#COP21 : #10_ECOGESTES pour contribuer à préserver son environnement et le climat

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Les informations qui suivent sont destinées à nous aider à acquérir (ou à rappeler... ou découvrir) les bons gestes (ou écogestes) recommandés pour que chacun apporte sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique.

Certes, cela n'a encore un caractère obligaoire, mais vu l'état d'urgence dans lequel la planète se trouve et notre responsabilité commune, de petits efforts ajoutés aux uns et autres c'est une mer d'efforts...

Les 10 sujets ci-dessous sont tirés des informations figurant sur le compte Twitter de la #COP21, agrémentés de commentaires personnels ou tirés d'autres publications et/ou sites.

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Ecogeste N°1 : J'opte pour des équipements économes en énergie #COP21 pic.twitter.com/6tl4XJhYXM

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

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Pour se repérer l'étiquette apposée sur les appareils permet de connaître sa classe énergétique : Voir ci-dessous quelques exemples.

Étiquette-énergie réfrigérateur-congélateur.  Etiquette énergie / consommation eau lave vaisselle.  Etiquette énergie / eau lave-linge.  Etiquette énergie aspirateur expliquée.  Etiquette énergie sur téléviseurs (obligatoire depuis 2011). Le téléviseur le + économe en énergie portera sur l'étiquette la mention A+++.  Consommation d'énergie, exprimée en watt, des ampoules selon leur classe. Je vous invite également à consulter les commentaires du site Dilligot.com. Retrouvez tous ces exemples et bien d'autres sur le document de l'Ademe : Bien choisir les étiquettes environnementales.

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Ecogeste N°2 : j"éteins la lumière en quittant une pièce #COP21 pic.twitter.com/8pxKhEMYHI

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Pour les têtes en l'air ou les paresseux(ses) : il existe des interrupteurs (boutons) de lumière programmables, des détecteurs de présences, des lampes qui s'allument au bruit, comme en tapant dans les mains, etc... On peut choisir d'installer des variateurs / interrupteurs de luminosité pour adapter la lumière à la luminosité externe... Il convient de choisir aussi soigneusement ses prises et autres articles en privilégiant des systèmes performants (contact d'argent par exemple), plus chers à l'achat mais durables dans le temps... Je pense avoir été en avance sur mon époque puisque j'avais équipé ma maison de dispositifs analogues... C'était en 1985 ! En-dehors des ampoules tout fonctionne encore...

Pour les personnes souhaitant sécuriser leur installation (selon les lieux concernés), il existe aussi des verrous de contact pour prise électrique...

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Ecogeste N°3 : j'éteins mes appareils électriques en veille #COP21 pic.twitter.com/HSLqZhG8oy

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Ce geste peut nécessiter de changer d'appareil, notamment télévision voire même d'écran d'ordinateur. En effet, plusieurs personnes m'ont signalé avoir dû changer plus fréquemment ce type d'appareil suite à des pannes répétées ou subites (exemple achat de 3 téléviseurs en 7 ans). A chaque fois, les professionnels concernés ont dit que c'était le fait d'allumer et d'éteindre ces appareils qui provoquait la panne... Qu'ils étaient conçus pour rester en veille... Car  les écrans seraient plus sensibles que par le passé... suite à l'arrêt, entre autres, de l'utilisation du mercure dans la composition desdits produits pour des questions environnementales et sanitaires.

Peut-être qu'avec la loi sur l'"obsolescence programmée"... Il y aura des améliorations dans ce domaine ? (LOI n°2015-992 du 17 août 2015 - art. 99 / Article L213-4-1).

L'obsolescence programmée, les différentes techniques : . Par défaut fonctionnel : Il s'agit d'une technique visant à avancer la fin de vie d'un appareil. On retrouve cette caractéristique essentiellement dans «les produits électriques ou électroniques comme les téléviseurs, les téléphones mobiles, les machines à laver ou les ordinateurs», comme l'explique le Centre européen de la consommation (CEC) dans un rapport daté de 2013. Dans ce cas, le fabriquant fait en sorte que si une seule et unique pièce de l'appareil tombe en panne, l'ensemble de l'appareil cesse de fonctionner et doit être remplacé. Par le passé, Apple utilisait cette technique avec ses premiers iPod. Les batteries des appareils tombaient alors en panne au bout de 18 mois sans possibilité de réparation. Le groupe avait été obligé de dédommager ses clients. . Par incompatibilité : Cette technique est spécifique au domaine informatique et plus particulièrement avec les logiciels. Là, le but est de rendre inutile un produit par le fait qu'il n'est plus compatible avec des versions ultérieures. Le consommateur est, là aussi, obligé de racheter un appareil plus performant pour pouvoir continuer à utiliser le logiciel. Le cas des applications mobiles est souvent cité. . Par notification : Elle consiste à «concevoir un produit de sorte qu'il puisse signaler à l'utilisateur qu'il est nécessaire de réparer ou de remplacer, en tout ou en partie, l'appareil». C'est le cas des imprimantes, l'imprimante rendant également obsolète les cartouches d'encre par exemple. . L'obsolescence indirecte : On évoque souvent l'obsolescence indirecte comme la technique la plus poussée puisqu'elle consiste à rendre les produits obsolètes alors qu'ils sont fonctionnels. C'est ce qui englobe les problèmes de chargeurs de téléphone portable, qui change pour une même marque d'un modèle à l'autre. L'arrêt de la production de pièces détachées est souvent utilisé comme un outil puissant par les industriels, ce qui empêche toute possibilité de réparation. . Par péremption : Cette technique est répandue dans le domaine alimentaire où, certains industriels raccourcissent la durée de vie des produits en indiquant des dates plus courtes alors qu'ils sont encore consommables. . L'obsolescence esthétique : Le système ne nécessite là pas de pratique technique ou technologique mais joue plutôt sur la psychologie du consommateur. L'objectif est alors de pousser le client à trouver un objet vieux ou démodé et de le remettre à la mode. . L'obsolescence écologique : Le CEC le présente comme une «dérive de la société de consommation». On parle de «consommation éthique». Le résultat serait alors des économies pour les consommateurs et une diminution de la pollution. Le renouvellement de 25 millions d'appareils électroménagers de plus de dix ans par des appareils plus récents permettrait d'économiser alors 5,7 milliards de Kilowatts, soit la consommation annuelle des Parisiens. C'est un exemple, et l'ancienne prime à la casse pour les voitures ou le plan de changement des ampoules vont dans ce sens. Source : Le Figaro

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Ecogeste N°4 : j'évite de surchauffer mon intérieur en hiver #COP21 pic.twitter.com/WZ803H7Er1

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Voir ICI des conseils de chauffage pour une habitation inoccupée, gradués selon la durée de l'absence.

L'Ademe préconise une température intérieur de 19° ce qui, par rapport à 20°, permettrait d'économiser 7% sur la facture d'énergie. Toutefois, je vous invite à lire cet article... Car effectivement certains paramètres sont à prendre en compte...

Habitant en logement collectif chauffé par le sol (pas idéal du tout), il est impossible de régler la température. Le chauffage n'est pas régulé en fonction de la température extérieure, du moins, la température n'est pas abaissée lors d'une belle journée ensoleillée, en revanche par grand froid elle est augmentée... Et, la nuit, la température est baissée. Cela dit, nous sommes pour la plupart obligés de dormir fenêtres entrouvertes pour ne pas avoir trop chaud. Une chance pour nous, nous sommes chauffés via la Géothermie.

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Ecogeste N°5 : avec mon ordinateur, mon téléphone ou ma tablette, je surfe léger #COP21 pic.twitter.com/AaIdToHn02

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Cette recommandation pratique est pourtant, à mes yeux, peu logique... Nous sommes à l'ère du tout informatisé. Pour limiter la fabrication et l'utilisation du papier tout se passe pratiquement via internet. Les banques, les assurances, les caisses de retraite (pour ne citer que ces exemples) ont fermé des bureaux (bien souvent au détriment de la qualité et de l'aspect humain), vous recevez des bulletins d'inscription, vous devez même imprimer vous-même des documents... Donc difficile, à moins de s'en tenir à l'essentiel et de ne pas avoir besoin d'informations (genre horaires de bus) de "surfer léger" !

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Ecogeste N°6 : je ne gaspille pas l'eau #COP21 pic.twitter.com/N7CvGjZHk0

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Voici quelques pistes pour économiser l'eau : - Si nécessaire, réparer robinets et chasse d'eau : un robinet qui goutte, c'est environ 100 litres d'eau perdus chaque jour et une chasse d'eau, c'est 1000 litres d'eau perdus chaque jour. Les fuites peuvent représenter 20 % de la consommation d'un foyer. - Equiper les toilettes d'un mécanisme de chasse d'eau économique : au lieu de 10 litres systématiquement = 3 à 6 l d'eau. Chez soi, on peut économiser davantage d'eau en tirant la chasse d'eau une fois sur deux... voire davantage en l'absence de matière fécale. - Fermer le robinet pendant le nettoyage des mains, le brossage des dents, le rasage... (Un robinet ouvert, c’est 12 litres par minute en moyenne) - Un réducteur de débit installé aux robinets permet d'économiser jusqu'à 50% d'eau - Prendre des douches : on consomme ainsi 50 litres d'eau au lieu de 150 litres pour un bain. Pour information, la toilette au lavabo consomme environ 5 litres d'eau. - Un mitigeur thermostatique : en trouvant instantanément la bonne température, économise 15 % de l'eau d'une douche. - Une pomme de douche avec aérateur : l'injection de bulles d'air donne l'impression d'utiliser la même quantité d'eau et pourtant c'est 30 à 40 % d'économie. - Choisir un lave-linge et un lave-vaisselle économes en eau (consommation indiquée sur l'étiquette énergie)  - Quand c'est possible, on peut réutiliser l'eau du dernier rinçage de la machine à laver pour d'autres utilisations comme nettoyer les sols. - Toujours remplir complètement le lave-linge et le lave-vaisselle avant de les mettre en route ou j'utilise la touche "éco". - Laver la vaisselle en machine = utilisation de 15 à 19 l d'eau au lieu de 30 à 80 l à la main. En l'absence de lave-vaisselle, faire une grosse vaisselle plutôt que dix petites ! - Réutiliser l'eau de nettoyage des légumes pour arroser mes plantes. - Le matériel d'arrosage "goutte à goutte", micro-asperseurs, tuyaux poreux consomment moins d'eau que les jets d'eau (l'arrosage d'un jardin nécessite 15 à 20 l/m2). - L'arrosage le soir réduit les pertes dues à l'évaporation de 5 à 10 %. - Biner pour aérer la terre équivaut à deux arrosages. - Astuce économique pour l'arrosage du jardin ou plantes de terrasse / balcon, le faire une fois par semaine, plutôt qu’un peu chaque jour. Et pour éviter l’évaporation, arroser après le coucher du soleil ! - Collecter l'eau de pluie à la descente des gouttières à l'aide de bidons pour s'en servir pour l'arrosage des fleurs et des pelouses ou pour laver la voiture = économie de l'eau potable. - Laver sa voiture dans une station de lavage ce qui nécessite 60 litres d'eau au lieu des 200 litres avec un tuyau d'arrosage. Source bioaddict A cette liste on peut rajouter l'utilisation de papier 100% recyclé (y compris papier toilette) : Une tonne de papier recyclé permet d’économiser 20 000 litres d’eau. C’est pourquoi, en remplaçant votre papier blanchi par du papier 100% recyclé non blanchi, vous économisez 90% d’eau et 50% d’énergie.

Coût estimé d'une fuite d'eau  fuite goutte à goutte    = 4l/h   35m3/an   "    mince filet d'eau  = 16l/h 140m3/an   "    filet d'eau           = 63l/h 552m3/an   "    chasse des WC    = 25l/h 219m3/an Le coût financier est selon le prix facturé par votre fournisseur d'eau. Source hydrobru.be

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Ecogeste N°7 : je privilégie vélo, transports en commun et covoiturage #COP21 pic.twitter.com/hAjOd5y3PX

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

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Un conseil de bon sens, pas toujours réalisable selon ses horaires, sa zone géographique (dessertes en transports en commun inexistante ou insuffisante ou, encore, ne correspondant pas à ses horaires de travail).

Cela dit, on peut marcher à pied quelques minutes pour amener ou aller chercher ses enfants en voiture... surtout quand on habite à proximité. On peut également marcher ou aller en vélo acheter son pain... C'est bon pour la planète mais aussi pour la santé.

Pour généraliser l'utilisation du vélo comme de transport, il y a encore beaucoup de progrès à faire ! Il n'y a pas ou très peu de parking à vélos, ni même de garages à vélos sécurisés. L'achat d'un vélo électrique est somme toute encore trop onéreux pour une majorité de personnes... Et il pèse plus lourds (normal) que ceux mécaniques. En l'absence de parking / garage à vélos, il est impératif de les monter chez soi (habitation collective)... Et beaucoup d'ascenseurs ne le permettent pas ! Toutes ces difficultés empêchent beaucoup de personnes d'avoir recours au vélo.

Pour ce qui concerne le recours au vélo comme moyen de transport pour se rendre au travail, des dispositions ont été prises, comme une indemnité kilométrique (IKV) c'est bien. En revanche, en faisant du vélo on transpire... Donc une fois à destination, il faut avoir la possibilité de se laver... Cela peut être le cas dans certaines entreprises (selon activité et importance).

Pour généraliser le recours aux transports en commun : 

- baisser le prix. Certes, dans ce cas, les subventions devront peut-être être revues à la hausse, mais avec une contrepartie positive : moins de CO2 (puisque moins de véhicules et moins d'embouteillages), donc air plus sain, donc moins de dépenses et de risques pour la santé. 

- améliorer dans toutes les régions et principalement dans les grandes agglomérations, le réseau des transports en commun : densité, fréquence, amplitude horaire*, sécurité.

Rappel pour les franciliens, un effort a été fait dans ce sens depuis le 1er septembre 2015. Le forfait mensuel toutes zones est de 70€ par mois. Pour la zone 2/3 : 65,10€, pour la zone 3/4 : 62,80€et 4/5 : 60,70€. A la semaine, ces mêmes forfaits coûtent (respectivement) 21,25€ - 19,80€ - 19€ - 18,45€.


* Faire en sorte que dans les villes il y ait des transports en commun correspondant / adaptés aux réels besoins de la population. Par exemple, dans ma ville, la majorité des activités sportives (par exemple pour les jeunes catégories) se terminent aux alentours de 20h/20h30. Le dernier bus (navette, gratuite pour les habitants) est à 19h10. De ce fait les gens (en priorité les enfants), ne s'inscrivent pas faute de moyens de locomotion (surtout quand le lieu est un peu loin) ou viennent en voiture quand ils en ont une... Cohue assurée et difficultés pour trouver des places de parking = émanation de CO² et autres GES. Ou pour les plus courageux / motivés viennent à pied... seuls ! Le parcours est susceptible de mettre en jeu leur sécurité, voire leur vie, lors de la traversée des axes routiers.

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Ecogeste N°8 : je recycle mes déchets et réduis l'usage des produits jetables #COP21 pic.twitter.com/FoB2rQsOaM

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Voir en page 5, 5ème post et suivants du sujet Et si on parlait recyclage : les pièges à éviter dans le recyclage des objets.

Réduire l'usage des produits jetables, c'est avoir recours, essentiellement, à des produits à base de plastique mais aussi d'autres matières qui mettent beaucoup de temps à se dégrader lorsqu'ils (ces objets) se retrouvent dans la nature. Investir dans un rasoir mécanique à la place d'un rasoir jetable est plus honéreux sur l'instant, mais rapidement amorti dans le temps et surtout, s'il est en métal, peut être recyclé. Idem pour les stylos... Mieux vaut préférer un stylo rechargeable qu'un stylo jetable lorsqu'il n'écrit plus. Pour la vaisselle jetable, (à usage unique) pratique lors de pique-nique, mieux vaut investir dans des produits réutilisables qui pourront par la suite entrer dans la filière recyclage. 

Cela dit de plus en plus d'entreprises s'investissent (ou investissent) pour la réutilisation de certains produits / matières a priori non recyclables (pour l'instant du moins). C'est, par exemple le cas de la marque BIC. L'entreprise s'est associée à Terracycle une entreprise de collecte et de réutilisation de déchets non recyclables. L'action vise à organiser la collecte (en France) des « instruments d’écriture » (stylo, marqueur, surligneur, feutre…), de marque Bic ou pas, dans les entreprises, écoles, administrations... En 2010, Bic avait innové avec le recyclage des rasoirs jetables... Mais le site (bicrecycle.com) ne répond plus...

Cela dit, il existe des produits jetables dont nous aurons du mal à nous passer.  Je pense en particulier aux mouchoirs, couches, protections féminines... Même s'il existe des produits similaires durables, leur côté hygiénique en fait des produits de choix... On retrouve ce choix dans le milieu médical dans d'autres domaines.

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Ecogeste N°9 : je réduis l'usage du papier #COP21 pic.twitter.com/HLcfFE9v7m

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

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Il est exact que la déforestation augmente la propension des gaz à effet de serre, puisque les arbres, les sols, les plantes, les tourbes... emmagasinent une partie du CO2 émis, naturellement ou d'origine anthropique. Quand on les coupe : il n'absorbe plus de CO2, et quand ils sont brûlés ils émettent le CO2 qu'ils ont emmagasiné. Il est exact aussi que la fabrication de papier nécessite de grandes quantités d’eau : il faut de l’eau pour extraire la cellulose des fibres du bois et de l’énergie pour sécher le papier. Là aussi les fabricants ont investi pour économiser les matières premières, comme l'eau ou l'énergie nécessaire.   La filière papier carton, par exemple, consomme de l'eau durant tout le circuit de fabrication. La plus grande partie des eaux utilisées dans le procédé papetier est recyclée. Après utilisation et traitement, plus de 90 % de l’eau prélevée est restituée au milieu naturel selon des conditions de rejet fixées par la réglementation et qui font l’objet de nombreux contrôles. L’industrie papetière a réduit ses prélèvements et rejets d’eau de plus de 80 % depuis le début des années 1980. Concernant l'énergie : De plus en plus de fabricants se tournent vers la biomasse et/ou l'utilisation des résidus de fabrication. Les usines de pâte (à papier) produisent de l'énergie en brûlant les liqueurs de cuisson et sont quasi auto-suffisantes en énergie. (Photo Structure microscopique des fibres d'une feuille de papier. Jan Homann / domaine public) S'agissant de l'utilisation du bois : la production de papier représente 40 % de l’exploitation forestière. Même si le bois utilisé par l’industrie papetière provient plutôt des sciures de bois (déchets de scierie) ou de jeunes arbres qu’il faut couper pour laisser s’épanouir les autres et que l’on appelle « bois d’éclaircie ». Ces éclaircies peuvent, cependant, être celles de forêts gérées non durablement, voire être, dans certains pays comme le Brésil, tout bonnement illégales. Le bois, n'est pas seule source utilisable pour fabriquer du papier : y avoir davantage recours permettrait d'économiser cette ressource, indispensable sur le plan systémique. Ces autres matières sont (liste non exhaustive) toutes les matières ligno-cellulosiques (bagasse de canne à sucre, paille...), les plantes fibreuses comme le chanvre ou le lin, le tissu (chiffons de coton), et le crottin (de cheval ou d'éléphant par exemple) et le papier lui-même pour le papier recyclé. Le papier recyclé est devenu une nécessité pour préserver l’environnement, aussi la valorisation des déchets papiers est-elle de plus en plus importante. La pâte à papier recyclée est élaborée selon un procédé particulier : - Les vieux papiers (issus en général de journaux, magazines et cartons) sont triturés (déchiquetés) dans un pulpeur avec de l'eau, la pâte ainsi obtenue est épurée (filtrée) puis stockée dans des cuves.  - Le désencrage reste facultatif, mais il est possible de retirer l’encre de la pâte en lui faisant subir plusieurs nettoyages successifs, avec du savon, de l’air, voire des dissolvants chimiques (les dissolvants pouvant être très polluants, ils doivent être utilisés le moins possible, pour ce motif on préférera donc du papier « moins blanc que blanc »).  Ces opérations de lavage et de traitement nécessitent beaucoup d'eau (au total 130 l pour fabriquer 500 feuilles de papier recyclé, contre seulement 51,1 l pour 500 feuilles produites à partir de bois). Mais le bilan de matières premières et le bilan énergétiques sont en faveur du papier recyclé. Enfin, il est de noter que la fabrication de papier recyclé est souvent moins nuisible pour l’environnement (selon le type de papier) que celle de papier non recyclé.  - Il faut de trois à douze mois pour qu’un journal se décompose dans la nature. - Le recyclage du papier permet d’éviter de l’envoyer à la décharge ou de l’incinérer.  - Le papier peut être recyclé en moyenne jusqu’à cinq fois sans que la qualité de la fibre en soit altérée.  - Quant au papier carton (briques alimentaires, etc.), il peut être recyclé une dizaine de fois et être transformé en meubles, en cartons ou en papier hygiénique. A savoir : Une tonne de papier récupéré ne permet de produire que 900 kg de papier recyclé ; soit une perte d'environ 10 % à chaque recyclage. Source Wikipedia

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Ecogeste N°10 : je modifie mes habitudes alimentaires #COP21 pic.twitter.com/P0Q9iZcpxT

— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 20 Novembre 2015

Si vous êtes curieux de connaître (approximativement), votre empreinte écolique, cliquez ICI. Il s'agit de répondre à 11 questions,incluant le mode alimentaire mais aussi mode de transports, habitation et isolation, etc...

Même type de questionnaire pour calculer son "empreinte alimentaire" : quantité, fréquence, types d'aliments, leur provenance, emballage...

Ce que l'on peut améliorer les choses : - 35% de nos achats en magasins sont constitués de déchets. Il faut préférer les produits avec le moins d'emballage possible ou ceux qui sont recyclables. - La consommation de viande a considérablement augmenté ces dernières décennies. Sa consommation en excès a été récemment cataloguée de dangereuse pour la santé. Mais surtout, elle nécessite beaucoup de ressources naturelles. Consommer de la viande une fois par semaine, tout au plus. - Certaines espèces de poissons sont déconseillées, car en voie d'extinction. Le thon, la sole et le cabillaud sont parmi les plus en danger, parmi les 75% d'espèces menacées. - Consommer bio c'est bon pour la santé (pas de pesticides en général) et bon pour l'environnement (pollution des sols et des cours d'eau et nappes phréatiques), et le commerce équitable garantit la juste rétribution des fournisseurs. - Privilégier les fruits et légumes de saison, cultivés à proximité ou le plus prêt de chez soi. Cliquez ICI pour découvrir des fruits et légumes selon les saisons (mois par mois). Bien évidemment, selon le lieu où vous résidez, les fruits et légumes listés peuvent être différents. Ce site vous propose en plus quelques recettes...

Qu'est-ce que l'empreinte écologique ? L'empreinte écologique est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les « services écologiques » fournis par la nature. Plus précisément, elle mesure les surfaces alimentaires productives de terres et d'eau nécessaires pour produire les ressources qu'un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des techniques et de la gestion des ressources en vigueur. Cette surface est exprimée en hectares globaux (hag), c´est-à-dire en hectares ayant une productivité égale à la productivité moyenne. Le calcul de l'empreinte écologique d'une entité ou d'un territoire répond à une question scientifique précise, et non à tous les aspects de la durabilité, ni à toutes les préoccupations environnementales. L'empreinte écologique aide à analyser l'état des pressions sur l'environnement sous un angle particulier, en partant de l'hypothèse que la capacité de régénération de la Terre pourrait être le facteur limitant pour l'économie humaine si elle continue à surexploiter ce que la biosphère est capable de renouveler. C'est une méthode de comptabilité environnementale, elle permet de mesurer l'empreinte d'une population par rapport à la surface qu'elle utilise. Être en « dépassement écologique » signifie que l'on déprécie (localement, pour le présent ou le futur) le capital naturel (en puisant dans les stocks plutôt que dans le surplus généré annuellement par la nature) et/ou que l´on accumule des déchets dans l´environnement (en émettant plus de déchets que ce que la nature peut assimiler annuellement). L'empreinte écologique peut aussi donner une mesure de la pression environnementale découlant de la production d'objets tels que, par exemple, voiture, ordinateur, téléphone portable... Source Wikipedia Voir ICI la carte géographique interactive qui vous permettra de voir si votre pays est débiteur ou créancier écologique.