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nanou23

Les Hirondelles ... les mals aimées !!!

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Bien qu’elle figure au hit parade de nos oiseaux les plus populaires, l’hirondelle de fenêtre connaît un déclin alarmant. Paradoxalement, ce ne sont pas seulement les grandes pollutions qui l’affectent mais aussi de malheureuses initiatives individuelles. Ainsi, les hirondelles s’inscrivent parmi les sans logis…

Chaque printemps, la triste histoire recommence. Les différents standards de la LPO sont inondés d’appels de personnes affolées qui témoignent d’actes de destruction illégale de nids d’hirondelles. Ces appels sont difficiles à gérer car la LPO n’est pas habilitée à dresser des procès verbaux. Lorsqu’une personne est témoin de ce type d’infraction, il faut qu’elle prévienne l’ONCFS (Office nationale de la chasse et de la faune sauvage), la police ou la gendarmerie nationale, organismes assermentés, qui seuls peuvent agir. La LPO peut, quant à elle, déposer plainte pour délit constaté.

Pourquoi les gens détruisent-ils les nids d’hirondelles ? La réponse prête à sourire : à cause de leurs déjections sur les façades. Les hirondelles apprécient les encoignures de porte, les dessous de balcon, les rebords de fenêtre mais quelques fientes et quelques nids d’oiseaux ne semblent plus supportables de nos jours ! A croire que la biodiversité dont on parle tant n’est acceptable que chez les autres. Mieux, certaines administrations publiques (mairies, écoles, gares SNCF ou RATP, Office public d'aménagement et de construction), sensées connaître et appliquer la loi, détruisent régulièrement des nids, en toute illégalité.

En effet, la destruction de nids d’hirondelles est strictement interdite. Tout auteur d’une infraction est passible d'une amende de 9 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de six mois. Ces destructions sont, avec les pesticides et la profonde altération des habitats, voire leur disparition, l’une des causes principales du déclin des hirondelles en France.

Les populations citadines sont les plus touchées, la cohabitation avec les hirondelles étant mieux acceptée dans le monde rural (même si là aussi des nids sont régulièrement détruits).

Pourtant, il existe des moyens simples à mettre en œuvre pour garantir la bonne reproduction de ces oiseaux et éviter toute salissure sur les façades. Il suffit d’installer des planchettes sous les nids destinées à recueillir les fientes. Cette mesure efficace permet l’accueil de ces fragiles migratrices dans les meilleures conditions.

La LPO proclame ce message depuis des années. Ce printemps encore, des personnes et des collectivités vont détruire des colonies d’hirondelles. La LPO appelle les citoyens français à être vigilant afin de faire respecter la loi.

source LPO

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Que c'est triste tout ça...
La bêtise humaine n'a vraiment pas de limites...

C'est vraiment dommage de voir disparaitre les oiseaux en ville, c'est pareil pour les moineaux, on en voit de moins en moins...:|

En tout cas pour en revenir aux hirondelles je trouve ces oiseaux vraiment magnifiques et voir les petits dans les nids c'est adorable! Chez mon père, quand nous habitions à la campagne il y avait les hirondelles qui venaient tous les printemps dans la grange et j'étais super contente de les voir revenir chaque année!

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j'ai 2 couple d'hirondelle dans mon jardin que j'aime es regarder je ne détrurais jamais un nids jamais c'est désespérant les gens qui détruise les nids juste pour leur maison


ah sur quelle lanete nous vivon cruelaterre?

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Merci Nanou de tes informations et ton implication.
Il est vrai que de nos jours beaucoup de moyens sont mis en oeuvre dans les villes pour éviter les oiseaux.
J'attend tous les jours le train et je me suis rendue compte en regardant en l'air qu'un peu partout ils avaient disposé des espèces de cloux pour empêcher les pigeons d'aller se reposer.
De même les appuis de fenêtre en sont de plus en plus souvent garnis.
Je trouve ça bien triste de constater que de plus en plus de gens ne savent même plus prendre du plaisir à regarder ces oiseaux.
Pour les hirondelles, c'est vraiment paradoxal de constater que l'on détruit les nids alors que beaucoup de personnes se promènent sur les brocantes à la recherche d'hirondelles en faïence représentant un porte bonheur et assurant protection à la maison dans laquelle on l'y retrouve.




Sous le vieux pont, les hirondelles
Deux fois l'an bâtissent leurs nids ;
Le bonheur nous les rend fidèles,
Elles passent, oiseaux bénis,
Respectés par nos mains cruelles.

On aime à vous suivre des yeux,
Chasseresses de noir vêtues ;
Vos larges becs laborieux
S'ouvrent, et vos ailes pointues
Touchent la terre ou vont aux cieux !

Que de sveltesse et d'harmonie
Dans la courbe de vos essors,
Quand vous filez, ivres de vie,
Comme des flèches, sans efforts,
Avec une grâce infinie !

Les moucherons, danseurs légers,
Formant en l'air de fins nuages,
Valsent, ignorant les dangers ;
Mais dans vos becs prompts et sauvages,
Leurs bals d'un moment sont plongés.

Vos petits, dont la faim s'aiguise,
Ne savent pas voler encor ;
Dans leur nid, sous la voûte grise
Où l'eau jette ses reflets d'or,
Ils attendent, bec à la brise.

Tantôt par les grands jours brillants,
Vous planez, essaims circulaires,
Pleins de caprices ondulants,
Et l'on voit briller, taches claires,
Vos jolis petits ventres blancs ;

Tantôt, sûr présage de pluie,
Chantant haut, vous rasez le sol
Où l'insecte se réfugie,
Et vous frôlez dans votre vol
Les blancheurs de la route unie.

Que de coups d'aile et de travaux,
Petites mères hirondelles !
Que de soucis toujours nouveaux !
Et combien vous semblez cruelles
Aux mouches des airs et des eaux !

Mais quand septembre aux nuits voilées,
Mêlant du froid à ses douceurs,
Embrume forêts et vallées,
Pour émigrer avec vos sours,
Vous êtes bien vite assemblées.

Tristement nous irons vous voir
Vous grouper sur la vieille église
Au sommet doré par le soir,
Quand le rouge soleil s'enlise
Derrière un coteau déjà noir.

Le vieux pont de pierre, hirondelles,
Sera veuf de vos joyeux cris.
Et jusques aux feuilles nouvelles
N'aura, sous sa voûte aux tons gris,
Que le bruit des eaux éternelles !

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