Admin-lane 0 Posté(e) le 5 juin 2015 Des primates vendus illégalement en France : un trafic de Ouistitis a été démantelé par les gendarmes de la brigade de recherches de Limoges et les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 4 personnes ont été interpellées le 3 juin 2015.L'enquête aura été longue. Fin 2013, des Ouistitis à pinceaux blancs avaient été saisis lors d'une perquisition et depuis la brigade de recherches de la gendarmerie de Limoges et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage n'ont cessé de mener des investigations. Ces primates avaient été achetés par une personne habituée de ce genre de transactions, pour des ouistitis mais également pour une autre espèce de primate, le Tamarin Pinché. Fabien Dubessay - MAXPPPLe démantèlement d'un trafic de primates à Limoges attriste particulièrement les spécialistes animaliers. Le docteur Franck Halowyn du Parc du Reynou près de Limoges évoque un véritable gâchis pour ces animaux extrêmement fragiles.Le 3 juin 2015, 4 individus soupçonnés d'avoir organisé et participé à un trafic de primates ont été interpelés. Les singes qui ont fait l'objet de ce trafic démantelé à Limoges sont, entre autres, des ouistitis. Une espèce non seulement fragile mais également protégée par la Convention de Washington. "C'est un véritable gâchis pour ces animaux qui doivent faire l'objet de soins particuliers. Ils doivent avoir une alimentation spécifique, bénéficier d'un chauffage et d'UV toute l'année et puis ce sont des animaux sociaux, qui sont très malheureux quand ils sont seuls" déplore Franck Halowyn, vétérinaire.Les élevages clandestins sont des entreprises lucratives mais dangereuses. Pour l'animal d'abord. "Il est très facile de faire se reproduire des ouisitis. Ils n'ont rien d'autre à faire que de se reproduire, mais dans quelles conditions ? ", et puis ces primates sont vecteurs de maladies.Le trafic d'animaux est le troisième trafic le plus lucratif dans le monde après la drogue et les armes. Qu'ils soient vivants ou morts, les animaux représentent une manne financière non négligeable propice à toutes les malversations. Aujourd'hui grâce à une coopération européenne entre parcs zoologiques, nous n'avons plus de "valorisation" des animaux. Ils sont prêtés, donnés, échangés, mais ils n'ont plus de valeur, justement pour éviter les trafics" précise Franck Halowyn du Parc du Reynou.F3 Limousin 5/6/2015 - et 4/6/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites