Edouard6 0 Posté(e) le 3 août 2015 Le ratel a de quoi rendre jaloux les plus éminents représentants du grand banditisme. Increvable, il sait déverrouiller la porte de son enclos pour s'échapper en quelques minutes à peine. Le Ratel ou Zorille du Cap (Mellivora capensis) est la seule espèce actuelle du genre Mellivora, dans la famille des Mustélidés. C’est un petit carnivore de la famille des Mustélidés mesurant environ 75 cm de long et 30 cm au garrot à l’âge adulte et qui a la réputation d’être un teigneux. Photo de Jaganath CC BY-SA3.0Le ratel est un sacré numéro. Aussi appelé zorille du cap (Mellivora capensis), ce petit mustélidé africain a plus d'un tour dans son sac. Fin gourmet qui goûte avec délice le miel, comme l'intitulé de son genre (Mellivora) le suggère. Et il sait faire travailler les autres[url=#22426796] espèces[/url] animales pour lui : ainsi son association unique avec un oiseau, l'indicateur, qui lui signale la présence de ruches et le guide vers celles-ci. Les Indicatoridae (ou indicatoridés en français) sont une famille d'oiseaux constituée de 4 genres et de 17 espèces existantes d'indicateurs. Les indicateurs sont des oiseaux arboricoles d'une taille de 10 à 20 cm. Leur plumage est généralement assez terne, avec des taches blanches sur les rectrices externes. Les indicateurs ne construisent pas de nid : tous pratiquent le parasitisme de couvée, qui consiste pour la femelle à pondre dans le nid d'une autre espèce afin que celle-ci assure la couvaison de l’œuf puis l'alimentation du jeune individu (comme le coucou gris en Europe). Photo de Alan Manson CCBYSA-2.0Le mammifère peut alors éventrer la ruche et se repaître du miel, tandis que l'oiseau fait des larves son festin. Omnivore à l'instar de son lointain cousin le blaireau européen (Meles meles), le ratel ne rechigne pourtant pas à s'attaquer à[url=#3839275] bien[/url] plus gros gibier que lui (gnous, antilopes...). Il va même jusqu'à entrer en compétition avec des lions, des hyènes ou des guépards. Pour défendre sa proie, un ratel n'hésitera pas à attaquer ces gros prédateurs, quitte à y laisser sa vie. Increvable, il parvient aussi à métaboliser les venins de serpents très dangereux tels le cobra ou le scorpion. Après un coma de quelques heures, le ratel poursuit alors tranquillement son chemin comme si de rien n'était. En captivité, cette audace hors pair s'exprime d'une façon pour le moins surprenante. Ainsi ce ratel enfermé dans un enclos au Kruger National Park en Afrique du Sud n'hésitera pas à faire de ses griffes de 4 cm un usage pour le moins... inventif, pour s'évader en quelques minutes. Démonstration en images. BBC 10juillet2014S et A 3août2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites