Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Les chats, premières victimes de la pollution intérieure ?

Messages recommandés

L'air de nos maisons contient de nombreuses substances chimiques. Parce qu'ils font souvent leur toilette, les chats ingèrent ces particules... dont l'une est soupçonnée provoquer une hyperthyroïdie.

La pollution de l’air intérieur de nos logements est un véritable enjeu de santé publique. Aujourd’hui, elle fait même l’objet d’une étude vétérinaire. Non sans raison : les chats sont les premiers exposés, surtout ceux qui ne mettent jamais un coussinet dehors. En effet, les poussières chargées des substances toxiques émanant de nos meubles, revêtements et objets se déposent en permanence sur leur pelage... que les chats passent ensuite de longs moments à lécher. 

 La poussière de retardateur de flamme que le chat ingère en faisant sa toilette provoquerait une hyperthyroïdie. ©️Pierre Huguet / Biosphoto

Que deviennent ces polluants chimiques une fois ingérés ? Des chercheurs suédois se sont intéressés à un type de ces polluants : les retardateurs de flamme (contenus dans les meubles et objets en plastique). Leurs résultats montrent une corrélation suspecte entre ces substances et le développement d'un trouble hormonal chez le chat : l'hyperthyroïdie.

Chez l'homme, l'hyperthyroïdie est connue pour être une conséquence de la maladie de graves ou d'un déficit en iode. Mais son origine reste en revanche encore inexpliquée chez le chat. Jessica Norrgran et ses collègues ont remarqué que plus de 10% des chats âgés développent une hyperthyroïdie, qui peut notamment causer une perte de poids, de l'hyperactivité, de l'agressivité et des vomissements

Les chercheurs ont alors comparé les échantillons de sang de 37 chats souffrant d'hyperthyroïdie à ceux de 23 chats dont la thyroïde fonctionnait normalement. Ils ont alors constaté que les premiers avaient des taux élevés de substances chimiques (polybromodiphényléthers ou PBDE) connues comme retardateurs de flamme. Certes, cela ne constitue pas une preuve directe de cause à effet et le nombre de chats étudiés est limité. Mais l'étude met tout de même en lumière un potentiel lien entre ces produits et ce trouble hormonal.

Vendredi dernier, ce même type de polluant était incriminé à propos d'un épervier de Cooper de la région de Vancouver, considéré lors d'une étude comme l'oiseau le plus contaminé jamais observé dans le monde

Sciences et avenir 27/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...