Invité ninie6b Posté(e) le 31 mars 2006 Complainte du chien abandonné … Au fond d’un vieux refuge, dans une niche en bois, Depuis deux ans je purge, d’avoir trop cru en toi. Tous les jours, je t’attends, certain que tu viendras, Tous les soirs, je m’endors, sans que tu ne sois là. Pourtant, je suis certain, je te reconnaîtrai, Viens me tendre une main, je te la lècherai. Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi, Que tu me caressais, que je dansais de joie. Que s’est-il donc passé, pour que ce 16 Juin ? Heureux que tu étais, je me rappelle bien, Tu sifflais, tu chantais, en bouclant tes valises, Pour que tu m’aies attaché, là, devant cette église. Je ne peux pas comprendre, et je ne croirai jamais, Que tu qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais. Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays, Mais quand tu reviendras, moi, j’aurai trop vieilli. Ton absence me pèse, et les jours sont si longs, Mon corps s’épuise, et mon cœur se morfond. Je n’ai plus goût à rien, et je deviens si laid, Que personne, jamais, ne voudra m’adopter. Mais moi, je ne veux pas, que l’on me trouve un maître, Je montre bien mes dents, et je prends un air traître, Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser, Pour toutes illusions, enfin leur enlever. Car c’est toi que j’attends, prêt à te pardonner, A te combler de joie, du mieux que je pourrai, Et je suis sûr, tu vois, qu’ensemble nous saurions, Vivre des jours heureux, en réconciliation. Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts, A rester près de toi, à veiller quand tu dors, Et à me contenter, même s j’ai très faim, D’un vulgaire petit os, et d’un morceau de pain. Je n’ai jamais rien dit, lorsque tu m’as frappé, Sans aucune raison, quand tu étais énervé, Tu avais tous les droits, j’étais à ton service, Je t’aimais sans compter, j’acceptais tous tes vices. Tu m’as mis à la chaîne, ou tu m’as enfermé, Tu m’as laissé des jours, sans boire et sans manger, J’ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit, Paralysé, raidi, tellement j’avais froid. Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble, Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble, A celle d’une prison, que je ne veux plus voir, Et dans laquelle, hélas, j’ai broyé tant de noir. Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien, Puis l’infirmière, et le vétérinaire plus loin, Ils entrent dans l’enclos, et leurs visages blêmes, En disent long pour nous, sur ce qu’ils nous amènent. Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants, Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans, Je m’endormais sur toi, mon cher et grand ami, Je dormirai toujours, grâce à … l’euthanasie. Et s’il t’arrive un jour, de repenser à moi, Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d’émoi, Pour toi, je n’étais qu’un chien, tu préférais la mer, Tu l’aurais su avant, je l’aurais payé moins cher. A vous, tous les humains, j’adresse une prière, Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère, Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière, Et vous n’auriez pas eu, aujourd’hui, à le faire. Gilbert Dumas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité ninie6b Posté(e) le 31 mars 2006 Journal de la vie d'un chien : 1 semaine. Aujourd'hui, je complète une semaine de vie. Quelle joie d'être arrivé dans ce monde. 1 mois. Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire ! 2 mois. Aujourd'hui, on me sépare de ma maman. Elle est très turbulente et, avec son regard, elle me dit au revoir. J'espère que ma nouvelle "famille humaine" prendra aussi bien soin de moi qu'elle le faisait. 4 mois. Je grandis rapidement, tout appelle mon attention. Il y a différents enfants à la maison et pour moi, ils sont comme "des petits frères". Nous sommes très farceurs, ils me tirent la queue et je les mords pour plaisanter. 5 mois. Aujourd'hui, ils m'ont donné une engueulade. Ma maîtresse est incommodée parce que j'ai fait pipi à l'intérieur de la maison mais personne ne m'a appris où je devais le faire. Alors, je dors dans le hall d'entrée. Ce n'est pas donné de supporter. 8 mois. Je suis un chien heureux ! J'ai la chaleur d'un foyer; je me sens aussi en sécurité, aussi protégé. Je crois que ma famille humaine m'aime et me donne beaucoup de choses. La cour est toute pour moi et, parfois, j'exagère, je creuse la terre comme mes ancêtres, les loups quand ils cachaient la nourriture. Personne ne m'éduque ... Tout ce que je fais doit être correct. 12 mois. Aujourd'hui, j'ai un an complet. Je suis un chien adulte. Mes maîtres disent que je grandis plus que ce qu'ils espéraient. Qu'ils doivent être fiers de moi. 13 mois. Aujourd'hui, ils m'enchaînent et je ne peux presque pas bouger même où il y a un rayon de soleil ou quand je demande un peu d'ombre. Ils disent qu'ils vont m'observer et que je suis un ingrat. Je ne comprends rien à ce qui arrive. 15 mois. Rien n'est plus pareil ... Je demeure sur le balcon. Je me sens très seul. Ma famille ne me veut déjà plus ! Des fois, ils oublient que j'ai faim et soif. Quand il pleut, je n'ai pas de plafond pour m'abriter ... 16 mois. Aujourd'hui, ils me retirent du balcon. Je suis sûr que ma famille m'avait perdu. Je suis si content que je saute de plaisir. Ma queue ressemble à un ventilateur. En plus, ils vont m'emmener promener en voiture ! Et, soudain, ils arrêtent la voiture. Ils ouvrent la porte et je descends joyeusement, pensant que nous allons passer notre journée à la campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ferment la porte et ils partent. "Vous entendez, attendez !" J'aboie ... Ils m'oublient ... Je courais derrière la voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandit quand je me rendis compte que j'avais quasi perdu mon souffle et qu'ils ne s'arrêtaient pas. Ils m'avaient oublié ! 17 mois. Je cherche en vain à retrouver le chemin du retour au foyer. Je suis seul et je me sens perdu ! Sur mon chemin, ils existent des personnes de bon coeur qui me regardent avec tristesse et me donne un peu de nourriture. Je les remercie avec mon regard, du fond de mon âme. J'aimerais qu'ils m'adoptent : j'aurais été fidèle comme personne ! Mais ils disent juste : Pauvre petit chien, il doit être perdu. 18 mois. Un jour, je passais près d'une école et je vis beaucoup d'enfants et des jeunes comme mes petits frères, je m'approchais et un groupe, en riant, me jeta une pluie de pierres "pour voir qui était le meilleur viseur". Une des ces pierres me blessa l'oeil et depuis lors, je ne vois plus avec celui-ci. 19 mois. C'est incroyable. Quand j'étais plus beau, ils avaient de la compassion pour moi. Maintenant, je suis plus faible; mon aspect change. J'ai perdu mon oeil et les gens me montrent le balai quand j'ai l'intention de m'allonger où il y a un peu d'ombre. 20 mois. Je ne peux quasi plus me bouger ! Aujourd'hui, je vais tenter de traverser la rue par où passent les voitures, un vise juste ! J'étais en sécurité sur une place appelée "rue pavée", mais jamais je n'oublierai le regard de satisfaction du conducteur, qui se vantait même pour avoir visé juste. Il m'a tué ! Mais il a seulement démis les pattes arrières ! La douleur est terrible! Mes pattes arrières ne m'obéissent pas et je me traîne avec difficulté jusqu'au gazon, au bord du chemin. Cela fait dix jours que je suis sur le sol, la pluie, le froid, sans manger. Maintenant, je ne peux plus bouger ! La douleur est insupportable ! Je me sens très mal, je ne trouve pas d'endroit humide et on dirait que même mon poil est en train de tomber ... Quelques personnes passent et personne ne me voit pas; d'autres disent "ne t'approches pas tout près". Maintenant, je suis presque inconscient; mais quelque force étrange me fait ouvrir les yeux. La douceur de sa voix me fit réagir. "Pauvre petit chien, regarde comme ils t'ont laissé"; elle disait ... Avec elle était un homme en tablier blanc. Il a commencé à me toucher et a dit : "Je sais bien madame, mais il n'y a plus de remède pour ce chien, c'est mieux qu'il arrête de souffrir ». La gentille dame, avec des larmes roulant sur le visage, acquiesça. Comme je pouvais, j'ai bougé la queue et je la regardais, les remerciant qu'ils me portent secours pour me reposer. Seulement je sentis la percée d'une piqûre qui me fit dormir pour toujours ! Pensant à pourquoi j'étais né si personne ne me voulait ... Les amis, la solution n'est pas d'abandonner un chien dans la rue mais bien de l'éduquer. Ne transformez pas en problème une compagnie si reconnaissante ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lise-jack-russel-forum 0 Posté(e) le 2 avril 2006 ou si jamais vous ne pouvez pas garder votre chien, e l'abandonnez pas, placez le dans une famille bien...il y en a Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité ninie6b Posté(e) le 3 avril 2006 Clair qu'il y a des familles d'adoption, il faut juste prendre le temps mais les gens, le temps c'est de l'argent alors on préfère s'en débarasser vulgairement et ça, ça me révolte !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité flo Posté(e) le 13 avril 2006 C'est très émouvant... mais malheureusement si vrai. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité ninie6b Posté(e) le 14 avril 2006 C'est triste, hein ... Quand je vais dans les refuges et que je vois les animaux, je repense à toute cette histoire poème et ça me rend encore plus triste ... Au refuge, une personne avait déposer un chien parce qu'il mangeait ce qu'il trouvait par terre, qu'il le vomissait et que sa fille avait une phobie du vomi ... Les excuses bidons, les dirigeants de refuges doivent en attendre !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2008 ho la la je sais le topic est vieux mais sa fait vraiment mal au coeur quand on voit sa!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anneso1111 0 Posté(e) le 16 juillet 2008 Franchement j'en pleure devant mon Pc en lisant cette histoire.... Quelle horrible solution... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marylise1 0 Posté(e) le 16 juillet 2008 pareil ,j'en ai les larmes au yeux!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2008 oui c'est vraiment triste!il y a d'autres solutions et même si ils sont donné à un refuge ou à la spa, au moins, ils sont en sécurité et on a mangé et à boire! Et surtout la chance d'être adopté. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2008 c'est vraiment tres triste Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2008 Pareil, j'ai les larmes aux yeux..je suis révolté par les gens qui peuvent faire des choses pareilles!! Malheureusement on n'y peux presque rien!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2008 tres triste histoire!!! Malheureusement ceci se passe vraiment snif!!!! j'imagine ma canaille sur le bord de la route c'est si triste!!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zazou14 0 Posté(e) le 16 juillet 2008 Ce même genre d'histoire existe en diaporama, spécialmeent créé pour les "chiens dangereux". Ca me fout les larmes aux yeux à chaque fois... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
patjoulie1 0 Posté(e) le 17 juillet 2008 Ouais, le seul truc bete c'est que ca fout les larmes aux yeux qu'à ceux qui aiment leur chien et qui ne feront jamais ca... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zazou14 0 Posté(e) le 17 juillet 2008 patjoulie a écrit:Ouais, le seul truc bete c'est que ca fout les larmes aux yeux qu'à ceux qui aiment leur chien et qui ne feront jamais ca... Ben oui c'est clair... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
VIVI08 0 Posté(e) le 17 juillet 2008 patjoulie a écrit:Ouais, le seul truc bete c'est que ca fout les larmes aux yeux qu'à ceux qui aiment leur chien et qui ne feront jamais ca...et oui t'as tapé pile poil julie c'est exactement là que le bas blesse Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 juillet 2008 patjoulie a écrit:Ouais, le seul truc bete c'est que ca fout les larmes aux yeux qu'à ceux qui aiment leur chien et qui ne feront jamais ca...Oui c'est vrai, et c'est du coup encore plus triste!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 18 juillet 2008 HO LA LA TROP TRISTE sa fous les boules ces histoire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 18 juillet 2008 moi je les lis plus les histoires comme ça..ça me prends desuite a la gorge...et puis c est tellement malheureux Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 18 juillet 2008 Ho la la la Aline!! tu as le don de resortir les histoires qui font pleurer!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 18 juillet 2008 ba c'est que je lis les anciens topic et voila sur quoi je tombe Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
coxy 0 Posté(e) le 4 avril 2009 aller je fais remonter des topic enterrer qui valent le coup d'etre lu... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 mai 2009 c'est triste ces histoires !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 mai 2009 oui, mais c'est tellement réel.. et on arrive en été, ca va encore empirer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 mai 2009 Dans la série des histoires qui font pleurer... Comment est-ce possible ? Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant et, en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment est-ce possible ?", mais après on s'amusait ensemble. Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite. Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens", comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison. Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cour et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer. Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Ô, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un prisonnier de l'amour". Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure, ils se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - je les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de "ton chien" à seulement "un chien", et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi. Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : "Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle". Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !". Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et de la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un "au revoir - caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous. Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : "Comment est-ce possible ?". Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue. J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : "Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais. Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté. Jim Willis (2001) **** Note de l'auteur **** Si "Comment est-ce possible ?" a mis des larmes dans vos yeux en le lisant comme cela me l'a fait alors que je l'écrivais, c'est parce que c'est l'histoire de millions d'animaux familiers qui meurent chaque année dans des chenils Français, américains et canadiens. La décision d'ajouter un animal familier à la famille est une importante décision pour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, que la recherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est votre responsabilité et que toute vie est précieuse. S'il vous plaît, faites votre part pour arrêter le meurtre d'animaux, et encouragez les campagnes pour prévenir que des animaux soient non désirés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lysflower 0 Posté(e) le 10 mai 2009 c'est trop triste mais tellement vrai malheureusement Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 11 mai 2009 c'est horrible, larmes aux yeux. J'sais pas si c'est mes hormones, mais ça rend super triste Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites