Admin-lane 0 Posté(e) le 26 octobre 2015 Le mésangeai imitateur (Perisoreus infaustus), un passereau du nord de l'Europe proche du geai, est capable d'estimer de manière précise son degré de parenté avec des individus qui lui sont inconnus. Un avantage en matière d'évolution, selon des chercheurs zurichois.Il est connu que certains mammifères, oiseaux et poissons parviennent à reconnaître des frères et soeurs qui leur sont inconnus, a indiqué lundi l'Université de Zurich dans un communiqué. Mais c'est la première fois que la reconnaissance de degrés de parenté plus éloignés est démontrée. Mésangeai imitateur (Perisoreus infaustus), cette estpèce vit dans les taïgas du nord de l'Europe. Daniel Pettersson ccby-sa2.5-seL'équipe de Michael Griesser, chercheur à l'Institut d'anthropologie de l'alma mater zurichoise, s'est penchée sur le mésangeai imitateur, un corvidé du nord de la Scandinavie et de Sibérie qui vit en groupes familiaux se partageant un territoire. A l'aide d'analyses génétique, les chercheurs ont pu montrer que ces volatiles se comportent de manière particulièrement agressive envers les individus de parenté très éloignée.Ils sont capables d'estimer le degré de parenté même en l'absence d'indices, par exemple lorsque des oiseaux se joignent tardivement au groupe. Les scientifiques ignorent encore de quelle manière ils y parviennent avec une telle précision.Selon Michael Griesser, cité dans le communiqué, coopérer avec sa parenté proche, ou du moins se tolérer, représente un avantage évolutif. Le mésangeai imitateur partage ainsi sa nourriture avec sa descendance, même lorsque celle-ci est devenue adulte.Autre avantage de ses étonnantes capacités: le mésangeai imitateur s'accouple de préférence avec des individus non apparentés. Ces travaux sont publiés dans la revue Molecular Ecology.Romandie 26/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites