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Asie / Tsunami : 10 ans après le drame, l'hommage aux victimes

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De nombreuses cérémonies d'hommage ont lieu ce vendredi 26 décembre, en mémoire aux victimes du tsunami survenu en 2004, un peu partout en Asie du Sud-est.

Le 26 décembre 2004, un tsunami a frappé 14 pays de l'océan Indien faisant 220 000 morts. 10 ans après, les regards occidentaux se tournent vers la Thaïlande où les étrangers représentent la moitié des 5000 victimes. 

Beaucoup de familles ont fait le pèlerinage du tsunami. À Ban Nam Khem (Thaïlande), ce 26 décembre, une lanterne a été allumée pour chaque vie perdue. Dans ce petit port de la côte, le tsunami a emporté 1400 personnes en quelques minutes.  Le 26 décembre 2004, les vagues ont fait 220 000 morts sur les rivages de plusieurs pays d'Asie. Parmi eux, de nombreux touristes sont emportés.



Au sud du pays, à Kanyakumari, des habitants inaugurent un mémorial, ils sont encore traumatisés par la catastrophe. "Quand nous regardons au large, on se rappelle toujours que c'est cet océan qui a emporté tant de monde. Vous ne pouvez pas imaginer comme nous avons peur de la mer maintenant", explique une survivante.

L'Indonésie, le pays le plus touché par ce drame, a prié aujourd'hui pour les victimes de 2004.

Francetv info 27/12/2014

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France 2 vous fait découvrir le cimetière de Khao Lak, en Thaïlande, où sont enterrés des étrangers, victimes du tsunami de 2004.

A Khao Lak, des étrangers, victimes du tsunami, reposent dans un cimetière. "C'est surprenant de voir que nombreux sont les touristes venus pour les cérémonies qui marquent les dix ans du tsunami. Ils ont tous ces images d'horreur dans la tête et ils pourraient se dire : 'tout sauf la Thaïlande'. Au contraire, beaucoup ont un attachement viscéral pour ce pays", explique le journaliste Marc de Chalvron, avant son reportage sur un cimetière pour étrangers, installé à Khao Lak.



C'est dans un petit village que sont enterrés une centaine d'étrangers. Certains n'ont jamais pu être identifiés. "J'ai eu beaucoup de chance", raconte Raymond Moor, un touriste rescapé du tsunami. "J'ai été sauvé par une femme de chambre Thaï ou Birmane (...) Cette femme est morte. On n’a jamais retrouvé son cadavre. Alors je viens ici tous les ans dans ce cimetière en me disant qu'elle est peut-être là", détaille le rescapé.


Francetv info 26/12/2014

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Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, revient sur l'épisode dramatique qui a touché la Thaïlande le 26 décembre 2004.



26 décembre 2004, 7h58 : un tremblement de terre survient dans les fonds marins de l'océan Indien. Il atteint le niveau 9 sur l'échelle de Richter. Son épicentre n'est qu'à quelques centaines de kilomètres de l'île de Sumatra. L'Indonésie, le Sri Lanka et la Thaïlande vont vivre le tsunami le plus meurtrier jamais enregistré. "Il y a eu une vague énorme", se souvient Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire.

"Je me suis rendu à Banda Aceh, en Indonésie, la ville était dévastée. Une scène de désolation. Seulement 40 000 personnes ont réussi à survivre sur 220 000. La ville était construite sur une plaine. Il n'y avait pas d'échappatoire", poursuit Ismaïl Hassouneh. Tous les survivants ont été relogés dans des maisons en dur grâce à une importante aide du gouvernement et des ONG. 11 milliards d'euros ont été récolté pour la reconstruction. "Les êtres humains sont au centre de ces drames", déplore Ismaïl Hassouneh. Il a fallu faire tout à nouveau.


Francetv info 26/12/2014

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Dix ans après le tsunami, la ville de Banda Aceh, en Indonésie, a été reconstruite. Toutefois, quelques vestiges de la vague sont encore là et attirent chaque année des milliers de visiteurs. Parmi eux, un navire de 1 600 tonnes qui s'est retrouvé à plus de quatre kilomètres de la mer, emporté par les eaux. Le 26 décembre 2004, une cinquantaine de personnes avaient trouvé refuge dans ce bateau.



Depuis, le navire est devenu un musée. Des centaines de touristes montent à bord chaque jour. "C'est absolument terrifiant de voir qu'une chose aussi énorme puisse être déplacée par quelque chose d'aussi simple que des vagues", témoigne une Australienne.


Mais la grande majorité des visiteurs sont Indonésiens et viennent ici pour se recueillir. "Je ne crois pas que ce soit bizarre d'en faire un site touristique. Ce n'est d'ailleurs pas uniquement pour le tourisme, c'est aussi un moyen de se souvenir comment le tsunami nous a frappés il y a dix ans", souffle un jeune homme.


Dix ans après le terrible tsunami qui a fait 170 000 victimes en Asie du Sud, une équipe de France 2 s'est rendue à Banda Aceh (Indonésie), où l'école avait été rasée.


Dix ans après, plus aucune trace de la catastrophe n'est visible. Mais une fois par an, à l'approche de la date anniversaire, les enfants effectuent un exercice et se mettent dans les conditions d'un séisme violent. Certains enfants jouent les blessés, d'autres les prennent en charge.




"Si le tsunami s'était produit il y a dix ans, un jour d'école, tout le monde aurait été emporté", affirme la professeure. Une deuxième sirène retentit, celle-ci prévient que les vagues approchent. Les enfants courent vers un point haut. "Nous faisons juste semblant, mais si ça se passe vraiment, il faudra savoir quoi faire", explique un enfant.

Partout en ville, des systèmes d'alerte ont été mis en place et des refuges construits. Mais lors des précédentes alertes, les autorités ont pu se rendre compte que les habitants n'utilisent pas ces infrastructures. Ils préfèrent fuir. "Ils sont toujours traumatisés par le tsunami de 2004. Donc, il faut petit à petit faire entrer ça dans les mœurs, et les convaincre que ce bâtiment est fait pour eux, pour qu'ils puissent évacuer vers le haut", déclare la responsable du programme d’évacuation.

Sur la côté, de puissantes sirènes ont été dressées tous les deux km. Pour la première fois, elles retentiront le 26 décembre, à l'heure à laquelle le tsunami frappait la ville voilà dix ans.


Francetv info 24/12/2014 - Francetv info 23/12/2014

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Le tsunami de 2004 avait soulevé un mouvement de solidarité dans le monde entier. Des rescapés français à l'instar de Yannick Poirier participent, depuis 10 ans, à la reconstruction de ces régions. Zoom sur ce survivant bienfaiteur.




L'équipe de France 2 s'est rendue à Colombo (Sri Lanka), à la rencontre de Yannick Poirier, un rescapé français. Le jour du drame, il se mettait à l'eau pour donner son cours de surf quotidien quand la vague géante est arrivée.

"Je me retrouve projeté par l'eau et je m'accroche à la planche, le courant m'emporte, je garde ma planche comme bouclier. À ce moment, ma planche vient buter contre le bas de l'arbre, je mets le pied sur la planche pour faire bouchon et je me retrouve projeté dans l'arbre", se remémore le professeur de surf. À cinq mètres du sol, Yannick Poirier assiste à un des pires tsunamis de l'Histoire.


"Tout le front de mer était entièrement détruit", raconte le survivant. Une fois le choc passé, Yannick Poirier décide de se mettre à l'ouvrage. Il crée une association avec sa soeur en Bretagne, il récolte ainsi 250 000 euros de dons pour reconstruire le village. "On a commencé à faire les maisons, chantier par chantier. En tout, on a fait 68 maisons, on a reconstruit tout le quartier", explique le rescapé.


Francetv info 27/12/2014

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