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Les rapaces nocturnes de France

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Traditionnellement, l'ordre des Strigiformes rassemble les rapaces nocturnes et se compose de 2 familles :

- Tytonidae : les effraies et phodiles (18 espèces).

- Strigidae : cette famille est subdivisée en trois sous-familles : Striginae, Surniinae et Asioninae comprenant les chouettes et hiboux typiques : petits-ducs, moyen-ducs, grands-ducs, kétoupas, harfang, chouette-pêcheuse de Pel, chevêchettes, chevêches, ainsi que les nyctales, Surniinae, ninoxes, hiboux, chouettes (206 espèces).

Ces oiseaux noctures sont généralement solitaires. Et s'il existe plus de 200 espèces de Strigiformes de par le monde, seulement 9 sont répertoriés en France métropolitaine.

- Cinq chouettes :

(1) la chevêchette d'Europe - Glaucidium passerinum,
(2) la chouette commune ou chevêche - Athene noctua,
(3) la hulotte - Strix aluco,
(4) la nyctale ou chouette de Tengmalm - Aegolius funereus,
(5) l'effraie des clochers - Tyto alba.

- Quatre hiboux :

(6) le petit-duc scops - Otus scops,
(7) le moyen-duc - Asio otus,
(8 ) le grand-duc – Bubo bubo,
(9) le hibou des marais - Asio flammeus.

En règle générale, ils vivent la nuit et dorment le jour mais la chevêchette et la chevêche, peuvent en période de nourrissage des jeunes, œuvrer la journée : c'est l'exception.

Ce n'est qu'en France que l'on distingue les hiboux des chouettes : les hiboux portent des aigrettes ou oreilles (bien visibles chez les ducs, ces appendices ont surtout un rôle esthétique ou d'intimidation et ne jouent aucun rôle dans l'audition) sur la tête tandis que les chouettes non.

DescriptionCaractéristiques globales : une grosse tête percée de deux grands yeux, un bec court et crochu, un corps couvert de plumes duveteuses suivi d'une courte queue pour une taille, variable selon les espèces mais en majorité voisine de 35 cm.

Contrairement aux rapaces diurnes, les plumes recouvrent entièrement la patte, formée de quatre doigts disposés en étoile et munis de griffes puissantes. Malgré leurs ressemblances physiques évidentes (bec crochu, serres recourbées et puissantes, excellente vue…) et leur façon de chasser commune, les rapaces diurnes et nocturnes n'ont aucun lien de parenté.

Le bec : court et crochu, il est partiellement recouvert de vibrisses (petites plumes raides et fine) qui aide l'oiseau à repérer sa proie au toucher. 

Les yeux : placés sur le devant de la tête, ils sont ronds, gros et presque immobiles. L’oiseau compense ce défaut par des tours de tête de 3/4 ! Comme pour les chats, la vision nocturne est très bonne (sauf de près et dans l'obscurité absolue).

Les rapaces-prédateurs ont les yeux situés sur le devant de la tête, ce qui est indispensable pour garder à vue leur proie. Ayant une zone de vision binoculaire importante, qui leur donne la sensation tridimensionnelle du relief, ils peuvent également mieux apprécier les distances. Leurs yeux ont un champ visuel de 110° et un champ binoculaire de 70°. Cette réduction du champ de vision est largement compensée par des tours de tête de 3/4 !

Pour les oiseaux-proies qui eux, doivent éviter les rapaces, le problème se pose différemment car le danger peut survenir de toutes les directions : c'est pourquoi leurs yeux sont placés sur les côtés de la tête.

Les pattes : elles sont équipées de griffes acérées (les serres) recourbées et puissantes permettant de capturer les proies. Les doigts sont recouverts de petites plumes parfois très serrées. Le 4e doigt des pattes peut être tourné vers l'avant ou vers l'arrière : d'ailleurs souvent quand le rapace est sur une branche, ses 2e et 3e doigts sont en avant, et les 2 autres vers l'arrière.

Les plumes : les rapaces nocturnes volent silencieusement : car leur plumage est moelleux et le bord des plumes des ailes est pourvu de sourdines (c’est-à-dire taillées en forme de dentelure) qui permettent l'assourdissement du bruit des ailes. Cela permet donc à l'oiseau de mieux entendre les proies éventuelles qui se laissent surprendre.

L'ouïe : les hiboux et les chouettes sont les seuls oiseaux qui ont l'ouïe plus développée que la vue. Ils sont capables de capturer leur proie sans même se servir de leurs yeux. Les conduits auditifs sont cachés derrière les disques faciaux presque au niveau des yeux.

Localisation des sons : les oreilles sont placées asymétriquement, ce qui augmente le décalage entre l'arrivée du son à chaque oreille et permet ainsi à l'oiseau d'en repérer l'origine (mécanisme proche de l'effet sonar). Les aigrettes n'ont aucune fonction auditive.

La nourriture : les chouettes chassent principalement de petits animaux :
vertébrés : rongeurs (souris+++, campagnols, …), oiselets, oisillons, chauve-souris…
mais aussi de petits reptiles, batraciens et, plus accessoirement, insectes (hannetons) et papillons de nuit (noctuelles, …)… constituent l'essentiel de leurs prédations (leurs repas). Il leur arrive de stocker la nourriture, surtout à l'époque de la nidification.

Le plus souvent, chouettes et hiboux avalent leurs proies entières si elles sont assez petites. Plus grosses, ils les dépècent. Dans l'estomac, les sucs digestifs attaquent les chairs et laissent poils, plumes et os intactes ; ce sont ces restes non digérés qui sont rejetés par le bec après la digestion sous formes de boulettes plus ou moins arrondies : ce sont les pelotes de réjection. 

Selon l'endroit où sont retrouvées ces pelotes, selon leur forme et leur taille, on peut arriver à savoir quel rapace l'a recraché et où il s'est installé pour la digestion. La dissection de ces pelotes, permet facilement d'en déduire le régime alimentaire de l'oiseau.

Taille des populationsEn régression pour les plus petites espèces (1, 2, 5 et 6), stables pour les espèces de taille moyenne (3, 4, 7 et 8 ) ou même en expansion pour la plus grosse (9).


Wikipedia 14/5/2015

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1 - Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette

 - Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette, est la plus petite espèce des strigidés européennes. Sa taille est d'environ 16 cm. Elle est en partie diurne (elle chasse à l'aube et au crépuscule, parfois la journée surtout quand il y a des petits au nid) et consomme de petits oiseaux qu'elle chasse au vol. On la rencontre le plus souvent dans les forêts de conifères surtout d'épicéas des régions montagneuses. Son aire de répartition est plutôt continentale et nord-européenne. Peu commune en France, on la rencontre surtout près des massifs en lisière des forêts de montagne ainsi qu'en bordure de pistes (Alpes, Jura, Pyrénées, Vosges...). Une mini-population a été découverte en Belgique en 2012. (Photo Ovesiimsen CC BY-SA 3.0)


Sorte de chouette pygmée, la chevêchette est le plus petit rapace nocturne d'Europe avec sa longueur de 16 à 18 cm, son envergure de 36 cm et son poids de 60 à 90 g. Sa tête ronde et aplatie est percée de petits yeux jaunes surmontés de « sourcils » blancs. Sur le dessus, son corps est brun foncé piqueté de taches plus claires. Le dessous est blanc strié de brun. Sa queue brune, rayée par cinq barres blanchâtres, est souvent agitée et relevée.



Elle se nourrit de micromammifères (musaraignes, campagnols), de petits oiseaux (mésanges, roitelets) qu'elle attrape au vol et plus rarement de petits reptiles et insectes. La chevêchette a la particularité de faire des provisions : on peut ainsi trouver dans son nid des dizaines de petites souris, de musaraignes, de petits oiseaux (pour les jours où elle ne peut pas chasser : intempéries). Elle n'aime pas chasser en terrain dégagé. Pour attaquer, elle préfère se tapir de longs moments dans les arbres et les buissons. Elle niche dans des creux d'arbres ou des nids de pics surtout ceux du pic épeiche parfois dans des nichoirs. 




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2 - La Chouette chevêche ou Chevêche d'Athéna (Athene noctua).

 - Chouette chevêche ou Chevêche d'Athéna (Athene noctua) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés de petite taille à l'aspect trapu. C'est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (Athene noctua). On peut l'observer en plein jour perchée sur des poteaux, des murets de pierre ou sur des toits, très attentive.. Dans l'Antiquité grecque, la Chevêche d'Athéna était l'attribut d'Athéna, déesse de la Sagesse(Photo E. van Herk CC BY-SA 3.0)


Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (26 cm), ronde et trapue (de 180 à 200 g). Sa tête est aplatie avec un front bas, ses yeux sont jaunes sous des sourcils blancs et froncés, ce qui lui confère un air sévère. Le crâne est piqueté de petites taches blanches. Son bec est jaune verdâtre. Sur le dessus du corps, le plumage est grisâtre semés de taches plus claires, le poitrail est blanchâtre avec des rayures brunes. La queue est courte. Les pattes sont couvertes de petites plumes blanches. Les « déhanchements » de sa tête sont caractéristiques, de même que son vol onduleux et son cri clair et bref, sorte de « kiou kiou » ou « kiwitt ». Les sexes sont identiques. Son envergure est de 60 cm environ.





 La Chevêche d'Athéna se nourrit de beaucoup d'insectes (coléoptères notamment) mais aussi de criquets, perce-oreilles, vers de terre, petits mammifères (surtout campagnols), jeunes passereaux, lézards, batraciens et chauves-souris. Elle chasse le soir des insectes (hannetons surtout) et la nuit des campagnols. Il lui arrive de chasser le jour des petits oiseaux, surtout à l'époque du nourrissage des jeunes. Ses pelotes de réjection mesurent 35 mm sur 15 mm environ. (Photo Le regard "sévère" de la chevêche d'Athéna. Peter Church CC BY-SA 2.0) 


L'aire de répartition d'origine de la chevêche d'Athéna est le bassin méditerranéen où elle trouvait des milieux ouverts (plantations d'oliviers) favorables à sa nidification. Elle a progressivement étendu son aire de répartition en suivant l'extension des domaines agricoles ouverts à travers le milieu forestier. Aujourd'hui, la Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie. La chouette chevêche est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. On la rencontre notamment dans les milieux ouverts et cultivés comme les vergers où elle niche dans les cavités des vieux arbres d'où son nom de « chouette des pommiers ». On la trouve aussi dans les clapas, mais aussi dans les bosquets, les trous de murs, les nichoirs à condition qu'ils soient dans l'obscurité. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin.


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3 - La Chouette hulotte Strix aluco,


 La chouette hulotte est un rapace nocturne mais elle peut chasser le jourCe rapace chasse principalement les rongeurs pendant la nuit, généralement en fondant sur sa proie depuis une hauteur et l'avalant entièrement, rejetant ensuite des pelotes de réjection. Grâce à ses serres puissantes et acérées, la chouette saisit ses proies en plein vol. Une fois capturées, elles n’ont aucune chance de lui échapper. Son plumage lui permet de passer incognito dans les branchages et de guetter ses proies en toute tranquillité. Quand elle a jeté son dévolu sur un rongeur bien dodu, elle déploie ses grandes ailes de presque un mètre d’envergure et fond dessus. La nuit, grâce à son ouïe très développée, la chouette hulotte perçoit le moindre bruissement aux alentours. Sa vision et son audition couplées à un vol silencieux l'aident dans sa chasse nocturne. Cependant, contrairement à une croyance populaire, sa rétine n'est pas plus sensible que celle d'un humain et c'est plutôt ses oreilles placées de façon asymétrique qui sont essentielles à sa chasse car elles lui donnent une excellente audition directionnelle. (Infographie Comparaison du champ de vision d'une chouette hulotte (à droite) et d'un pigeon (à gauche) Jimfbleak / domaine public)


C'est une des chouettes les plus répandues en Europe avec une population estimée à près de 198 000 couples. On en trouve partout en France sauf en Corse. Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville, les avenues. C'est plutôt un oiseau de plaine, mais elle a une bonne capacité d'adaptation aux conditions de son habitat. 

Elle n'est pas très exigeante pour le lieu de nidification et a une nourriture variée : c'est pourquoi on la rencontre dans autant de biotopes différents. Elle reste fidèle au même nid, qui peut être un arbre creux, un trou de vieux mur ou de rocher, ou bien un nichoir. Elle ne construit jamais son propre nid.

La chouette hulotte peut être présente en milieu urbain et elle est rencontrée dans plusieurs villes même grandes comme Lyon, Marseille, Toulouse ou Paris. À Paris, un projet est totalement dédié depuis 2010 à l'étude de sa population qui semble en fort déclin depuis quelques décennies sans explication claire à ce jour.


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4 - La Chouette de Tengmalm ou nyctale.


 - Chouette de Tengmalm La Nyctale de Tengmalm ou Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) ou, encore, Chouette boréale est une espèce de petit rapace nocturne de la famille des Strigidae. Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen. 


Cet oiseau mesure 25 cm pour une envergure de 52 cm et une masse de 135g. Cette petite chouette a un aspect voisin de la Chouette chevêche par sa silhouette trapue, mais la tête de la nyctale est plus volumineuse car son front est moins bas. La Nyctale de Tengmalm est peut être la moins connue parmi les strigidés. Elle se distingue par son bec couleur ivoire (alors que celui de la chevêche est jaune verdâtre) et l'expression de sa face jugée sévère, ce qui n'est visible que si l'oiseau est bien alerte avec ses deux disques faciaux largement déployés.

Son régime est constitué principalement de petits mammifères. Elle capture surtout des petits campagnols, mais tue aussi des souris, des musaraignes et des petits oiseaux. Sa technique de chasse est fort simple : elle se poste à l'affût sur des perchoirs en forêt et profite de l'effet de surprise pour capturer sa proie. De mœurs nocturne, cet animal est difficile à observer.


Elle habite les forêts de conifères essentiellement et niche très souvent dans les trous de Pic noir. Son aire de répartition couvre donc de façon assez fidèle celle de la taïga, mais suit partiellement la répartition du Pic noir dans son mouvement d'expansion vers le sud : en Europe, un couloir de présence descend vers le sud puis se divise en deux branches discontinues, vers le sud-ouest jusque dans les Pyrénées et vers le sud-est jusqu'en Grèce. Mais, elle est observée bien moins souvent que la Chevêche qui est pourtant plus rare. Tout comme cette dernière, elle envahit les basses terres en période de disette. Lorsque les populations de petits rongeurs vivant dans ses aires de nidification forestières s'affaissent, la Nyctale de Tengmalm effectue un mouvement migratoire vers le sud, espérant trouver des sources de nourriture plus abondantes. Aussi, à cause de migrations importantes à l'automne, cette nyctale devient, concrètement, impossible à trouver l'hiver. Cet animal de mœurs nocturnes et forestières doit se fondre probablement au cœur de la forêt, de sorte que sa présence reste ignorée. En fait, les ornithologues des régions plus déboisées ont parfois la chance de la trouver, en plein jour, dormant dans quelque conifère isolé. Mais il arrive aussi d'observer ce petit strigidé en hiver perchée bien en vue, en plein jour, dans les squares ou les jardins des cités.

Quoi qu'il en soit, son habitat favori reste la forêt de conifères, de plaine ou de montagne, incluant les secteurs de forêt mixte. Elle occupe donc, en petit nombre, les forêts et les monts.




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5 - la Chouette effraie (Tyto alba) "L'Effraie des clochers " appartient à la famille des Tytonidae.

  la Chouette effraie (Tyto alba) "L'Effraie des clochers ". La chouette effraie est un oiseau essentiellement nocturne (par opposition à bien des rapaces crépusculaires). Son plumage pâle et sont vol fantomatique lui ont donné sur nom de « Dame blanche ». Le nom de chouette « effraie » vient de son cri strident. On l'appelle aussi « Effraie des clochers » à cause de son habitude de nicher dans les clochers.  L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde.

La Chouette effraie est à peu près de la taille d'une corneille : 34 à 39 cm. Son envergure va de 0,90 à 0,95 m et son poids est d'environ 415g. Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le poitrail est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'œil est noir. Il est possible d'en voir une pendant la journée même si cela se produit rarement.

Elle construit son nid dans les ruines, les trous des arbres et les crevasses de rochers, les granges et les fermes. La chouette effraie chasse souvent le long des routes en volant à basse altitude, ce qui lui fait souvent heurter des véhicules. Très sensible aux hivers rigoureux, durant lesquels on enregistre de grosses pertes, la Chouette effraie occupe volontiers les nichoirs artificiels qu'on peut lui proposer, car le déclin des méthodes agricoles traditionnelles a réduit le nombre de sites naturels disponibles. De nombreux agriculteurs ont essayé de remédier à ce problème en leur installant des nichoirs artificiels. Il est particulièrement important dans le cas d'hivers rigoureux de laisser accès à des granges, remises et autres bâtiments abandonnés, où elles peuvent trouver de petits rongeurs. On peut aussi attirer ces proies potentielles avec des déchets de moisson. Ce n'est pas un oiseau migrateur. La chouette effraie aime les espaces cultivés ouverts, surtout en plaine et en bordure des villages et des petites agglomérations.

La chouette effraie chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine. Ainsi, la chouette effraie a besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement. Mais c'est surtout à l’ouïe qu'elle détecte ses proies. L'ouverture du méat acoustique externe est très dissymétrique d'un côté par rapport à l'autre ce qui augmente sensiblement la localisation des sons. Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs (campagnols, mulots, souris) et musaraignes. Plus rarement elle capture des belettes ou des lapins, ainsi que des petits oiseaux, des chauves-souris, des amphibiens ou enfin de gros insectes.

Prédation de l'Effraie sur les micromammifères en fonction des saisons :


SaisonsCampagnolsMulotsMusaraignes
Printemps12%1%87%
Eté31%1%68%
Automne24%670%
Hiver15%25%60%



D'autre part il y a environ 2,6% de chauves-souris dans les proies de l'Effraie et (environ 2,9% dans les proies de la Hulotte) donc un faible pourcentage, mais sur une vingtaine d'espèces différentes de chauves-souris. Et quelques autres proies mais très peu…

Elle a une répartition mondiale, excepté le nord est paléarctique (Russie). Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance.

L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Comme son nom l'indique, elle habite les clochers, mais aussi les combles des grands édifices, les greniers des fermes, les granges et les pigeonniers. En France, les effectifs sont en régression, comme dans bien d'autres pays européens...


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  - Chouette épervière (Surnia ulula) est une espèce de chouette de taille moyenne et largement diurne. Elle mesure de 36 à 39 cm, pour une envergure de 74 à 81 cm, pour un poids de 270 à 315g pour les mâles et de 320 à 345g pour les femelles. L’adulte a le plumage noir, brun foncé et blanc. Cette espèce est à la fois diurne et nocturneEn vol, la silhouette de la chouette épervière est analogue à celle d'un épervier, mais la tête est proportionnellement plus grosse. La ressemblance avec les éperviers est également renforcée par le vol direct et agile, à brèves séries de coups d'ailes interrompues de courts planés. (Photo BS Thurner Hof CC BY-SA 3.0) 


L'adulte a une silhouette caractéristique : très longue queue, ailes assez étroites à bout obtus. Cela rappelle plutôt les éperviers que les autres rapaces nocturnes.  Sur les parties supérieures, le manteau et le dos sont brun foncé. Le croupion et la queue sont brun noirâtre barré de blanchâtre. Les ailes présentent des taches blanches sur les scapulaires, formant un panneau clair quand l’aile est fermée. Les parties inférieures sont blanches, finement, mais intensément barrées de brun foncé, y compris le dessous des ailes et de la queue. Le haut de la poitrine présente un collier blanc indistinct. 


La tête porte un disque facial blanc grisâtre entouré d’une large bande noire. Une autre ligne noire court depuis l’œil jusqu’à l’arrière de la calotte où elle forme deux « faux » yeux indistincts. Les sourcils sont blancs. La calotte est brune finement tachetée de blanc. Le bec crochu est couleur corne. Les yeux sont jaune pâle. Les pattes et les doigts emplumés sont blanc chamoisé. Les deux sexes sont semblables, avec la femelle légèrement plus grande que le mâle. Le juvénile a les parties supérieures gris-brun, moins marquées de blanc. 


La Chouette épervière vit dans les forêts boréales d’Eurasie et d’Amérique du Nord. La Chouette épervière fréquente les forêts de la toundra et la taïga jusqu’à la limite des arbres, et vers le sud, les lisières des forêts et des steppes et les zones cultivées.  On peut aussi la trouver dans les clairières, les zones brûlées et les forêts éparses composées de différentes espèces d’arbres, et surtout avec des souches aux cimes cassées et des branches nues. En général, elle évite les épaisses forêts de conifères. Elle n’est qu’un visiteur hivernal rare en Europe tempérée.


La Chouette épervière se nourrit principalement de petits mammifères tels que les campagnols et les lemmings, ainsi que de petits oiseaux et de mammifères plus gros, et occasionnellement d’amphibiens, poissons et insectes. Elle chasse depuis un perchoir à découvert. Quand la proie est détectée, elle s’abat sur elle, ou bien vole bas au-dessus du sol, et peut également faire du vol surplace au-dessus de la proie. Elle est capable de capturer une proie en vol. Il lui arrive aussi de plonger dans la neige quand elle chasse. Elle est capable d’entendre des sons venant de sous la surface du sol, jusqu’à 30 cm de profondeur, et de détecter des proies à vue à grande distance, jusqu’à 800 mètres.



Futura Sciences OiseauxBirds.com Oiseaux de proie

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6 - Le hibou Petit Duc scops


 - Petit Duc scops (Otus scops) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Strigidae. Il est aussi appelé Hibou petit-duc. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un petit hibou de la taille d'un merle, il est légèrement plus petit et plus svelte que la chouette chevêche. Il mesure de 19 à 20cm pour une envergure de 53 à 63 cm et un poids de 92 à 145g. (Photo Otus scops cyprius. Ingo Waschkies)


Avec son plumage cryptique, le Petit-duc scops peut se reposer en paix dans les arbres pendant la journée, il est invisible ! Le plumage est rayé de façon dense, mais les couleurs varient suivant les individus et les sous espèces, pouvant aller du gris au brun et au roux. Le plumage du dos présente des points blancs et il a des bandes scapulaires blanc grisâtre clair. On note la présence d’un collier, blanc également, tacheté de sépia. La queue est grisâtre, rayée de tons foncés et noirs, alternant avec 4 ou 5 bandes blanchâtres. La tête ronde porte deux aigrettes ou « oreilles » qui saillent sur les côtés de la calotte. Elles sont érectiles, et formées de plumes de couleur brun-gris.  Les yeux sont jaunes. Le bec est noir bleuté. Les pattes sont de brun à brun roux, suivant les variations du plumage.


Se nourrissant surtout d'insectes : coléoptères, criquets, hannetons, papillons de nuit, araignées, il ne dédaigne pas cependant vers de terre, oiselets, petits batraciens, campagnols, musaraignes... (Les pelotes de réjection mesurent 27 mm x 11 mm).

Le petit-duc niche du sud-est de l'Europe jusqu'à l'Asie centrale. C'est un migrateur qui passe ses hivers dans les zones les plus au sud de l'Europe ou dans les régions sub-sahariennes. En France on le rencontre essentiellement en région méditerranéenne et il se raréfie de plus en plus en allant vers le nord. Il est complètement absent au nord de la Loire. On le trouve également en Espagne, Italie, Suisse, Tchécoslovaquie, Yougoslavie et les Balkans, en plus de toutes les îles méditerranéennes où il semble être associé aux oliveraies. Le Petit-duc scops vit dans les grandes forêts de feuillus ouvertes, les bosquets, les vergers, les parcs, les grands jardins, les terres agricoles avec des bouquets d’arbres, et localement, dans des forêts de conifères ouvertes. Fréquentant les campagnes cultivées où il lui arrive de chasser ; il lui arrive de s'aventurer dans les villes et villages du midi, leurs parcs et leurs allées de vieux arbres.


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7 - Le Hibou moyen-duc

 - Hibou Moyen-Duc (Asio otus) est une espèce de rapaces nocturnes de la famille des strigidés, et peuplant l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord. Avec ses 35 cm de long (env.), le moyen-duc est légèrement plus petit et plus menu que la Chouette hulotte. Sa tête est surmontée de deux grandes aigrettes souvent dressées : on dit qu'il "fronce les sourcils". Et d'ailleurs, elles sont couchées quand le hibou est serein. Ses yeux jaune-orangé sont au centre d'un disque facial arrondi beige/roux. Il a une longueur de 31-37 cm, un poids de 250 g pour les mâles ou de 300 g les femelles. Son envergure est de 86 à 98 cm. (Photo Mindaugas Urbonas CC BY-SA 2.5)


Affectionnant principalement les petits mammifères (surtout des campagnols 78 % et mulots 15 %), mais aussi les passereaux (moineaux, pinsons), et parfois des coléoptères, il chasse dès la tombée de la nuit. De jour, il se cache dans les branchages épais où il se tient immobile et ainsi se fond dans le décor grâce à son plumage à l'aspect d'écorce au-dessus brun/roux marbré de brun foncé, et le dessous est plus clair, parfaite tenue de camouflage...


C'est un oiseau très répandu : il habite toute l'Europe à l'exception du grand nord. En France, il est commun mais il est absent en Corse, dans le sud-ouest et certains cantons de l'ouest. Il fréquente surtout les endroits semi-boisés de conifères, les bosquets dispersés dans les campagnes, mais aussi les parcs. Il choisit un ancien nid soit de rapace, soit d'écureuil, soit de pie ou de corneille. Il boude les nichoirs.




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8 - Le Hibou grand-duc ou Grand-duc d'Europe.


 - Grand-duc d'Europe, appelé Hibou grand-duc (Bubo bubo) est une espèce de rapaces nocturnes que l'on rencontre notamment en Europe. Avec ses 65 à 75 cm de haut pour une envergure de 160 à 188 cm et un poids de 2 à 2,5 kg pour le mâle et 2,5 à 3,3 kg pour la femelle, le Grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe. (Photo Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0)



 Sa silhouette est massive, sa tête, piquée de deux gros yeux rouge-orangé est surmontée d'aigrettes de 8 cm environ (normalement horizontales et un peu repliées vers l'arrière), que l'oiseau dresse verticalement s'il est excité ou dérangé. Rappelons que ces aigrettes ne jouent aucun rôle dans l'audition. Les sexes se distinguent par la taille du mâle (tiercelet) plus petit. Mimétique aux branchages, son plumage est brun-roussâtre dessus, taché et rayé de brun noir. Le dessous est plus clair, fauve avec des stries longitudinales et des zébrures transversales de couleur brun foncé. (Photo L'œil du Grand-duc, lui permet de voir dans le noir, mais comme celui des chouettes et d'autres animaux nocturnes, il est très sensible à l'éblouissement par les phares de voitures ou l'éclairage nocturne, exposant l'animal à des collisions avec des véhicules (phénomène de « Roadkill »). indygnome CC BY-SA 2.0)



Alimentation : sa nourriture est des plus variées. Il se nourrit de tout ce qui bouge, depuis les scarabées jusqu'aux faons des cervidés. La majeure partie de leur régime consiste en mammifères (campagnols, rats, souris, renards, lièvres) également d'oiseaux de toutes sortes. Ils peuvent aussi consommer des serpents, lézards, anoures, poissons et crabes ainsi que rongeurs, lapins, lièvres, hérissons, oiseaux (corbeaux, pigeons, perdrix), oiseaux marins, chauves-souris, etc., et même d'autres rapaces diurnes et nocturnes. Les chats domestiques en ont une peur atavique. Cet animal n'a pas de prédateur naturel, sauf l'homme.  


Habitat : répandu dans toute l'Europe en dehors de la partie la plus occidentale ; en France, zones rocheuses de l'est, du centre et du sud. On le rencontre aussi bien dans les plaines que dans les montagnes. Il aime particulièrement les falaises, près des plans d'eau. Très discret, il s'installe sur des corniches rocheuses, sur les remparts d'un vieux château ou à même le sol. Parfois dans les régions du nord, dans un trou d'arbre mais sans aucun doute, sa préférence va aux grandes falaises proches d'un plan d'eau.


Wikipedia Oiseaux-birds.com

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9 - Le Hibou des marais ou Hibou brachyote


 - Hibou des marais ou Hibou brachyote (Asio flammeus). Aussi grand que le moyen-duc, sa tête porte des aigrettes peu visibles faites de plumes allongées. Ses yeux jaunes sont cernés de noir et entourés de disques faciaux blancs. Son plumage est brun à jaune-roux rayé de brun-noir sur le dessus, tandis que des flammèches sombres parsèment le poitrail. Ses ailes sont assez longues et sa queue courte.
Il mesure environ 37/38 cm (gros comme un pigeon) pour une envergure de 95 à 107cm et un poids de 350g pour le mâle et 420g pour la femelle. 



Le plus souvent, le hibou des marais est considéré comme un strigidé aux mœurs crépusculaires, c'est-à-dire qu'on le rencontre normalement durant les heures qui précédent le coucher du soleil, de même qu'à toutes heures durant les journées nuageuses et parfois en plein soleil. Ce qui fait dire de la part de différents auteurs que ce rapace appartient aux hiboux aux mœurs diurnes plutôt qu'à ceux aux mœurs nocturnes. Cependant, on peut aussi l'observer en pleine nuit un peu partout mais surtout dans les anciennes coupes forestières avoisinantes.


Sa nourriture est presque essentiellement constituée de campagnols (à 90 %), puis de petits rats et de souris, rarement d'oiseaux, de lézards et serpents parfois de quelques insectes. Il chasse le jour en évoluant au-dessus du sol, ou perché sur un poste de guet d'où il guette ses proies pour ensuite se jeter dessus serres en avant. Au sol, il avale sa proie en entier, tête la première (pelote de réjection de 22 à 48 mm).

L'une des rares espèces de hibou dont la répartition est pratiquement mondiale, répandu dans quasiment toute l'Europe, les individus du grand nord -migrateurs- vont hiverner dans les pays plus chaud l'hiver. Les individus du sud sont erratiques. En France, on ne compte qu'une centaine de couples. Il fréquente surtout les terrains découverts des plaines et des prairies humides voisines des étangs et des lacs ou bien les endroits boueux et les tourbières. Cet habitat est partagé à la fois par le Hibou des marais et le Hibou Moyen-duc. Malheureusement, la population du Hibou des marais a dramatiquement chuté à travers le monde entier au cours des dernières décennies. Bien que considéré comme nicheur/ migrateur, quelques individus hivernent irrégulièrement bien que les observations de Hiboux des marais durant la période hivernale demeurent plutôt rares. En général, il arrive début avril et nous quitte l'automne naissant.


[color=#000000] [url=http://www.oiseaux-birds.com/fiche-hibou-marais.html]Oiseaux-birds.com

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