Admin-lane 0 Posté(e) le 3 mars 2015 Paris - L'Europe n'a pas atteint ses objectifs environnementaux, notamment en matière de biodiversité, de qualité de l'air et de pollution sonore, et doit bouleverser ses modes de production et de consommation si elle veut les atteindre, avertit mardi l'Agence européenne de l'environnement.Les politiques menées par l'Union européenne (UE) ont eu des effets bénéfiques, reconnaît toutefois l'Agence européenne de l'environnement dans un rapport intitulé L'environnement en Europe "Etat des lieux et perspectives 2015". Aujourd'hui, les Européens jouissent d'un air et d'une eau plus purs, moins de déchets sont envoyés à la décharge et plus de ressources sont recyclées, souligne-t-elle dans ce document qui paraît tous les cinq ans.L'UE a lancé sa politique environnementale dans les années 70 et s'est fixé ensuite pour objectif de vivre bien dans les limites de la planète d'ici à 2050. A mi-chemin, elle est encore loin du but.C'est particulièrement le cas concernant la biodiversité qui continue à être érodée. Avec 60% des espèces protégées et 77% des types d'habitats dans un état de préservation défavorable, l'Europe n'est pas près d'atteindre son objectif de stopper la baisse de la biodiversité d'ici à 2020.La situation est particulièrement inquiétante pour la faune et la flore marines. Les fonds marins sont abîmés, les eaux polluées, plus acides et envahies par des espèces invasives. Si la surpêche a diminué dans l'océan Atlantique et en mer Baltique, le tableau est plus sombre en Méditerranée: 91% des stocks y étaient victimes de surpêche en 2014. A l'avenir, les impacts du changement climatique devraient s'aggraver et les causes de la perte de diversité perdurer, selon le rapport.La pollution de l'air et la pollution sonores continuent d'avoir de sérieux impacts sur la santé dans les zones urbaines. En 2011, environ 430.000 morts prématurées dans l'Union européenne ont été attribuées aux particules fines contenues dans l'air. Et l'exposition au bruit contribue tous les ans à au moins 10.000 morts prématurées par malaise cardiaque.Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 19% depuis 1990, malgré une augmentation de 45% de la production économique, indique le rapport. L'UE s'est fixé pour objectif de les réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 par rapport à 1990. La crise financière de 2008 et les difficultés économiques qu'elle a engendrées ont contribué à réduire certaines pressions sur l'environnement. Reste à voir si ces améliorations seront durables, souligne-t-il.Le rapport appelle à des transformations fondamentales en matière d'alimentation, d'énergie, de logement, de transport, de finances, de santé et d'éducation pour relever les défis environnementaux.Nous avons 35 ans pour faire en sorte de vivre sur une planète durable d'ici à 2050, souligne le directeur de l'Agence, Hans Bruyninckx, appelant à agir maintenant. Présentation du rapport 2015 de l’Agence européenne de l’environnement4, rue de Chevreuse, 75006 Paris mardi 17 mars 2015. La séance aura lieu de 13h00 - 14h30, à Reid Hall. (Photo Columbia University)Romandie 3/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 mars 2015 La Suisse est plutôt une bonne élève en matière environnementale, selon le dernier rapport de l'Agence européenne pour l'environnement, publié mardi à Bruxelles. Mais elle affiche son plus mauvais résultat dans le domaine de la biodiversité. Sans oublier qu'elle produit, en comparaison européenne, le plus de déchets par habitant. Le Lac des Quatre Cantons, Suisse centrale. Ttrainer CC BY-SA 3.0Le niveau d'émissions de gaz à effet de serre par habitant de la Suisse est l'un des plus bas du continent. Ces bons résultats sont dus en partie aux progrès effectués au niveau national, mais s'expliquent aussi par de fortes importations de biens et de produits. Le Glacier d'Aletsch, Valais. Zacharie Grossen / domaine publicReste qu'environ 5% des décès en Suisse, soit 3000, sont considérés comme des décès prématurés dus à la pollution atmosphérique, selon les chiffres 2010 rendus publics fin février dans le dernier document de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) "Pollution de l'air et santé". Massif du Säntis, Appenzell R. Intérieures. TonnyB CC BY-SA 3.0La Suisse affiche son plus mauvais résultat dans le domaine de la biodiversité: le pourcentage de zones protégées par rapport au territoire national est le plus bas de tous les pays européens. A ce propos, les organisations helvétiques de défense de l'environnement enfoncent le clou. La Suisse ne protège que 6,5% de son territoire, soulignent ASPO/BirdLife, Pro Natura et le WWF Suisse dans un communiqué. Train de la Wengernalpbahn dans la vallée de Lauterbrunnen, Berne. ZachT / domaine publicLe pays occupe toutefois le 4e rang pour les surfaces dédiées à l'agriculture biologique. Mais ce taux a très peu augmenté entre 2006 et 2012, contrairement à la plupart des pays européens.De surcroît, la Suisse est le pays qui produit le plus de déchets par habitant, une évolution liée à la croissance de la consommation dans les vingt dernières années. En 2012, elle enregistrait 694 kilos de déchets par habitant par année, suivi du Danemark (668 kg/h) et de Chypre (663 kg/h). En queue de liste figurent la Roumanie (271 kg/h) et l'Albanie (262 kg/h).La Suisse sauve en partie la mise, car elle fait partie des pays les plus avancés en ce qui concerne le taux de recyclage des déchets ménagers, les faibles concentrations de phosphore dans les eaux et la réduction des polluants atmosphériques.La Suisse dispose de milieux naturels de qualité et abrite une biodiversité importante avec environ 50 000 espèces répertoriées (pour la faune, flore et fonge), mais dont 30 à 50 % des indigènes sont menacées (comme dans la plupart des pays européens), alors qu'une centaine d'espèces invasives posent problème.Du fait du relief, la population (à 75 % urbaine) est très concentrée, mais l'urbanisation s'étale (périurbanisation). En 2000, chaque habitant consommait une surface habitable de 44 m2, soit 10 m2 de plus qu’en 1980, alors que le nombre de ménages s'était accru de 27 % dans le même temps. La fragmentation écopaysagère est importante et croissante et une artificialisation des milieux. Le nombre de km parcourus sur la route a presque doublé en 34 ans (de 1970 à 2004), et les surfaces imperméabilisées et construites, routes et parkings ont augmenté de concert, d'environ 10 % de 1982 à 1995.Environ un milliard de mètres cubes d’eau potable sont distribués annuellement par les robinets (soit l'équivalent en volume du lac de Bienne).Les énergies renouvelables sont en progression, mais l'énergie finale consommée a été de +11,5 % entre 1990 et 2005, avec une forte hausse (+ 23 % de 1990 à 2005) de la consommation électrique. Les sols se dégradent ou sont construits (11 hectares de sol agricoles sont quotidiennement perdus et plus de 15 % des sols analysés de 1992 à 1996 dépassaient des valeurs-seuil ou indiquant une pollution pour un ou plusieurs métaux lourds. 61 % des sols arables sont sensibles à l'érosion, 17 % l'étant fortement). Des progrès sont constatés en matière de pollution de l'air (moins de pluies acides, de métaux, de poussières à l'extérieur), mais en 2000, plus de 40 % des habitants étaient chez eux exposée à des taux de poussières fines (PM10) dépassant les valeurs limites. L’ozone (O3) et les oxydes d’azote (NOX) posent également problème. La pollution y est quand même inférieure à la plupart des pays d'Europe tels que la France ou l'Espagne. WikipediaRomandie 3/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 mars 2015 Bruxelles - La Commission européenne a assuré mardi vouloir agir pour améliorer la qualité de l'air, protéger la biodiversité et combattre toutes les pollutions après la publication d'un rapport critique contre l'inaction de l'UE, mais a refusé de s'engager sur des actions concrètes.L'Europe n'a pas atteint ses objectifs environnementaux, notamment en matière de biodiversité, de qualité de l'air et de pollution sonore, et doit bouleverser ses modes de production et de consommation si elle veut les atteindre, a averti mardi l'Agence européenne de l'environnement. Ce rapport doit être notre étoile à suivre pour orienter nos politiques, a affirmé le commissaire à l'Environnement et aux Affaires maritime, le Maltais Karmenu Vella, au cours de sa première conférence de presse depuis sa prise de fonction en novembre. FRANCE 24 2/10/2014L'Agence se dit également préoccupée par les impacts pour la santé de la pollution de l'air et de la pollution sonore dans les zones urbaines.Elle appelle à des transformations fondamentales en matière d'alimentation, d'énergie, de logement, de transport, de finances, de santé et d'éducation pour relever les défis environnementaux.Nous avons 35 ans pour faire en sorte de vivre sur une planète durable d'ici à 2050, a souligné son directeur, Hans Bruyninckx, appelant à agir maintenant.Romandie 3/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites