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Admin-lane

A la découverte de la zone crépusculaire de l'océan

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Cette région située entre cent et mille mètres de profondeur et où quelques rares rayons de Soleil parviennent encore joue un rôle clé dans le stockage du dioxyde de carbone.

Baptisé COMICS, le projet (rien à voir avec les super héros), se consacre à l’étude de la couche de l’océan coincée entre la zone euphotique (juste sous la surface) et la zone obscure ou ne filtre pas la moindre lumière. Cette couche crépusculaire participe activement à la capture et au transport du CO2 atmosphérique. Les facteurs qui jouent sur son rendement sont pourtant très mal connus et jusqu’à présent évalués de manière indirecte, en interprétant des relevés de température.

 La neige marine est constituée de détritus organiques qui tombent vers les fonds océaniques. NOC/COMICS

Le Centre national d’Océanographie et le Centre national de recherche environnemental de Grande-Bretagne ont donc mis en place le projet COMICS  qui permettra d’obtenir le premier modèle de transport de carbone dans la zone "crépusculaire" basée sur des mesures écologiques directs. Pour ce faire les scientifiques vont disposer des pièges à sédiments juste à la limite de la zone crépusculaire. 

Ils permettront de capturer la "neige marine", cette pluie ininterrompue de détritus organiques tombant des couches supérieures de l’océan vers les fonds. Grâce à ces pièges, les chercheurs pourront estimer la quantité de carbone entrant dans cette zone

Reste maintenant à connaître le devenir de ce carbone. Une partie est consommée sur place par les organismes peuplant cette zone, ce sont principalement des bactéries, du krill (des petites crevettes) et des méduses. Les chercheurs vont évaluer leur consommation de carbone en mesurant leurs échanges gazeux avec le milieu externe.

En acquérant des données précises concernant ces deux items, les océanographes auront une meilleure compréhension de la zone crépusculaire. Ils pourront alors  modéliser son fonctionnement et intégrer leurs résultats à des simulations plus globales de l’évolution des océans et du climat. Les premiers résultats devraient être communiqués vers 2020.


Sciences et avenir 18/5/2015

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