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SPA ALERTÉE

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Invité
Édition du lundi 15 février 2010



Saint-Laurent d'AigouzeChiens de chasse : la SPA alertée


Quand Nadine découvre dans la garrigue du village un parc de chiens de chasse manquant visiblement d'attentions, elle n'hésite pas à donner l'alerte. « Il y avait 11 chiens pataugeant dans l'eau et la boue, car il pleuvait ces jours-là, se souvient-elle. Leurs croquettes, distribuées une seule fois par semaine, étaient gorgées d'eau. Quand il y a du soleil l'eau à boire s'évapore. Les chiens avaient l'air peureux. » Elle leur apporte à manger durant deux semaines, prévient la SPA (Société protectrice des animaux) et la municipalité. Dès que la maire Joëlle Gibelin voit les photos, elle demande à la police municipale de se rendre sur place. La gendarmerie est finalement contactée il y a une quinzaine de jours, et le propriétaire des chiens prévenu. « Il n'y a pas de raison que
l'on maltraite les bêtes comme cela »
déclare la maire.
Si c'est la première fois que Joëlle Gibelin doit régler ce genre de problème, ce n'est pas le cas de la SPA. « On est régulièrement alertés pour des affaires de chiens de chasse dans tout le Gard, et ce, souvent par des promeneurs » précise-t-on à la SPA de Nîmes. Certaines alertes ont donné lieu à de gros procès, comme il y a quatre ans à Monoblet. « Les chiens sont toujours isolés dans des bois ou à la campagne, parqués dans des enclos avec des abris précaires, dans des conditions d'hygiènes lamentables et peu nourris. Cela fait mal au coeur. » Conséquence : la SPA ne donne pas de chiens aux chasseurs (comme elle ne le fait pas pour
des personnes voulant un chien pour la sécurité ou la garde). « Un animal n'est pas une marchandise, mais un être vivant. » La Fédération départementale des chasseurs du Gard explique que ces conditions de vie qui ont l'air rudes sont en fait adaptées à ces animaux faits pour vivre à l'extérieur et chasser, quelles que soient les conditions climatiques. « Moi, ce qui me choque, c'est de voir un labrador dans un appartement ou un husky à La Grande-Motte » déclare Marc Valat, le directeur de la Fédération. Les chenils sont éloignés des habitations pour éviter les nuisances auditives et olfactives que génèrent les meutes. Mais les chiens doivent avoir un abri contre les intempéries, des soins, des visites régulières, à boire et à manger. « Sur le plan humain, les chasseurs ne sont pas moins attentionnés envers leurs chiens, mais il les laisse à leur place d'animaux, précise Marc Valat. Le dressage demande un tel investissement humain que les chasseurs sont obligés de faire attention à leurs animaux. Une connivence se crée entre eux. Ces chiens sont de nature craintive, sauf vis-à-vis de leur maître. » Il avoue qu'il y a tout de même des cas particuliers. « Si on découvre de la maltraitance, oui, il faut donner l'alerte. Mais il ne faut pas la confondre avec les conditions de vie en extérieur. »
SOURCE MIDI LIBRE.COM

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tu as raison César je pense la même chose les rois des c...

et ils se croient tout permis en plus

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