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White God (film): les chiens se révoltent contre la cruauté humaine...

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Le dernier opus du cinéaste hongrois Kornél Munduczó met en scène une meute de chiens qui se révolte contre la cruauté des hommes. Un film métaphorique qui mélange les genres.

Le film White God, primé à Cannes dans la section Un certain Regard, est un mélange des genres cinématographiques. Du récit initiatique au film de vengeance, le cinéaste nous raconte l'histoire de Hagen, un chien abandonné parce que bâtard.

Kornél Munduczó imagine une Hongrie ou le gouvernement a instauré une taxe (elle existe réellement mais pour tous les chiens qui ne sont pas de race hongroise) sur les bâtards afin de favoriser les chiens de race. Résultat : les rues de Budapest et les fourrières débordent de chiens abandonnés car "impurs".

  Les cinémas Gaumont Pathé 4/11/2014


C'est le sort réservé à Hagen, le chien de Lili, une enfant du divorce âgée de 13 ans. Abandonné par le père de sa maîtresse, Hagen va devoir faire face à la cruauté des hommes. Confronté à la faim, et aux rafles menées par les employés de la fourrière, il est revendu pour devenir un chien de combat.

Hagen, gros toutou affectueux est alors transformé en un dangereux molosse par un homme sans scrupule. Suite à un combat où il est amené à tuer un congénère, Hagen se rebelle et mène la révolte des bâtards.

Le film se transforme alors en un thriller haletant où l'on voit une meute de 250 chiens envahir les rues de Budapest et se venger des injustices infligées par les hommes.

Dans un premier temps, le film dénonce les mauvais traitements infligés aux chiens. De l'abandon au dressage violent pour le combat en passant par des images de fourrières lugubres dans lesquelles sont entassés des chiens errants, presque toutes les maltraitances sont passées en revue. C'est d'ailleurs en visitant une fourrière que le réalisateur a eu l'idée du scénario.

Au-delà, le réalisateur tisse une métaphore sur la Hongrie actuelle, au prise avec le racisme et la xénophobie. Les chiens représentent alors les opprimés, victimes d'un système totalitaire contre lequel ils se révoltent.

Par ailleurs, l'un des chiens interprétant Hagen a reçu la Palm Dog au festival de Cannes en récompense de sa performance à l'écran. Il est en effet assez impressionnant de voir 250 chiens transformés en acteurs le temps d'un film. Une performance rendue possible par le travail de nombreux dresseurs dont Teresa Ann Miller, la dresseuse de Rex, le chien policier de la série allemande.


Sciences et avenir 6/12/2014

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