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Un petit oryctérope du Cap fait ses premiers pas dans un zoo hongrois

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Ce petit Oryctérope du Cap né au zoo de Gyor, au nord-ouest de la Hongrie. Ce mammifère, qui vit à l'état sauvage dans une grande partie de l'Afrique, est en voie de disparition. Les soigneurs ont décidé, jeudi 12 février, de le montrer au public, à son dixième jour.



Cette espèce, aussi appelée "cochon de terre" est en voie de disparition. Il n'existerait plus qu'une soixantaine répertoriée dans le monde *. Le zoo de Győr disposerait de trois oryctéropes dont la mère qui vient de mettre bas.

Avec son groin tubulaire et ses grandes oreilles allongées, l'oryctérope peut mesurer, à l'âge adulte, jusqu'à 1,30 m de long et peser de 60 à 80 kilos.

L'oryctérope du Cap peut vivre en captivité jusqu'à l'âge de 23 ans en moyenne, si ses principaux prédateurs (le lion, le léopard et le python) sont absents du territoire avoisinant. Il vit dans les zones de savanes africaines où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante.

* Je ne sais pas d'où provient cette information car selon l'UICN, cette espèce est répertoriée en LC : préoccupation mineure... bien qu'il soit noté que leur nombre est sans aucun doute réduit dans les zones où leur habitat est modifiée par les activités humaines. (Dernière évaluation publiée en 2008).  

L'Oryctérope du Cap (Orycteropus afer), parfois appelé « cochon de terre » par traduction de son nom en afrikaans Erdvark, est un mammifère essentiellement termitivore d'Afrique, qui joue un rôle écologique important en contrôlant l'extension des populations de termites.

Orycteropus afer est la seule espèce survivante du genre Orycteropus et unique membre de l'ordre des tubulidentés dont bien d'autres espèces ayant existé ont été découvertes à l'état fossile.

 Un Oryctérope du Cap au zoo de Détroit (USA) MontageMan CC BY-SA 2.5

Description : Mesurant environ 1 à 1,30 m, de longueur, à l'âge adulte, il a une tête très allongée se terminant par un groin tubulaire, et de grandes oreilles allongées. Le cou est court, le corps massif et arqué. Il se termine par une queue pointue et musculeuse. C'est un Protongulé. Pour en donner une idée à l'époque où les photos étaient rares et floues, on l'a décrit comme intermédiaire entre le fourmilier (par son museau allongé), le cochon (par le groin) et le kangourou (par la forme de sa queue). Sa peau est épaisse et le coloris de son épiderme varie entre le gris sable et le brun rougeâtre. Cette dernière couleur est principalement due à la terre que l'animal brasse en creusant le sol. Le mammifère est parsemé de poils épars qui deviennent plus rares chez les adultes âgés.

 Adulte et son petit. Scotto Bear CC BY-SA 2.0


Son nez contient plus de bulbes olfactifs que tout autre mammifère (9 bulbes, à comparer avec les 4 ou 5 bulbes des chiens). Le lobe olfactif de son cerveau est également très développé. Quant à ses pieds, ils sont pourvus de quatre doigts en avant et cinq en arrière, armés de fortes griffes un peu aplaties et en forme de pelle, qui semble être un intermédiaire entre la griffe et le sabot, et lui permettant de creuser le sol ou de fouiller efficacement une termitière, sa principale source de nourriture.

Habitat / Répartition : On trouve l'oryctérope dans l'essentiel de l'Afrique subsaharienne, à l'exception des forêts vierges et des zones marécageuses, où il ne peut pas creuser. Il préfère les zones de savanes où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante. On l'observe peu, car il est de mœurs nocturnes et passe le jour dans un terrier. La nuit venue, il parcourt plusieurs kilomètres à la recherche de termites. Il laisse traîner sa queue derrière lui en se déplaçant, ce qui laisse une piste caractéristique.

AlimentationL'oryctérope se nourrit essentiellement de fourmis et de termites, qu'il extrait des termitières à l'aide de ses griffes très puissantes et de sa longue langue enduite d'une salive gluante. Il est également capable de repérer les processions de termites se déplaçant sur le sol à l'aide de son odorat très fin. Il peut avaler près de 50.000 termites en une nuit. Il se nourrit également de coléoptères et de leurs larves. Le seul fruit mangé par l'oryctérope est le concombre Cucumis humifructus. Ce fruit très particulier qui pousse d’abord sur le sol puis sous terre est recherché par cet animal, qui est suffisamment fort pour ouvrir sa cosse très épaisse. Il est source d’hydratation pour l’oryctérope, qui disperse les graines dans ses excréments. La présence de ces fruits indique généralement celle des oryctéropes.

 L'oryctérope est le fourmilier fouisseur d'Afrique. ©️ MontageMan, Wikimedia Commons, cc by 2.0

ReproductionLa femelle de l'oryctérope du Cap donne naissance à un seul petit d'un poids avoisinant les 1.800 g, au terme d'une gestation de sept mois. Le jeune commence à quitter le terrier et à suivre sa mère au bout de deux semaines. Il est sevré au bout de trois mois et prend son indépendance vers six mois. Le juvénile devient sexuellement mature au bout de la deuxième année.

Comportement : L'oryctérope est un animal solitaire et nocturne qui passe la nuit à parcourir son domaine variant entre 15 et 30 km2, à rechercher sa nourriture. Le reste du temps, il le passe à se reposer dans des galeries simples ou plus complexes qu'il a préalablement creusées. Certains terriers sont uniquement utilisés pour le repos, et d'autres plus complexes, qui peuvent atteindre 13 m de long et 6 m de profondeur, sont destinés à la mise bas et à l'élevage des jeunes. La gamme des vocalisations n'est pas très étendue. Habituellement, l'oryctérope grogne, mais en cas de danger, il peut pousser des cris ressemblant à des bêlements. L'animal a une mauvaise vision, mais une ouïe très fine et un excellent odorat. Lorsqu'il se sent menacé, l'oryctérope du Cap se met debout sur ses pattes arrière en position défensive, ou sur le dos, griffes pointées vers le haut pour se défendre.

Les menaces sont, bien sûr, ses prédateurs : notamment le lion, le léopard, la hyène, le python... Mais aussi les humains ... qui apprécient sa chair ! Et bien sûr, l'envahissement, donc la réduction, de son habitat... A cela s'ajoutent d'autres utilisations : leur peau, griffes et dents pour en faire des bijoux ou autres et aussi à des fins médicinales (médecine traditionnelle). Wikipedia - Futura Sciences - UICN



Francetv info 12/2/2015

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