Les tigres de Sibérie préfèrent-ils la Chine ?

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Pékin, 14 nov 2014 (AFP) - Un second tigre de Sibérie, après celui relâché dans la nature en mai par le président russe Vladimir Poutine, a franchi la frontière pour passer en Chine, a rapporté vendredi la presse à Pékin.

Le félin a été localisé dans la province chinoise du Heilongjiang, après qu'il ait traversé le fleuve frontalier Amour, ont indiqué des responsables chinois en citant leurs homologues russes.


 Le dernier tigre qui aurait traversé la frontière vers la Chine semble suivre les traces de Kuzya, ci-dessus, qui a quitté le territoire russe le mois dernier. Photo  International Fund for Animal Welfare


Les déplacements de ce second tigre, baptisé Oustine (Ustine), sont suivis par satellite grâce à un émetteur dans son collier. Le quadrupède peut à tout instant repasser la frontière vers la Russie, a précisé le journal Global Times.

Le mois dernier, un responsable du programme russe de protection des tigres avait annoncé qu'un premier tigre nommé Kouzia était passé en Chine. Ce fauve avait été remis en mai à la vie sauvage dans l'extrême-orient russe, avec deux autres congénères, par M. Poutine. Oustine avait fait partie d'un deuxième groupe relâché en juin.

Le président russe affiche régulièrement, devant les caméras, son engagement en faveur des espèces menacées. Dans ces mises en scène visant à présenter Vladimir Poutine comme un homme proche de la nature et soucieux des questions d'écologie, le tigre de Sibérie (également appelé tigre de l'Amour) a pris une place particulière. La télévision publique russe en a même fait une star puisqu'il est devenu en septembre un des personnages de l'émission "Bonne nuit, les petits" diffusée depuis 1964.


----->Il faudrait pouvoir "faire comprendre" aux tigres remis en liberté ou vivant à l'état sauvage qu'ils encourent de gros risques en passant de l'autre côté de la frontière... Quand on sait ce que certains chinois font subir aux tigres, dont les os sont recherchés pour la sacro-sainte médecine chinoise... qui n'est basée que sur des observations dont la majorité n'a jamais été prouvée scientifiquement. Ce sont sur ces bases que certaines des espèces sont massacrées, les menant au bord de l'extinction.


30 millions d'amis 14/11/2014