Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Tsunami : un risque bien réel sur les côtes françaises

Messages recommandés

Un tsunami sur les côtes françaises ? L'idée semble incongrue... et pourtant. La Méditérranée est le siège de 9% des tsunamis du globe. Une vague de 2,5 à 3 mètres a ainsi tué 11 personnes en 1979 en déferlant entre Nice et Antibes à la suite d'un glissement de terrain. 


 Un tsunami sur les côtes françaises ? L'idée semble incongrue... et pourtant. ©️RAFAEL BEN ARI/CHAM/NEWSCOM/SIPA



Côté Atlantique, le séisme de Lisbonne de 1755 s'accompagnait d'une vague de 20 mètres qui fut ressentie jusqu'en Irlande. En cause, le heurt des plaques africaine et eurasienne dont la séparation débute à la dorsale médio-atlantique. La frontière des deux plaques court jusqu'au sud du Portugal puis traverse toute la Méditérranée dont le système de failles est très complexe. En outre, sa surface réduite (2,5 millions de kilomètres carrés environ) a pour conséquence qu'un tsunami peut la traverser du sud au nord en moins d'une heure. Il faut donc réagir vite. Certes, la plupart des évènements seront sans doute d'ampleur restreinte, mais réelle, avec des vagues de 50 centimètres à un mètre sur les côtes françaises. Ce qui occasionnera des dégâts dans les ports. Mais 10% des tsunamis auront des conséquences plus dévastatrices.

35 marégraphes sont donc désormais installés dans les ports de l'Hexagone, contre 7 en 2004. Mais, faute de moyens, aucun tsunamimètre ne surveille le large. "Leur achat, leur mise en place et leur entretien coûte plus de 500 000 euros", précise François Schindelé, président du Groupe intergouvernemental de coordination des systèmes d'alerte en Méditérranée et en Atlantique Nord. 

Un centre d'alerte métropolitain est aujourd'hui opérationnel 24h sur 24 à Bruyères-le-Châtel (Essonne). Ce centre travaille avec les centres de Grèce et de Turquie et, à partir de 2015, avec l'Italie et le Portugal. Ils échangent des données sismiques avec la Tunisie et le Maroc. Seul point noir : l'Algérie qui, pour des questions politiques, ne communique pas ses données, alors que le pays tremble régulièrement. Outre-mer, les 10 marégraphes des Antilles et les 10 de la Polynésie sont reliés au centre d'alerte de Hawaii, alors que les 6 marégraphes des îles françaises de l'océan Indien sont gérées à Bruyères-le-Châtel.

Un budget de 34 millions a été débloqué jusqu'à la fin de l'année (2015) pour mieux gérer l'alerte "descendante" et ainsi informer la population, équiper la Sécurité civile de porte-voix, améliorer le fonctionnement des sirènes... Des exercices sont régulièrement organisés, dans lesquels la population est amenée à réagir à une fausse alerte comme si c'était une vraie. Comme ailleurs dans le monde depuis 2006. Les derniers se sont déroulés en septembre dans l'océan Indien, fin octobre en Méditérranée et en Atlantique, paraît-il avec succès...


Sciences et avenir 3/1/2014 : extrait de l'article "Les tsunamis sous surveillance renforcée" dans le numéro 815.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bastia a eu quelques sueurs froides, jeudi 16 avril. La préfecture de Haute-Corse a déclenché une alerte après un séisme sous-marin de magnitude 6,1 qui a touché la Grèce. De quoi créer un tsunami qui aurait pu frappé l'île, précise France 3 Corse ViaStella.

France 3 Corse @FTViaStella
Suivre
Tremblement de terre en#Grèce, 6,1 échelle de Richter, ce soir. Surélévation de 1m du niveau de la mer sur côte orientale de #Corse 23h 48.
21:27 - 16 Avr 2015

Conséquence : "Il a été décidé de porter l’ensemble des forces disponibles de police, de gendarmerie, de pompiers sur les côtes, dont la côte orientale, dont on sait qu’elle est la plus vulnérable, pour être en surveillance et évacuer, à titre préventif, les personnes les plus exposées", a expliqué un peu plus tard le préfet de Haute-Corse Alain Rousseau à France Bleu. Selon Corse Matin, les CRS sont intervenus à Bastia vers 21 heures pour faire évacuer les terrasses du port de Toga, du Vieux Port et du port de commerce.

Le journal explique que l'alerte a suscité "une crainte qui s'est rapidement propagée en ville et même jusqu'en Plaine orientale, après les évacuations des clients dans les restaurants". Certains ont même pris leurs véhicules pour gagner les hauteurs.

L'alerte a finalement été rapidement levée, non sans susciter "la colère parmi les restaurateurs", selon Corse Matin. Il s'est avéré qu'"après de nouveaux calculs opérés par le Centre sismique euro méditerranéen, confirmés par Météo France, cet évènement a été reclassé au niveau 4,9. Cela signifie que le risque de montée des eaux en Corse n'existe plus", a expliqué la préfecture dans un communiqué.

Francetv info 17/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...