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Ti-gars

Les aventures de Ti-gars

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Bonjour tout le monde!

Yanni, mon humain, vient de découvrir cette section du forum et il a pensé que cela pourrait être bien de me laisser raconter mes aventures à ceux et celles que cela pourrait intéresser. S'il est souvent divertissant de lire les aventures - bonnes ou mauvaises - vécues par d'autres, cela peut aussi être instructif et enrichissant d'une certaine manière. Comme les phases de notre existence de Russell (Jack ou Parson) sont inévitablement truffés d'épisodes plus ou moins extraordinaires, ce ne sera certes pas les sujets d'histoires qui vont manquer à mon humain, mais le temps pour vous les rapporter. Quoi qu'il en soit, puisqu'il me créé mon propre DOGBOOK et qu'il me laisse la parole, c'est avec plaisir que je vais partager avec vous mes bons comme mes mauvais coups. N'hésitez pas à demander à vos propriétaires de vous laisser faire vos commentaires.

À très bientôt, donc...
Ti-gars


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Invité
Bonjour
Ok, au plaisir de te lire...

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salut moi c'est coxy, j'ai hâte de te lire

ho ho ho ça suffit empi t'arrese de me pousser

elle est embêtante cette petite empi elle veux toujours venir avec moi a l'ordi quand j'ai un peu de temps

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Invité
au plaisir de te lire

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Salut les amis!

Avant de vous relater mon aventure (que j'ai déjà relaté en primeur à deux copains, membres du site), il faut que je vous dise que, après m'avoir fait travailler sur un tas de choses, qu'il m'a fallu apprendre au cours de mon enfance et de mon adolescence, mon humain a décidé qu'il était grand temps pour moi que je travaille sur le côté sociabilité. Comme rien n'est facile dans la vie, il nous faudra très certainement – à lui comme à moi – trouver la force d'y parvenir. En attendant, voici une petite aventure survenue en avril dernier.

Par un après-midi venteux et plutôt froid, alors que nous marchions le long de la plage, voilà donc que mon humain et moi croisons le chemin de deux mastodontes. En fait, nous les connaissions déjà un peu pour les avoir rencontrés à quelques reprises au cours des années passées. L'un deux, un berger anglais de trois ans, avait déjà fait l'objet de mes assauts alors que je n'avais qu'un an et demi. Je vous le mets d'ailleurs en image pour vous donner une meilleure idée. Bien que, déjà à cette époque, il était bien plus gros que moi, ma folie, mon inexpérience, mon tempérament téméraire et ma nature de dominateur, avaient tôt fait d'avoir le dessus sur ce gros nounours, qui n'avait finalement en avantage sur moi que son poids. Au fond, il me faut avouer bien humblement que j'ai tendance à avoir la trouille. Ben oui...je suis un vrai trouillard. Mais, voyez-vous, face à cette peur qui m'habite continuellement, je me dis que j'ai le choix : ou bien je montre ma peur et je me fais écraser à tout coup, ou bien je la cache en montrant que je ne me laisserai jamais faire. J'ai toujours choisi cette dernière option. C'est pourquoi, chaque fois qu'il m'arrivait de croiser le chemin d'un des nôtres, je ne faisais ni une ni deux; avant même de le saluer, je lui faisais comprendre que c'est moi « Le Boss ». Comme Samson avec Dalila, mon point faible a toujours été les femelles, par contre. En effet, sois celles-ci se soumettent immédiatement et s'écrasent ne voulant pas du tout jouer par la suite, sois elles montrent tout de suite les dents et n'hésitent pas à me faire comprendre que je ne suis qu'un pauvre c*****d. Dans ce dernier cas, ne me voyant pas me battre avec une femelle, je préfère laisser tomber... Toujours est-il que, une fois soumis, j'avais eu bien du plaisir à jouer avec mon gros nounours, même si, comme c'est le plus souvent le cas, son humaine (dans son cas, sa maitresse), n'avait pas apprécié de voir son mastodonte se soumettre à un maigrelet de mon espèce. Faut reconnaître que, dans l'ensemble, les humains ne comprennent pas notre langage, hein? L'année suivante, j'avais croisé de nouveau Nounours-le-berger-anglais qui, cette fois, était accompagné d'une jeune chienne berger allemand. Naturellement, j'avais compris qu'il était préférable que je ne m'occupe pas d'elle et j'avais trouvé déplorable de constater que Nounours, de toutes évidences dépendant et asservi à sa copine, n'osait plus jouer avec moi. Frustré, je l'avais un peu emmerdé ce qui avait beaucoup dérangé sa maitresse, toujours aussi hostile envers moi. Entre-temps, Yanni s'est évertué à me faire comprendre que ma manière d'aborder les autres ne me facilite en rien les choses, en ce qui a trait de me faire des amis. Mais, vous ai-je dit qu'il était tenace et patient, mon humain? Tout en me sermonnant et en me refaisant toujours le même discours, après chaque rencontre, il prophétisait que j'allais vieillir et certainement « frapper un mur », comme il dit, et que j'allais bien finir par comprendre. Ben, il y a quelques semaines, j'ai « frappé un mur » lorsque j'ai croisé le chemin de mes deux bergers.

Je les ai aperçu de loin. Ils s'en venaient, tous les deux, en courant comme des débiles dans ma direction. En les voyant accourir vers moi, cela n'a pas été sans me rappeler ma propre façon de faire, et j'ai tout à coup compris ce que peuvent ressentir les autres chiens lorsque je me précipite sur eux. J'vous dis que j'étais pas gros sous mon poil... Plus ils se rapprochaient et plus je constatais à quel point l'un et l'autre avaient grandis et j'ai tout à coup pressenti que j'allais y goûter. Bien sûr que Yanni était près de moi, mais je n'allais quand même pas perdre la face en allant me réfugier auprès de lui! J'ai choisi, pour une fois, pour la toute première fois, de me soumettre. Ben oui...téméraire, mais pas fou quand même!Je me suis allongé, sans bouger, attendant qu'ils soient à ma hauteur...enfin...quand je dis « à ma hauteur »...façon de parler, vous vous en doutez bien bien. Mamamia! Ils étaient au-dessus de moi, tous les deux, à me renifler. Par réflexe ou par fierté, je ne sais trop, j'ai montré un peu les dents et nounours s'est poussé un peu. Mais pas la grande donzelle! Madame voulait jouer, semble-t-il.... ben pas moi! J'avais beau savoir que Yanni surveillait la scène, j'étais vraiment pas gros sous mon poil. Il m'a dit de ne pas m'en faire, qu'elle n'était pas méchante, de rester calme, et sa voix chaude m'a quelque peu rassurée. Je me suis alors redressé, mi honteux, mi apeuré encore, et ma dignité fut sauvé par la cloche (C'est l'cas d'le dire...) En effet, la donzelle s'est éloignée à l'appel de sa maitresse. Mais là, le nounours s'est comme réveillé et il a voulu absolument jouer. Ah...je n'avais pas envie de jouer, moi! Je le trouvais agressant. À ce moment aussi j'ai compris à quel point je peux sembler agressant aux autres chiens qui ne veulent pas jouer. Il m'a écrasé une patte ce gros porc! Comme je suis comédien, même si cela ne m'a pas fait vraiment mal puisque nous étions sur le sable, j'ai lâché une petite plainte et le gros a arrêté. Mais voilà que la donzelle est revenue. J'ai levé les yeux vers Yanni, osant à peine lui demander d'intervenir, et j'ai vu qu'il examinait la scène, mais qu'il désirait clairement me voir m'en sortir tout seul. Quelle m***e! Le moment m'est apparu comme une éternité. J'ai pris mon courage à deux pattes et j'ai fait front...enfin..un peu...à la donzelle. Finalement, les cabots ont suivi leur maitresse qui passait son chemin toute fière que, cette fois, ses deux monstres ne lui aient pas fait honte. Yanni m'a alors pris dans ses bras et, en me serrant tout contre lui, m'a dit combien il était fier de moi. Fier de moi? Je ne comprenais pas pourquoi il était fier de moi. J'avais montré ma peur et m'étais soumis, moi, Le Boss! Comme je le regardais avec, dans les yeux, une petite lueur de reproches pour le fait qu'il n'était pas venu à mon secours, il s'est assis dans le sable et tout en me caressant il m'a expliqué ce que je ne comprenais pas. Je me rappelle encore très bien l'ensemble de son discours. « Je t'aime, mon Ti-gars, a-t-il commencé à me dire. Je t'aime et je suis toujours là pour toi. Mais, vois-tu, mon Ti-gars, il me fallait te laisser faire ta propre expérience si je voulais que tu comprennes ce que je m'évertue à t'apprendre depuis trois ans. Si je t'avais pris dans mes bras tout de suite, tu n'aurais pas goûté à la peur. Au contraire, tu aurais fait le fanfaron et n'aurais fait qu'exciter tes adversaires. Et tu n'aurais rien compris. Je savais que ces deux-là ne sont pas méchants et j'ai jugé que le moment était venu pour toi d'apprendre...et de grandir. Tout comme la vie m'enseigne, elle t'enseigne toi aussi, mon p'tit guerrier d'la lumière. La peur ne s'habille pas que de honte. La peur revêt parfois le manteau du salut. C'est ton jugement qui l'habille soit de honte, soit de salut. Cette fois-ci, mon Ti-gars, tu n'as pas à avoir honte de ta peur, et je suis fier de toi parce que tu as su faire montre d'intelligence et de bon jugement. Tu as été malgré tout courageux, mais tu as compris qu'il faut parfois se plier devant un adversaire trop gros pour soi et qu'il faut savoir faire montre de sagesse en ne s'engageant pas dans une guerre qui serait perdue d'avance. La prochaine fois que tu vas croiser le chemin d'un autre chien, souviens-toi, mon p'tit amour-des-îles, de ce que tu viens de vivre. Souviens-toi de cette peur qui est venue t'habiter et fait preuve de compassion et de douceur envers ton semblable. » Là-dessus, il m'a serré très fort avant de se lever et de me laisser courir. Mais, crois-le ou non, j'ai préféré marcher à ses côtés. Mais attend, mon histoire ne s'arrête pas là! Figures-toi que, quelques minutes plus tard, alors qu'on avait laissé la plage pour emprunter un chemin de bois, je croise un berger...australien, cette fois. À croire qu'il n'y a que ça, des bergers... J'peux te dire que je me suis souvenu de la leçon. Tandis qu'on poursuivait notre chemin, j'ai surpris mon humain qui souriait en marchant.



(Ma première rencontre avec Nounours, deux ans passés)


(On avait bien rigolé cette fois-là!)

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Ouais...j'peux vous dire que je n'offre pas toujours à mon humain l'occasion de sourire! Laissez-moi vous raconter la suite de mon aventure passée, que je vous ai relatée précédemment. Ça c'est passé au lendemain, en fait, et mon humain n'était pas très content...

À la plage

Figurez-vous que j'ai déconné lors de notre promenade. Il a fallu que je croise la route d'un colley et, je ne sais pas se qui m'a pris, mais je lui ai sauté dessus dès qu'il a voulu jouer avec moi. En fait, je ne lui voulais pas de mal. Je voulais simplement qu'il sache que, même si j'étais petit, je ne me laissais pas faire. Il s'est alors mis à courir, le c**! Naturellement, je lui ai couru après et, je l'ai rattrapé en deux temps, trois mouvements, mais il était en panique et ne voulait pas me laisser le temps de m'expliquer alors, je lui ai de nouveau sauté dessus. Un trouillard, ce chien! Je ne lui faisais pourtant pas vraiment mal, je ne faisais que le mordiller. Mais, là, il a fallu que les « deux pattes » s'en mêlent et je n'ai pas eu le temps de me faire comprendre. En fait, le maître de monsieur-le-trouillard était en panique en voyant son chien se faire "agresser" et que, même s'il s'époumonait à le rappeler, celui-ci prenait la poudre d'escampette. Mon humain, qui se faisait légèrement engueuler par l'autre deux pattes, m'a vite rejoins et, pas content du tout, m'a saisi par le chignon du cou et m'a forcé à me soumettre. C'était rudement humiliant... j'en voulais au trouillard à cause de qui j'allais me faire engueuler solide à coup sûr... Son maître est arrivé assez vite en jurant comme un charretier et mon humain a dû s'excuser de mon comportement. Je connais mon humain, si on est trop dur avec lui, c'est pas long que lui aussi montre les dents... Heureusement, le maître était aussi trouillard que son chien et ils ont foutu le camp tout de suite. Mon humain était mal à l'aise de n'avoir pu expliquer pourquoi j'avais agis ainsi et vraiment fâché de ce que j'avais fait. Houlà, qu'il était vraiment fâché! Devinez ce qui est arrivé? Ben oui...j'ai été en punition. D'abord, le sermon. Houlà qu'il était pas content.... Il avait les yeux quasiment sorti de la tête et les sourcils froncés au max et il me forçait à le regarder dans les yeux pendant qu'il me sermonnait. J'aime pas ça du tout. Y'est pas méchant mon humain, mais quand il est fâché...houuuuu je me tiens à carreaux. J'ai eu droit à tout un sermon, croyez-moi! Ça ne finissait plus. Mais, même si j'en avais marre, j'ai préféré marcher la queue entre les pattes, avec la laisse attachée au collier, bien sûr...grrrrrr. Au bout de cinq minutes, qui m'ont parue une éternité, il a enfin enlevé la laisse, mais comme il me redisait qu'il était vraiment fâché, j'ai jugé plus sage de marcher à ses côtés et de rester peinard. Ça été comme ça tout au long de la marche sur la plage. Je ne suis même allé me rouler dans les algues sèches, comme je fais toujours.

Plus tard, alors qu'on empruntait le sentier pour aller dans les bois, mon humain s'est radouci et m'a même prodigué une caresse en m'expliquant à quel point il m'aime, mais je l'ai vu bien triste et l'ai sentis inquiet de ma conduite. Ah...ce n'était pas ma journée, ce jour-là. Je ne sais pas ce que j'avais, mais je me sentais nerveux au possible. Pourtant, avant de rencontrer ce trouillard, on avait marché déjà plus d'une heure au-travers du camping et j'avais eu l'occasion de croiser plein de gens qui m'avaient salué, en me criant "Ti-gars!", et qui m'avaient caressé. Mais on aurait dit que je n'avais pas assez eu de défoulement. Je n'ai pas aimé ma journée et je n'ai même pas voulu manger à l'heure du souper. Ah...triste journée, j'vous dis. Du coup, mon humain a passé une partie de sa soirée à lire sur le forum des expériences dans la rubrique "agressivité". Il m'a dit qu'il se sentait un peu consolé en lisant que je n'étais pas le seul à mal agir, mais il s'est tout de même couché soucieux, je l'ai bien vu à son air. Il m'a même dit en me caressant avant de s'endormir : "Va falloir qu'on trouve une façon de te rendre plus doux avec les autres chiens, mon garçon. Sinon, tu ne pourras jamais te faire d'amis."

Gageons qu'il n'a pas fini de s'arracher les cheveux (pour le peu qu'il lui reste...) et, moi, d'entendre ses discours...



Jour triste

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Invité
J'adore les aventure de Ti-gars !!! J'ai l'impression que tu racontes mes mésaventures aussi ! bravo !!!! continue.

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Bravo extra les aventures de ptit gas

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Invité
Bonjour
Superrrrrrrrrrrrrrrrr, lâche pas ti-gars tu vas finir par donné un break, a ton humain...hohhhohoho pliéderire

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Salut tout le monde!

Avant de vous relater une nouvelle aventure, mon humain et moi tenons a vous remercier de l'intérêt que vous portez à mes histoires. Je félicite tous les copains qui ont réussi à jouer du charme pour pousser leur(s) deux pattes à passer un commentaire. C'est que ça fait plaisir, non seulement à moi, mais à Yanni aussi. Après tout...c'est lui qui rapporte mes chroniques (et pour une fois que c'est lui qui rapporte...). Ce que vous ne savez pas, c'est qu'il pourrait bien en rapporter tout autant sur son compte. Ne dit-on pas « tel chien, tel maître »? Naturellement, il ne montrerait que le bon côté des choses! Il ne vous raconterait pas, par exemple, que, lorsqu'il entreprend de poser un cadre au mur – lorsqu'il entreprend d'en poser un –, il plante dix fois le clou, qui s'enfonce dans le vide, faisant du mur une passoire, et que lorsqu'il parvient finalement à le planter, son maudit clou, le cadre est de travers et n'est pas là où il aurait aimé qu'il soit. Ah, la, la...chaque fois que je le vois prendre un outil, je flaire la catastrophe! Comme il se débrouille un peu mieux avec un crayon, je ne crains pas trop pour mes récits. Parlant de récits, en voici un nouveau. Bonne lecture!

Petit lexique québécois :

*Bestioles de toutes sortes communément appelées bibites, généralement prononcé bebites.
**Jouet de peluche communément appelé toutou, généralement prononcé tetou.
***Tabarnak : Juron québécois qui s'associe très souvent à d'autres jurons et qui décrit parfaitement bien le niveau de frustration ou l'intensité de la colère chez la personne qui l'émet.


Le printemps! N'est-ce pas une saison magnifique? Je ne sais ce qu'il en est pour chacun d'entre vous, mais, je trouve qu'au printemps il y a comme une odeur de renouveau dans l'air. Chez nous, la nature se dégarnie de ce lourd manteau blanc qu'elle porte pendant près de six mois, laissant ainsi tomber son air austère, abandonnant une vie d'ascète, pour démontrer plus de fragilité et adopter un peu de fantaisie. Au printemps, il me faut réapprendre à marcher car, si en hiver tous les chemins ne sont que tapis blancs, au printemps, broussailles et rocailles mènent la vie dure à mes petites pattes. Au printemps, c'est aussi le temps des nouvelles odeurs. Les herbes humides s'étirent et se redressent lentement, les talus se remplissent d'eau et prennent l'allure de ruisseaux, les bourgeons éclatent littéralement comme autant de boules de graisses prises dans un corsé trop serré, et les vents poussent des senteurs de *bebites de toutes sortes. (Je précise que j'utilise le mot « senteur » car, pour moi, se sont des odeurs des plus agréables.) Les oiseaux ont beau me siffler des airs mélodieux ou stridents, les écureuils peuvent bien me narguer du haut des branches sur lesquelles ils se réfugient, les escadrons d'outardes peuvent bien cacarder, en formation en V, du haut des airs « À l'année prochaine! », rien ne m'excite autant que de déranger les perdrix tapies dans les sous-bois ou que de flairer un renard du fond de son terrier. Vous l'aurez assurément deviné, je m'en donne à cœur joie lors de mes sorties en compagnie de mon humain. C'est lors d'une sortie printanière que j'ai fais la découverte d'un étrange **tetou.

De loin, il m'avait semblé avoir vu quelque chose bouger au milieu du petit chemin que nous avions emprunté, mais, comme je n'ai pas une très bonne vue, j'avais vite remis en question l'hypothèse d'une possible bebite. Je m'étais donc concentré ailleurs. La truffe collée au sol, la queue en action, je zigzaguais à la manière du requin, mes petites pattes m'amenant – telle une guêpe attirée par l'odeur du muscat – inévitablement à faire une découverte. Mon humain, qui ne perdait rien de mon activité, était déjà sur le qui-vive. Dire qu'avant mon adoption, Mônsieur se promenait le nez en l'air, l'esprit perdu entre ciel et terre, rêvassant et coloriant sa vie en bleu, blanc, rose. Héhé...finies les niaiseries avec mon arrivée! Dès lors, il lui fallait être attentif. Attentif à tout ce qui bouge et à tout ce qui ne bouge plus, parce qu'avec mon esprit de chasseur et mon tempérament téméraire gare aux complications! Soudain, jetant un coup d'œil à la dérobée du côté de mon deux pattes, je m'étais rendu compte qu'il s'était arrêté et qu'il fixait son regard sur quelque chose. Mon instinct me disait qu'il devait y avoir sujet d'intérêt pour moi, et je m'étais empressé d'aller dans cette direction. « Ti-gars, vient ici! » l'ai-je entendu m'ordonner. Ah! Ah! Je ne m'étais pas trompé! Si mon humain me rappelait à lui en pleine marche, c'est qu'il allait y avoir de l'action. J'avais bien envie de faire celui qui n'entend pas, mais je sentais que, dans le ton de l'ordonnance, il valait mieux que j'écoute. Je me suis donc posé le fessier sans pour autant cesser de chercher du regard ce qui pouvait bien me valoir cette pause. Mais je ne voyais rien. Voyons donc! Mon humain était-il devenu fou? Enfin...plus fou qu'il ne l'est déjà, devais-je dire... Arrivé à ma hauteur, il m'a pris dans ses bras et a continué à marcher d'avant. Alors, là, c'est clair qu'il se passait quelque chose. Mais QUOI?

C'est à ce moment que je l'ai vu. Énorme, presque de ma grosseur. Cette touffe brune parsemée de tâches plus claires, qui tranchait au-travers des brins d'herbe, était plantée en plein milieu du sentier. Je voulais la voir de plus près, mais mon humain avait le bras fort et il m'était impossible de me dégager de son étreinte. Mais c'était quoi, ce truc poilu? Je n'avais jamais rien vu de pareil auparavant et même mon humain semblait trouver étrange que la chose reste plantée là, sans bouger. J'ai eu beau me débattre, me lamenter, rien n'y a fait. Mon humain a passé son chemin avec moi ligoté dans ses bras. Lorsque nous avons été assez éloigné, et comme je semblais m'être calmé, Yanni m'a reposé à terre et, comme d'habitude..., m'a fait son discours. J'avais fait celui qui était passé à autre chose, parce que je savais que c'était la meilleure chose à faire, mais vous pensez bien que j'avais toujours la touffe brune à l'idée! Prêtant quelques minutes d'attention, au-travers de tous ses mots, je n'ai retenu que ceci : Siffleux, vieille marmotte. Je n'ai pas voulu m'intéresser à ses explications sur la raison qui l'avait motivé à me montrer la bestiole tout en m'empêchant de la sentir de plus près (faut toujours qu'il perde un temps fou à expliquer, mon humain!). Et j'ai coupé le vent qui me criait de revenir, ne voulant rien écouter et encore moins entendre des mots dangereux et punition. Même qu'en courant vers la bestiole, j'ai cru comprendre que mon humain me disait de la mordre et qu'elle allait en faire une maladie. Enfin...on ne comprend que ce que l'on veut bien comprendre, hein?

C'était pour moi le jour J. J pour Jouissance. Et, dans le temps de le dire, j'étais arrivé au point...G. G pour Gare à toi! Du haut de mes 33 cm, j'ai biglé la marmotte, ce qui n'a pas semblé lui plaire car elle m'a offert une dentition digne des plus grands fumeurs de ce monde. Ah, mais c'est que je n'aime pas qu'on me mette au défi! Et puis je n'avais pas le temps d'entreprendre les pourparlers, compte tenu du fait que mon humain s'en venait au pas de course, et n'avais nulle envie qu'il s'ingère dans une négociation. Sans crier gare, je lui ai sauté dessus et avant qu'elle n'eut le temps de réaliser ce qui lui arrivait, je l'avais saisi par le chignon du cou et la secouais tel un prunier. À la maison, j'adore jouer ainsi avec mes tetous. J'en ai toute une collection et vous devriez voir dans quel état lamentable ils finissent au fond de mon coffre à jouer. Mais j'avoue que celui-ci était un étrange tetou. Il était beaucoup plus lourd que les autres, devant bien peser dans le 5 à 6 kilos, et semblait offrir plus de résistance que les autres. J'ai secoué mon sac à puces en y mettant toute mes énergies jusqu'à ce que mon humain arrive tout essoufflé et m'ordonne de faire grâce au pantin. « Lâche-le! Ti-gars, lâche le siffleux! », l'ai-je entendu crier. Mais mon acharnement à mettre K.O. Mon adversaire était tel que j'ai préféré faire la sourde oreille. « Lâche-le, j'te dis! Lâche le siffleux, TABARNAK! » Au dernier mot, j'ai jugé préférable de lâcher prise. En effet, quand mon humain lâche un « tabarnak » et qu'il le dit sur ce ton, je devine la suite. Le jeu était fini. Je me suis senti décoller telle une fusée-sonde et c'est dans les bras de mon humain que j'ai continué à dévorer, des yeux cette fois, la touffe brune qui n'en menait pas large.

J'aurais bien aimé lui faire subir le même sort que mes autres tetous, et j'étais un peu déçu en la regardant partir en se dandinant le popotin comme si elle venait de faire un tour de grande roue à la foire. Mais, bon...Toute bonne chose à une fin, dit-on!

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Invité

Ouah !! Quelle trouille tu as du avoir !!! heureusement que le "lache-le" fonctionne bien Bravo

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N'as-tu jamais penser à écrire un livre? ^^

Je trouve que tu écris vraiment très bien. Et les photos sont vraiment magnifique. Ce serait vraiment sympa si tu pouvais nous en faire partager plus. Je rêve d'aller au Canada!

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Invité
Bonjour
Moi aussi cest le "Tabarnak", qui fonctionne très bien avec mes Russells qui font la sourde oreille ou un niaiserie...Mais les voisins doivent trouvé ca "Spécial" d'entendre un mot méchant aussi FORT... pliéderirelol

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Si "Tabarnak" fonctionne, je vais l'essayer avec Roxy pliéderire

C'est drôle je pensais que ça s'écrivait "Tabernacle", en même temps, quand je regarde une série canadienne, je regarde avec les sous-titres, sinon, impossible de comprendre pliéderire

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Lol2 Au lieu de coups de langue, c'est un cours de langue qu'il va falloir que j'donne à ton humaine, Roxy, pour l'aider à mieux saisir notre langue au Québec. lollllll

Alors... le tabernacle, chère amie, se trouve dans un lieu de culte, particulièrement dans les églises catholiques. Il fait partie de tout ce qui est sacré dans cette religion. Le TABARNAK!, lui, est un juron utilisé plus ou moins à toutes les sauces et à une fréquence qui varie selon le niveau d'éducation ou le goût de la provocation chez la personne qui l'émet. Ce juron, comme tant d'autres au Québec, tire assurément son origine du tabernacle de l'église catho. Si jamais le sujet t'intéresse, tu me le dis et je t'offre un cours plus avancé sur le langage ordurier chez nous...lolll

Mon humain sait ne pas abuser du mot et son effet sur moi vient du ton sur lequel il m'est lancé. Lorsqu'il lance un Tabarnak!, laisse-moi te dire que je suis bien mieux d'écouter... Innocent

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Salut les copains! hello2

Hey, ho, on ne s'énerve pas les filles! Quand je dis les « copains », cela sous-entend aussi les copines... lol

J'avais hâte de vous annoncer la nouvelle, mais mon humain, qui a eu beaucoup de mal à y croire, préférait attendre avant de me laisser faire l'annonce. Remarquez que je le comprends. Il s'est fait avoir la dernière fois en criant trop vite à la victoire, ce qui fait que, là, il tenait à se montrer prudent. Et bien cette fois, ça y'est! Je viens de décrocher la palme d'or en appliquant LA règle de conduite en matière de sociabilité. Si, si, j'vous assure. J'ai finalement mis en pratique l'enseignement dispensé par mon humain.

Depuis que je suis tout petit, il s'évertue à me dire qu'il me faut être gentil envers les autres quatre pattes. Devant mon agressivité, il rigolait toujours un peu en se disant que cela allait passer lorsque j'allais être plus vieux. Et puis, j'avais tellement de choses à apprendre que je ne pouvais pas tout gober d'un seul coup. « Rome ne s'est pas fait en un seul jour », se répétait-il souvent pour s'encourager. Mais, suite à ma rencontre avec le colley il y a quelques semaines passées (se référer au texte du 6 mai dernier), mon humain a finalement pris la chose très au sérieux et s'est bien promis de me faire changer là-dessus. En septembre, j'aurais 4 ans et mon humain a jugé qu'il était grand temps pour moi d'adopter une conduite plus acceptable. Il faut dire que lorsqu'il a une idée en tête, celui-là, il ne lâche pas facilement le morceau... Moi aussi je suis tenace, mais j'en avais plus que marre d'entendre ses discours à n'en plus finir et ses sempiternels avertissements. Toutefois, il me faut bien lui donner raison sur un point : Assurément, je ne serais jamais parvenu à me faire des amis avec une approche aussi rébarbative. J'avoue que j'en avais un peu marre d'être constamment rejeté par mes congénères. Mais, par dessus tout, il y a le fait que je l'aime tellement mon humain que, de le voir si préoccupé par mon comportement, je me suis dit que je me devais de faire preuve d'un peu de bonne volonté.

La semaine dernière donc, alors que nous étions sur la plage, j'aperçois au loin ce que j'aurais habituellement considéré comme un « morceau de choix ». Yanni l'avait vu, lui aussi, et s'était empressé de m'avertir qu'il ne tolèrerait plus une nouvelle incartade et encore moins d'impairs. Juste dans le ton, j'avais compris qu'il était sérieux. « Ok. Pas de conneries », me suis-je dit. Pour bien démontrer que j'avais saisi, au lieu de foncer sur l'autre chien à toute allure, je suis allé bien tranquillement vers lui. Lorsqu'il m'a vu, il a cessé aussitôt son activité et s'est mis au garde-à-vous. Mon humain, qui avait accéléré le pas pour me suivre de plus près, continuait de m'encourager d'une voix douce à garder mon calme. « bon...démontrons que je suis un bon toutou », ai-je réfléchi en me couchant sur le sable. Est-ce que j'en ai trop fait en poussant l'amabilité jusqu'à me traîner, sur quelques centimètres, sur le ventre? L'autre est vite accouru, en tous cas. L'autre, c'était une femelle de huit ans. Un beau mélange, je dois dire, de berger allemand, de labrador et de doberman. Ah...y'a pas à dire, ça leur plaît qu'on se couche et qu'on se traîne devant elles, les femelles! Du coup, me trouvant instantanément sympathique et mignon tout plein, elle s'est mise à jouer avec moi. Youppi! Je m'étais fait une copine! Mon humain n'a pas eu à se coucher et à se traîner sur le ventre, lui, pour sympathiser avec la belle humaine qui accompagnait ma nouvelle copine. Mais je ne m'inquiète pas trop pour ça. La quiétude de notre vie ne risque pas d'être chamboulée, car mon humain m'a dit que, tout comme moi, il s'est fait opérer une fois pour toutes pour ne pas avoir à souffrir continuellement. (Houlàààà...y'est pas tellement content que je vous livre ça et il vient de me dire qu'il compte bien donner sa version des choses sur la section Au Café...) Bon, revenons à nos moutons, ou à nos chiens.

Donc, comme je m'étais bien comporté cette journée-là, j'ai fait le bonheur de mon humain et j'ai eu droit à une fabuleuse gâterie. Et son discours était beaucoup moins loin et plus plaisant à entendre. Mais je sentais bien que, malgré tout, mon humain demeurait septique quand au fait que j'allais désormais adopter un bon comportement. Du coup, j'ai décidé de lui prouver que, si je voulais, je pouvais. Et puis, le souvenir du jeu avec la copine et de la délicieuse gâterie ne pouvait que me stimuler à continuer dans cette voie. Le lendemain, alors que nous revenions d'une longue marche à travers bois, mon humain a décidé que nous allions emprunter le chemin de la plage pour revenir à l'auto. En temps normal, nous serions revenu directement par le sentier, mais, allez donc savoir pourquoi, il en a décidé autrement cette fois-là. Remarquez que je ne m'en suis pas plaint...

Et c'est là que nous les avons vu. Et que, au même moment, ils nous ont vus, eux aussi. (tululu...tululu...tululu..hum hum...[air de Mission Impossible])

Ça n'a pas été bien long que l'humain s'est empressé de mettre la laisse au colley de son collier ...heu... non... au collier de son colley, je veux dire. Ben oui, c'était mon trouillard de colley qui était devant nous sur la plage! Héhé... « Ti-gars, ne fait pas le c**, j't'averti! » s'est aussitôt empressé de me souffler à l'oreille mon humain. « Mais non, t'inquiètes... », lui ai-je répondu du regard. J'aurais pu courir vers lui et lui sauter dessus, il en tremblait déjà d'ailleurs, mais j'ai choisi de m'avancer tout tranquillement pour bien lui montrer qu'il n'y avait pas de quoi s'énerver. L'humain au bout de sa laisse me regardait d'un air soupçonneux et demeurait sur la défensive. Mon humain, qui s'était avancé lui aussi, avait beau lui parler, lui faire remarquer que mon attitude avait changée, c'est à peine s'il l'écoutait tant il était tendu. Yanni a dit que l'humain lui faisait penser à un goéland qui a peur qu'on lui vole sa moule, et qui se tient sur la défensive le cou rentré dans le corps. Lollllll. Que dire du colley... une vraie poule mouillée! Même en lui montrant que j'avais compris, que j'avais changé, y'avait rien à faire. Il ne voulait pas jouer. Et ça été comme ça avec les autres chiens que nous avons rencontrés les jours suivants. Tous des résidents de ma place, tous des anciens « agressés » par moi qui semblaient avoir la mémoire vive et qui ne voulaient pas jouer avec moi, malgré mon bon comportement. Sur le coup, j'étais plutôt découragé. Je me suis demandé : « à quoi bon adopter une approche cordiale puisque, de toutes façons, y'en a pas un qui veut jouer avec moi? » Mon humain, qui avait bien peur que je perde mes bonnes résolutions, s'est empressé de me consoler et de m'expliquer que, si ceux-là gardaient un mauvais souvenir de moi, d'autres allaient faire la connaissance d'un Ti-gars bien sympathique. Et là, il m'a fait encore un discours philosophique sur la force de l'erreur et les transformations positives que celle-ci entraîne. Halala...! N'empêche qu'il avait raison, mon humain. J'ai, depuis, eu l'occasion de faire connaissance avec quatre autres chiens et d'avoir quelques minutes de plaisir avec eux. Mon Yanni était tellement, mais TELLEMENT content et fier de moi qu'il s'est empressé de célébrer l'évènement en débouchant une bonne bouteille et en m'offrant ma gâterie préférée. Faut dire qu'avec lui, tout est propice à la fête...


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Salut tout le monde! hello2

Ça y'est, l'été est arrivé! Cela signifie des journées plus longues, mais, dans notre cas, moins de temps pour une participation plus active sur le site. Entre le boulot, la visite qui arrive et qui repart après quelques jours passés à jouir de la beauté du coin, nos très longues promenades, et allouettes!, il ne reste guère de temps pour vous lire et nous raconter... Cela ne nous empêche pas, mon humain et moi, de penser souvent à vous. Vous vous douterez très certainement que ce ne sont pas les histoires qui manquent à vous raconter... Faute de temps pour écrire, mon humain a pensé vous inviter à nous suivre, en photos, lors d'une de nos promenades en mai dernier. Est-ce que ça vous dit? Allons-y alors!

Je vous emmène dans un des nombreux sentiers où nous aimons aller.

Une fois qu'on a sillonné dans le bois, un bon 45 min. de marche, on arrive en haut de la montagne qui surplombe le fleuve, que l'on peut apercevoir au loin. Tout à l'heure, c'est de l'autre côté que nous nous retrouverons autour d'un feu de camp.


Voilà, nous sommes redescendu et nous nous trouvons maintenant de l'autre côté, tout près du fleuve. Cela fait près de deux heures que nous marchons. C'est haut, hein? Cette photo a été prise en avril car en juin, la vue n'est pas si dégagée. Bientôt, nous marcherons le long de la plage.


Après une baignade dans le fleuve. Pas très chaud en mai...


Yanni a fait un feu pour me réchauffer. J'ai l'air d'un p'tit vieux sous ma couverture, ne trouvez-vous pas? Allez, approchez-vous un peu du feu et partagez avec moi sa douce chaleur.


Moi, les feux de camp, ça me rend toujours un peu songeur... Et puis, c'est tellement calme ici, n'est-ce pas? Après une promenade comme celle que nous venons de faire, même un jack est brûlé! (crevé, comme vous dites)


Un clin d'oeil de mon humain. Il voulait me prendre en photo avec lui, mais pas facile avec un cellulaire et une tête de mûle qui ne veut pas...


Allez...on se revois une prochaine fois? Je vous emmènerai ailleurs. En attendant, bon été à tous!

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Réponse à Moune : Je ne suis pas très objectif en disant que je suis bien d'accord pour dire que mon Ti-gars est beau, mais il doit bien l'être puisque tout le monde le dit. Moi, je l'aime tellement que je le trouverai beau même s'il ne l'était pas. Mais, plus que beau, il est tellement, mais tellement gentil ce p'tit chien-là... Pas une graine de méchanceté. Têtu en ostie, par exemple! (osti, ou ostie avec un "e", est encore un autre de nos jurons qui nous aide a renforcer une affirmation...lollllll)

Avant-hier, frustré du fait que j'avais mis fin au jeu, après 20 minutes de jeu avec un autre chien, il m'a signifié qu'il ne voulait pas aller marcher, comme on fait habituellement, le long de la plage. ben Il s'est assis sur le sable et n'a pas voulu bouger. J'ai eu beau faire celui qui s'en foutait, celui qui s'éloignait sans lui, il n'a pas bougé. Rolling Eyes Revenant sur mes pas, j'ai eu beau l'engueuler et lui dire que ce n'était pas lui, le boss, Prit2 il me regardait d'un air boudeur et pas content. Suspect Il a fallu que je m'asseois à ses côtés, scratch que je lui explique que je comprenais que c'était chiant pour lui, mais que je n'avais pas eu le choix parce que le maître de son copain en avait marre d'attendre que leur jeu finisse, pour qu'il change d'attitude et adopte un air triste, cette fois. Mais...il ne voulait toujours pas bouger. Finalement, je l'ai assuré qu'il y aura une autre fois et qu'en attendant, on allait faire un petit tour le long de la plage et qu'une belle gâterie l'attendait à la maison. +1 Là, et seulement là, il a levé son p'tit c** et m'a accompagné. brave bête Ah, j'te jure, celui-là! Innocent


Réponse à Laeti236 :

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Bon...le message est parti avant que j'eu terminé... Une subtile façon de me faire comprendre que je dois me fermer la g...lolllll

J'en étais donc à répondre à Laeti236 : Ne m'envie pas. Tout est à la portée de tous. D'autant plus que tu es pleine de jeunesse. Il y a tellement de beaux coins, aussi, dans chacune des régions qui constituent la France. L'espace est juste en plus petit, c'est tout. Je t'en montrerai d'autres belles photos, pour te taquiner un peu...héhé

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J'adore ! La balade a l'air superbe ! Ça donne envie de venir vous voir !

Ce petit chien a une tête magnifique ! C'est vrai qu'au niveau du masque, il ressemble un peu à mon Eliot.

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Superbe TI- gars, j'aime beaucoup tes photos et surtout, surtout ta façon de nous raconter tes aventures.
Ton humain a bien de la chance de t'avpir comme compagnon.

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Salut, tout le monde!

D'abord, merci d'accepter de partager avec moi mes balades et mes aventures. J'avais peur de vous ennuyer plus qu'autre chose, mais, si cela vous plaît, ben mon humain et moi sommes heureux de vous inviter à nous suivre. Aujourd'hui, comme Yanni a un peu de temps ce matin, je vous emmène lors d'une journée entière passée dehors. Mon humain préfère les grands espaces où l'on entend son coeur battre et où, pour tout vacarme, l'on entend les vents et les divers cris d'oiseaux. personnellement, j'aurais bien aimé me retrouver dans la foule toute colorée de bleu et de blanc, qui chantait des airs patriotiques et scandait des cris d'espoir de liberté. J'adore les humains et suis toujours prenant pour de l'action. Mais, Yanni n'est pas très fort sur les grands rassemblements et me voir hyper excité au bout de ma laisse ne le tente guère. Ça fait qu'on est allé faire une longue randonnée à la place.


On a commencé par emprunter un sentier (un parmi tant d'autres...)


On a ainsi fait un bon bout de chemin. Moi, j'adore ça, renifler toutes ces odeurs qui se mélangent les unes aux autres et qui trahissent le passage d'un renard, d'une mouffette, d'un orignal ou d'un chevreuil.


Alors? Vous venez? Laissez, y'en aura d'autres écureuils!


Bon, ici, on va faire une petite pause, question de se rafraîchir un peu.


Allez, on va boire un coup! À votre santé!


J'avoue qu'on a marché longtemps. Maintenant, nous voici au parc Morency, tout près de la grève.


Vos humains sont-ils crevés?


Ne me dites pas qu'ils ne veulent plus suivre!


Bon...ok...on va leur laisser le temps de souffler. Nous, on va jouer en attendant.


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Magnifique ^hotos! Faut dire que le modèle y est pour quelque chose!

Ca donne envie tous ces beaux espaces!

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j'adore la promenade !un havre de paix,

et je me vois bien , les cheveux au vent ,mes loulous se poursuivrent et chahutant , et moi regardant les joyaux de la nature, fleurs, arbres, et écoutant les chants d'oiseaux, que cela est reposant ,

c'est vraiment trés beau,et ce loulou bien heureux,

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Ok...on continue alors? La ballade ne se termine pas là. Mon humain est un peu fou, il nous a entraîné, tandis que la marée est basse, en plein milieu du fleuve. On se trouve à mi-chemin entre le chalet de nos amis, sur la rive, et l'autre îlot (l'île aux pommes).


Tenez, regardez comme on est loin du chalet!


On va attendre, tranquillement sur la plage, que la marée monte


C'est beau, hein? Et le sable est doux...



Venez, je vais vous faire goûter à quelques délicieuses algues. J'adore en manger quelques unes, lorsqu'elles sont bien fraîches. J'aime leur goût salé. Mais, éviedemment, faut pas trop en manger, sinon...


Allez, faut retourner. Il se fait tard. Nos humains nous appellent.


J'espère que vous avez aimé votre journée. Merci de l'avoir passée avec moi. Une autre fois, il faudra que mon humain vous raconte mon aventure à la maison hantée...

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Salut les amis! Il faut que je vous raconte ma visite à la maison en thé!

C'était une belle journée que cette journée-là. Nous étions allé un peu plus loin que d'habitude, par un des sentiers qui bordent l'une des rives du St-Laurent. Mon humain rêvassait sur un rocher tandis que, moi, je flairais ici et là les odeurs de bestioles laissées dans les hautes herbes. D'une odeur à une autre, je me suis éloigné quelque peu et me suis retrouvé sur le terrain d'une propriété privée. Voici une première photo de l'endroit




Les lieux semblaient déserts. Le vent dans les oreilles, c'est à peine si j'ai entendu Yanni qui me sifflait, inquiet de ne plus me voir. C'est qu'il m'a toujours à l'œil, celui-là, toujours inquiet qu'il est de me voir faire une bêtise. Faut dire que j'ai le don de me mettre dans des situations plus ou moins risquées, mais bon... Curieux de découvrir davantage ce nouveau lieu, j'ai fait la sourde oreille et me suis aventuré un peu plus loin.



Si le terrain en tant que tel était plus ou moins entretenu, la maison, elle, semblait abandonnée. Personnellement, je n'avais encore jamais vu une maison aussi grande et aussi vieille. J'ai alors fait le tour de la bâtisse et j'ai allègrement arrosé ses assises. Comme ces grands explorateurs du temps de la colonie, vous comprendrez qu'il me fallait marquer mon passage. C'est alors que, revenu à mon point de départ, j'ai senti comme une présence dans mon dos. Sur le coup, j'ai pensé que mon humain m'avait rejoins plus vite que je ne l'avais prévu, mais il ne me semblait pas reconnaître son odeur. Je me suis alors retourné, pour voir, mais il n'y avait personne. Pourtant, j'aurais juré que quelqu'un se tenait près de moi...



Mettant cette impression de côté, j'ai donc décidé de donner un petit coup d'arrosoir sur la première marche menant à la vieille galerie. Cette fois, non seulement ai-je senti de nouveau une présence, mais j'ai aussi ressenti un malaise. Comme si quelqu'un m'avait ordonné de ne pas uriner là. Je me suis alors demandé si les quelques herbes marines que j'avais ingurgitées ne provoquaient pas en moi des hallucinations. Faisant fi de cette fausse perception, j'ai alors gravi les trois marches et me suis promené sur la galerie. J'ai reniflé le seuil de la porte arrière, puis j'ai tendu l'oreille étant persuadé d'avoir entendu le son d'un violon. " Bah, me suis-je dit, ce sera le vent qui siffle au-travers du moustiquaire! " Machinalement, j'ai gratté un peu au bas de la porte et, cette fois, la senteur du thé noir – comme cet Earl Grey que mon humain ne prépare que pour le plaisir de la vieille amérindienne qui nous rend visite de temps en temps – m'est nettement parvenu aux narines. À la senteur de thé est venu se mêler celle du poisson fumé. Était-ce une petite faim avivée par la promenade qui me jouait un tour? Ces odeurs étaient-elles réelles? Sans doute qu'en grattant le vieux bois, en avais-je fait ressortir les relents d'une cuisine ancestrale? Tout à coup, le bruit de la bombarde battant une mesure s'est fait entendre, comme si, à l'intérieur, on entamait un rigodon. Cette fois, s'en était trop! La présence, invisible certes, l'injonction obscure à ne pas marquer mon territoire au bas de la galerie, ces odeurs que le temps aurait inexorablement dû effacer, mais que je reniflais malgré tout, et la sonorité d'instruments de musique que j'avais perçue, tout cela ne pouvait pas provenir que de mon imagination. Les Jacks, c'est bien connu, sont téméraires... Résolu à en avoir le cœur net, je me suis alors hissé sur mes deux pattes pour tenter de regarder à l'intérieur. Mais j'étais trop petit et, n'arrivant pas à hauteur des fenêtres, je ne pouvais rien voir. Ça m'a énervé. C'est vrai, quoi, c'est parfois frustrant d'être petit! Je me suis mis alors à sauter sur mes deux pattes arrières. Habituellement, je suis plutôt habile à ce jeu du ressort, mais cette fois-là, je n'avais apparemment aucune chance. Zut! Zut et rezut! Mécontent, je me suis surpris à gronder. C'est à ce moment que j'ai cru apercevoir, derrière l'une des fenêtres, une grande dame tout de blanc habillée. Je me suis aussitôt précipitée en direction de celle-ci, mais, comme par magie, la dame est disparue. Par contre, à l'autre fenêtre, venant d'apercevoir une silhouette, c'est sans perdre de temps que j'ai couru en direction de celle-ci. Mais, encore là, plus rien. La fenêtre du bout! Une autre forme blanche m'est apparue. Mais, à chaque fois, les apparitions se sont volatilisées avant même que j'aie eu le temps d'atteindre mon objectif. J'ai commencé à m'énerver et je me suis mis à japper. C'est alors que j'ai eu la peur de ma vie. Au-dessus de moi s'est dessinée l'ombre d'un spectre.



Un fantôme géant empruntait la voix de mon humain pour me commander de quitter les lieux. J'ai été comme paralysé, cloué sur place tellement j'ai eu la frousse. Ce n'est que lorsqu'il m'a prit dans ses bras que j'ai compris ma méprise. En me sermonnant, Yanni m'a ramené sur la plage. « Cet endroit n'est pas un terrain de jeux, mon gars, a-t-il commencé. C'est une propriété privée et cette maison, à mon avis, est l'endroit idéal pour y faire le tournage d'un film d'horreur où l'on retrouve maison hantée et esprits », a-t-il conclu en frissonnant. Considérant que, au-travers de ma peur j'avais reçu ma leçon, il m'a libéré non sans me mettre à demeure de ne plus retourner à la « maison en thé ». Mon odorat ne m'avait donc pas tromper! Puisque la maison est en thé, selon ce que m'en a dit mon humain, ça pouvait bien sentir le Earl Grey...

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Excellent récit .
Bravo TI-gars , tu devrais chercher un éditeur pour publier l'histoire de ta vie.

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Salut Éliot Bonjour

Je suis content que le récit de mes aventures te plaise, et c'est bien gentil à toi de me suggérer une approche auprès d'un éditeur. Mais mon humain ne veut pas. Il me répète souvent que "écrire est un acte d'amour (...)", en soulignant que ces paroles sont de Jean Cocteau. Et il ajoute qu'il tire son plaisir à partager avec les membres de ce site, même si cela représente un nombre limité de gens, qui apprécient son écriture et qui s'amusent de ce que je raconte. La course aux médias, l'obligation de présences dans les Salons du livre, etc., ne l'intéresse pas. Mon humain dit aussi que le monde de l'écriture est une chose, et que le monde de l'édition en est une autre... Alors, faut pas trop y compter...

Content que ce récit te plaise Marjol'n et merci de ton commentaire.

Une prochaine fois, je vous raconterai ma rencontre avec les demoiselles volages. Si cela vous intéresse, bien sûr...

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trés joli récit, captivant et tellement bien dans cet univers,
caresses a toi, Ti-gars , et bien le bonjour a ton maître .

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Pas faciles ces deux pattes...

Connaissez-vous Joe connaissant? Avez-vous déjà croiser le chemin d'un Joe Connaissant? Il est fort probable que oui. Ce peut être votre beau-frère ou, pire, votre père! Ou bien se sera un collègue ou un voisin. Lorsqu'il s'agit d'un étranger, il y a toujours moyen de trancher facilement. Mais, lorsque le Joe Connaissant en question est un membre de la famille...Holala...Quelle plaie! Au Québec, on appelle un Joe Connaissant le gars qui sait tout sur tout et qui doit toujours avoir le dernier mot. Et chez vous, en France, en Belgique, en Suisse et ailleurs, quel sobriquet donnez-vous à ce genre d'individu?

S'il est toujours intéressant de discuter avec une personne qui a un large champ d'intérêts et de connaissances, et qui ne transmet jamais d'information au-delà de ce qu'elle sait être fondé, il en va tout autrement lorsqu'il s'agit d'échanger avec un Joe Connaissant. Avec lui, il faut toujours évaluer ce qui est vrai de ce qui est faux, toujours faire la part des choses. Il faut constamment faire preuve non pas uniquement de modestie, mais aussi d'humilité. Enfin, il faut faire montre de diplomatie si l'on veut éviter les guerres. Finalement, maudit soit cet irritant sur deux pattes qui nous fait monter la pression, mais bénit soit-il pour le fait qu'il est l'instrument idéal pour affiner une personnalité. Pourquoi je vous parle de Joe Connaissant aujourd'hui? Tout simplement parce que, hier, mon humain et moi en avons croisé un. Et, tandis que je m'apprête à vous relater cette anecdote, nous sommes déjà curieux, lui et moi, de lire vos expériences respectives face à un Joe Connaissant.


Fin de la promenade

Il était près de 21h00 et la promenade tirait à sa fin. Cette promenade tardive était un « bonus » car nous avions déjà fait une longue promenade, tôt le matin, sur la plage et une autre en milieu d'après-midi, cette fois sur le bord de la rivière. Mais, ayant appris dès mon plus jeune âge que ma vie aux côtés de mon humain pourrait être tout, sauf routinière, c'est à peine si j'ai été surpris de le voir décoller ses fesses de notre confortable divan et éteindre la boite parlante qu'il n'écoutait déjà plus. Après un copieux repas bien arrosé, mon humain, qui commençait à cogner des clous, avait soudainement décidé de bouger. Naturellement, vous comprendrez que je n'allait pas l'en décourager. Le collier au cou, la laisse entre les dents, je piétinais déjà d'impatience ne sachant si j'allais devoir grimper dans l'auto où si nous allions partir à pattes. Mais, comme mon entraînement pour la marche n'est pas encore tout à fait complété, il est clair que mon humain allait joindre l'utile à l'agréable. Ayant appris à me montrer sage, j'ai maintenant le droit de marcher librement à ses côtés jusqu'au bout de la rue. C'est ainsi que j'ai défilé pour le plaisir des voisins qui m'ont regardé trottiner, toujours amusés qu'ils sont de me voir porter ma laisse, que je dépose une fois rendu au panneau d'arrêt. Toujours est-il que nous nous sommes rendus jusqu'au parc Morency (Vous vous souvenez de ce parc, bordé par le Fleuve, duquel je me suis fait prendre en photo?).


Retour de la plage

Tandis que nous revenions par la plage, ne voilà-t-il pas que j'aperçois un vieux pote à moi! Mon réflexe premier a été de courir vers lui, mais, me souvenant du discours de mon humain, j'ai préféré lui faire connaître mon désir avant toute chose. Dès qu'il m'en a donné la permission, je suis parti comme une flèche!
-Enzo! Mon vieux pote! Ça fait longtemps qu'on ne s'est vu, que je m'empresse de lui dire, en me faisant aller la queue sur un tempo allegro.
-Ti-gars! Comme j'suis content d'te voir!, m'a-t-il lancé non sans avoir d'abord émis un gémissement en me voyant foncé vers lui.
Cela faisait des mois que nous ne nous étions vu et, même s'il était devenu méconnaissable à cause de la tonte qu'on lui avait fait, je retrouvais mon compagnon de jeu tel que je l'avais laissé.
-On dirait que tu as perdu du poids, mon gros, lui ai-je lancé en lui sautant dessus. Mais je dois t'avouer que ça te va bien, la fourrure en moins.
-Et toi, toujours aussi hardi et infatigable, on dirait, a-t-il rétorqué en s'empressant d'éviter mon assaut.
Le jeu était entamé. Quel joie de retrouver ce vigoureux berger australien plus jeune que moi d'à peine un mois. Il y a deux ans, lors de notre première rencontre, Enzo m'avait involontairement donné un mauvais coup dans le ventre et, mon jet de pisse sur la neige ayant pris la couleur rouge, mon humain s'était empressé de m'emmener chez le véto pour prendre une radiographie et tout le tralala. Heureusement, je n'avais rien de grave. Je n'avais pas appris pour autant et, lors de notre seconde rencontre, l'été suivant, Enzo m'avait littéralement écrasé une patte, ce qui m'avait arraché une plainte, moi qui suis pourtant endurant au mal. Décidément, chaque fois que nous nous retrouvions, il fallait que cet énergumène m'esquinte. Qu'à cela ne tienne, c'était toujours un plaisir renouvelé que de le retrouver. Lui, au moins, avait de l'énergie!


Mon humain, n'ayant pas reconnu Enzo, surveillait nos ébats de près, jusqu'au moment où, pris par le jeu, j'ai suivi mon copain qui rappliquait à l'appel de son maître. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'ai vu apparaître Yanni, les poings sur les hanches et le regard sévère, qui m'ordonnait de revenir à lui. " Viens ici. J'ai affaire à toi. ", m'a-t-il imposé sur un ton qui ne tolérait aucune opposition. Cette fois, ce n'était pas seulement à un discours auquel j'allais avoir droit. À coup sûr, j'allais aussi me faire crêper la couenne. Jouant les chiens battus, je me suis donc allongé à ses pieds, attendant la punition. " Combien de fois t'ai-je répété de ne pas aller sur le terrain des gens? ", a-t-il commencé. J'aurais bien aimé lui rappelé que, habituellement, je respecte la consigne, mais que, cette fois, je n'avais pas fait attention. Mais il valait mieux pour moi ne pas protester et faire patte douce.


Restons tranquille...

Vous connaissez l'expression " sauvé par la cloche "? " Hey! Yanni! Laisse-le faire, c'est pas grave qu'il soit chez nous ", ai-je entendu. La cloche venait de se faire entendre. Soulagé de ne pas être dans l'embarras, mon humain a mis la réprimande de côté pour s'entretenir avec le bonhomme. Ce dernier était, de toute évidences, un peu éméché par la piquette qu'il avait ingurgité. D'ailleurs quelques bouteilles vides de celle-ci traînaient encore sur la table à pique-nique comme des reliques. Quant à moi, j'en ai profité pour retourner illico auprès de Enzo et nous avons poursuivi notre jeu qui avait été interrompu. Et puis, soudainement, je me suis fait happer au passage par la cloche. Mônsieur voulait que je lui obéisse. Et pis quoi encore! Obéir à mon humain est une chose. Me faire assujettir par un étranger? Pas question! J'ai bien tenté de me dégager de l'étreinte, de tirer comme un démon pour lui échapper, y'avait rien à faire. Le poivrot me soufflait son haleine fétide – mélange d'ail et de vin – dans le museau et me susurrait aux oreilles, d'un air sadique, un commandement que je n'écoutais même pas. J'ai levé les yeux vers mon humain, en souhaitant ardemment qu'il soit resté fidèle à son habitude de m'avoir toujours à l'œil, dans l'espoir de trouver un moyen d'être délivré de mon agresseur.
-Pourquoi l'obliges-tu à rester assis alors qu'il n'en a pas envie?, ai-je entendu mon humain demander à la cloche. Si l'intervention se faisait de manière posée, l'agacement était perceptible dans le ton, mais l'abruti ne semblait pas s'en rendre compte et encore moins s'en préoccuper.
-Faut qu'il apprenne.
-Qu'il apprenne quoi?
-Faut que ton chien apprenne à rester calme.
-Ti-gars a appris à rester calme, lorsqu'il faut qu'il reste calme. Je ne l'ai pas mis en punition et c'est le temps du jeu. Je ne vois pas la pertinence de l'obliger à demeurer tranquille, à déclaré mon humain en s'abaissant vers moi et en retirant la main du Zombie accrochée à mon collier.
La conversation entretenue par les deux autres couples s'était subitement arrêtée et la maitresse d'Enzo, qui était manifestement mal à l'aise, n'osait pas se prononcer et encore moins intervenir. Un orage se préparait et, en cet instant, le seul bruit que l'on percevait autour de la table à pique-nique était le clappement produit par la chasse aux moustiques. Même moi, je n'osais plus bouger.
-Moi, mon chien, il m'écoute au doigt et à l'œil, a repris l'imbécile d'un air railleur.
-Félicitations!, s'est contenté de répondre mon humain qui, ayant discerné qu'il avait affaire à un frustré – pinté, de surcroît – a préféré épargner l'assemblée d'un triste spectacle. Il n'était pas chez lui, n'était même pas de la fête, et il n'avait aucune envie de leur gâcher la soirée. N'empêche que, du coup, l'affaire avait calmée nos ardeurs, à Enzo et à moi.
-Je l'ai dressé pour qu'il écoute et je ne répète pas deux fois, tu peux m'croire!, à renchérit la cloche qui résonnait à défaut de ne pouvoir raisonner.
-Et bien, si tu es satisfait, tant mieux. Personnellement, je n'ai pas dressé Ti-gars, mais me suis appliqué à l'éduquer, n'a pu s'empêcher de rectifier mon humain. J'avoue que cela n'a guère été de tout repos, qu'il m'a fallu argumenter avec lui pour ne pas à avoir à me battre contre lui, mais que, somme toute, le résultat est plutôt satisfaisant pour moi aussi.
-Mon chien a compris que c'est moi le maître, a alors déclaré le crétin en fixant son regard sur sa femme. J'ai déjà ben assez de discuter avec ma blonde, a-t-il ajouté en désignant la maitresse d'Enzo d'un geste balourd, que j'vais pas me mettre à jaser avec mon chien!, a-t-il lâché la bouche pâteuse et en terminant par un rire gras. Cette fois, le malaise était palpable chez les deux pattes.
-Et bien...comme il n'y a pas qu'un chemin qui mène à Rome, il n'y a pas qu'une manière de se faire comprendre, a commencé Yanni " Oh! la, la... , me suis-je dit à ce moment-là. Attention mesdames et messieurs! Le voilà parti pour un de ces fameux discours... on est pas sorti de l'auberge ", ai-je pensé en m'allongeant à ses pieds. Dans une famille, a-t-il débuté, tu trouveras trois enfants du même père et de la même mère qui seront différents les uns des autres, et il faudra aux parents adapter une discipline et un enseignement propre pour chacun d'eux. Ainsi, moi, j'ai adapté ma façon de faire avec Ti-gars en vertu de son tempérament, de son caractère et des caractéristiques immuables à sa race.
Jusque là, mon humain a eu l'attention de tout le monde. Et comme tout le monde, même la cloche, semblait être en accord avec ses explications, il a cru bon de poursuivre son harangue. " Pauvre Yanni ", ai-je pensé.
-" L'eau est plus forte que le rocher et la tendresse, plus forte que la dureté " a dit Hermann Hesse. Ti-gars a une nature rebelle et, tout comme l'eau parvient à polir et à donner une autre forme au rocher à coup de va et vient continus, la répétition produit ses effets. Bien sûr, cela requiert de la patience. Ti-gars est tellement têtu que, si je n'avais pas su faire preuve de douceur avec lui, il aurait fallu que je le batte pour obtenir de lui ce que je voulais, chose que je n'aurais jamais pu – ni voulu – faire. Je suis juste plus têtu que lui, a conclu mon humain, en rigolant.
" Ah, ah, ah! Très drôle. En attendant, tu es en train de perdre ton auditoire, mon vieux, avec tes citations, ai-je pensé en soupirant d'ennui. Et puis c'est qui ce Hermann Hesse? Un vendeur d'eau embouteillées? Si tu avais fait allusion au vin et aux tonneaux au lieu de faire un rapprochement avec l'eau et avec la roche, peut-être aurais-tu pu capter un peu plus l'attention. Mais là... "
-Dis-moi, si tu avais le choix entre être un cow-boy ou être un berger, lequel de ces deux chefs de troupeaux voudrais-tu être?, a repris mon humain en posant la question à l'engourdi, qui avait du mal à rester concentré, mais que la devinette venait de réveiller.
-Un cow-boy, c'est sûr! J'adore la musique Country, en plus, a répliqué le nul.
-Et bien moi, je préférerais être un berger. Et tu sais pourquoi? Parce que le cow-boy pousse et pique ses vaches pour qu'elles avancent, tandis que le berger marche en avant de son troupeau, portant la brebis qui est faible, et ses brebis le suivent.


Désireux que la remarque fasse son effet, Yanni avait marqué un temps d'arrêt avant de déclarer que, là-dessus, nous devions quitter car nous avions encore un bon bout de route à faire à pieds. Effectivement, la lumière du jour déclinait rapidement et le soleil la mettait en veilleuse afin d'offrir à la lune plus d'intimité pour revêtir sa chemise de nuit. Nous n'allions pas avoir le temps d'arriver à la maison avant que le rideaux noir ne tombe. Le thrène à deux voix, que nous avons entamés Enzo et moi, a dénoncé notre tristesse de devoir nous quitter et notre crainte de ne plus nous revoir avant longtemps. Les deux pattes ont décidément bien du mal à communiquer et se montrent trop souvent plus intolérants les uns envers les autres que les chiens le sont entre eux.



Sur le chemin du retour, il m'a fallu écouter la grogne de mon humain qui bougonnait contre le maître d'Enzo du fait que celui-ci, en grand Joe Connaissant, avait tenté de me forcer à me soumettre à lui. En fait, il s'était senti agressé tout autant que moi, ce qui avait, en partie, motivée son intervention. Il marchait au rythme de sa frustration, qu'il évacuait à chaque pas, et, pour une fois, je n'avais même pas à tirer sur ma laisse pour qu'on avance plus vite. Les derniers 2 kms qui restaient à parcourir ont eu raison de sa rouspétance, et mon humain a commencé à réfléchir plus posément.
-Je me suis peut-être un peu emballé, a-t-il finalement reconnu. Mon tempérament sanguin a eut raison de toute sagesse devant la vexation que ce goujat imposait à sa compagne, a-t-il ajouté un peu honteux de ce transport. À bien y penser, me dit-il d'une voix calme, qui s'est montré le plus Joe Connaissant entre cet imbécile et moi, mon Ti-gars? Lui, avec sa façon de s'imposer dans ce qui ne lui regardait en rien, ou moi, avec mon discours moralisateur?

Du coup, constatant que je trottais gentiment à ses côtés et peu fier de son comportement, j'ai eu droit à des félicitations et à la perspective réjouissante d'une bonne gâterie une fois arrivé à la maison.


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Salut Ti-Gars,
toujours aussi palpitantes tes aventures, et en prime, agrémentées de magnifiques photos.

Alors chez nous un Joe Connaissant on appelle ça un "Monsieur Je-sais-tout"

Cest le même genre de quidam que chez vous
Un mec qu'a tout vu, tout fait, tout gagné.

Il n'en manque pas autour de nous qui ont voulu donner plein de conseils à mon humaine et elle s'est bien payé leur tête.
Mais le phénonomène existe aussi en modèle femelle, j'crois que c'est encore pire que le modèle mâle.
Faut quand même pas croire que nos 2 pattes vont suivre les conseils de n'importe quel hurluberlu venu.

Bien heureusement pour nous.

allez je te serre la patte.
continue à vous raconter ta vie aventureuse.

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trés jolies histoires que je delecte avec grand plaisir et les photos sublime un vrai régal!!

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Salut Éliot!

Ouais, j'me doutais bien que le Joe Connaissant, ou Monsieur Je-sais-tout, doit bien exister en modèle femelle aussi....lolllllll Quant à dire qui de l'un ou de l'autre est le pire...je n'oserais pas trop m'avancer. Une chose est sûr, c'est que, comme tu le crois toi aussi, c'est rassurant de penser que nos deux pattes ne sont pas des girouettes, et qu'ils ne se laissent guère démonter par les "fait-ci" et les "fait pas ça" de tous et chacun.


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Beau, même si – comme d'habitude – plutôt venteux, le temps était propice à la baignade, cette journée-là. La marée, qui avait laissée son eau entre les rochers, m'avait aménagée une piscine chauffée.




Après m'être bien rafraichi, je me suis prélassé sur le sable chaud. Je ne sais ce qu'il en est pour vous, mais, contrairement à mon humain, j'adore me faire dorer au soleil. Je n'ai toutefois pas la permission de m'y exposer trop longtemps...

Je commençais à m'ennuyer un peu, lorsque, au loin, j'ai aperçu une copine qui traînait sur la plage.

À distance raisonnable de ses maîtres, elle avait l'air de chercher quelque chose. Ayant reçu le consentement de mon humain, je me suis empressé d'aller la rejoindre. Myrtille est une gentille chienne de trois ans qui aime bien jouer, mais qui, comme tous ceux de sa race à un tempérament plus calme que le mien. Pour un labrador, elle est plutôt costaude ce qui laisse présumer qu'elle est croisée. Je suis toujours heureux de la rencontrer car je sais qu'avec elle, je vais pouvoir m'amuser. En fait, mon plaisir et de lui courir après et, même si je dois me dépenser sans compter pour parvenir à la suivre, mon énergie a toujours le dessus sur sa corpulence. Cela faisait bien dix minutes que je la talonnais lorsque, désireuse de me semer, Myrtille s'est enfoncé dans le marais. Généralement, l'eau est claire et la plage assez propre. Mais il arrive que certains jours, le Saint-Laurent dénonce clairement l'état lamentable dans lequel le mettent les Hommes peu scrupuleux et peu soucieux de sa conservation. À marée basse, il laisse alors les indices du niveau de pollution auquel il doit faire face. Cet après-midi-là, le marais était désastreux car, deux jours auparavant, un bateau avait explosé à quelques kilomètres de là, alors qu'il se trouvait amarré au quai. Des traces sinueuses d'huile, mélangée à ce qui pouvait s'apparenter à du pétrole, étaient épandues au-travers des grandes herbes qui recouvrent le rivage. C'est dans ce terrain vaseux, qui exhalait une odeur nauséabonde, que notre jeu s'est poursuivi. Vous voulez voir de quoi j'avais l'air lorsque, à l'appel de mon humain, j'ai dû me présenter à lui? Voici...

Ne riez pas! C'était loin d'être drôle, j'vous jure! Dégoutant, puant l'œuf pourri, on aurait dit que je venais de faire un séjour dans les égouts de la ville. Des plaques de goudron collées à mon poil allait assurément exiger un lavage "extra-shampoing". Crevée, Myrtille est allée – mine de rien – s'étendre aux pieds de ses maîtres, ne laissant rien paraître de son état, son poil de couleur noir cachant merveilleusement bien la saleté. Ce n'est que lorsqu'il m'ont vu m'approcher qu'ils ont compris que leur retour en voiture ne serait pas trop agréable.

Pauvre Myrtille, qui avait perdue sa place assise entre les enfants, et qui devait rester sur la couverture dans le grand coffre arrière de leur camionnette...

Héhé...Dites-moi, sur le site, est-ce qu'il existe une catégorie « le plus sale de tous » au concours de photo? En tel cas, je devrais bien pouvoir me qualifier au moins dans les trois premiers...héhé

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Zut! Mon humain a oublié de vous mettre une photo vous montrant Myrtille. Mieux vaut tard que jamais, dit-on...La voici.

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Salut les amis!

Il me faut vous rapporter une anecdote. Cela c'est passé ce soir (dimanche) tandis que nous étions sortis pour une balade à pattes. De notre demeure au parc Morency, il y a trois kilomètres à parcourir. Parfois, comme cela a été le cas ce soir, nous coupons en passant sur le terrain de la maison " en thé " ou " hantée ", selon ce que vous préférez, pour faire le trajet sur la plage plutôt que sur la route. Cela ne raccourci en rien la balade, mais la rend du moins plus plaisante. Comme je devance toujours mon humain, je venais à peine de poser la patte dans le sable que la pluie s'est mise de la partie. L'averse nous est tombée dessus sans vraiment nous avoir donné de signes avant-coureur. Trop loin de la maison, le seul endroit – mise à part les résidences privées – étant le pavillon dans le parc, nous avons donc longé la plage au pas de course.


(celui-ci. Sur cette photo, je suis en train de tenter d'attraper un cerf-volant...)

Heureusement, pour une fois, le vent était presque inexistant et l'air plutôt tiède ce qui aurait pu être plaisant si seulement j'avais aimé la pluie. Mais, voilà, je n'aime pas la pluie. Une grosse tempête de neige me dérange moins que cette eau qui tombe du ciel. Vous aurez sans doute deviné que mon humain, lui, adore se promener sous la pluie. Et après il dit que c'est moi qui ai un esprit contrariant... Toujours est-il que, arrivé au parc, déjà trempé jusqu'aux os, nous n'avions qu'une idée, celle de nous réfugier sous le pavillon. Un couple y était déjà et je me suis dit que cela allait rendre l'attente plus plaisante. J'adore faire connaissance, moi! Galant comme je suis, j'avais envisagé d'aller vers la dame en premier, puis de faire la fête à son homme, ensuite. Mais voilà-t-y pas que j'entends la bourgeoise énoncer, d'un air pincé, à l'attention de mon humain qu'elle ne veut pas de chien à ses côtés. " L'espace, sous le pavillon, n'est pas très grand et il y a de fortes chances pour que nous nous côtoyions, ai-je aussitôt pensé. Parce la matrone n'a tout de même pas l'intention de nous laisser sous la pluie, j'espère? ", me suis-je questionné scandalisé.

Vous ai-je dit à quel point mon humain, doux et patient envers moi comme envers toute autre personne qui est bonne, peut se montrer intraitable envers les c...? Non? Et bien, je vous le dis. Sa tolérance finit là où l'intolérance des autres commence. Il n'a pas fait ni une ni deux, à fixé la perruche droit dans les yeux et lui à rétorqué : " Mais rien ni personne ne vous retient ici, madame. ". Je vous l'dis, la femelle est restée bouche bée. Voulant la consoler un peu et excuser mon humain de sa réplique, j'ai tenté de lui montrer que nous n'étions pas méchant en posant une patte sur elle. Houlala... la furie s'est mise à aboyer après moi, si tant est que, même sans ordonnance de mon humain à la laisser tranquille, je n'avais plus aucune envie de faire ami-amie avec elle. Le pauvre bonhomme qui l'accompagnait, et qui n'avait encore dit un seul mot, l'invita à partir. Rassurez-vous, ils ne demeurent qu'à quelques pas du parc et, non, ce n'est pas le fait qu'elle ait peur des chiens qui explique son comportement. La " bas d'feutre " est atteinte tout simplement d'anaphylaxie!

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SUBLIME !juste un petit conseil pour Ti-gars, une épidémie de champignons dans les eaux sales , et vase , mon amie en Bretagne a le même soucis que Bandit , il a attrapé une cochonnerie , et dans les vosges un ami son loulou en même temps regarde

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Merci beaucoup, Moune, pour ton information et ton conseil à faire gaffe. Je ne le laisse jamais se vautrer, ni même jouer, dans les eaux sales, mais là...je n'ai pas eu le temps de le voir venir... Autre chose, ton information tombe peut-être à point, car, il y a quelques jours, je me suis aperçu que Ti-gars avait comme un petit bouton sur la lèvre supérieure, juste en-desous de son nez(museau, devrais-je dire...lolll). C'était, en fait, comme s'il avait reçu un mauvais coup et il lui manquait du poil à cet endroit. Cela laissait une petite plaque rose, juste sur la lèvre, lui donnant un nouveau look...qui m'inquiétait naturellement un peu. J'ai décidé de ne rien mettre dessus, ne sachant pas exactement ce que c'était au juste, et j'ai surveillé. Surveillé s'il y avait un changement chez lui (appétit, sommeil, jeu) et s'il ne faisait pas un peu de fièvre. Pas de fièvre et le reste normal. Juste cette drôle de petite tâche rose puisque plus de poil à cet endroit. Aujourd'hui, la tâche semble tourner au brun. Elle est moins rosée. Il n'a aucune tache ni marque, comme celle sur la photo que tu m'as montré, sur le corps.
1-Penses-tu que ce serait un champignon qu'il a attrapé?
2-Et si c'est un champignon, sais-tu si la visite chez le véto s'impose?
3-Sinon, comment on soigne ça?
4-Et est-ce que le champignon refait son apparition d'année en année?

Le bout du nez de Ti-gars est le seul endroit que je ne lave pas tous les jours. Tous les soirs, avant d'aller au lit, Ti-gars prend sa douche (pas au shampoing, mais à l'eau, au savon doux et à la débarbouillette. Et il est toujours bien rincé.) (ben oui...Ti-gars dort dans le lit, avec moi, et sous les draps en plus! Il a son propre oreiller et, crois-le ou non, il s'allonge comme un enfant : sur le ventre, la tête sur son oreiller, une patte en-dessous de l'oreiller, l'autre sur le côté ou au-dessus...lolll). Il a ses propres serviettes de bain et il est habitué à se faire laver, essuyer, nettoyer les oreilles, etc. Lorsqu'il est vraiment sale, c'est le shampoing, mais pas plus qu'une fois par mois et son poil est toujours bien rincé. Ainsi, le sel et le sable ne colle pas à sa peau et il ne se gratte jamais.[strike] Une fois, j'ai vu Ti-gars se lécher le derrière. Cette fois-là, nous étions rentré très tard la veille et il n'avait pas été lavé. Il y en a qui disent qu'il ne faut pas laver un chien trop souvent. Personnellement, je n'ai jamais retenu cette mise en garde et Ti-gars n'est jamais malade et n'est pas toujours en train de se gratter ou de se lécher. Et il sent toujours bon, en plus, même mouillé!

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Les photos sont superbes, les textes vraiment bien écrits !

Ce petit chien a vraiment une chouette vie et profite de sacrés beaux paysages !

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coucou Ti-gars
pour le champignon je ne connaissais pas du tout, mais en caressant Bandit une petite méche de poils rebelle et une petite crôute en dessous alors j'ai tiré et avec douceur !! une petite touffe de poils la valeur d'une piece de 5 cts d'euro sait enlevé a ma grande surprise!!
je pensais a un tic qui s'était decroché, mais, !!!!!trop contrarié alors véto, a Carvin ,
il m'a dit c'est pas un tic, il a analysé ce qu'il a gratté, et verdict CHAMPIGNON ??
qui s'attrape ,donc attention a Galack et Brigand!!
tu sais moi je pense que si cela reste ou s'agrandit, une visite s'impose il vaut mieux savoir,
en ce moment il y a une épidémie de teigne et les champignons, mon amie son malinois a chopé cette cochonnerie en se roulant dans les algues en Bretagne,
surveille bien sa petite plaque,
caresses a Ti-gars

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Merci, Salomé. C'est gentil. C'est vrai que Ti-gars a une vie, jusqu'à présent, idéale. S'il faut croire en la réincarnation - à sa plus simple interprétation - je souhaite être réincarner en Ti-gars, en autant que je sois adopté par un gars du genre de celui qui l'a adopté (et j'ai nommé MOI...lollll). Je lui répète souvent combien il est veinard. Petite anecdote (en vitesse...lollll) : L'autre jour, Mônsieur levait le nez sur son souper (des cubes de boeuf - et pas à bouillir, mais pour le bourguignon! - mêlé à du foie de boeuf, avec quelques petits morceaux de fromage au-travers, le tout agrémenté de carottes coupées en petits dés et de persil). Comme je venais de lui préparer, avant cela, du poulet (poitrine de poulet) qu'il n'avait pas voulu manger, je me suis assis à terre et lui ai fait tout un discours...lollll Je lui ai raconté des histoires d'horreurs que vivent certains autres chiens et lui ai fait remarquer la différence avec sa propre situation (Tu aurais dû le voir changer de binette à mesure de mon discours...si..si... je t'assure!). Puis, j'ai conclu en lui faisant remarquer que, sait-on jamais, peut-être un jour n'aura-t-il plus que le souvenir de ce bon repas, sur lequel il a levé le nez, en guise de nourriture. Bien, crois-moi ou non, mais il a levé ses fesses et s'est flanqué la gueule dans son plat et à tout mangé............mdrrrrrrrr. Ce jour-là, j'ai regretté de n'avoir aucun témoin de cette scène et me suis dit que jamais personne ne voudrait croire une telle chose. Pourtant, c'est bel et bien arrivé comme ça.

P.S. Ne me dis pas qu'il est gâté, je le sais...loll Mais, tu sais, je lui fais mener la vie que je mène moi-même. Je suis un épicurien et, très conscient de la fragilité de la vie, je vis un jour à la fois, et pleinement et comme il faut. C'est dans cet optique que j'élève Ti-gars. Je me dis qu'il peut mourir demain, ou dans la minute qui suis celle qui vient de passer. Je n'aime pas les regrets, et encore moins les remords. J'agis donc en conséquencce. Tout comme j'ai pris soin de mon ex-conjointe, ne laissant jamais passer un jour sans lui démontrer mon amour, ainsi je prends soin de mon compagnon à deux pattes. Et tu sais quoi? On s'entend à merveille lui et moi et il me montre toute son appréciation. Ce qui n'était pas le cas avec mon ex...lollllll (Bon...farme ta yueule Yanni! lolllllllllll)

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