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La permaculture, une solution à la crise agricole ?

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Une équipe de France 3 vous emmène à la découverte d'un mode de culture biologique d'un nouveau genre : la permaculture.

Vu du ciel, la ferme du Bec Hellouin en Normandie ressemble à une exploitation comme les autres, mais à y regarder de plus près, cette oasis de verdure avec ses mares, ses forêts, jardins et son potager d'inspiration mandala sortent de l'ordinaire. Derrière ce petit paradis se cache un écosystème aussi riche que complexe. Il s'agit d'un mode de culture biologique d'un nouveau genre.



Nous sommes chez des pionniers de la permaculture. La production intensive, très peu pour eux. Ils ont choisi d'imiter la nature telle qu'elle fonctionne depuis la nuit des temps. La permaculture est une technique d'origine australienne. La règle est simple : prendre soin de la terre et des hommes à la force du poignet. Avec la permaculture, pas besoin de grandes surfaces pour un rendement maximum, et encore moins de pesticides. Ici, chaque arbre et chaque être vivant à son rôle et la nature le rend bien.


Francetv info 8/9/2015

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La permaculture est une méthode systémique et holistique de conception d'habitats humains et de systèmes agricoles inspirée de l'écologie naturelle (biomimétisme) et de la tradition. Elle n'est pas un mode de pensée mais un mode d'agir qui prend en considération la biodiversité des écosystèmes

En outre, elle vise à créer une production agricole durable, très économe en énergie (travail manuel et mécanique, carburant...) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.

 Jardin de permaculture à Sheffield, Royaume-Uni. Claire Gregory CC BY-SA 3.0

Cette méthode a été créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren

Le terme Permaculture signifiait initialement "agriculture permanente" (Permanent Agriculture), mais il a été rapidement étendu pour signifier "culture de la permanence" car il était réalisé que les aspects sociaux font partie intégrante d'un système véritablement durable.

La permaculture forme des individus à une éthique ainsi qu'à un ensemble de principes. L'objectif étant de permettre à ces individus de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution (identifiés par Mollison comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes).

Elle utilise entre autres des notions d'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique, de biomimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédologie. Le terme « permanent agriculture » sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir leur fertilité naturelle.

La permaculture s'appuie sur une éthique. C'est un ensemble de valeurs fondamentales qui gouvernent la réflexion et l'action.

L'éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :

- Prendre soin de la Nature (les sols, les forêts et l’eau),
- Prendre soin de l’humain (soi-même, la communauté et les générations futures),
- Créer l’abondance et redistribuer les surplus.

Une des innovations de la conception en permaculture est d’apprécier l’efficacité et la productivité des écosystèmes naturels par l’observation minutieuse, et d’en dériver des principes directeurs universels, applicables par tousChaque permaculteur peut développer son propre système de principes. Certains ajoutent ainsi de nouveaux principes par rapport à ceux qui font référence (voir ceux de Bill Mollison et de David Holmgren par exemple). Ces principes, dont le nombre limite n’est donc pas fixé, évoluent au fil du temps en fonction de l’affinage des connaissances.

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Le design permaculturel est une méthode de conception de système

C’est une manière :

- d’appréhender un système ou un problème dans sa globalité,
- d’observer comment les parties d'un système sont reliées,
- de réparer des systèmes défaillants, en appliquant des idées apprises de systèmes durables matures en fonctionnement,
- d’apprendre des systèmes naturels en fonctionnement, pour planifier l’intégration de l’être humain dans les écosystèmes où il s’est implanté et qu’il a abîmés avec ses systèmes agricoles et urbains, par manque de connaissance et d’éthique,
- d’inclure ceux qui n'ont jamais entendu parler de la permaculture.

Par exemple, en s'associant avec les paysans qui développent des semences locales adaptées à un terroir et reproductibles, contrairement à la majorité des semences commerciales. Par exemple, à Byron Bay en Australie, le « Seed Savers Network » est un réseau local de jardiniers producteurs de semences. C'est un fils de paysan des Hautes-Vosges expatrié sous les tropiques, qui a commencé et continue ce travail avec sa femme Jude Fanton. En France, on retrouve des actions analogues grâce à l'association Kokopelli.

 Ce Mandala de la permaculture résume les principes de la permaculture (Texte original : Permaculture, a Beginners Guide). Graham Burnett CC BY-SA 3.0

Ce mode de pensée est applicable tout aussi facilement à un outil de cuisine qu’au re-design d’une zone industrielle ou d’une ferme. Les pratiquants de la permaculture l’appliquent à tout ce qui est nécessaire pour construire un futur selon eux durable. 

D’une manière générale, les initiatives des permaculteurs tendent à évoluer :

- en partant de stratégies qui se concentrent sur l’efficacité (par exemple une minimisation des déchets),
- pour aller vers des stratégies de substitution (par exemple, passer des biocides à des moyens de contrôle biologiques plus spécifiques),
- pour aboutir aux stratégies de re-design- changements fondamentaux dans le design et le management de l’opération.

« La permaculture, c’est aider les gens à faire des choix de re-design : fixer de nouveaux buts et apporter un changement dans la manière de penser qui affectent non seulement leurs actions chez eux mais également leurs actions sur leur lieu de travail, leurs emprunts et leurs investissements » (A Sampson-Kelly et Michel Fanton 1991). Des exemples incluent le design et l’emploi de solutions complexes de transport, une utilisation optimale des ressources naturelles comme l’énergie solaire, et « le design radical des systèmes de polyculture multi étages riches en information » (Mollison et Slay 1991).

« Finalement, cette progression implique en général, un changement fondamental de la vision du monde, de la perception des significations et modes de vie associés (Hill 1991) ».

Le design en permaculture Le concept de design est central dans la permaculture. Ce terme anglais est difficile à traduire directement en français et signifie à la fois une conception, une création et l'aménagement d'un système, c'est-à-dire que cela désigne à la fois « le fond et la forme ».

La permaculture « marque d'un signe » et « nomme pour une fonction » (désigne) chaque élément introduit dans la terre agricole, rien n'est là par hasard mais est présent à dessein, chaque élément devant avoir idéalement, d'après D. Holmgren et B. Mollison, 7 fonctions, c'est-à-dire sept associations utiles à un ou plusieurs autres éléments du système

Le design identifie au sein d'un système les différents éléments qui le constituent (plantes, vent, soleil, eau, construction, relation de prédation, etc) et cherche à les relier de manière complexe, en s'inspirant de l'observation du fonctionnement des écosystèmes naturels. Les éléments ainsi entremêlés, le design reproduit l'efficacité écosystémique où les produits d’un premier élément subviennent aux besoins d’un second. 

Chaque élément est analysé pour en connaître ses propriétés, ses besoins et ses produits, afin de l'insérer le plus efficacement possible au sein du design. La synergie entre les éléments est obtenue en minimisant les déchets, le besoin en travail ou les besoins en énergie

Un design de permaculture exemplaire évolue au fil du temps, et peut devenir une mosaïque extrêmement complexe de sous-systèmes conventionnels et inventifs qui produisent une haute densité de produits (nourriture, matériaux, organisation sociale, infrastructures, information) et ceci pour un effort minimum.


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Il est possible d'appliquer la permaculture à travers une approche d'ingénierie nommée OBREDIM, acronyme anglais pour Observation, Boundarie (limite), Resource (ressource), Evaluation (évaluation), Design, Implementation (mise en œuvre) et Maintenance. C’est un outil de planification qui permet de réaliser le design d’un site (une petite propriété, une région ou une zone industrielle par exemple).

- L'Observation permet de récolter des informations qui serviront à comprendre le fonctionnement naturel du site. Ce n'est pas à proprement parler une étape, car l'observation doit être continue, si elle démarre pour la conception d'un système, elle est ensuite maintenue durant toute sa gestion. L'observation d'un site sur une année entière, au travers des quatre saisons, permet de considérer de multiples facteurs : la topographie, les cycles biologiques de la faune, de la flore et du sol, les vents et leurs caractéristiques, l'écoulement des pluies et leur densité, l'ensoleillement et les ombres, le débit des cours d'eau, etc.

- Les Bordures sont les facteurs limitant du projet, aussi bien matériels (limites géographiques, ressources financières) qu'immatériels (compétence, législation).

- Les Ressources incluent les personnes impliquées, les finances, ce que vous pouvez faire pousser ou produire dans le futur, ce que vous voulez voir et faire sur le site.

- L'Évaluation de ces trois premières étapes vous permet maintenant de vous préparer pour les trois suivantes. C’est une phase ou l’on prend en considération toutes les choses a portée de main avec lesquelles on va travailler, existantes ou que l’on souhaite avoir, et ou l’on regarde en détail leurs besoins spécifiques, afin d’identifier ses propres besoins en termes d’information (besoin d’un personne ressource compétente dans un domaine).

- Le Design est toujours un processus créatif et intense et l’on doit utiliser au maximum ses capacités à voir et à créer des relations synergiques entre tous les éléments listés dans la phase ressources.

- L'Implémentation est littéralement la première pierre posée à l’édifice, quand on aménage soigneusement le site en fonction de la chronologie et de l’agenda décidé.

- La Maintenance est nécessaire pour garder le site à son maximum de santé, en faisant des ajustements mineurs si nécessaire. Un bon design évitera le besoin de recourir à des ajustements majeurs.

Motifs et zonage : L’utilisation des motifs naturels et réutilisables est une clef pour les design en permaculture. Dans l’application de motifs, les designers sont encouragés à développer :

- la conscience des motifs existant déjà dans la nature (et comment ils fonctionnent)
- l’application de ses propres motifs sur le site afin de satisfaire des besoins spécifiques au design.

 Une illustration du concept de zonage en cercles concentriques. Own / domaine public

Le concept de zonage en permaculture rencontre une racine prestigieuse chez l'économiste Allemand Von Thünen qui théorisa l'aménagement de l'espace en cercles concentriques où la mise en valeur (ou le design selon la terminologie en permaculture) est différenciée en fonction de sa distance avec le centre. Plus la zone est éloignée de ce centre, et plus la viabilité économique de certaines productions diminuera. Si ce centre pour Von Thünen est la ville, on retrouve souvent en permaculture la maison à cet emplacement.

Les zones en permaculture sont une manière d’organiser les éléments du design dans un environnement humain basé sur la fréquence de ses utilisations, la fréquence des déplacements nécessaires pour y accéder et le temps passé dans chaque zone. Il est traditionnellement fait référence à 5 ou 6 zones, selon que l'on décrit la maison comme une zone en soi ou non. Les éléments du système fréquemment récoltés, manipulés ou visités sont situés près de la maison en zones 1 et 2, alors que les éléments moins fréquemment manipulés sont situés plus loin. Les 6 zones sont :

- Zone 0 : La maison elle-même.
- Zone 1 : Le jardin et les éléments nécessitant une attention quotidienne et soutenue.
- Zone 2 : Le verger et la basse-cour.
- Zone 3 : Les pâturages et les céréales. Cette production tend à être plus orientée vers la vente.
- Zone 4 : Les pâtis et les bois. Cette zone est souvent laissée aux plantes indigènes.
- Zone 5 : Espace sauvage. L'intervention humaine se limite à la récolte de plantes utiles spontanées.

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L’agriculture est chronologiquement le premier objet de la permaculture et est donc le plus étudié. Il existe une grande diversité d'approches différentes pour l'agriculture en utilisant la permaculture du simple fait qu'il existe une très grande variété de territoire et de climats. Toutefois, ce qui unit ces différentes pratiques est la recherche de la soutenabilité énergétique. C'est bien l'efficacité énergétique qui est toujours recherchée, que cela soit en évitant un travail inutile, faire d'un déchet une ressource, valoriser les services gratuits rendus par les écosystèmes, ou encore réduire les consommations et les déplacements.

Les praticiens agricoles de la permaculture pratiquent de fait une agriculture biologique et n'utilisent pas d'intrants chimiques issus pour la plupart de l'industrie pétrochimique

En permaculture est pratiqué presque systématiquement le non labour afin de ne pas détruire la pédofaune ni oxyder le complexe argilo-humique, garant d'une bonne fertilité du sol. Cette simplification permet également de réduire la pénibilité du travail et l'investissement que représente un labour. La permaculture centre son approche sur l'arbre et la forêt. Ceci se traduit, par exemple, par la revalorisation des haies en bordure des cultures et des bocages comme garant de la biodiversité et de la limitation de l'érosion éolienne.

L’écologue Robert Harding Whittaker a montré qu’un écosystème naturel mature est largement plus productif que n’importe quel système humain de production de nourriture. La productivité primaire nette d'une forêt tempérée caduque est deux fois celle d'une terre cultivée moyenne (1 200 g/m²/an (gramme de matière sèche par mètre carré et par an) contre 650 g/m²/an), du fait d'une utilisation de l’énergie, de l’eau et des nutriments beaucoup plus efficace que celle de l’agriculture

La permaculture s’est donc orientée vers la recherche de la mise en place d’agro-écosystèmes productifs s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels. L’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka ou les travaux sur la sélection de céréales pérennes du land institute de Wes Jackson en sont de bons exemples.

 La recherche d’autosuffisance dans un petit espace passe par l'utilisation de plusieurs strates, ici à l'imitation des strates forestières dans un jardin-forêt. EwigLernender / CC BY-SA 3.0

La forêt, une source d'inspiration majeure : Du fait que les écosystèmes naturels sont supposément plus productifs que les systèmes de production humains, la permaculture s'attache à utiliser les modèles d'écosystèmes naturels et à s'en rapprocher autant que possible. Un des modèles fondamentaux est celui de la forêt, composé de sept strates :

- la canopée,
- la couche des arbres intermédiaires (fruitiers nains),
- les arbustes,
- les herbes annuelles,
- les plantes de couverture,
- la rhizosphère,
- la strate verticale (lianes, vignes),
- la mycosphère.

L'efficacité productive supposée des systèmes forestiers pousse certains pratiquant de la permaculture à recréer des forêts en y introduisant des plantes utiles. On parle de jardin-forêt et aussi d'agroforesterie. Cette pratique ancienne serait particulièrement adaptée au milieu tropical. Elle connait notamment une revalorisation importante depuis que la communauté scientifique s'y est intéressée à partir des années 1970.

D'autres approches de la permaculture se focalisent sur la pédologie forestière. Dans ce cas, l'accent est mis sur la création d'humus (ou humification) et à la couverture permanente du sol par paillage (parfois aussi appelé mulch) comme dans les écosystèmes naturels forestiers, où feuilles, branchages et autres déchets forment une litière permanente. Dans ce cas, la présence formelle d'arbres n'est pas nécessaire, comme dans les pratiques du jardin auto-fertile (autrement appelé synergétique) d'Emilia Hazelip, ou dans les pratiques agricoles à base de BRF (Bois Raméal Fragmenté) développées notamment par Gilles Lemieux au Québec.

Le modèle forestier est aussi particulièrement valorisé en permaculture pour sa résilience écologique et son efficacité à lutter contre les problèmes d'érosion du fait d'une couverture végétale et d'un développement racinaire permanent retenant ainsi le sol.

La permaculture cherche à stimuler la diversité dans ses aménagements agricoles. L'agriculture est donc au minimum sur le principe de la polyculture. Bien plus, elle en recherche constamment les meilleures associations culturales et les compagnonnages de plantes. En cela, la permaculture s'oppose à l'approche intensive de l'agriculture tournée vers les monocultures.

 Par exemple, la permaculture valorise les associations culturales traditionnelles qui ont montré leur efficacité comme la culture de la courge avec le maïs et le haricot (Milpa). Pratiquée encore couramment, en Amérique centrale notamment, elle est efficace car sur une surface réduite le haricot permet de fertiliser le sol en fixant l'azote de l'air par les rhizobium de ses racines, le maïs quant à lui fournit un tuteur pour le haricot, et les feuilles de la courge couvrent le sol et en conservent l'humidité. (Photo Association traditionnelle Maïs/Haricot/Courge au Mexique. Isabelle Fragniere CC BY-SA 3.0)

De même sont fortement utilisées les synergies entre différentes plantes. De nombreux compagnonnages sont possibles : poireau avec fraisier, pomme de terre et ail, navet et laitue… Ces associations variétales permettent de bénéficier de plusieurs effets positifs : fertilisation par fixation d'azote, protection contre des nuisibles, utilisation de l'espace optimal tant aérien que racinaire, etc.

C’est l’agriculture du carbone et du sol vivant, qui vise à terme au non travail du sol et au semis direct, et à nourrir le sol (et non la plante) en accumulant sur le sol une litière qui fait office de mulch et de nourriture pour le sol, et en sous-sol du carbone par les racines des plantes pérennes (agroforesterie) ou annuelles (intercultures en agriculture de conservation) qui meurent selon des cycles réguliers (racines fines). Le sol étant vivant car constamment nourri par des apports de matières organiques réguliers, le travail du sol n’est plus nécessaire, il se fait par le travail de la vie du sol. Le plus délicat dans ce genre d’agriculture est la transition entre les deux phases, ou la compaction et le salissement des parcelles sont des problèmes dont les solutions sont à planifier sur plusieurs années pour les éradiquer.

Avec l'émergence de l'écologie scientifique, ont été analysés de plus en plus finement les effets de frontière écologique. La zone de transition entre deux écosystèmes s'appelle un écotone. Pour un permaculteur, cette bordure entre deux écosystèmes est un lieu privilégié, plus riche en biodiversité et en interactions. En cela, c'est un lieu dont le potentiel productif est particulièrement notable. L'implantation de haies (bocagères ou non) qui font l'interface entre la forêt et la parcelle cultivée, de plans d'eau qui disposent d'une interface entre l'eau et le sol sont particulièrement recherchés dans les designs en permaculture. 

 Un principe stratégique de la permaculture est de favoriser les relations de synergie entre humains et animaux, les canards et les oies, s’ils ne sont pas trop nombreux ont ici une fonction d’aide au jardinage. EwigLernender CC BY-SA 3.0

Les plantes vivacesLes plantes vivaces sont souvent utilisées dans les conceptions permaculturelles. Puisqu’elles n’ont pas besoin d’être replantées chaque année, elles ont généralement besoin de moins de maintenance et de fertilisants. Elles sont importantes surtout dans les zones extérieures et dans les systèmes à étages.

Les AnimauxBeaucoup de designs permaculturaux essayent d’utiliser des animaux plutôt que des humains. Les poules peuvent être utilisées comme méthode de contrôle des adventices en liberté ou dans un tracteur à poules et fournissent de multiples produits (œufs, viande, guano). Quelques types de systèmes agro-forestiers combinent les arbres et les animaux brouteurs. Ces animaux sont des animaux domestiques utilisés comme co-travailleurs, en mangeant une nourriture non comestible pour l’humain comme les limaces, les termites, et font intégralement partie de la lutte contre les nuisibles, en fournissant de plus des fertilisants à travers leurs excréments et en contrôlant certaines espèces d'herbes indésirables.

 Maison autonome des énergies fossiles (type Earthship), construite avec les matériaux récupérés et recyclés à Zwolle, Pays-Bas. Erik Wannee CC0

L'énergieAppliquer les valeurs de la permaculture signifie utiliser moins de sources d’énergie non renouvelable, en particulier les formes dérivées du pétrole. Brûler des combustibles fossiles contribue à l’effet de serre et au réchauffement climatique. La permaculture appliquée à l’agriculture a pour vocation de créer un système renouvelable qui ne dépend que d’une quantité minimale d’énergie. L’agriculture traditionnelle pré-industrielle était intensive en termes de travail, l’agriculture industrielle est intensive en termes d’énergies fossiles, et la permaculture agricole est intensive en design et information. La permaculture est une manière de travailler plus en phase avec les éléments et l’énergie utilisée doit de préférence provenir de ressources renouvelables comme le vent, le solaire passif, ou les biocarburants.

Un exemple de ce genre de design efficace est la serre poulailler. En accolant le poulailler à une serre solaire, on réduit le besoin de chauffer la serre avec des énergies fossiles, car la serre est réchauffée par le métabolisme des poulets. On utilise également leurs déchets (plumes, déjections, chaleur, grattage du sol) pour diminuer le travail : les déjections fertilisent, les plumes forment l'équivalent d'un paillis, la chaleur diminue la quantité d’énergie à apporter pour garder une température voulue, le grattage permet de se débarrasser des mauvaises herbes et des insectes. Dans une production en batterie, tous ces sous-produits sont considérés comme des déchets, toute l’énergie étant concentrée sur la production d’œufs.


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