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Un rare martin-chasseur à moustaches ("Mbarikuku") pris en photo pour la première fois par des scientifiques

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Le Pacifique et ses îles regorgent d'espèces plus rares les unes que les autres. Parmi elles, le martin-chasseur à moustaches, jusque là si discret que les scientifiques ne l'avaient rencontré qu'une fois. Un premier cliché dévoilé par l'American Museum of Natural History nous permet aujourd'hui de le découvrir.




Deux femelles de cette espèces avaient été repérées par des chasseurs locaux dans les années 1920, et puis c'est tout. Depuis, les scientifiques recherchaient désespérément l'Actenoides bougainvillei, plus connu sous le nom de martin-chasseur à moustaches. Comme pour les narguer, ce pro du camouflage se contentait de faire de brèves apparitions dans les hauteurs de Guadalcanal dans les îles Salomon, au large de l'Australie.

C'est en entendant un mystérieux "ko-ko-ko-kokokokokokokoko-kiew”" au cours de leur expédition dans cette région, que Chris Filardi et l'équipe de scientifiques qu'il dirige ont trouvé cet oiseau qu'ils décrivent comme possédant de "larges ailes et un corps charnu". S'ils ont alors pu entendre son cri, ils ont en revanche été dans l'incapacité d'attraper l'oiseau, comme ils l'expliquent sur leur blog officiel.




Quelques jours plus tard, "après une matinée pleine de nuages, de pluies ruisselantes et de vents froids", les scientifiques eurent finalement l'heureuse surprise de se retrouver face à un martin-chasseur à moustaches. Contrairement aux femelles observées dans les années 1920 caractérisées par leur dos verdâtre, le mâle dispose quant à lui d'une robe bleutée.

L'équipe du musée d'histoire naturelle américain a ainsi pu le photographier sous toutes ses coutures, marquant l'histoire avec les tout premiers clichés de ce martin-chasseur à moustaches.

Cette espèce, à laquelle les peuples environnant ont donné le nom vernaculaire de "Mbarikuku", risquerait toutefois de disparaître. Elle figure en effet dans la catégorie "EN" (en danger) au statut universel de conservation des espèces de l'UICN.


Huffington Post 24/9/2015

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Ce scientifique traquait depuis deux décennies un spécimen mâle du martin-chasseur à moustaches. Mais il l'a abattu après l'avoir trouvé.

Deux décennies pour le trouver. Une seconde pour l'abattre. Biologiste travaillant à l'American Museum of National History, Chris Filardi a enfin pu photographier, le 23 septembre 2015, l'oiseau qu'il cherchait depuis vingt ans : un spécimen mâle du martin-chasseur à moustaches. Mais il n'a rien trouvé de mieux que le tuer ensuite, ce qui a fait polémique.

 Un martin-chasseur photographié à Bornéo, en Malaisie. (CH'IEN LEE / MINDEN PICTURES / AFP)

Le scientifique avait découvert l'oiseau rare fin septembre aux îles Salomon. Comme le rapporte Ouest-France, il l'a observé, photographié et a enregistré son cri si caractéristique ("kokoko-kiew"). Le musée pour lequel il travaille a fièrement rapporté la découverte sur son compte Twitter : "Voici les premières photos du martin-chasseur à moustaches mâle !" 


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On ignore quelle mouche a ensuite piqué Chris Filardi, mais il a tué le petit oiseau dont il enserrait les pattes sur la photo. Selon le journal britannique The Independent, cette espèce souvent décrite comme un "oiseau fantôme" ne se trouve que dans les îles Salomon. Il y aurait entre 250 et 1 000 martins-chasseurs adultes de cette sorte dans la région.

Le fait d'abattre l'oiseau sans nécessité a été vivement critiqué par une partie de la communauté scientifique. Le biologiste a répondu que l'oiseau n'était pas en voie d'extinction, même s'il était mal connu en Occident. Il a ajouté, toujours selon le quotidien britannique, que le fait de "collecter un spécimen" était une pratique répandue dans sa discipline. Selon lui, le martin-chasseur à moustaches serait plus facile à étudier mort que vivant, et tel était le meilleur moyen de préserver l'espèce.

Un biologiste enseignant à l'université du Colorado, Marc Bekoff, a vertement répliqué qu'il fallait en finir avec le massacre d'animaux, quel qu'en soit le motif : "Il faut arrêter de tuer au nom de la conservation, de l'éducation ou de quoi que ce soit d'autre. C'est une erreur et un horrible exemple pour la recherche à venir et les enfants".


Francetv info 12/10/2015

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