis (ribes nigrum) qui activent les glandes corticosurrénales en produisant de la cortisone naturelle. (Autre indication : en dermatologie).

De nombreuses spécialités vétérinaires à base de silicium organique et de plantes sont commercialisées.

A défaut, la teinture mère de ces plantes peut être prescrite à la posologie d’une goutte par kilo et par jour. Le traitement doit être poursuivi pendant plusieurs mois. Il est préférable de prescrire ces différentes plantes séparément (à des heures différentes de la journée) pour ne pas perturber l’équilibre des principes actifs de chaque plante. Par ailleurs, rien n’empêche, en cas de poussées inflammatoires aigues, de prescrire des AINS (Anti-inflammatoires non stéroïdiens).

La nature nous offre des possibilités thérapeutiques, pourquoi les négliger, notamment dans les affections chroniques.

Bibliographie : - Guide pratique de Mésothérapie Vétérinaire, Dr Vet André Vincent
- La revue de phytothérapie européenne (numéro 48)
- Oligoéléments et oligothérapie, Dr Claude Binet
- Rajeunir nos tissus avec les bourgeons, Dr Max Tétau
- 120 plantes médicinales, Dr Vet Max Romby
- La médecine douce des animaux, Dr Vet Gérard Lippert (etc…).


Article publié dans la Dépêche vétérinaire le 8/1/2010


arnaudveto.blogspot

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