nanou23 0 Posté(e) le 10 décembre 2006 Comme vous avez pu le constater en France les températures sont anormalement douces, la migration des oiseaux sauvages est bouleversée. Membre de la LPO, je vous communiquerais les informations alarmantes de nos scientifiques et observateurs de l'avifaune... A notre petit niveau nous pouvons contribuer à diminuer l'effet de serre qui tue la nature, merci de votre vigilance au quotidien. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nanou23 0 Posté(e) le 10 décembre 2006 La migration est un phénomène complexe. Et s’il est vrai que les températures douces des dernières semaines ont retardé l’arrivée de certains oiseaux migrateurs, au lac du Der, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) observe que ce n’est pas le cas pour toutes les espèces ! Au lac du Der, en Champagne-Ardenne, les températures particulièrement douces du mois de novembre se font sentir. En effet, il n’y a actuellement que peu d’oiseaux nordiques hivernants (en provenance de Scandinavie) qui sont descendus : garrots à œil d’or, cygnes chanteurs ou harles bièvres ne sont présents qu’en petit nombre. Pourtant, un petit coup de froid début novembre avait fait arriver de nombreuses grues cendrées mais aussi des oies des moissons et rieuses, des cygnes chanteurs ainsi que des garrots, harles bièvre et piettes en effectif important pour la saison. Mais attention, s’il est vrai que les espèces sujettes aux « coups de froid », comme les espèces scandinaves, ne sont pas présentes en grand nombre du fait de la douceur du mois de novembre, cela n’est pas la règle pour toutes les espèces. Les grues, en effet, fidèles à leur horloge biologique, migrent souvent quelles que soient les températures. Ainsi, ces derniers jours, 30 000 à 40 000 grues sont descendues d’Allemagne d’après les informations du Réseau Grues France animé par la LPO Champagne-Ardenne. Une partie d’entre elles a dû s’arrêter sur le lac du Der mais les mouvements observés ces derniers jours montrent qu’elles ne s’y sont pas attardées. Le lac du Der, site de migration continental célèbre et apprécié du grand public comme des spécialistes, est situé sur la marge méridionale de la zone d’hivernage européenne de beaucoup d’espèces de canards (garrot à œil d’or, harles bièvre et piette) venus du froid, et qui sont beaucoup moins répandus dans les autres régions françaises. C’est un site majeur pour observer et comprendre les migrations d’oiseaux. Des bénévoles et des salariés de la LPO Champagne-Ardenne y accueillent le grand public à l’automne et au printemps. Source LPO Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nanou23 0 Posté(e) le 10 décembre 2006 Il n’y a pas que les oies qui tardent à quitter les contrées du nord de l’Europe pour venir passer l’hiver sous nos contrées. Les oiseaux migrateurs au long cours – ceux qui hivernent en Afrique tropicale – semblent être particulièrement tardifs à partir cet automne. Et cette fois, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) le confirme : la situation n’est pas normale ! De mémoire d’ornithologue, on n’avait jamais vu ça. En cette première semaine de décembre, le réseau des observateurs de la LPO et des autres associations signalent des hirondelles un peu partout en France, y compris jusqu’à Dunkerque (Nord). Si l’hirondelle rustique – dont quelques oiseaux hivernent à présent presque chaque année dans notre pays – forme le gros du contingent, on signale aussi quelques hirondelles de fenêtre, et même une hirondelle de rivage dans l’Aude, espèces plus sensibles au froid que leur cousine. Le plus incroyable est cette hirondelle rousseline (originaire du pourtour méditerranéen) observée le 30 novembre… en baie de Somme ! D’autres migrateurs au long cours sont encore signalés en ce moment même dans l’hexagone. Ainsi la rousserolle effarvatte, petit passereau des marais, qui part en août et septembre. Ou encore l’engoulevent d’Europe, aux mœurs nocturnes, et dont un individu a été signalé en Camargue. Balbuzard pêcheur, milan noir, faucon hobereau, cigogne blanche, pluvier guignard, chevalier stagnatile, sternes pierregarin et arctique, sont autant de migrateurs au long cours – certains hivernants très loin vers l‘Afrique du Sud – qui ont été signalés récemment en migration. Pour Philippe J. Dubois, en charge du programme « avifaune et changements climatiques » à la LPO, ce phénomène « est un indice de plus que nous sommes témoins de changements climatiques rapides, majeurs, auxquels sont confrontés les oiseaux et singulièrement les migrateurs ». Il ajoute que « la migration n’est pas une processus biologique irréversible. C’est une stratégie adaptative comportementale des espèces face à des modifications de l’environnement et en premier lieu, climatiques. Une espèce sédentaire peut devenir migratrice si les conditions de vie ne sont plus satisfaisantes. De même, un migrateur peut se sédentariser au fil du temps ». Mais les choses semblent aller très vite à présent. C’est pourquoi la LPO s’interroge, comme la plupart des scientifiques, sur la capacité d’adaptation des oiseaux dans un laps de temps aussi court, puisque ces changements climatiques se font à une vitesse remarquable. Le scénario climatique hivernal comporte encore des incertitudes et nul ne sait quelle sera la bonne stratégie pour les oiseaux : partir ou rester ? Pour les ornithologues la question n’est donc plus « y aura-t-il de la neige à Noël ? », mais bien plutôt « y aura-t-il des hirondelles à Noël ? ». Source LPO Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Françoise18 0 Posté(e) le 10 décembre 2006 Bonjour Nanou J'ai lu ton texte avec un grand intérêt surtout que dans la journée j'avais vu cette information sur un site de nouvelles Web et là tu m'as donné des détails sur la situation. C'est vrai que les changements vont tellement vite qu'on peut se demander si les oiseaux vont si les oiseaux vont s'adapter au même rythme. À suivre... Merci pour les informations. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CrIqUeT 0 Posté(e) le 12 décembre 2006 Il est vrai que vu le temps, tout est chamboulé, les oiseaux migrateurs ne savent plus trop sur quel pied aile danser... Et il n'y a poas que les oiseaux qui sont troublés, j'observe cela aussi chez des tortues, qui les autres années sont déjà en période d'hibernation, et bien cette année elles sont encore bien remuantes et non pas l'air d'avoir l'intention de faire "dodo" de si tôt.... Je trouve même ces changements effrayants et trop rapides... Que nous réserve le futur? Quel dommage de ne plus pouvoir situer les saisons au rythme des oiseaux... Ils chantent encore le matin lorsque je me lève, alors que les autres années, il fait hyper silencieux dehors... Le retour des hirondelles nous annoncaient le printemps, apparement, ce sera donc le printemps toute l'année, si elles restent chez nous tout le temps... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Françoise18 0 Posté(e) le 13 décembre 2006 Bonsoir Les températures douces c'est bien agréable.....sauf que cela nous inquiètent car tous nous sommes conscientes que cela n'est pas "normal" et que la faune ,en particulier les oiseaux, ne pourront pas s'adapter aussi vite que les changements se produisent. À suivre.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites