Poussan / France : Ciam, le lion "domestique", détenu illégalement !

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Depuis samedi, les médias se bousculent à Poussan (Hérault), à la recherche de Ciam, ce lion de 14 mois que les gendarmes ont en vain tenté de soustraire à son propriétaire. Ce dernier menace de se suicider si on lui retire l'animal, qu'il élève sans autorisation. F3 Languedoc-Roussilon l'a retrouvé.

Samedi, les gendarmes se sont présentés au domicile d'Anthony Crapet, à Poussan (Hérault), chargés d'une insolite mission : récupérer un lion. En vain, car l'homme menace de se suicider si on lui retire l'animal, un fauve de 14 mois qu'il élève chez lui depuis qu'il lui a été offert, il y a 7 mois, par des amis d'un cirque. Mais cela ne plaît pas à tout le monde : Anthony Crapet a été dénoncé et surtout, il ne possède aucune autorisation.

Poussan : un lion dans un jardin

Car posséder un lion chez soi est soumis à l'aval de la préfecture qui doit statuer ce lundi, et à l'obtention d'un certificat d'aptitudes. L'épouse d'Anthony Crapet serait en formation dans cet objectif. En attendant, le propriétaire de Ciam (c'est le nom qu'il a donné au lion), maçon de profession, met la dernière main à l'enclos sécurisé de 60 mètres où il a prévu de transférer le fauve, qui devrait peser 300 kilos à l'âge adulte (vers 6 ans), contre 150 aujourd'hui.

Pour la détention de ce lionceau, il risque 6 mois d'emprisonnement et 9000 € d'amende. Mais il refuse de renoncer à Ciam, auquel il s'est attaché. Et les médias défilent dans la petite commune de Poussan, à la recherche de la bête. Nos reporters Carine Alazet et Juliette Mörch ont rencontré l'homme et l'animal.


----->Autant je peux comprendre ce genre de réaction pour certaines espèces moins tributaires de grands espaces lorsqu'elles ont été sauvées d'un destin funeste (renards, sangliers...), autant pour ce genre d'animal, c'est plutôt malvenu. Si cet homme tient vraiment à Ciam, il devrait le confier à un sanctuaire pour être logé dans des conditions plus propices à son espèce... Ce faisant il pourrait lui rendre visite et le voir évoluer en "liberté", ce qui devrait le ravir, plutôt que de l'emprisonner dans un petit enclos....


F3 Languedoc Roussillon 2/11/2015

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Anthony Crapet était prêt à tout pour garder Ciam à la maison. Sauf que Ciam était un jeune lion de 14 mois... "Je me tirerai une balle dans la tête devant tout le monde lundi si on me l'enlève", avait menacé le papa adoptif du félin, qui vit à Poussann, dans l'Hérault.

Ciam vivait avec Anthony Crapet, sa femme et leurs deux jeunes enfants depuis 7 mois. Mais samedi, un voisin avait vendu la mèche aux gendarmes. Ils s'étaient rendus au domicile de l'apprenti dompteur pour récupérer le jeune félin. En vain. Après quatre heures de discussion, et face à la détermination du propriétaire, les militaires avaient battu en retraite, notamment dans l'attente d'une réunion à la préfecture de l'Hérault ce lundi, pour décider du sort de Ciam.

 BFMTV 1/11/2015

Et finalement, tout s'est bien terminé, comme le raconte Midi-Libre. Anthony Crapet a répondu à la convocation des gendarmes ce mardi matin. "La nuit a donc porté conseil. Tout s'est déroulé sans colère", explique le commandant de gendarmerie de Pézenas au quotidien régional. Et Ciam a été pris en charge par l'association 30 millions d'amis ce mardi matin, dans l'attente de sa future affectation. Il devrait être transféré vers le "sanctuaire belge Natuurhulpcentrum", un transfert organisé et financé par la Fondation.



L'Alsace 3/11/2015