Invité Posté(e) le 18 mai 2010 trop de chiens et de chatsPartout dans le monde sont euthanasiés massivement des animaux qui sont nés en surnombre et de manière incontrôlée :Aux États-Unis, entre 7 et 10 millions de chiens sont euthanasiés par an. Rien qu’à Miami, environ 20.000 chiens et chats en bonne santé sont tués chaque année dans les fourrières et refuges ! car leur surnombre ne permet pas le replacement pour tous dans de bons foyers.Les pays en voie de développement et nos propres départements d’outre-mer voient proliférer dans les rues des chiens et chats qui survivent dans des états sanitaires épouvantables. Les autorités les font souvent ramasser et euthanasier par milliers.Parfois des associations de protection animale essayent de « sauver » un maximum d’animaux en les entassant dans des refuges… Mais la qualité de vie des malheureux ainsi soustraits à la rue y est telle qu’il vaudrait mieux pour eux qu’ils soient euthanasiés.Ignorer le problème?S’il est excusable (mais non admissible) que les Gouvernements continuent de passer en second plan les problèmes liés à la surpopulation animale - en effet, de nombreux problèmes purement humains continuent de ne pas avoir de solution ! - il est plus surprenant que certaines Associations de Protection Animale minimisent voire occultent la réalité.Pourtant, chez nous, en France, TOUTES les communes et villages sont touchés par un phénomène qui prend de l’ampleur chaque année : la prolifération des chats « errants »Alors qu’autrefois la stérilisation n’existait pas, il n’y avait pratiquement pas de chats « errants » car les petits étaient tués à la naissance - certes de manière cruelle - et la prolifération était ainsi jugulée.Depuis quelques dizaines d’années, les mentalités ont évolué vers une certaine sensibilité qui fait que désormais l’euthanasie des chatons et des chiots est considérée comme inconcevable. Mais, parallèlement, les maîtres refusent souvent l’idée de stérilisation (pour des raisons financières, ou des croyances idiotes selon lesquelles les animaux doivent « vivre leur vie » et procréer). Les chatons ainsi « déversés sur le marché » auront le plus grand mal à être placés dans de bons foyers et une part d’entre eux se retrouveront abandonnés une fois qu’ils auront cessé de plaire (c’est-à-dire au moment d’entrer dans l’âge adulte et de commencer à avoir des manifestations sexuelles bruyantes ou odorantes : miaulements, marquage d’urine). Mal éduqués car considérés dès l’arrivée au foyer comme des bébés humains, les chiots quant à eux ne tarderont pas à avoir des troubles du comportement qui conduiront souvent à leur abandon (plus de la moitié des abandons de chiens ont pour motif les troubles comportementaux).Il a grandi et cessé de plaire et l'enfer commence...ces adorables petites boules de poils grandissent vite… Les amis qui avaient « retenu » les bébés se désistent, ou n’imaginaient pas les contraintes occasionnées sur de longues années et finissent par se lasser.Une fois la période de grâce passée, l’animal commence à devenir gênant : on le donne à des amis, qui le donnent à des amisEt le chemin s’achève dans une cour d’immeuble, un terrain vague…Évidemment, dans 99% des cas, l’animal en question n’est pas stérilisé… et lorsqu’il s’agit des chats, le cercle infernal est amorcé !les chats abandonnés tentent de survivre dans des environnements quelquefois sordidesQue se passe t-il quand un chat est abandonné?une croyance infondée et complètement absurde consiste à se dire (sans doute pour se donner bonne conscience) « dehors un chat se débrouille toujours ». C’est un raisonnement complètement faux !Un chat est un animal territorial. Il connaît l’appartement de ses maîtres, a des relations d’affection avec eux, reçoit sa nourriture et son eau régulièrement, peut dormir confortablement et en sécurité.Lorsqu’il est abandonné, tous ses repères s’effondrent. Il est confronté à quelque chose de terrible : un environnement totalement inconnu, le bruit, le jeûne, la peur, la pluie ou le froid. Il est en fait plus désarmé encore qu’un chien habitué à sortir dans la rue avec son maître. (à noter qu’un chat d’appartement abandonné en période hivernale n’a pas de « poils d’hiver » et peut beaucoup plus difficilement lutter contre le froid ). Nous avons des preuves que même des chats abandonnés dans la nature n’arrivent pas à survivre, surtout s’ils ont été élevés en appartement : plusieurs chats trouvés dans un état cachectique en milieu « naturel » nous indiquent le processus : Le chat abandonné se terre pendant plusieurs jours dans un endroit sombre, une cave, un bosquet. Il est tétanisé par la peur et se retient même d’uriner le premier jour. La faim se faisant sentir, il commence à essayer d’explorer les environs. Si à ce moment aucune personne ne le recueille, il va arriver dans le meilleur des cas réussir à attraper une souris, un oiseau. Ses forces diminuent très vite et donc diminue aussi sa capacité à chasser, réagir aux agressions (bruit des voitures, alléeset venues des humains, autres chats qui se mettent à le repousser).La maigreur s’installe et bientôt la déshydratation s’il ne trouve pas à boire. Sa faiblesse le rend de plus en plus craintif, et de fait il est quelquefois impossible d’attraper à la main des chats très gentils en danger.Peggy deux ans, recueillie mourant de faim sur une colline niçoisePeggy est un exemple de cette descente aux enfers. Elle a été récupérée à la trappe automatique car inapprochable alors qu’elle s’est révélée par la suite exceptionnellement affectueuse. Transférée au chaud et alimentée, elle s’est mise à vomir en jet tout ce qu’elle ingérait, et partait en diarrhée liquide. Le vétérinaire consulté aussitôt lui a donné quelques jours de survie si elle n’avait pas été recueillie. Elle n’avait plus que la peau et les os.Pourtant elle avait été abandonnée dans un milieu non citadin : colline niçoise arborée…Nous pourrions citer bien d’autres chats récupérés aussi à l’état de quasi squelettes dans des endroits où théoriquement il aurait été possible pour eux de tenir quelques semaines du moins...Et si le chat n'est pas récupéré?contrairement aux chiens abandonnés qui sont quasiment tous récupérés par des services type fourrière (mais dont l’avenir reste très incertain car les refuges sont à la limite de l’asphyxie et ne peuvent héberger la totalité des abandonnés), les chats, eux, se « diluent » dans la nature. Il est impossible de quantifier combien meurent de sous-alimentation, de maladies dues au stress, d’accidents… Ceux qui survivent arrivent parfois à rejoindre un groupe de chats libres. Ils ont du mal à accéder à la nourriture, se font repousser durant les premiers jours. Si l’abandonné est une chatte non stérilisée, elle ne tardera pas - même sous-alimentée - à mettre bas des petits, dont beaucoup mourront dès les premiers mois. Les survivants commenceront eux aussi à se reproduire et c’est le début d’une prolifération sans fin parsemée de morts tragiques. (empoisonnement, piégeage, accidents, maladies ou blessures non soignées..)Si les chats sont nourris par une âme charitable non initiée, le groupe va « exploser » (nous avons un cas d'une chatte abandonnée dans un petit village de l'arrière pays niçois qui, en trois ans, a été à l’origine d’une colonie de plus de 50 chats)Une chatte abandonnée donne vite naissance à des dizaines de futurs malheureuxUn phénomène qu'il ne devient plus possible de jugulerFace à ce problème, les associations de protection animale sont complètement dépassées.Il faut des trésors de patience pour capturer et faire stériliser un groupe de chats. Et les abandons ne cessant pas, les chats finissent par se reproduire plus vite qu’il n’est possible de les capturer.La situation semble vraiment désespérée, et implique des frais considérables et une logistique que toutes les associations n’ont pas les moyens d’engager.La responsabilité des mairiesC’est là que devraient entrer en jeu les communes et mairies qui sont de par la Loi responsables des animaux errants sur leur territoire.Les Mairies se doivent de participer financièrement aux campagnes de stérilisation menées tant bien que mal par les associations. Théoriquement, elles devraient même mettre à leur disposition des employés formés à la capture des animaux errants, financer des campagnes d’affichage pour éduquer les maîtres à la stérilisation.Hélas, pour l’instant nous sommes obligés de constater que rares sont les communes prenant convenablement en charge ce douloureux problème.Et si un abandonné frappe à votre porte?Si vous voyez arriver dans votre cour d’immeuble, votre jardin, un chat ou un chien identifié ou non qui semble en détresse, il faut :immédiatement avertir l’association de protection animale la plus proche de votre domicile. En effet, l’animal n’est pas toujours abandonné et peut aussi être perdu et avoir des maîtres qui le cherchent désespérément, parfois à des kilomètres de là !avant de décider de le prendre en charge en le laissant dehors s’il s’agit d’un chat non réclamé, le faire IMMÉDIATEMENT stériliser ou castrer. Même si le coût de la stérilisation est partiellement à votre charge, elle reste néanmoins une économie considérable pour vous, car elle ne représente que quelques mois de nourriture des chatons à naître!!Si vous ne réagissez pas assez vite : une première portée de chatons viendra à vous vers l’âge de deux mois, quand ils sont déjà sauvageons et difficilement attrapables (les mères en effet par instinct cachent leurs petits jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus les allaiter). Quelques mois plus tard, les survivants seront eux aussi en âge de procréer, et ce sera le début d’une chaîne de malheurs sans fin et de frais de nourriture très importants.A vous de briser cette chaîne en faisant immédiatement stériliser le chat qui vient vous demander asile.la responsabilité des maîtresDans le monde entier, les refuges sont surpeuplés, et n’ont le choix qu’entre trois mauvaises solutions :refuser les animaux (dans ce cas ils se rendent coupables de non assistance à animal en danger)accepter tous les animaux et les entasser dans des conditions qui favorisent stress, maladies ou décès, ce qui n’est à l’évidence pas souhaitableaccepter tous les animaux, mais euthanasier les individus excédentaires, ce qui là encore n’est pas une solution acceptable !la clé du problème est en fait dans les mains des propriétaires d’animaux ! Ils doivent prendre conscience qu’il naît deux à trois fois plus d’animaux qu’il n’existe de bons foyers susceptibles de les accueillir pour leur vie entière.Bien sûr, garder une portée de chatons ou de chiots n’est pas répréhensible. Cet acte individuel devient par contre collectivement une véritable catastrophe, s’il est reproduit par des centaines de personnes dans la même ville !! La prolifération est un problème purement mathématique. C’est pourquoi chaque maître doit participer à la régression du nombre d’animaux de compagnie, en faisant systématiquement stériliser chattes et chiennes à partir de 6 mois.Pourquoi 6 mois ? parce que c’est le moment de la maturation sexuelle. On sait à présent qu’une femelle stérilisée avant une première portée a moins de risques d’être victime de tumeurs mammaires. Par ailleurs, l’idée qu’une chatte ou une chienne doit avoir au moins une portée pour son équilibre n’a aucun fondement scientifique ! Vous savez que votre animal est castré/stérilisé, LUI NON !!!!L’anthropomorphisme des maîtres est une attitude très nuisible pour les animaux.Si vous êtes convaincus de ce qui précède, n’hésitez pas à en parler inlassablement autour de vous, en mémorisant et diffusant notre slogan :Bébés ils ont charmé, grands ils ont lassé…Pour lutter contre les abandons, ne laissez pas vos animaux se reproduire ! Faites-les stériliser, dès 6 mois !! source sda de Nice (avec autorisation du président) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites