SAUVER DES OISILLONS - ACHARNEMENT - RÉSULTATS ....

[Équipe d'administration-calomania 0]

Bonjour !

Je lance le débat suivant:

Que pensez-vous de l'acharnement que nous mettons à essayer de sauver des oisillons abandonnés par les parents ...

Bien souvent, c'est peine perdue et on assiste à la souffrance du petit pendant des jours ...

Y aurait-il une éthique à respecter ?? Faut-il laisser ces petits entre les mains de "Mère Nature" au lieu de les laisser survivre souvent pour quelques jours seulement ?

Si oui, quels seraient les critères permettant de "sélectionner" ?

C'est un débat difficile émotivement ... On ne peut le faire que sur un forum où tout le monde se respecte et respecte les idées des autres. C'est pourquoi je vous le propose.

Je vous embrasse.

[Invité]

bonjour à tous,

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir "

je n'imaginerai même pas de laisser un petit, s'éteindre paisiblement " sans avoir tout tenter pour lui donner une chance, si petit qu'il soit.
Un bébé calo malade ou malformé ne resiste pas longtemps, quelques jours, quelques heures.Il a le droit d'avoir le maximum de soins pour s'endormir un peu plus sereinement.
même si on sait que c'est peine perdue dés le départ.
cela nous permets peut être d'avoir moins de remords ????

Dle

[teatime1 0]

Piafs

La question que je me suis posée constamment depuis que j'ai retiré Minus du nid....

J'ai même pensé, si la situation ne s'améliorait pas, à faire le point avec mon véto, et éventuellement l'euthanasier s'il n'avait aucune chance de pouvoir se relever seul....

J'avais très peur de faire une bêtise, en m'acharnant, les risques qu'il se retrouve bloqué toute une journée sans pouvoir boire ou manger, et de forcément se blesser en insistant pour se relever à tourner sur place....

Cette question m'a hantée jusqu'à ce midi, quand je l'ai vu réussir à se relever, certes pas encore facilement, mais tout seul !

Quel soulagement, mon coeur a fait un bond !

Hélas, je sais aussi par l'expérience vécue avec Minipiaf cet été que les choses ne vont pas toujours dans le bon sens....

Mais comme Dle, je me dis que tout être vivant a le droit aux soins et à l'amour, même si sa vie doit être de courte durée, et je préfère avoir le coeur qui saigne, mais me dire que le petit est parti réchauffé et le ventre plein...

A partir du moment où j'ai provoqué ces naissances en donnant à mes oiseaux la possibilité de s'accoupler et de se reproduire, c'est une responsabilité que je me dois d'assumer.

Pour moi le seul critère justifiant une euthanasie, et non d'abandonner l'oiseau à son sort, c'est la souffrance du petit sans possibilité de rémission ou guérison...

Voilà, j'espère que nous serons nombreux à participer à cet intéressant débat.

Merci Piafs de l'avoir proposé !

[Équipe d'administration-calomania 0]

Teatime, ne me remercie pas, car l'idée n'est pas venue toute seule mais en lisant certains messages et notamment les tiens...

Je t'embrasse fort.

[Micheline11 0]

Je ne serais jamais capable de laisser un oisillon mourir sans avoir tenter l'impossible.

Oui je sais que j'aurai de la peine de le voir partir mais je lui aurai donné tout l'amour et l'attention qu'il est en droit de recevoir.

Je me sentirais coupable de meurtre si je le tuais consciemment. Les remords seraient épouvantable. Alors comme je suis trop sensible. Je ferai toujours tout mon possible pour lui donner un peu de réconfort....

Les oiseaux ne sont pas seulement des bêtes mais des étres vivants qui ont droit de vie. Seule la nature décidera ..... pas moi

[invité8 0]

Bonjour à tous

Voilà un débat qui nous fait nous remettre en question.
Personnellement, je viens de rencontrer une mauvaise expérience avec ma dernière couvée puisque j'ai malheureusement perdu 3 petits sur 5.
A ce moment, je me suis aussi demandée si j'avais été humaine en m'en occupant comme je l'ai fait et pourtant, je n'aurais pas su faire autrement.
Je me serais encore sentie plus inhumaine de ne rien tenter.
Lorsqu'un oisillon est abandonné par ses parents, je pense que nous devons tout tenter d'abord car il arrive parfois, et même souvent que ces petits soient sauvés. La nature n'a pas toujours raison car nous connaissons quand même beaucoup de moyens qui permettent de sauver ces vies.
Maintenant, si malgrè les soins le petit n'évolue pas ou mal, je pense qu'il ne faut pas s'acharner et accepter alors que Dame nature aie le dernier mot.
Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

[olivier211 0]

je ne pense pas que l'on puisse abandonner un oisillon ou un oiseau à son sort dans la mesure ou nos oiseaux sont là à cause de nous
dans la nature la survie des oiseaux depend de la nature il n'y a donc rien à redire tout etant fait pour le mieux meme si cela nous semble parfois cruel
dans nos cages ou volieres les oiseaux sont entierement dependant de nous si un petit à des difficultés nous en sommes responsables c'est donc notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour le sauver ou tout au moins pour l'aider du mieux que nous pouvons . Bien sur la nature reste la seule à decider de l'issue, on peut donc se demander si on ne s'est pas acharné pour rien voir si on a pas prolongé les souffrances d'un oiseau qui etait de toute façon condanné en ce qui me concerne cette question n'existe pas il me semble de mon devoir de soigner mes animaux et de les assister dans tous les evenements de leur vie .

[Anne-Lise01 0]

Bonjour à toutes et tous

Avec mes 2 petits mâles, je ne vais pas être confrontée à ce problème.

Malgré tout, je pense que tous les efforts que vous faites ne sont pas inutiles, même quand les petits ne survivent malheureusement pas (je pense notamment à Sultane cet été). Vos soins sont l'apport de nourriture, de chaleur et surtout d'amour.
Si les lésions qu'ils ont sont trop importantes, Dame Nature est plus forte que vous...
Ce n'est donc pas comparable avec des nourrissons qui ont subit un véritable acharnement thérapeutique, qui sont vivants, mais avec quelle qualité de vie ?...

Donc pour conclure, je dirais que bien que ce soit dur pour vous émotionnellement quand vos petits pious ne survivent pas malgré tous vos soins, ils ne sont pas inutiles car s'ils ont une infime chance de survie dans de bonnes conditions (même avec une aile, une patte ou un oeil en moins), ils s'en sortent et vous apportent plein de joie et de bonheur d'après ce que j'ai pu lire de vos témoignages.
Ne renoncez donc jamais à tenter de les sauver, et si malheureusement vos pious ne s'en sortent pas, si ça peut atténuer votre tristesse, dites-vous bien que la nature fait bien les choses : elles emportent les petits dont les conditions de vie auraient été trop difficiles.

à tous et toutes pour les efforts que vous faites

[Équipe d'administration-calomania 0]

J'aime lire vos réponses. Elles me rassurent et me donnent le courage que je perds parfois.

Je vous embrasse.

[invité8 0]

Et bien Piaf, je suis vraiment contente que nous puissions pour une fois te remonter le moral, toi qui nous aides si souvent.

[Françoise18 0]

Bonjour

La lecture de ce post redonne en effet le courage de tenter de sauver certains oisillons.

J'ai parfois l'impression d'en faire souffrir plusieurs dont je connais la grande possibilité de l'issu....pour en sauver un qui sera un bel oiseau.

Mais....celui qui est sauvé....apporte une grande joie.....c'est pourquoi vos écrits mettent un baume....

Réflexion à poursuivre....

[teatime1 0]

Françoise, juste 2 photos pour montrer à quel point tu as raison d'essayer...

Minus, 17 jours, incapable de se lever..... Son côté gauche ne fonctionnait pas... aile et patte... Il avait toujours plein d'air dans le jabot.... ne tenait pas sur ses pattes...



Minus, aujourd'hui, mouillé parce qu'il a fait une bêtise ! Il a atterri dans l'évier pendant que j'y lavais les seringues... Ma nièce s'en occupait mais il avait décidé "d'aller voir ailleurs" !!! Il y avait très peu d'eau dans l'évier, bien sûr, et elle était tiède.


Bref, le voici devenu un petit coquin qui vole bien, atterrit aussi normalement, se tient bien sur ses pattes... Il est encore un peu plus petit que les autres, mais le décalage se réduit de jour en jour....

[Équipe d'administration-calomania 0]

Allô !

Merci Sultane ! C'est vrai que ça m'aide beaucoup, de vous lire.

Cependant, je parle surtout d'acharnement comme, par exemple, lorsqu'on rencontre le cas d'un oisillon qui a le jabot malformé, qui souffre, qui connaît des moments de répit, mais pour lequel l'expérience prouve qu'il n'y a aucun espoir.

Je prends comme exemple le petit d'Élie que Micheline a essayé de sauver et que nous savions condamné, Micheline et moi ...

Jusqu'où devons nous le laisser souffrir en le sondant, le massant, lui donnant du vinaigre ...

Attention, je n'ai pas dit que je serais capable de faire quelque chose ... Je partage simplement mes questionnements avec vous.

Je sais que je vous mets mal à l'aise. Mais je sais aussi que vous vous posez les mêmes questions.

Pour Minus et Piafus, c'était du sauvetage, pas de l'acharnement. J'aurais fait la même chose ...

[olivier211 0]

pour repondre à piafs à la lecture de certains post on se rend vite compte que l'oisillon est condamné pour autant est ce le faire souffrir que de tenter de l'aider à digerer ou de le masser je ne le pense sincerement pas je prend en exemple des être humains que l'on sait condamné mais à qui on prodigue soins, massages, caresses et attention non pas comme si de rien n'etait mais plus pour leur dire combien leur vie est importante je suis persuadé que tout ses efforts même s'ils ne servent à rien permette à la personne de passer de l'autre coté plus facilement en se sentant aimée . J'aime à croire que les animaux familliers donc dependant de nous ressentent aussi cet attachement et surement sont rassurés de ce sentir aimés

teatime il est très beau minus bravo

[Équipe d'administration-calomania 0]

Merci Olivier !

[invité8 0]

Je pense qu'il est parfois très difficile de faire la différence entre un oisillon très lent à démarrer, comme Minus et un oisillon ayant de réels problèmes comme une malformation interne.
Parallèlement il est donc difficile de faire la différence entre sauvetage et acharnement.
Je reste persuadée qu'il faut continuer jusqu'au bout, même si parfois le doute subsiste.
J'ai été confrontée une seule fois au cas d'un oisillon qui me semblait évoluer très mal; je suis allée avec chez mon vétérinaire aviaire qui m'a proposé de l'euthanasier. J'ai eu très dur mais j'ai donné mon accord car il était manifestement mal en point; Cette petite bête m'a immédiatement donné raison car le vétérinaire n'a même pas eu le temps d'intervenir que mon petit s'éteignait de lui même.
A part celà, j'ai eu d'autres oisillons pour qui je me suis battue et pour lesquels ça a été pour rien; même si ça a été très dur de les perdre en sachant qu'ils ont souffert, je ne regrette pas de l'avoir fait car je me dis qu'en ne le faisant pas ils n'avaient aucune chance; en le faisant, ils avaient une chance sur deux .
Ma dernière preuve en date est mon petit soleil qui est enfin sevré depuis aujourd'hui. Il mange, boit depuis hier et depuis aujourd'hui, il ne piaille plus en me voyant; Le seul problème reste le vol assez faible; il me donne l'impression de ne pas avoir assez de force pour voler; Je pense juste que je vais le garder pour pouvoir m'en occuper et assumer sa différence, si celà persiste.

[Invité]

:bonj:

je ne suis pas pour l'acharnement au risque de faire souffrir le
petit inutilement c'est sur qu'il faut bien faire la différence entre
(comme dit Sultane) l'oiseau en retard et celui qui est malade
ou mal formé à la naissance

D

[ccil 0]

Pour moi, il m'est impossible de laisser les petits mourir.
A chaque fois que je m'aperçoit de difficultés, je me dit qu'il faut que je laisse la nature décidé mais rien à faire !

Je ne tenterais rien si j'étais absolument sûre que le petit ne s'en sorte pas. Il m'est arrivée il y a quelques année d'euthanasier un petit perruchon ondulée. Il avait les 2 pattes complétement à l'horizontal et pourtant il grossissait régulièrement comme ses freres et soeurs. Il ne se déplaçait qu'en tournant en rond et était incapable de se tenir debout. J'ai mis fin à tout ça... Ai-je bien fait ?

Par ailleur, j'avais déjà eut le cas d'un petit avec une seul patte à l'équert. Il a grandit chez moi, parmi ses congénéres, se débrouillait pour se déplacer en s'accochant au barreaux, il était incapable de se tenir sur les perchoirs. Il a vécu environ deux ans puis il est partit...

Cet été, j'ai tenté plusieurs sauvetages à seulement quelques jours (voir dès la naissance), à cause de souçi de nourrissage.

Que faut-il faire dans ces cas là ?? Boudiou que je me la suis posée cette question !!! Etais-je en train de faire de l'acharnement ?
Avais-je une chance de les sauver ? A cette dernière question, je réponds OUI sans aucunes hésitations sinon je n'aurais rien tenter.

Je ne regrette pas ma décision parce que je sais que chacun des petits est partis en ayant chaud et en ayant le "ventre" plein... Certains se sont même éteind dans ma main... comme s'il attendait une présence...

C'est dure, mais ça fait malheureusement partie de notre rôle d'éléveur....

Et puis comme vous l'avez dit plusieurs fois : Tant qu'il y a de la vie, y'a de l'espoir !

[Équipe d'administration-calomania 0]

[Nadou01 0]

Moi aussi je ferais tout mon possible pour les sauver ces petites boules de plumes (enfin sans plume à cet âge) même sachant que dame nature est plus forte que moi. Mais le problème étant très très sensible et si je vois qu'il souffre la pour moi ce serait très dur.

[Françoise18 0]

Bonjour

Ce débat est très intéressant et je suis très contente de voir à quel point tous et chacun peuvent donner leurs impressions en toute quiétude sans être jugés...le but est atteint.

Vous lire tous est plaisant et récorfortant car sauver un tout petit oisillon est une grande source d'émotions.

Merci de nous donner vos opinions...cela donne du courage.

:calonadou:

[Laura231 0]

Bonjour,

Moi aussi, je voudrais bien donner mon avis =D

Il y a environ 2 ans, voire 3 peut - être, j'ai eu l'occasion de trouver avec une amie un oisillon tombé du nid. Il était très jeune, et n'avait aucune plume.
Malgré nos soins que nous avons tenté de lui apporter ( je ne connaissais rien du tout aux oiseaux à cette époque ), il est mort.
Nous avons été, avec ma copine, très triste, et avons même pleuré pendant un moment. Mais on ne s'est rien repproché. On a tenté tout ce qu'on a pu pour lui, nous avons passé l'après midi entier et une partie de la nuit à téléphoner à des vétérinaires compétants en oiseaux, en essayant de suivre au mieux leurs conseils.Nous avons veillés toute la nuit auprès de lui et on alternait nos heures de sommeil avec les repas du petit chacune notre tour.

Il est peut- être mort, mais comme je l'ai déjà dit, on aura tout fait pour tenter de le sauver.
Je pense qu'il est primordial de faire son possible pour sauver un petit être. Même si on ne pense pas réussir, je pense que c'est une question de " pouvoir se regarder dans un miroir le lendemain "...Il ne me viendrais jamais à l'idée de ne pas venir à l'aide d'un oisillon, et même d'un autre animal.
Ca me permet de pouvoir lui offrir une seconde chance mais aussi de ne pas m'en vouloir et de me dire que j'ai fais le maximum pour lui.

Voilà mon avis,

[Nadou01 0]

Laura je suis tout à fait d'accord avec toi même si on sait que dame nature est plus forte que nous, et si le petit part on sait que l'on aura tout tenté pour le sauver.
:calonadou: