Admin-lane 0 Posté(e) le 17 juin 2015 Plus de deux millions de décès pourraient être évités dans le monde chaque année si les normes de pollution de l'air, préconisées par l'OMS, étaient respectées, selon une étude publiée mardi. Celle-ci pointe surtout la Chine et l'Inde.La pollution est à l'origine de 3,2 millions de morts prématurées par an, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soit davantage que le sida et le paludisme combinés, ont relevé les auteurs de cette étude parue dans la revue Environmental Science and Technology (en anglais). Les particules fines ambiante (PM 2,5 ) ont une grande influence sur la morbidité mondiale. Schéma 2015 American Chemical Society - Département de génie civil, d'architecture et de génie de l'environnement, Université du Texas et al. Environmental Science and TechnologyLes chercheurs se sont surtout concentrés sur des particules en suspension dans l'air inférieures à 2,5 microns. Celles-ci peuvent pénétrer profondément dans les poumons, augmentant le risque cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de maladies pulmonaires comme l'emphysème et le cancer.Ces poussières proviennent de la combustion du charbon dans les centrales électriques, des gaz d'échappement automobile et d'autres émissions industrielles. Dans les pays à bas revenus, elles sont surtout produites par des poêles à charbon ou au bois dans les habitations pour cuisiner et se chauffer.La majorité de la population mondiale vit avec des concentrations supérieures à 10 microgrammes par litre d'air, le maximum souhaitable selon l'OMS. Dans certaines parties d'Inde et de Chine, elles dépassent même les 100 microgrammes."Nous avons cherché à déterminer de combien les différentes parties du monde devaient réduire ces particules pour abaisser la mortalité", a expliqué Joshua Apte, de l'université du Texas. Selon lui, le modèle informatique élaboré pour cette étude "pourrait aider à concevoir des stratégies pour protéger la santé publique".Des mesures drastiques sont nécessaires en Chine et en Inde pour atteindre les 10 microgrammes/litre. Pour réduire de moitié la mortalité due à la pollution de l'air, les pays très pollués devraient abaisser de 68% la densité de microparticules par rapport au niveau de 2010, selon l'étude.Les pays d'Asie comptent pour 72% des 3,2 millions de décès annuels dus à la pollution. Dans les pays moins pollués, comme les Etats-Unis, une réduction de 25% des concentrations de microparticules sauverait 500'000 vies par an, selon ces chercheurs.Auteurs de l'étude : Joshua S. Apte *†, Julian D. Marshall ‡, Aaron J. Cohen §, and Michael Brauer ∥ † Department of Civil, Architectural and Environmental Engineering, University of Texas, 301 E. Dean Keeton St., Stop C1700, Austin, Texas 78712, United States ‡ Department of Civil, Environmental, and Geo- Engineering, University of Minnesota, 500 Pillsbury Drive SE, Minneapolis, Minnesota 55455, United States § Health Effects Institute, Suite 500, 101 Federal Street, Boston, Massachusetts 02110, United States ∥ School of Population and Public Health, The University of British Columbia, 2206 East Mall, Vancouver, British Columbia V6T1Z3, CanadaEnviron. Sci. Technol., Article ASAPDOI: 10.1021/acs.est.5b01236Publication Date (Web): June 16, 2015Copyright 2015 American Chemical SocietyACS AuthorChoice - Ceci est un article en accès libre publié sous une ACS AuthorChoice License, qui permet la copie et la redistribution de l'article ou les adaptations à des fins non-commerciales.Romandie 17/6/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites