Admin-lane 0 Posté(e) le 28 juin 2015 Stockholm - Le groupe énergétique suédois Vattenfall a annoncé avoir arrêté des travaux en vue d'un agrandissement d'une mine de lignite en Allemagne, tout en indiquant samedi que le processus de vente de cette activité se poursuivait.Troisième producteur d'électricité en Allemagne, ce groupe appartenant à l'État suédois cherche à se défaire de ses actifs dans le charbon en Allemagne, à savoir l'extraction de lignite et 11 centrales électriques et thermiques, qui pèsent lourdement sur son bilan d'émissions de CO2.Vattenfall a indiqué dans un communiqué qu'il suspendait jusqu'à nouvel ordre les travaux de préparation à Nochten 2. Cette extension d'une mine à ciel ouvert doit déloger 1.700 habitants du Land de Saxe, dans la région économiquement sinistrée de la Lusace près de la frontière polonaise.L'entreprise a dit avoir pris cette décision au regard des incertitudes quant au cadre de la politique énergétique pour l'extraction du lignite et la génération d'électricité à partir du lignite en Allemagne.Cette décision est symptomatique des difficultés de cette industrie, confrontée à la baisse du prix du prix du charbon depuis l'an dernier et à une opposition farouche des écologistes.Interrogée samedi par l'AFP sur l'avancement du processus de vente, une porte-parole de Vattenfall, Carina Netterlind, s'est refusée à donner toute indication. C'est un processus en cours sur lequel nous ne faisons aucun commentaire, a-t-elle répondu.L'Allemagne est le dernier pays où Vattenfall doit encore sortir des énergies fossiles, après la vente annoncée mercredi d'une centrale de charbon au Danemark, Nordjyllandsvaerket, qui sera effective le 31 décembre.Romandie 27/6/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 octobre 2015 Stockholm - Le groupe énergétique public suédois Vattenfall a trouvé un candidat inattendu pour racheter son activité de lignite en Allemagne, l'organisation écologiste Greenpeace, qui a fait valoir mardi sa volonté de limiter la croissance du secteur.Greenpeace Suède a publié sur son site internet une lettre signalant son intérêt auprès de la banque d'affaires américaine Citigroup, mandatée par Vattenfall pour cette vente.Nous allons sérieusement discuter du rachat avec Vattenfall. Nous avons une bonne connaissance de la question de l'avenir du marché de l'énergie et de l'évolution des politiques climatiques, a affirmé dans un communiqué la présidente de l'association suédoise, Annika Jacobson.Interrogé par l'AFP, Vattenfall n'a pas exclu de considérer cette proposition. C'est un processus ouvert et toutes les offres sérieuses sont les bienvenues, a estimé une porte-parole de Vattenfall, Sabine Froning.Troisième producteur d'électricité en Allemagne, le groupe avait lancé en septembre le processus pour se séparer de la totalité de ses actifs allemands d'extraction et de production de lignite, mines et centrales thermiques, ainsi que de dix centrales hydroélectriques. Trouver un acquéreur ne devrait pas être simple, dans un contexte de prix bas du charbon, sans compter l'opposition farouche des écologistes à cette industrie au bilan carbone très lourd.Greenpeace a dit craindre son expansion future. Si cette activité est vendue à un autre acquéreur il est probable que jusqu'à cinq nouvelles mines ouvrent. Des mines qui contiennent l'équivalent de 1,2 milliard de tonnes de CO2, a souligné l'ONG.Vattenfall n'a donné aucune estimation du prix des actifs en vente. En septembre, son directeur général Magnus Hall les avait qualifiés de gros morceau, avec 8.000 employés, et qui représente 10% de l'approvisionnement électrique en Allemagne.Greenpeace, qui tire l'essentiel de ses ressources des dons de particuliers, est un nain financier face à Vattenfall, même si ces dernières années l'entreprise n'est pas parvenu à équilibrer ses comptes et a dû fortement déprécier ses actifs, y compris ceux qu'elle cherche à vendre.L'ONG, qui a son siège aux Pays-Bas, disait dans son dernier rapport annuel avoir une trésorerie disponible de moins de 18 millions d'euros, et avait prévenu qu'elle allait être fortement sollicitée en 2015 et 2016 par le paiement d'indemnités à des salariés licenciés pour motif économique.Avant l'appel d'offres lancé en septembre, deux autres acquéreurs potentiels avaient dit étudier la question, à savoir deux groupes d'énergie tchèques, CEZ et son concurrent EPH via sa filiale allemande Mibrag. Mais les discussions avec eux semblent peu avancées.Romandie 6/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 octobre 2015 Berlin (AFP) - Greenpeace a confirmé mardi son intention de reprendre les actifs allemands dans le charbon du suédois Vattenfall pour les démanteler d'ici 2030, une initiative vraisemblablement sans grande chance de succès toutefois puisque l'ONG refuse de mettre la main à la poche.Greenpeace (en suédois), qui avait fait savoir début octobre être sur les rangs pour reprendre ces actifs situés à la frontière germano-polonaise et dont Vattenfall souhaite ardemment se défaire, va soumettre ce mardi à Citigroup, banque qui accompagne la vente, son plan officiel de reprise, a déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin Annika Jacobson, présidente de la branche suédoise de l'organisation écologiste. La mine de lignite à ciel ouvert de Welzow, dans l'est de l'Allemagne, appartenant au groupe énergétique public suédois Vattenfall, le 18 août 2014 (c) AfpCe plan prévoit la création d'une fondation qui reprendrait les actifs de Vattenfall Allemagne, à savoir des mines de lignite et plusieurs centrales électriques fonctionnant au charbon. Cette fondation "s'assurera que la lignite reste enfouie et que les activités soient démantelées le plus vite possible, mais sans mettre en péril les structures sociales et l'approvisionnement énergétique", au plus tard d'ici 2030, a expliqué Mme Jacobson.Greenpeace entrevoit "de nombreuses potentialités et possibilités" pour cette région de la Lusace, dont Vattenfall est l'un des plus gros employeurs et le tissu économique très ténu. Supervisée par la fondation, la reconversion de la région doit être "un processus participatif", selon l'ONG.Le plan prévoit que Vattenfall lui-même, 100% aux mains de l'Etat suédois, apporte le capital pour constituer la fondation, et que les coûts de reconversion et de démantèlement des centrales et des mines, estimés à 2 milliards d'euros, soient supportés par la Suède et les pouvoirs publics allemands - l'Etat fédéral et les deux Etats régionaux concernés, le Brandebourg et la Saxe."Il faut une volonté politique des gouvernements", a plaidé Mme Jacobson, mais les chances ne sont pas mauvaises pour cela, estime-t-elle, étant donné que "le contribuable devrait passer à la caisse de toute façon pour cela", du fait des coûts pour la santé et le climat de l'exploitation du lignite."Les coûts pour la société seraient de loin supérieurs à n'importe quel bénéfice qu'un opérateur pourrait faire" en continuant à faire marcher les mines et les centrales, argue l'ONG, qui en appelle au sens des responsabilités des pouvoirs publics.Vattenfall avait indiqué vouloir au moins prendre en considération l'intérêt de Greenpeace, mais le modèle proposé est peu susceptible de susciter l'enthousiasme du groupe ni des responsables politiques allemands, qui ont promis de soutenir le maintien de l'emploi dans la Lusace.Deux autres candidats sont supposément sur les rangs, les groupes d'énergie tchèques CEZ et EPH.Sciences et avenir 20/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 novembre 2015 Berlin - Greenpeace a annoncé lundi avoir été retoquée pour le rachat des activités allemandes dans le charbon de l'énergéticien suédois Vattenfall, que l'ONG voulait reprendre pour pouvoir les démanteler le plus rapidement possible. Greenpeace a été exclue du processus de vente des activités charbon de Vattenfall en Allemagne de l'Est, a annoncé l'ONG dans un communiqué, précisant en avoir été informée vendredi par un courrier de la banque Citigroup, mandatée par Vattenfall pour vendre ces actifs.@greenpeace_de kritisiert Entscheidung d Citigroup, #Greenpeace Nordic v Bieterverf um #Vattenfall auszuschließen pic.twitter.com/u2HIpIfFi3— Jürgen Döschner (@jdoeschner) 2 Novembre 2015Contactés, ni Citigroup ni Vattenfall n'ont souhaité commenter. Nous traitons tous les candidats potentiels de manière équitable, s'est contenté de dire un porte-parole de Vattenfall. Le groupe public suédois cherche à se débarrasser de mines de lignite et centrales électriques au charbon situées à la frontière germano-polonaise, actifs encombrants, alors que la défiance à l'égard de ce combustible fossile croît en Allemagne. En outre, concurrence des renouvelables subventionnés et prix du courant au plus bas ont fait fondre rentabilité de ces activités. Greenpeace s'était mise sur les rangs il y a quelques semaines pour reprendre ces actifs, par le biais d'une fondation, et avec pour objectif de les démanteler d'ici 2030. Le plan de l'ONG prévoyait que Vattenfall lui-même apporte le capital pour constituer la fondation, et que les coûts de reconversion et de démantèlement des centrales et des mines, estimés à 2 milliards d'euros, soient supportés par la Suède et les pouvoirs publics allemands. Cette "construction" rendait peu probable que l'offre soir prise au sérieux par les intéressés. Dans son communiqué, Greenpeace a déploré que Vattenfall et l'Etat suédois veuillent fuir leurs responsabilités et ne cherchent qu'à maximiser le prix de vente. Deux autres candidats sont supposément sur les rangs, les groupes d'énergie tchèques CEZ et EPH. Romandie 2/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites