7 questions sur le réchauffement climatique

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La dernière campagne du groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (Graie) s'intéresse au réchauffement et à ses impact sur l'eau.

 Des icebergs détachés d'une langue glaciaire du Vatnajökull se déplacent vers la mer, entraînés par le courant, en juillet 2006. D'une épaisseur de plus de 1000 mètres à certains endrois et d'une superficie de 8300 km2, le Vatnajökull a une surface totale équivalente à celle de tous les glaciers d'Europe réunis, et supérieure à la surface de la Corse MARCEL MOCHET / AFP

Vous êtes fans de la web-série avec les acteurs de Kaamelott sur l'eau et ses problématiques ? Elle revient avec une actualité brûlante, en lien direct avec les travaux préparatoires à la COP21, la prochaine grande conférence internationale dédiée au climat qui se tiendra à Paris fin 2015. Le groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (Graie) y apporte sa pierre en consacrant l'une de ses campagnes d'information au changement climatique et à ses effets sur l'eau. Cette campagne est consultable sur le site MeliMelo dédié à l'opération. 

 Alexandre Addams 23/9/2014

Quant aux mesures d'adaptation, le GRAIE en liste plusieurs parmi lesquelles :

- Limiter au maximum le gaspillage de l'eau potable et pousser plus avant les dispositifs permettant de réutiliser l'eau de pluie. Il existe des marges de manœuvre extrêmement importantes pour réduire la consommation, en particulier en modifiant les pratiques.

- Cesser certaines pratiques telles que la climatisation des immeubles, et travailler plutôt sur leur isolation thermique pour assurer le confort de leurs habitants.

- Protéger les écosystèmes et les milieux. Travailler plus intensément sur le recyclage ou la réutilisation de l'eau. Rétablir la continuité des cours d'eau.

- Favoriser les pratiques agronomiques et culturales qui limitent le ruissellement de l'eau en surface et au contraire favorisent la pénétration de l'eau en profondeur dans les sols.

- Accroître le couvert végétal dans les villes pour les refroidir et limiter l'apparition d'îlots de chaleur urbains.



Sciences et avenir 2/3/2015