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Comment se préparer au réchauffement climatique ?, Comment la nature va réagir ?....

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Comment se préparer au réchauffement climatique en Guyane


A partir d'aujourd'hui 15 mars 2015, les sujets ou articles concernant les études environnementales liées au réchauffement climatique seront incluses dans cette rubrique. Il n'est pas exclu que d'autres articles publiés antérieurement y soient également ajoutés... Cela dans la perspective de diminuer le nombre d'articles concernant le sujet et donc de faciliter leur lecture en les regroupant par thèmes principaux.




Comment la forêt guyanaise va-t-elle réagir au réchauffement climatique Comment s'adapter à ce changement ? Une journée de réflexion a été organisée à la Région, à l’initiative de la région et du CIRAD, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement.

Selon les prévisions, la température moyenne devrait augmenter de 1,8 à 6 degrés d’ici 2080 en Guyane avec une intensification des saisons sèches. 


Conséquence attendue : des arbres qui poussent moins vite et qui meurent plus nombreux. Pour Alain Cyrille, de l’Interprofessionnelle du Bois (groupement des professionnels guyanais du secteur Bois), le changement climatique ne devrait pas être une contrainte pour la filière en Guyane déjà engagée depuis 2012 avec l'Office National des Forêts dans une démarche de gestion durable de la forêt.

 Photo de la canopée ©️ GUYANE 1ÈRE


Conformément au label PEFC, l’exploitant forestier ne doit pas prélever plus de cinq arbres sur un hectare et doit attendre 65 ans avant de retourner sur cette parcelle pour laisser le temps de la repousse.



La réflexion est bien engagée sur les conséquences du réchauffement climatique, les instances régionales portent ce sujet d'actualité depuis déjà des années et qui devrait revenir sur le devant de la scène de manière plus prégnante désormais.




Guyane 1ère 3/2/2015

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Marseille (AFP) - Le président de l'Institut de la recherche pour le développement (IRD) Jean-Paul Moatti appelle les pays du pourtour méditerranéen, une zone sensible au réchauffement, à "peser" lors des négociations sur le climat en fin d'année à Paris, à la veille d'un forum méditerranéen sur ce thème, jeudi et vendredi à Marseille.

Question: Quelle est la spécificité de la région Méditerranée face au réchauffement climatique ?

 La mer Méditerranée, le 4 décembre 2014 en face de Nice, dans le sud de la France (c) Afp

Réponse: Le réchauffement climatique est une réalité, et pour des raisons assez faciles à comprendre - c'est une mer quasi fermée - la région Méditerranée est clairement une des zones de la planète - si ce n'est la zone de la planète - la plus sensible aux conséquences possibles du changement climatique, si on ne réagit pas.

C'est ce qu'on appelle un +hotspot+: l'augmentation de la température prévue est plutôt supérieure à la moyenne à laquelle on s'attend globalement sur la planète. On a une augmentation de la fréquence et de l'intensité des phénomènes extrêmes, aussi bien les pluies torrentielles que les sécheresses. Tout ça a des conséquences en chaîne sur la dégradation des sols et sur toute une série de problèmes.

Carte de la mer Méditerranée, avec ses cantons, les détroits, les îles et les pays bordants. O H 237CC BY-SA 4.0

C'est également l'une des principales réserves de biodiversité de la planète et les phénomènes liés au réchauffement mettent en cause cette biodiversité. Une publication récente de l'IRD et de l'université de Palerme dans Nature montre par exemple que par le passé, un certain nombre d'organismes marins comme les mollusques se sont adaptés au réchauffement par une réduction de leur taille, c'est ce qu'on appelle l'+effet lilliput+. On risque d'être confronté à des phénomènes de ce genre de façon encore plus systématique.

Q: Le réchauffement climatique est-il seul responsable des problèmes environnementaux du bassin méditerranéen ?

R: Non, ce qui fait la vulnérabilité de la Méditerranée, ce n'est pas seulement le changement climatique, c'est la synergie éventuellement mauvaise qui peut se produire entre le changement climatique et d'autres actions liées à l'activité humaine. Avec ou sans changement climatique, on concentre par exemple autour de la Méditerranée 60% de la population mondiale dite pauvre en eau. On a 80 millions de personnes en situation de pénurie. Si on n'y prend pas garde, à l'horizon 2050, on atteindra 280 millions.

Il est parfois difficile de distinguer ce qui est directement ou indirectement attribuable au réchauffement climatique. Il y a parfois une telle synergie avec d'autres paramètres que cette causalité n'est pas forcément facile à démontrer. Il ne faut pas raconter n'importe quoi au risque d'apporter de l'eau au moulin des climato-sceptiques. Mieux connaître la part respective des différentes causes, et y compris celles qui sont directement attribuables au changement climatique, c'est important et ça peut aider à trouver des solutions.

Q: Qu'espérez-vous voir ressortir de ce forum méditerranéen ?

R : J'attends d'abord que l'ensemble des pays de la zone, même s'ils ne sont pas de gros émetteurs de gaz à effet de serre, fassent peser leurs préoccupations lors de la négociation de Paris.

J'aimerais également la création d'un GIEC Méditerranée (Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat, ndlr), pas forcément autour du seul changement climatique, un lieu de concertation systématique entre ce que la science construit et les décideurs pour les aider à mieux formuler leurs objectifs de développement et leurs solutions.

J'espère également des initiatives de mises en réseau, et éventuellement un soutien des décideurs y compris en termes de financement, par exemple pour mettre place un réseau des observatoires du changement climatique et du changement environnemental, ainsi qu'un certain nombre d'autres réseaux qui permettraient de faire avancer la connaissance et l'action dans ces domaines.

La zone méditerranéenne est un lieu privilégié pour tenter de mieux comprendre les interactions, par exemple entre l'atmosphère et la surface de l'océan. Le GIEC le reconnaît: c'est à ce niveau-là, régional et infra-régional, qu'on a le plus de difficultés aujourd'hui au plan scientifique. Au niveau global, on a des modèles robustes qui convergent et sur des zones très circonscrites, là aussi, on a des prédictions fiables. C'est au niveau régional et sous-régional que les modèles sont les plus imprécis et incertains.


Sciences et avenir 2/6/2015

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"Le climat continue de passer au second plan", constate Martin Beniston à quelques mois de la conférence de Paris. Malgré des motifs d'espoir, il pense que l'objectif des 2° est caduc, tablant plutôt sur 4° de plus d'ici 2100 "si nous agissons dès maintenant".

"Le contexte actuel est assez proche de celui de la Conférence de Copenhague en 2009, année marquée par le début de la crise des crédits hypothécaires à risque: les Etats sont davantage préoccupés par la crise économique (...) que par le réchauffement climatique", note le climatologue dans un entretien publié lundi par la Tribune de Genève.

"Mais il existe des éléments plus favorables", pense-t-il. "Les mentalités ont changé (...) Et la Chine, qui était un cancre du climat, vient de prendre un virage historique en fixant son pic des émissions 'autour de 2030'".

L'objectif des 2° de réchauffement est encore atteignable "en théorie, mais je ne pense pas que nous y parviendrons", estime pourtant le directeur des sciences de l'environnement à l'Université de Genève. "Il faudrait des efforts monumentaux (...) et nous n'en prenons pas la direction".

"Le coût des investissements à réaliser freine les gouvernements. Le prix de cette inaction risque de se révéler bien plus important que celui de l'action, lorsque les catastrophes naturelles vont se multiplier", relève Martin Beniston.

"Par rapport à l'ère préindustrielle, les températures se sont déjà accrues de 0,85°. Cela laisse peu de marge pour agir. Je tablerai plutôt sur 4° à la fin du siècle si nous commençons à agir maintenant. Sans aucune réaction, cela sera plutôt 5 à 6°".

"L'essentiel des émissions provient des énergies fossiles. Il faut donc en sortir", résume le climatologue. "Certains emplois vont se perdre", reconnaît-il, mais "d'autres vont se créer. Et les entreprises doivent comprendre que l'écologie peut être un avantage concurrentiel".

"Chacun, au quotidien, peut faire des gestes simples, comme utiliser des produits de basse consommation, mettre des pulls en hiver plutôt que de monter le chauffage et utiliser les transports publics au lieu d'avoir une voiture privée", dit-il.

"Si rien n'est fait, en 2050, un été sur deux pourrait être aussi chaud que celui de 2015", prévient-il.


Romandie 27/7/2015

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Paris - La réalité du réchauffement climatique commençant à se faire sentir, les gens peuvent s'interroger: comment va-t-il affecter mes moyens d'existence ?

Eh bien, ça dépend de votre profession, de votre âge, de l'endroit exact où vous vivez, entre autres
.

Voici quelques scénarios s'inscrivant dans un avenir altéré par le changement climatique, quand la hausse des températures se rapprochera de la limite des 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle que nous ne devrions pas franchir, ont averti les scientifiques.

- Le planteur de café : Nous sommes en 2030. Vous êtes un planteur de café du Nicaragua qui vend sa récolte à un grossiste bio. La demande mondiale a explosé, les prix des denrées triplé depuis 2015, mais les affaires ne vont pas très bien.

Les températures brûlantes ont décimé votre production, bien que vous ayez vendu vos terres pour acheter une parcelle à une altitude plus élevée, en quête d'un climat plus frais. Les rendements sont en baisse, mais la qualité de vos graines aussi.

- L'avocat de haut vol : Vous êtes un avocat fortuné de 39 ans spécialisé dans l'immobilier en Floride. La vie est belle, même si votre luxueuse maison a été balayée il y a trois ans par l'ouragan Hillary. Le niveau de la mer n'est monté que de 14 cm ces 15 dernières années, mais Hillary a provoqué 500 milliards de dollars de dégâts. Depuis que les assurances fédérales en cas d'inondation ont été supprimées pour les biens situés à moins d'un mètre du niveau de la mer, vous avez trop de clients.

Ils poursuivent en justice des compagnies d'assurance privées affirmant être en faillite pour éviter de payer. Vos clients ne touchent peut-être que 20 cents par dollar assuré mais vous touchez toujours vos honoraires.

- Le pêcheur indonésien Vous travailliez autrefois comme pêcheur au large du port indonésien de Surabaya mais vous êtes maintenant sans emploi. L'industrie locale s'est écroulée au milieu des années 2020La pêche intensive avait déjà provoqué l'effondrement des populations de plusieurs espèces, dont le thon obèse et le thon à nageoires jaunes.

Mais avec le réchauffement des océans, d'autres (thon rouge du Pacifique, caranx hippos, chinchard) ont gagné des zones plus fraîches, hors d'atteinte des bateaux locaux. Aucune espèce n'est venue les remplacer.

- L'hôtelier des Alpes : Vous possédez un hôtel dans une station de ski des Alpes françaises, à 1.280 m d'altitude. Depuis 2020, deux années sur trois, vous avez dû fabriquer de la neige pour assurer la saison. En 2022 et en 2028, il a fait si chaud que cela n'a pas suffi.

Seule consolation: le tourisme estival s'est développé, les gens fuyant les vagues de chaleur frappant régulièrement le bassin méditerranéen.

- Le paysan du Sahel : Il y a dix ans, vous avez remplacé votre millet par du sorgho génétiquement modifié, résistant à la sécheresse, car la désertification gagnait du terrain dans le nord-est de la région de Mopti, au Mali.

Mais le climat local ne cessant de se dessécher, vous vous demandez combien de temps vous-même et votre famille allez encore tenirC'est décidé: quand les chèvres mourront, vous rejoindrez les villageois ayant déjà fui à Bamako, la capitale.

- Le vigneron de Tasmanie : Une partie de l'île australienne de Tasmanie rivalise maintenant avec la Bourgogne, région viticole française, pour la production de pinot noir et de chardonnay. Le mousseux de Tasmanie remporte de nombreux prix. Les exportations de vin de la vallée de Tamar sont en plein essor, les températures étant désormais idéales pour la viticulture. En Bourgogne, il fait trop chaud.

- L'avenir : Vous êtes un enfant unique de 7 ans vivant avec ses parents, exerçant des professions libérales, dans un immeuble de 22 étages à Shanghai. Vous n'étiez même pas né quand 195 pays ont conclu un accord à Paris en décembre 2015, promettant de suffisamment réduire la pollution au gaz carbonique pour garder le réchauffement climatique mondial sous contrôle.

Ils ont échoué, et la Terre est sur une trajectoire de réchauffement de 4 degrés d'ici à 2100. Vous aurez 77 ans. Bonne chance.


Romandie 29/8/2015

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Marseille - Face au réchauffement climatique, le plus grand défi que l'humanité ait connu, l'essayiste et présidente d'honneur de l'association altermondialiste Attac, Susan George, défend la sobriété énergétique qui nous permettrait, selon elle, de vivre beaucoup mieux, tout en consommant moins.

Nous sommes relativement récents sur cette Terre. Elle tourne depuis quatre milliards et demi d'années (...) et peut continuer parfaitement à tourner encore quatre milliards et demi d'années sans nous, a-t-elle déclaré au cours d'un entretien avec l'AFP, en marge de l'Université d'été d'Attac, qui a réuni près d'un millier de personnes de mardi à vendredi à Marseille.

En revanche, souligne l'essayiste, l'homme ne peut se séparer de la nature, ni par la technologie, ni par la ruse, c'est pourquoi il doit coopérer avec elle en développant des sources d'énergie alternatives aux carburants fossiles et en consommant moins.

Pour la nourriture, au lieu d'utiliser des méthodes qui exigent des engrais chimiques et des produits pétroliers, il faut utiliser des techniques d'agroécologie que l'on connaît de mieux en mieux. On peut faire le double des rendements avec des méthodes tout à fait douces. On l'a fait en Afrique sur des centaines de milliers d'hectares, précise-t-elle.

Ceci implique, dans l'agriculture comme dans d'autres domaines, de favoriser les petites unités de production qui permettraient aussi de créer davantage de postes de travail.

Grâce à cette sobriété énergétique, on vivrait même beaucoup mieux, parce qu'on n'a encore vu que le début du commencement des évènements qu'on dit exceptionnels, mais qui vont être de moins en moins exceptionnels.

Vous voyez à la télé maintenant, presque tous les soirs à cette saison, des voitures emportées par les flots, des maisons qui sont au bord du gouffre (...) Un pays comme le Bangladesh risque de disparaître.

Le réchauffement de la planète peut en outre attiser des conflits: Je ne dis pas que le changement climatique en est la cause, mais il a aussi beaucoup aggravé la guerre en Syrie, qui a connu deux saisons de sécheresse épouvantables (...) Les gens perdent leur emploi, ils ne peuvent plus manger, ils rejoignent les forces armées parce que là au moins ils vont manger, tandis que d'autres émigrent, ajoute l'essayiste.

C'est pourquoi, de son point de vue, il faut que des mouvements populaires réussissent à imposer une réduction rapide et significative de la consommation de pétrole et de gaz.

Il ne faut pas attendre la fin du capitalisme pour faire des actions de ce type, affirme Susan George, qui juge possible un autre capitalisme, contrôlé par l'Etat, dans lequel l'Etat agit dans son rôle d'Etat, prend ses distances avec les entreprises transnationales et cesse de subventionner les énergies fossiles.

C'est un mouvement social qui a contraint le gouvernement allemand à renoncer au nucléaire. Ce n'était pas le marché, ce n'était pas le prix du nucléaire, c'était une décision politique, dit-elle.

Outre les gouvernements, Susan George préconise de mettre un maximum de pression sur les banques qui (font) des investissements dans toutes les entreprises qui soutiennent le modèle pétrole-gaz.

C'est quelque chose que tout le monde peut faire dans le cadre d'une organisation de son choix, une association comme Attac, un syndicat ou un mouvement lié à une église, estime-t-elle.

L'essayiste cite la Coalition Climat 21, où convergent des organisations de ce type, et qui rassemble de ce fait des gens qui ont des intérêts très différents.

En avril, Manuel Valls avait attribué le label grande cause nationale pour l'année 2015 à cette coalition de plus de 130 organisations, une initiative qui, selon Matignon, par le rassemblement de multiples acteurs, renforcera la mobilisation et amplifiera les messages en faveur des enjeux de la COP21, la conférence de l'ONU sur le climat en décembre à Paris.



Romandie 28/8/2015

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