Admin-lane 0 Posté(e) le 28 février 2015 Le thème de la Journée mondiale de la vie sauvage de cette année est parfaitement en phase avec l’un des principaux objectifs de la Convention du patrimoine mondial : protéger les sites qui abritent des espèces menacées de la faune et de la flore. Luke Sutherland / Luke SutherlandCes sites inestimables sont menacés plus que jamais, et les activités humaines illégales telles que le braconnage et l'exploitation forestière illégale sont parmi les menaces les plus inquiétantes. Il y a une nette tendance à la hausse de la pression du braconnage, en raison de l’augmentation du commerce illicite, affectant en particulier les éléphants d’Afrique et les rhinocéros. En 2014, de considérables pertes ont été signalées dans les populations de ces espèces dans un certain nombre de biens, incluant un déclin spectaculaire de plus de 80% de la population d’éléphants dans la Réserve de gibier de Selous (Tanzanie) depuis 2005. L’abattage illégal d’essences précieuses constitue également une forte menace : une reprise de l’abattage illégal de palissandre (Dalbergia sp.) a été signalée en 2014 dans certaines parties des Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar), et l’abattage illégal de bois de rose d’Indochine (D. cochinchinensis) dans le complexe forestier de Dong Phayayen-Khao Yai (Thaïlande) qui a été signalé en forte hausse, à la fois en intensité et violence. PNUE 24/2/2015 : Il est temps de prendre au sérieux la criminalité de la faune dit le sous-secrétaire général Achim Steiner.Lors de sa 39ème session à Bonn, Allemagne, du 28 juin au 8 juillet 2015, le Comité du patrimoine mondial examinera de nouveau l’état de conservation d'un certain nombre de biens naturels du patrimoine mondial menacés par les crimes liés à la vie sauvage et adoptera les décisions pertinentes pour assurer que les sites qui abritent quelques-unes des espèces sauvages menacées les plus emblématiques sont intégralement préservés.UNESCO 27/2/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 mars 2015 À l’occasion de la deuxième Journée mondiale de la vie sauvage, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) appelle la communauté internationale à respecter, célébrer et surtout protéger les animaux sauvages contre la criminalité et le trafic dont ils sont victimes. Cette journée a été instituée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).Images (c) IFAW« Nous ne pouvons pas tous être sur le terrain aux avant-postes de la lutte pour la protection des animaux », concède Azzedine Downes, Directeur général d’IFAW. « Nous pouvons néanmoins agir à notre niveau et nous engager pour les animaux en cette Journée mondiale de la vie sauvage. Chaque voix compte dans ce combat. Ensemble, nous pouvons faire la différence ».Des petits pangolins aux majestueux éléphants, les animaux sont exploités aux quatre coins du globe pour satisfaire les intérêts financiers des hommes. Le trafic mondial d’animaux sauvages se chiffre à près de 15 milliards d’euros par an. Dans certains cas, les sommes tirées de la vente de produits dérivés de la faune sauvage contribuent à financer des conflits armés et d’autres formes de commerce illégal.En France, dans une quarantaine de villes, IFAW déploie pendant une semaine la campagne « Ne les laissons pas disparaître » dont les visuels seront affichés gracieusement dans les centres commerciaux.Les chiffres sont éloquents :- Toutes les 15 minutes, un éléphant est tué pour son ivoire qui servira à fabriquer des babioles inutiles.- Le braconnage des rhinocéros a augmenté de près de 10 000 % depuis 2007 en raison des vertus médicinales que l’on prête sans fondement à leurs cornes.- 100 millions de requins sont tués chaque année pour leurs ailerons qui finissent dans les soupes servies à l’occasion de réceptions fastueuses.- Il ne reste plus que 4 000 tigres à l’état sauvage. Ces félins sont chassés pour leur peau qui est vendue à prix d’or afin de servir d’ornement d’intérieur, et pour leurs os auxquels sont attribuées de prétendues vertus médicinales.- D’ici à 2050, la population d’ours polaires aura diminué des deux tiers.- 34 000 baleines ont été tuées malgré l’embargo international en vigueur sur la chasse à la baleine commerciale.« Le commerce illégal d’animaux sauvages mène de nombreuses espèces au bord de l’extinction. Si nous n’agissons pas maintenant, il sera trop tard », déplore Kelvin Alie, Directeur du programme Commerce d’espèces sauvages d’IFAW. « N’attendez plus et agissez dès à présent. »Rejoignez IFAW et protégez les animaux sauvages: Faites passer le mot. Aimez notre page Facebook, suivez notre actualité sur Twitter et partagez nos actualités avec votre entourage.Sensibilisez les nouvelles générations. Nous avons interrogé des enfants aux quatre coins du globe sur leur vision de la protection des animaux. Regardez vite notre vidéo (ci-dessous) et partagez-là. IFAW - International Fund For Animal Welfare 3/3/2015Interpelez votre gouvernement. Passez à l’action sur notre site. N’achetez pas de produits dérivés d’animaux sauvages. Signez le pacte : « Réfléchissez – n’achetez pas de produits dérivés d’animaux sauvages ». (Image (c) Ifaw - visuel de la campagne :Que rapportez-vous vraiment de vos vacances?)IFAW 3/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 mars 2015 ONU - 3 mars « Pour lutter véritablement contre la criminalité liée aux espèces sauvages, il faut mobiliser tous les secteurs de la société concernés par la production ou la consommation de produits provenant d’espèces sauvages, lesquels sont couramment utilisés dans la fabrication de médicaments, d’aliments, de matériaux de construction, de meubles, de produits cosmétiques, de vêtements et d’accessoires ». Lire le message du Secrétaire général, M. Ban Ki-moon du 3 mars 2014.Bien que ce message ait déjà un an... Rien n'a changé et il est toujours d'actualité.ONU Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites