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Charbon: Amis de la Terre et Verts craignent un renoncement de la France

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Paris - L'ONG Les Amis de la Terre et les Verts craignent que le gouvernement renonce à arrêter de subventionner les centrales à charbon via les crédits à l'export, un engagement de François Hollande lors de la conférence environnementale.

Selon Les Amis de la Terre et EELV, le sujet a été discuté cette semaine lors de réunions interministérielles et la France pourrait s'aligner sur une proposition a minima de la Commission européenne.

Cette proposition est destinée à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui doit prochainement modifier ses règles concernant les subventions aux projets impliquant du charbon, l'énergie la plus nocive pour le climat.

Le seul arrêt des soutiens qui serait acté pour 2015 porterait sur les centrales les moins performantes et les plus émettrices dites +sous-critiques+, indique Lucie Pinson des Amis de la Terre. Les deux autres catégories de centrales (supercritiques et ultra supercritiques) pourraient continuer à être cofinancées par des crédits à l'exportation, selon un document confidentiel de la Commission consulté par l'AFP.

Pour Les Amis de la Terre, que le gouvernement maintienne ses soutiens à la pire énergie fossile alors qu'il y a urgence à agir, tout en voulant donner l'impression d'être exemplaire est inadmissible.

Le 27 novembre, en ouverture de la conférence environnementale, le président Hollande avait annoncé la suppression de tous les crédits à l'exportation accordés aux pays en développement dès lors qu'il y a utilisation du charbon. Cet engagement en faveur de la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre avait été unanimement salué par les ONG environnementales.

François Hollande revient sur un de ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique, estiment les Verts dans un communiqué. La France n'a pas besoin d'un changement des règles de l'OCDE pour décider de ne plus subventionner les centrales à charbon, a ajouté leur porte-parole Julien Bayou.

Interrogée sur la position de la France, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a assuré vendredi que les discussions se poursuivaient. Ce n'est pas encore calé, a-t-elle affirmé à l'AFP.

Autre raison de mécontentement pour les Amis de la Terre: les centrales les plus sales ont bénéficié de peu de soutiens d'agences de crédit aux exportations dans l'Union européenne depuis 2007. Les écarter officiellement des crédits à l'export aujourd'hui est un engagement vide de sens, selon eux.

Dans un communiqué, l'ONG estime qu'Alstom, fabricant de centrales à charbon, a réussi à convaincre le gouvernement d'adopter une stratégie du moins-disant qui viserait à ne supprimer les soutiens au charbon qu'en partie.




Romandie 23/1/2015

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Paris - La France va bien supprimer ses aides à l'exportation pour les projets de centrales électriques à charbon, comme le réclament plusieurs ONG environnementales, a confirmé mercredi Manuel Valls.

Le président de la République l'a dit et je le répète: la France supprimera l'assurance-crédit à l'export des centrales à charbon sans stockage de CO2, a déclaré le Premier ministre devant le Conseil national de la Transition écologique (CNTE) qui réunit ONG, élus et représentants d'entreprises et des syndicats, selon des propos rapportés à l'AFP par des participants. La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal doit toutefois encore annoncer le calendrier concret de retrait, a précisé le Premier ministre.

François Hollande avait fait cette promesse fin novembre à la conférence environnementale, mais certaines ONG craignaient une reculade du gouvernement.

Au final, seuls les projets prévoyant le captage et le stockage du CO2 - les moins polluants mais très peu nombreux à l'heure actuelle - pourront donc continuer à bénéficier des garanties publiques françaises à l'export vers les pays en développement. En revanche, les centrales à charbon dites supercritiques, plus efficaces mais encore très polluantes, sont bien exclues du champ des aides.

Plusieurs ONG environnementales participant à la réunion ont salué la mesure mais ont toutefois immédiatement appelé le gouvernement à préciser le calendrier.

Une bonne nouvelle pour le climat si ça s'applique immédiatement, a déclaré le Réseau Action Climat sur Twitter. Toujours sur le réseau social, la Fondation Nicolas Hulot, via son porte-parole Matthieu Orphelin, a demandé à Manuel Valls de préciser d'urgence le calendrier.


Romandie 4/2/2015

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