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Tootsy1111

Apprendre l'arrêt au carré

Messages recommandés

Ben voilà, je me pose la question comment apprendre l'arrêt au carré?

Mon Pitchoun ne s'arrête JAMAIS carré, et je n'ai aucune idée comment il faut demander et comment lui apprendre.

Aidez-moi please

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Bosser sur des arrêts en impulsion, cheval engagé et surtout droit...

Plus tes aides pourront être "symétriques" dans la demande plus le cheval sera aligné.

Mieux vaut un cheval avec un postérieur sous la masse qu'un postérieur trainant.

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ben pour moi un arret carré est la resultante d'un bon équilibre et d'un cheval en impulsion!

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Ecume a écrit:
Bosser sur des arrêts en impulsion, cheval engagé et surtout droit...

Plus tes aides pourront être "symétriques" dans la demande plus le cheval sera aligné.

Mieux vaut un cheval avec un postérieur sous la masse qu'un postérieur trainant.


plus un

Pour t'aider, tu peux faire bcp de transition, en veillant bien à ce qui s'arrête bien "compact", en engageant.

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pour arreter carré, comme l'a dit Ecume l'a dit, il faut le cheval en impulsion, engagé et surtout droit...

ça c'est une chose, pour y arriver il y a aussi la façon de demander l'arret.

si on demande l'arrêt avec les mains seules, le cheval ne sera jamais carré car on interrompt un action.
ni le laisser tomber dans le pas.

il faut "pousser" le cheval dans le pas, en redressant le corps sans crispation utiliser la jambe dans son entier, >>serrer les jambes cuisses y compris et terminer l'arrêt en serrant un peu les doigts.
j'entend par se redresser : faire passer la ligne du dos en arrière de la verticale. ce qui met le centre de gravité du cavalier derrière celui du cheval. j'ai pas dit se pencher en arrière hein
ne pas oublier il faut laisser au cheval le temps de finir l'arrêt

toutes les transitions descendantes devraient passer comme ça, en jouant sur le language du corps

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En fait c'est exactement ce que je fait : serrer les jambes, redresser le haut du corps et serrer les les doigts sur les rênes. Je pense que mes aides sont corrects, par contre je sens le loulou qui résiste sur le mors au lieu d'être léger, j'ai donc l'impression qu'il s'arrête plus sur les épaules que sur l'arrière main, peut-être de ce fait que l'arrêt n'est pas correct.

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S'il plonge sur les épaules et pèse sur ta main, il faut le remettre en équilibre.
Pour cela, 2 techniques que tu peux combiner.
Lors de l'arrêt, pas trop te soucier de sa tête dans un premier temps. Le plus important est qu'il s'arrête "derrière" et qu'il ne plonge pas. Quand tu demandes l'arrêt, s'il pèse et s'appuie, fais un demi arrêt, quitte à ce qu'il relève la tête.
Tu peux aussi utiliser ta voix comme une des aides de l'arrêt, ça aide.

Autre technique, c'est de commencer à demander la transition et quand il y est presque tu remets en avant. Ca va l'obliger rester attentif et actif.
Ca fonctionne très bien aussi pour les transitions trot-pas.

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Tootsy a écrit:
En fait c'est exactement ce que je fait : serrer les jambes, redresser le haut du corps et serrer les les doigts sur les rênes. Je pense que mes aides sont corrects, par contre je sens le loulou qui résiste sur le mors au lieu d'être léger, j'ai donc l'impression qu'il s'arrête plus sur les épaules que sur l'arrière main, peut-être de ce fait que l'arrêt n'est pas correct.


J'ai le même problème que toi, il résiste sur le mors. Justement mardi j'ai essayé en bitless pour voir, et c'est fou la différence, dès que je me redressais il s'arrêtais direct et ne bougeais plus, même du trot et du galop. Je me suis dis que je devais faire quelque chose de mal avec le mors car il est très capable de s'arrêter au poids du corps...

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il est important que le cheval soit léger avant de demander l'arrêt.

les mains agissent à la fin de la demande de l'arrêt (juste la touche finale)
et ne résistent pas vers l'arrière (car le cheval va s'appuyer), mais ver le haut (il va au début relever un peu la tête et engager)

se redresser oui mais en plus il faut laisser partir toute l'énergier qu'on a en soi (se poser et expirer), ne pas se mettre en résistance (ou opposition) avec le cheval

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J'avais le même problème avec Oban, comme l'a dit ultimate, avec ma prof, on a travaillé au trot, la mettre presque au pas puis repatir, mais il fautf faire attention à ce que tu ne remettes pas trop le cheval en avant, fin pas trop fort, moi j'ai ce gros défaut, je mets trop mes jambes et Oban part "n'importe comment", mais on apprend à dosé petit à petit.

Hier, quand j'ai monté, Oban était très légère en bouche et très sensible, et je faisais des trasion galop-arrêt ( je voulais faire galop-pas mais je demandais trop fort ) et je jouais juste sur mes rênes juste pour gardé l'incurvation et la mise en main.
Voilà, j'espère que je t'aurai aidé Smile

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A tout ce qui est dit, je rajouterais "laisser le cheval s'équilibrer" car un cheval équilibré s'arrête uni naturellement donc, une des premières règles est d'éviter de le gêner.

Du coup, la première question à se poser, c'est comment ton cheval s'arrête en liberté? Cela va indiquer beaucoup car si en liberté il s'arrête uni et qu'il ne le fait pas en selle, la faute vient de toi.
S'il s'arrête désuni en liberté, la seconde question à se poser, c'est est-ce toujours de la même manière (exemple : toujours le postérieur gauche en arrière)? Si oui, travailler ce postérieur. Tu vas me dire comment? Voici des pistes :
- antérieur droit qui reste en arrière ou postérieur gauche à la traîne => épaule en dedans à gauche à toutes les sauces (contre épaule, ligne du quart, cercle...) via des transitions dans cette épaule en dedans vers l'arrêt.
- antérieur gauche et postérieur droit : idem mais en épaule en dedans à droite.

Cela déliera l'antérieur qui se néglige et/ou engagera le postérieur paresseux.

J'ajoute, comme cela été dit un peu plus haut, que lors de l'arrêt, l'impulsion est primordiale MAIS condition de la demander AVANT l'arrêt! Une fois que l'on demande l'arrêt par l'assiette et le jeu des doigts, les jambes doivent cesser d'agir (sinon on oppose main et jambes et, en plus de donner des ordres contradictoires au cheval, on fait de l'équitation de compression). L'impulsion doit être sollicité avant l'arrêt, pendant c'est trop tard et on risque la désunion.

Note : Je ne suis pas très partisane de la correction de l'arrêt une fois l'arrêt exécuté dans la mesure où si le cheval s'arrête avec un postérieur désuni, il s'arrête dans un équilibre qui a provoqué cette désunion. Si on corrige l'arrêt, on force le cheval à prendre une posture qui ne va pas de soi avec son équilibre (désuni) du moment. Il est préférable de plutôt redemander un arrêt un peu plus loin.
En d'autres mots, l'équilibre influe sur la qualité de l'arrêt mais l'arrêt (après une correction) n'influe pas sur la qualité de l'équilibre (car il manque le "mouvement" qui permettrait cette modification de l'équilibre) et met même le cheval en difficulté.

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Tootsy a écrit:
En fait c'est exactement ce que je fait : serrer les jambes, redresser le haut du corps et serrer les les doigts sur les rênes. Je pense que mes aides sont corrects, par contre je sens le loulou qui résiste sur le mors au lieu d'être léger, j'ai donc l'impression qu'il s'arrête plus sur les épaules que sur l'arrière main, peut-être de ce fait que l'arrêt n'est pas correct.


A mon avis parce que tu serres les jambes au moment de ton arrêt, il comprend "avancer" et se heurte en même temps à ta main qui ferme les doigts => la solution qu'il trouve, c'est de peser. Mais l'impulsion les dernières foulées mais cède dans les jambes dès que tes doigts agissent. (mais bon c'est mon avis).

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Poussinette a écrit:
A tout ce qui est dit, je rajouterais "laisser le cheval s'équilibrer" car un cheval équilibré s'arrête uni naturellement donc, une des premières règles est d'éviter de le gêner.


Sur ce point là je diverge avec toi... Car un cheval, naturellement, ne s'arrête pas carré mais bien en équilibre pour lui, et ça, ça dépend de chaque cheval. Seul un cheval "parfait" (j'entends par là aucune gêne ni "déformation" physique qui modifie l'équilibre d'une quelconque façon, et dieu sait que c'est rare) s'arrêterait parfaitement carré de lui même...

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gibsy a écrit:
Poussinette a écrit:
A tout ce qui est dit, je rajouterais "laisser le cheval s'équilibrer" car un cheval équilibré s'arrête uni naturellement donc, une des premières règles est d'éviter de le gêner.


Sur ce point là je diverge avec toi... Car un cheval, naturellement, ne s'arrête pas carré mais bien en équilibre pour lui, et ça, ça dépend de chaque cheval. Seul un cheval "parfait" (j'entends par là aucune gêne ni "déformation" physique qui modifie l'équilibre d'une quelconque façon, et dieu sait que c'est rare) s'arrêterait parfaitement carré de lui même...


Tout à fait d'accord, c'est pour cela que je précise un peu plus bas qu'il faut observer ses arrêts en liberté pour voir ses "défauts" de conformation.

Cf .
Poussinette a écrit:

Du coup, la première question à se poser, c'est comment ton cheval s'arrête en liberté?.

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Invité
Citation :
Sur ce point là je diverge avec toi... Car un cheval, naturellement, ne s'arrête pas carré mais bien en équilibre pour lui, et ça, ça dépend de chaque cheval. Seul un cheval "parfait" (j'entends par là aucune gêne ni "déformation" physique qui modifie l'équilibre d'une quelconque façon, et dieu sait que c'est rare) s'arrêterait parfaitement carré de lui même...


A voir.... Il faut pouvoir observé un arrêt net, en venant d'une allure impulsionné, pour se faire une véritable idée. Donc soit à pied sans influencer l'équilibre, soit en liberté.

Mon jeune cheval s'arrête souvent carré et postérieur bien "engagés", et pourtant, non seulement il n'est pas parfait, mais en plus il a des gènes physiques du à un accidents nottement.

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Alors pour répondre à Floflo, le loulou a 11 ans.

Pour ce qui est de l'arrêt en liberté, non il ne s'arrête pas carré, mais il faut que j'observe quel membre reste à la traîne, car j'avoue, je n'ai jamais fait vraiment attention.

C'est vrai que je garde mes jambes serrée jusqu'à ce qu'il soit arrêté, je devrais donc plutôt les désserrer au moment où je ferme mes doigts, oki, je vais une fois essayer ça aussi.

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Tootsy a écrit:

Pour ce qui est de l'arrêt en liberté, non il ne s'arrête pas carré, mais il faut que j'observe quel membre reste à la traîne, car j'avoue, je n'ai jamais fait vraiment attention.



Tu peux aussi observer cela au box ou durant le pansage car ce sont des moments où ils se mettent dans un arrêt naturel qui leur correspond.

Tootsy a écrit:

C'est vrai que je garde mes jambes serrée jusqu'à ce qu'il soit arrêté, je devrais donc plutôt les désserrer au moment où je ferme mes doigts, oki, je vais une fois essayer ça aussi.


C'est pour éviter la contradiction jambes-main simultanées. Laisse-lui aussi le temps de s'arrêter, qu'il ait le temps de poser tous ses pieds, de finir son mouvement car vouloir demander un arrêt trop prompt peut parfois engendrer un arrêt désuni.

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qd vous etes a cheval, vous faites comment pour voir sil est carre?
je sais jms comment il est, le tps que je me penche Rolling Eyes il aura deja reussi a bouger ...

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L'idéal : sentir mais c'est pas toujours évident!
Sinon quelqu'un à pied ou un miroir (et là essayer de deviner, de "sentir" avant qu'on te le dise ou que tu vérifies dans le miroir).
Sinon, ben oui, se pencher ^^

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ouai cest pas lideal
ya ni mirroir ni des gens lol!

bon bah cest pas grave Smile nous on en est pas encore la ^^

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C'est vrai, moi non plus je n'arrive pas vraiment à sentir, sauf quand il a un membre qui est 10 km sous lui ou en arrière Laughing , et chez nous non plus pas de miroir.

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Je pense que ce post va en aider plus d'un Smile
Je pense effectivement que je fais aussi jambes et mains en même temps, et c'est en effet contradictoire, je le pousse sur le mors Rolling Eyes

Vais donc essayer de bien mettre l'impulsion juste avant mais plus pendant la demande.

Merci Poussinnette et les autres pour les explications intéresssantes :cheers:

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Ben ça deviens ambigu non? parce que moi je considère que si on déserre les jambes trop tot et trop longtemps il s'arretent campés ou pas carrés!
Tout est toujours une question de dosage Wink

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Tiens, j'ai une question : pourquoi vouloir faire arrêter un cheval carré si, en liberté, il ne s'arrête pas de lui-même carré? On va à l'encontre de sa conformation, non?

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Invité
Si on essaie pas de rendre le cheval aussi droit et symétrique que possible, il va s'"user" plus vite et risque de devenir de plus en plus assymétrique. De plus, si l'arrêt n'est pas en équilibre, la transition qui va suivre ne sera pas optimale non plus

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Calimera a écrit:
Tiens, j'ai une question : pourquoi vouloir faire arrêter un cheval carré si, en liberté, il ne s'arrête pas de lui-même carré? On va à l'encontre de sa conformation, non?


Alors pourquoi lui demander de marcher droit, placé, incurvé, lui demander de faire des changements de pied au temps, etc etc etc, c'est le but du dressage, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval.

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Nath a écrit:
Calimera a écrit:
Tiens, j'ai une question : pourquoi vouloir faire arrêter un cheval carré si, en liberté, il ne s'arrête pas de lui-même carré? On va à l'encontre de sa conformation, non?


Alors pourquoi lui demander de marcher droit, placé, incurvé, lui demander de faire des changements de pied au temps, etc etc etc, c'est le but du dressage, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval.


Mouais.. Pour l'instant j'ai tendance à penser (sans doute à cause (ou grâce à ce monsieur, dont j'ai lu tous les articles intégralement http://www.hauteecole.ru/en/photogallery.php?gid=1&id=71&) que l'équitation ne respecte pas le cheval. Bon, je n'exagère pas autant que lui, mais en gros si on prend vraiment le temps de réfléchir il y a beaucoup d'abbérations.
Oui, les figures de dressages et les allures du cheval sont celles qui peut avoir en liberté.
C'est ça le problème : le dressage est, comme tu le dis, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval. C'est-à-dire comme celles qu'il a en liberté, non?
Si c'est ce but qu'on vise, c'est typique de l'égoïsme humain : l'homme veut prouver qu'il peut faire faire au cheval ce que celui-ci fait déjà en liberté, mais avec l'humain sur son dos. Ce n'est pas noble comme but, je trouve. Enfin ce n'est que mon avis...
Bref pour en revenir aux allures dans la nature, oui le cheval éxécute par exemple un piaffer quand il veut faire le beau ou qu'il est excité, ou un appuyer quand il veut s'enfuir et que le chemin est étroit, etc..
Mais pourquoi vouloir lui demander ces choses, certes naturelles mais faites à un moment précis et justifié? Pourquoi lui demander un piaffer lorsqu'il est calme?
Je ne fais pas nécesseraiment ce que je dis, je me questionne juste..

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personne nest totalment symetrique
si on essaye de letre ou de rendre nos chevaux le plus regulier possible des 2cotes
cest pour le bien de tous
ca evite de toujours utiliser le mm cote, chose qui cree de plus en plus en desequilibre et au final plein de problemes de dos, musculaire, de souplesse etc ...

faut pas prendre les exos separement en disant "pourquoi on veut faire un arret carre?" mais plutot le voir dans lessemble du travail qui consiste a rendre le corps dans le meilleurs etat possible
il faut evisager lequilibre du corps dans son ensemble ... que ce soit pour les chevaux ou pour nous meme dailleurs
il faut par regarder larbre qui cache la foret

si nous humains on a plein de problemes de dos ou de crampes ou froissements musculaires ou de souplesses ... cest justmnt paskon fait pas assez attention a comment on bouge et comme on fait les choses
pour les chevaux cest la mm chose seulement ils savent pas nous dire avec des mots ce quils ressentent

tu sais comment il faut travailler un cheval ... as tu seulement deja pense a appliquer les meme principes sur toi meme?!

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scania a écrit:
personne nest totalment symetrique
si on essaye de letre ou de rendre nos chevaux le plus regulier possible des 2cotes
cest pour le bien de tous
ca evite de toujours utiliser le mm cote, chose qui cree de plus en plus en desequilibre et au final plein de problemes de dos, musculaire, de souplesse etc ...

faut pas prendre les exos separement en disant "pourquoi on veut faire un arret carre?" mais plutot le voir dans lessemble du travail qui consiste a rendre le corps dans le meilleurs etat possible
il faut evisager lequilibre du corps dans son ensemble ... que ce soit pour les chevaux ou pour nous meme dailleurs
il faut par regarder larbre qui cache la foret

si nous humains on a plein de problemes de dos ou de crampes ou froissements musculaires ou de souplesses ... cest justmnt paskon fait pas assez attention a comment on bouge et comme on fait les choses
pour les chevaux cest la mm chose seulement ils savent pas nous dire avec des mots ce quils ressentent

tu sais comment il faut travailler un cheval ... as tu seulement deja pense a appliquer les meme principes sur toi meme?!


plus un Tu as mis des mots sur mes pensées! Very Happy

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Calimera a écrit:
Nath a écrit:
Calimera a écrit:
Tiens, j'ai une question : pourquoi vouloir faire arrêter un cheval carré si, en liberté, il ne s'arrête pas de lui-même carré? On va à l'encontre de sa conformation, non?


Alors pourquoi lui demander de marcher droit, placé, incurvé, lui demander de faire des changements de pied au temps, etc etc etc, c'est le but du dressage, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval.


Mouais.. Pour l'instant j'ai tendance à penser (sans doute à cause (ou grâce à ce monsieur, dont j'ai lu tous les articles intégralement http://www.hauteecole.ru/en/photogallery.php?gid=1&id=71&) que l'équitation ne respecte pas le cheval. Bon, je n'exagère pas autant que lui, mais en gros si on prend vraiment le temps de réfléchir il y a beaucoup d'abbérations.
Oui, les figures de dressages et les allures du cheval sont celles qui peut avoir en liberté.
C'est ça le problème : le dressage est, comme tu le dis, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval. C'est-à-dire comme celles qu'il a en liberté, non?
Si c'est ce but qu'on vise, c'est typique de l'égoïsme humain : l'homme veut prouver qu'il peut faire faire au cheval ce que celui-ci fait déjà en liberté, mais avec l'humain sur son dos. Ce n'est pas noble comme but, je trouve. Enfin ce n'est que mon avis...
Bref pour en revenir aux allures dans la nature, oui le cheval éxécute par exemple un piaffer quand il veut faire le beau ou qu'il est excité, ou un appuyer quand il veut s'enfuir et que le chemin est étroit, etc..
Mais pourquoi vouloir lui demander ces choses, certes naturelles mais faites à un moment précis et justifié? Pourquoi lui demander un piaffer lorsqu'il est calme?
Je ne fais pas nécesseraiment ce que je dis, je me questionne juste..


Et bien, tu en arrives à la conclusion, tout à fait exacte, que l'équitation n'est PAS naturelle. Maintenant, une fois le cavalier en selle, il y a une exigence de rectitude en vue de "corriger" le fait d'être en selle (de se le faire "pardonner", presque). Cela rejoint les questions que j'ai exposées et que je me pose dans ton sujet sur Matine : si l'exercice ne vise pas une amélioration des allures et de l'aisance du cheval sous ma selle, quid de l'exercice fait POUR l'exercice? Je n'ai pas de réponse mais cela pose vraiment question. Je pense que nous nous demandons (de façons différentes, certes) la même chose.

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Poussinette a écrit:

Et bien, tu en arrives à la conclusion, tout à fait exacte, que l'équitation n'est PAS naturelle. Maintenant, une fois le cavalier en selle, il y a une exigence de rectitude en vue de "corriger" le fait d'être en selle (de se le faire "pardonner", presque). Cela rejoint les questions que j'ai exposées et que je me pose dans ton sujet sur Matine : si l'exercice ne vise pas une amélioration des allures et de l'aisance du cheval sous ma selle, quid de l'exercice fait POUR l'exercice? Je n'ai pas de réponse mais cela pose vraiment question. Je pense que nous nous demandons (de façons différentes, certes) la même chose.


J'oserais dire que, l'excercice POUR l'excercice, c'est plus pour épater qu'autre chose..
Je me demande si tous les cavaliers de dressage travaillent dans l'optique de faire les exos dans un but bien précis : celui de retrouver les allures du cheval (ou qqc dans ce goût-là..)
Je pense que beacoup de cavaliers (malheureusement) se dise : waw, on sait faire un appuyer, mon cheval sait faire un excercice! (J'étais comme ça avant, c'est pour ça que je m'en rends compte..) Mais quid du but du dressage alors?

Pour en revenir à l'équitation qui n'est pas naturelle.. Nous la pratiquerions donc pour nous satisfaire nous-mêmes, non? Prouver qu'on peut amener un cheval à tel niveau, gagner des prix, se procurer des sentiments de joie grâce au cheval..
L'équitation serait-elle égoïste?

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Bonne question. Cependant, je pense qu'une équitation bien pratiquée apporte une complicité voire même un plaisir au cheval : celui du partage. Maintenant, c'est peut-être de ma part une projection anthropomorphique. Il arrive que l'on ressente ce petit "moment magique" en selle, ce sentiment de ne faire qu'un mais est-ce réel? ou est-ce juste une interprétation (égoïste) que nous donnons à ce moment, le cheval n'y ayant rien ressenti en particulier à part trimbaler docilement son cavalier? Quid aussi du plaisir du galop dans une prairie, est-ce grisant aussi pour eux? Ou du saut? Certains semblent aimer mais juste comme cela, comme les quelques pas d'épaule en dedans fait pour jouer ou par réel plaisir? On ne le saura jamais car nous ne sommes pas eux, nous ne pouvons que tenter de deviner en fonction de leur caractère, de leur goût.

Pour ce qui est de l'exercice POUR l'exercice, nous sommes nombreux à le voir comme cela. La querelle compétition/artiste en est un symptôme : "je piaffe mieux que toi, tralalala" ou "t'as vu mon appuyer là?" et non, "mon trot après mon piaffer est plus léger et énergique que le tien, pourquoi tu crois?" ou "comment tu as fait pour qu'il galope comme cela sur le grand côté?". L'Hotte disait : "en avant, calme ET DROIT. Ce "droit", c'est le cheval symétrique, rassemblé, léger, dans l'attitude correcte aux 3 allures simples. Les pas de côté, les passages, les piaffés, les pirouettes, les reculers ont pour but d'aspirer à ce "droit". Mais qui l'envisage vraiment ainsi? Même si j'y songe, là, assise à ma table, j'oublie la qualité de mon trot entre deux exercices de 2 pistes...

Je mettrai plus tard en lien le texte de L'Hotte, très intéressant à ce sujet (surtout ses pages sur les "buts du dressage" même s'il faut toujours conserver la distance qu'implique un esprit critique. Il ne faut pas se cantonner juste à ce qu'à dit L'Hotte mais lire aussi beaucoup d'autres avec lesquels on peut être d'accord ou en désaccord sur cetains points ou sur tous... (mais au moins on sait pourquoi et l'expliquer si on les a lu)

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Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis!

C'est la première fois que je discute comme ça avec quelqu'un du fondement même de l'équitation. Peu nombreux sont les gens qui pensent comme ça! Et même si c'est dur à appliquer (tu l'admets toi-même, et moi aussi) au moins on tend vers ce but! C'est un vrai plaisir de voir qu'il y a des gens aussi ouverts que toi et qui ont une telle prise de conscience de l'équitation! Merci!

J'attends les textes de l'Hotte avec impatience Wink

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Calimera a écrit:
Nath a écrit:
Calimera a écrit:
Tiens, j'ai une question : pourquoi vouloir faire arrêter un cheval carré si, en liberté, il ne s'arrête pas de lui-même carré? On va à l'encontre de sa conformation, non?


Alors pourquoi lui demander de marcher droit, placé, incurvé, lui demander de faire des changements de pied au temps, etc etc etc, c'est le but du dressage, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval.


Mouais.. Pour l'instant j'ai tendance à penser (sans doute à cause (ou grâce à ce monsieur, dont j'ai lu tous les articles intégralement http://www.hauteecole.ru/en/photogallery.php?gid=1&id=71&) que l'équitation ne respecte pas le cheval. Bon, je n'exagère pas autant que lui, mais en gros si on prend vraiment le temps de réfléchir il y a beaucoup d'abbérations.
Oui, les figures de dressages et les allures du cheval sont celles qui peut avoir en liberté.
C'est ça le problème : le dressage est, comme tu le dis, approcher la perfection dans toutes les allures du cheval. C'est-à-dire comme celles qu'il a en liberté, non?
Si c'est ce but qu'on vise, c'est typique de l'égoïsme humain : l'homme veut prouver qu'il peut faire faire au cheval ce que celui-ci fait déjà en liberté, mais avec l'humain sur son dos. Ce n'est pas noble comme but, je trouve. Enfin ce n'est que mon avis...
Bref pour en revenir aux allures dans la nature, oui le cheval éxécute par exemple un piaffer quand il veut faire le beau ou qu'il est excité, ou un appuyer quand il veut s'enfuir et que le chemin est étroit, etc..
Mais pourquoi vouloir lui demander ces choses, certes naturelles mais faites à un moment précis et justifié? Pourquoi lui demander un piaffer lorsqu'il est calme?
Je ne fais pas nécesseraiment ce que je dis, je me questionne juste..


Autant relacher tout les chevaux en liberteé alors ...

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Poussinette a écrit:
Bonne question. Cependant, je pense qu'une équitation bien pratiquée apporte une complicité voire même un plaisir au cheval : celui du partage. Maintenant, c'est peut-être de ma part une projection anthropomorphique. Il arrive que l'on ressente ce petit "moment magique" en selle, ce sentiment de ne faire qu'un mais est-ce réel? ou est-ce juste une interprétation (égoïste) que nous donnons à ce moment, le cheval n'y ayant rien ressenti en particulier à part trimbaler docilement son cavalier? Quid aussi du plaisir du galop dans une prairie, est-ce grisant aussi pour eux? Ou du saut? Certains semblent aimer mais juste comme cela, comme les quelques pas d'épaule en dedans fait pour jouer ou par réel plaisir? On ne le saura jamais car nous ne sommes pas eux, nous ne pouvons que tenter de deviner en fonction de leur caractère, de leur goût.

Pour ce qui est de l'exercice POUR l'exercice, nous sommes nombreux à le voir comme cela. La querelle compétition/artiste en est un symptôme : "je piaffe mieux que toi, tralalala" ou "t'as vu mon appuyer là?" et non, "mon trot après mon piaffer est plus léger et énergique que le tien, pourquoi tu crois?" ou "comment tu as fait pour qu'il galope comme cela sur le grand côté?". L'Hotte disait : "en avant, calme ET DROIT. Ce "droit", c'est le cheval symétrique, rassemblé, léger, dans l'attitude correcte aux 3 allures simples. Les pas de côté, les passages, les piaffés, les pirouettes, les reculers ont pour but d'aspirer à ce "droit". Mais qui l'envisage vraiment ainsi? Même si j'y songe, là, assise à ma table, j'oublie la qualité de mon trot entre deux exercices de 2 pistes...

Je mettrai plus tard en lien le texte de L'Hotte, très intéressant à ce sujet (surtout ses pages sur les "buts du dressage" même s'il faut toujours conserver la distance qu'implique un esprit critique. Il ne faut pas se cantonner juste à ce qu'à dit L'Hotte mais lire aussi beaucoup d'autres avec lesquels on peut être d'accord ou en désaccord sur cetains points ou sur tous... (mais au moins on sait pourquoi et l'expliquer si on les a lu)


Moi aussi j'attends les textes! En te lisant j'ai l'impression d'entendre ma prof, c'est rare de trouver des gens avec une telle philosophie du cheval.

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Poussinette a écrit:
Bonne question. Cependant, je pense qu'une équitation bien pratiquée apporte une complicité voire même un plaisir au cheval : celui du partage. Maintenant, c'est peut-être de ma part une projection anthropomorphique. Il arrive que l'on ressente ce petit "moment magique" en selle, ce sentiment de ne faire qu'un mais est-ce réel? ou est-ce juste une interprétation (égoïste) que nous donnons à ce moment, le cheval n'y ayant rien ressenti en particulier à part trimbaler docilement son cavalier? Quid aussi du plaisir du galop dans une prairie, est-ce grisant aussi pour eux? Ou du saut? Certains semblent aimer mais juste comme cela, comme les quelques pas d'épaule en dedans fait pour jouer ou par réel plaisir? On ne le saura jamais car nous ne sommes pas eux, nous ne pouvons que tenter de deviner en fonction de leur caractère, de leur goût.


Je voudrais juste ajouter qu'on ne peut qu'en faire le pari (à propos de ce partage, du plaisir donné au cheval) sinon il ne nous reste plus qu'à nous reconnaître égoïste et l'assumer ou mettre notre petit compagnon au pré. Moi j'en fais le pari, le pari d'apporter quelque chose à mon cheval, de partager avec lui et de lui rendre les moments de plaisir qu'il m'offre.

Note sur L'Hotte : c'est un élève de Baucher mais aussi D'Aure. Il a tenté d'en faire une synthèse. Or Baucher et D'Aure sont très différents et étaient en opposition l'un par rapport à l'autre. C'était le début de l'arrivée des purs sang anglais et de leur mode. Versailles venait de fermer. Baucher tentait de restaurer la Haute Ecole sur des chevaux qui n'étaient pas prévu à cet usage et D'Aure préférait valoriser l'équitation d'extérieure. Baucher et D'Aure savaient dresser un cheval à tous les airs - Baucher a transmis cela à ses élèves, D'Aure n'a produit aucun élève valable (excepté L'Hotte). L'Hotte a été écuyer en chef à Saumur (à la suite de D'Aure) et a fait interdire les mouvements de Haute école dans les reprises d'écuyers pour des raisons que j'ai oubliées mais que je peux retrouver si ça vous intéresse. Il y a donc chez L'Hotte les points intéressants de D'Aure et de Baucher mais aussi probablement leurs dérives et impasses. Donc à lire pour s'instruire, s'enrichir, réfléchir et voir les choses différemment mais aussi sans tout gober parce que c'est un écuyer qui l'a écrit. L'excès nuit en tout.

Adresse de téléchargement (seulement pour PC Windos) - vous y trouvez "questions équestres" et "un officier de cavalerie" : http://membres.lycos.fr/chuchote/cheval/eq_lhotte/lhotte.html

Je mets Bourgelat (vétérinaire vers 1600 ou 1700) aussi, qui est aussi intéressant : http://membres.lycos.fr/chuchote/cheval/eq_textes/bourgelat.html

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Poussinette a écrit:
Poussinette a écrit:
Bonne question. Cependant, je pense qu'une équitation bien pratiquée apporte une complicité voire même un plaisir au cheval : celui du partage. Maintenant, c'est peut-être de ma part une projection anthropomorphique. Il arrive que l'on ressente ce petit "moment magique" en selle, ce sentiment de ne faire qu'un mais est-ce réel? ou est-ce juste une interprétation (égoïste) que nous donnons à ce moment, le cheval n'y ayant rien ressenti en particulier à part trimbaler docilement son cavalier? Quid aussi du plaisir du galop dans une prairie, est-ce grisant aussi pour eux? Ou du saut? Certains semblent aimer mais juste comme cela, comme les quelques pas d'épaule en dedans fait pour jouer ou par réel plaisir? On ne le saura jamais car nous ne sommes pas eux, nous ne pouvons que tenter de deviner en fonction de leur caractère, de leur goût.


Je voudrais juste ajouter qu'on ne peut qu'en faire le pari (à propos de ce partage, du plaisir donné au cheval) sinon il ne nous reste plus qu'à nous reconnaître égoïste et l'assumer ou mettre notre petit compagnon au pré. Moi j'en fais le pari, le pari d'apporter quelque chose à mon cheval, de partager avec lui et de lui rendre les moments de plaisir qu'il m'offre.

Note sur L'Hotte : c'est un élève de Baucher mais aussi D'Aure. Il a tenté d'en faire une synthèse. Or Baucher et D'Aure sont très différents et étaient en opposition l'un par rapport à l'autre. C'était le début de l'arrivée des purs sang anglais et de leur mode. Versailles venait de fermer. Baucher tentait de restaurer la Haute Ecole sur des chevaux qui n'étaient pas prévu à cet usage et D'Aure préférait valoriser l'équitation d'extérieure. Baucher et D'Aure savaient dresser un cheval à tous les airs - Baucher a transmis cela à ses élèves, D'Aure n'a produit aucun élève valable (excepté L'Hotte). L'Hotte a été écuyer en chef à Saumur (à la suite de D'Aure) et a fait interdire les mouvements de Haute école dans les reprises d'écuyers pour des raisons que j'ai oubliées mais que je peux retrouver si ça vous intéresse. Il y a donc chez L'Hotte les points intéressants de D'Aure et de Baucher mais aussi probablement leurs dérives et impasses. Donc à lire pour s'instruire, s'enrichir, réfléchir et voir les choses différemment mais aussi sans tout gober parce que c'est un écuyer qui l'a écrit. L'excès nuit en tout.

Adresse de téléchargement (seulement pour PC Windos) - vous y trouvez "questions équestres" et "un officier de cavalerie" : http://membres.lycos.fr/chuchote/cheval/eq_lhotte/lhotte.html

Je mets Bourgelat (vétérinaire vers 1600 ou 1700) aussi, qui est aussi intéressant : http://membres.lycos.fr/chuchote/cheval/eq_textes/bourgelat.html


J'essaierai d'en faire autant...

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