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Margaux20

refus de l'arrêt

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3arbres a écrit:
comme on me l'a expliquer, a l'arrêt le cheval doit être comme une boule d'energie près a exploser, on doit pouvoir lui demander n'importe quoi et pour ça il faut qu'il se tienne bien et qu'il soit attentif !


ouaip! plus un je vote pour! Laughing

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Jewel a écrit:

D'ailleurs Poussinette, quand tu repars après un arrêt, est ce que tu laches complètement le contact devant?

Si jambes, pas de main.
Mais ne pas se méprendre, la main n'agit pas non plus en continu. Utiliser sa main, ce n'est pas être pendu dessus ; mais pour savoir utiliser correctement sa main, il faut savoir employer correctement ses jambes.

Note : un cheval apprend tout : on peut s'arrêter carré en tirant sur l'oreille droite, il suffit de l'apprendre.
Donc oui, un cheval peut s'arrêter carré avec main et jambes ensemble, mais comprimer un cheval, ce n'est pas ce qui va le rendre heureux ni vous permettre de dépasser le niveau M (sauf si vous avez la chance de bénéficier d'un cheval au physique d'enfer). Tout dépend des objectifs que l'on se fixe et de la valeur que l'on donne aux moyens à utiliser.
Même le rollkur fonctionne...

Ne vouloir monter qu'avec ses jambes en se pasant totalement de la main est un non-sens, la jambe n'est capable d'aucune nuance et elle signifie... "en avant". La jambe est et reste impulsive, si on la considère autrement, on finit avec des éperons à molettes et des jambes qui battent la mesure. La légèreté, c'est celles DES aides : pas de main, pas de jambes. La clé pour arriver à cela, c'est justement une bonne utilisation des mains (et non pas un comportement à la "vade retro satanas" vis-à-vis d'elles) qui sont capables de :
1) décontracter,
2) canaliser l'impulsion donnée (avant, pas en même temps) par les jambes,
3) indiquer une direction,
4) donner un pli,
5) maîtriser les hanches...

Or, la jambe n'est pas capable de ces nuance car jambe = en avant. Pour l'employer dans un autre sens (pour peu qu'elle puisse avoir un autre "sens"), il faut au minimum des aides diagonales ou latérales main-jambe, c'est à dire :
soit 1 main et 1 jambe de côté opposé, soit 1 main et 1 jambe du même côté, JAMAIS JAMAIS les mains et les jambes en même temps, jamais, même pour arrêter et encore moins pour rassembler ou reculer.

Donc, quand on arrête, impulsion (celle dont le cheval est capable selon son niveau de dressage) avant même de penser à l'arrêt, puis c'est le buste et le jeu des doigts. Quand on est arrêté, on relâche, immédiatement.

Pour apprendre au cheval l'arrêt dit "régulier" (= carré), il faut :
1) lui apprendre à être régulier dans ses allures et
2) l'arrêter en mouvement de 2 pistes.
C'est lui qui s'arrête carré de lui-même parce qu'il est en équilibre et qu'il était suffisamment en impulsion avant et non le cavalier qui se penche pour tapoter avec sa cravache la jambe qui traîne, car ça, c'est du cirque, pas du dressage ni un cavalier qui compresse car compresser, désolée de choquer ceux que cela choquera, mais cela relève de la maltraitance psychologique .
Evidemment, apprendre à compresser entre main et jambes, c'est facile, même mon voisin qui ne monte pas à cheval peu le faire en 10 leçons. Apprendre à coordonner ses aides de manière à ce qu'elles ne soient pas contradictoires et qu'elles soient fines, c'est autre chose car mon voisin mettrait alors des années et de nombreuses heures de mise en selle avant d'y arriver, mais le dressage de ses chevaux, quand il aura enfin acquis l'expérience pour avoir une utilisation irréprochable de ses aides, il ira plus vite et sera rapidement "léger".
Quand vous utilisez vos jambes et vos mains selon le "main sans jambes, jambes sans main", vous intervenez en fait très peu avec vos aides et celles-ci sont claires pour le cheval : vous ne touchez le cheval avec les jambes que lorsque l'impulsion se perd et vous ne vibrez dans les doigts que quand la décontraction se perd. Quand le cheval est bien et ben... vous lui fichez la paix : pas d'effet de main, pas d'effet de jambes et il continue tout seul dans son attitude, dans son impulsion sans avoir besoin d'avoir le bide tambouriné ou d'être rappelé à l'ordre toutes les cinq secondes. Quel confort!

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Invité
J'approuve entièrement les explicattions de Poussinette!

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Jewel a écrit:
Mais pour un cheval avec un certain dressage, le but est de se passer de la main, et d'obtenir le max par l'action de l'assiette et du haut du corps, avec encadrement des jambes...


Je suis d'accoord avec toi, on doit pouvoir au final arrêté le cheval avec seul l'action de l'assiette et du haut du corps. Mais sans les jambes.

Jewel a écrit:
fin moi je suis pour se passer des mains (j'aime monter avec deux grammes dans chaque mains!), car c moins inconfortable une pression sur le bidon qu'une traction dans la bouche...je suis pas un cheval, mais je pense.... Wink


On peut utiliser les mains avec juste deux grammes dans chaque main, c'est éduquer le cheval à la sensibilité, et le rendre réceptif au moindre changement de l'attitude du cavalier.

En fait, tout le monde utilise ses mains, que ce soit sur des rennes longues, ou sur des rennes ajustéees, ne fusse que pour décontracter la bouche du cheval par le pianotement des doigts sur les rennes.
Lorsque vous vous redressez pour demander l'arrêt, même si vous ne fermez pas les doigts sur les rennes, vous agissez légèrement sur la bouche du cheval : en vous grandissant, vos mains montes légèrement et tout cheval un peu réceptif en bouche le sent. C'est très subtil.

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Invité
Poussinette a écrit:


Note : un cheval apprend tout : on peut s'arrêter carré en tirant sur l'oreille droite, il suffit de l'apprendre.
Sans remettre en question ton cheval, a-t-il peu etre appris une façon différente de s'arreter de "l'habituel"?

ce n'est pas ce qui va le rendre heureux ni vous permettre de dépasser le niveau M (sauf si vous avez la chance de bénéficier d'un cheval au physique d'enfer).
Sa je n'y croi pas trop Rolling Eyes

Même le rollkur fonctionne...
c'est quoi?

Ne vouloir monter qu'avec ses jambes en se pasant totalement de la main est un non-sens,
Tout a fait d'accord il y a l'assiette aussi !

la jambe n'est capable d'aucune nuance et elle signifie... "en avant".
Sa désolé mais c'est completement faux, n'importe qu'elle cavalier te dirait que la jambe est une aide avec plein de significations et non pas seulement un moyen d'avancer!

La jambe est et reste impulsive, si on la considère autrement, on finit avec des éperons à molettes et des jambes qui battent la mesure.
Or, la jambe n'est pas capable de ces nuance car jambe = en avant. Pour l'employer dans un autre sens (pour peu qu'elle puisse avoir un autre "sens"), il faut au minimum des aides diagonales ou latérales main-jambe, c'est à dire :
soit 1 main et 1 jambe de côté opposé, soit 1 main et 1 jambe du même côté, JAMAIS JAMAIS les mains et les jambes en même temps, jamais, même pour arrêter et encore moins pour rassembler ou reculer.
Sauf si elles sont bien utilisés et mesurés . . .

.

Poussinette je ne contradit pas directement tout ce que je dit est un peu sous forme de question . .

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Rollkur (source : recherche images Google avec le mot "rollkur") :








Pour y arriver : mains+jambes ensembles (non dissociées) et (au début) rênes allemandes (après, la puissance du mors de bride suffit). Le rollkur, c'est la caricature, mais les chevaux fonctionnent aussi : ceux qui ne cassent pas sont tellement talentueux qu'ils déroulent un Grand Prix.

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Poussinette et Peggy a écrit:
Ne vouloir monter qu'avec ses jambes en se pasant totalement de la main est un non-sens,
Tout a fait d'accord il y a l'assiette aussi !.


Essaye. Pose tes rennes longues sur l'encolure et n'y touche pas. Mets tes mains dans tes poches. Demande l'arrêt du pas à ton cheval avec l'assiette et les jambes. Moi j'ai essayé et je n'y arrive pas. Par contre, juste avec le poids du corps, ça fonctionne. Mon cheval a 5 ans.

Peggy a écrit:
Sa désolé mais c'est completement faux, n'importe qu'elle cavalier te dirait que la jambe est une aide avec plein de significations et non pas seulement un moyen d'avancer!.


Bein je n'en vois qu'une autre, indiquer la direction, et encore puisque ça, tu peux le faire avec l'assiette, le poids du corps et la position de tes épaules. Donc, la direction sur les chevaux en début de dressage.

Je pense que beaucoup de personne confondent la jambe qui agit seule et la jambe qui agit parce que le poids du corps a été modifié.
Je prends un exemple :
Lors d'une épaule en dedans, on modifie son assiette en reculant un peu la hanche intérieure et en s'assayant un peu plus sur l'ichion intérieur. Ca a a pour effet de mettre le haut de la jambe un peu plus en contact, mais pas le bas.
C'est cette action du bassin, couplée aux épaules qui se tournent légèrement vers l'intérieur qui met le cheval dans l'EED.
C'est ensuite l'épaule extérieure en se reculant à peine qui empêche le cheval de trop sortir les épaules ou carrément de partir sur une volte.

NB: D'autres utiliseraient la pression de la jambe intérieur pour pousser le cheval dans la direction voulue avec le risque que le cheval n'accélère, voir parte dans la volte ou sorte trop les épaules, alors que cela n'arrive pas si on utise l'épaule extérieure.)

L'épaule extérieure fait reculer la main, donc il y a action des mains, même inconsciente. Si nécessaire, le cavalier peut redresser le haut du corps pour accentuer l'effet de cette épaule extérieure.

CF : L'équitation de légèreté de JC Racinet.

Poussinette a écrit:
La jambe est et reste impulsive, si on la considère autrement, on finit avec des éperons à molettes et des jambes qui battent la mesure.
Or, la jambe n'est pas capable de ces nuance car jambe = en avant. Pour l'employer dans un autre sens (pour peu qu'elle puisse avoir un autre "sens"), il faut au minimum des aides diagonales ou latérales main-jambe, c'est à dire :
soit 1 main et 1 jambe de côté opposé, soit 1 main et 1 jambe du même côté, JAMAIS JAMAIS les mains et les jambes en même temps, jamais, même pour arrêter et encore moins pour rassembler ou reculer.
Sauf si elles sont bien utilisés et mesurés . . . .


Oui et la meilleure façon de les utiliser et de les mesurer, c'est de les dissociés des jambes. Parce qu'on ne pédale pas pendant qu'on freine.

Vous venez de me faire replonger dans ma bible (toujours ce livre de Racinet) dans le chapitre qui a pour titre "Séparation des aides"

Je m'atelle à taper quelques paragraphes et je reviens

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Invité
Le Rollkur c'est vraiment trop :x :x je suis tout a fait contre! c'est vraiment le genre de monte ou on monte avec la mains . . .


je dit juste que : qu'importe l'aide utilisé, l'assiette et le poid accompagne toujours, je trouve que c'est primordiale, on pourrai tout faire avec ça!

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[quote="BouffyJe m'atelle à taper quelques paragraphes et je reviens[/quote]
Lol, je suis occupée à scanner des extraits de bouquins Razz

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Peggy, je partage plus que ton avis sur le rollkur!

Voici deux extraits, le premier sur l'arrêt avec le jeune cheval (par un cavalier de dressage qui a formé une cavalière olympique), le second sur l'emploi des jambes (par un cavalier d'obstacles qui a été cavalier olympique (il gagnait en moyenne un inter sur 4) et qui a mené l'équipe de France à la médaille d'or olympique en CSO quand il l'entraînait).
Deux disciplines différentes, deux logiques très proches.

Michel Henriquet, dans gymnase et dressage, p. 63 a écrit:

"Si vous prenez la peine de vous mettre à sa portée, c'est-à-dire de lui expliquer ce que vous voulez, là où la force de six bras ne l'arrêtera pas, une fermeture répétée des phalanges accompagnée d'un desserrement des jambes et d'une voix douce (trop souvent oubliée) réussira en deux ou trois séances. Aussitôt l'arrêt obtenu, descente de main (avancement des poignets de quelques centi¬mètres) qui récompense et confirme l'arrêt.
Cette manière de communiquer avec la bouche du cheval évite coups de tête et forcement de main. Mon vieux cheval « Miguelista », qui exécute depuis près de dix ans tous les airs d'école et s'arrête hanches fléchies en plein galop sur un frémissement des doigts, fera deux tours de manège avec un débutant qui tire à pleins bras, jambes serrées et hurlant des « holà » inquiets..."


D'Orgeix, dans dresser c'est simple, pp. 57-58 a écrit:

"« Pas d'impulsion, pas d'équitation» (vieux dicton)
L'impulsion est l'instantanéité, la générosité avec lesquelles un cheval obéit à toute demande des aides inférieures de son cavalier.
S'il est « au souffle de la botte» (autre vieille expression cavalière), c'est-à-dire répond à la moindre pression des jambes, il est fatalement en impulsion, donc en état d'être éduqué. Cette «mise aux jambes» est donc le préalable absolu à cette éducation.
Malheureusement cette loi est fort oubliée en France car elle n'est plus apprise. Pour quelles raisons?
Tout simplement et très logiquement car elle est en contradiction avec la « mise en selle » telle qu'elle est enseignée aujourd'hui.
Toutes les grandes voix équestres, de Xénophon à Jousseaume, en passant par Pluvinel, La Guérinière, New-Castle, Bancher, d'Aure, Faverot de Kerbrecht, Caprilli, Decarpentry, Beudant... etc., ont toutes affirmé que les cuisses (c'est-à-dire les genoux) devaient être fixes et adhérentes, les bas de jambes tombant naturellement, donc verticalement et sans toucher le cheval.
Ainsi le cheval sent, et donc peut réagir, au moindre frôlement du mollet. Ce qui a donné lieu à l'expression du « souffle de la botte »,
Actuellement notre instruction enseigne que les bas de jambes doivent être au contact des flancs du cheval. Ceci sans jamais nous expliquer les raisons de ce principe et les avantages que le cavalier est censé en tirer.
Mais alors, bien évidemment, le contact des jambes étant permanent, le cheval s'y habitue, n'y fait plus attention, et en tout état de cause, ne réagira qu'à des pressions « énergiques », ou sous la piqûre des éperons.
Aussi regrettable que cela soit, l'immense majorité de nos cavaliers ne « soupçonne » même plus ce que peut être un cheval «mis aux jambes ».
Or pourtant répétons-le, il s'agit d'un préalable absolu de l'art équestre et donc une base incontournable de l'éducation du cheval."


Je ferai aussi un petit résumé de la position de Philippe Karl sur la question de l'utilisation main/jambes dans les transitions descendantes.

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Peggy a écrit:
Le Rollkur c'est vraiment trop :x :x je suis tout a fait contre! c'est vraiment le genre de monte ou on monte avec la mains . . .


je dit juste que : qu'importe l'aide utilisé, l'assiette et le poid accompagne toujours, je trouve que c'est primordiale, on pourrai tout faire avec ça!


plus un Pour résumé le tout Razz

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Je monte aussi avec les mains, ce n'est pas pour autant que je pratique le Rollkur (cf mon blog dans ma signature)Razz

Voici un extrait du livre de JC Racinet. Je n'ai pas de scanner, donc j'ai tout retapé, excusez-moi donc pour les fautes de frappe.

Citation :
« Baucher justifie son principe (jambes sans mains, mains sans jambes) par le fait que si la main et es jambes interviennent ensemble, elles peuvent masquer inconsciemment leurs erreurs ou excès réciproques, ce qui contrevient à l’idée d’économie des moyens, n’est pas satisfaisant pour l’esprit, et n’est pas pédagogique pour le cheval comme pour le cavalier.

Si au contraire le cavalier se sert de ses mains et de ses jambes séparément, il apprend à doser ses actions, il devient subtil. Et le cheval, sollicité par des actions plus fines, devient attentif. »

« Sans cette séparation soigneuse, il existe peu de chevaux capables de résoudre la contradiction. La plupart du temps, ils choisiront de n’obéir qu’à un seul des deux ordres opposés, celui qui correspond le mieux à leur tempérament. Un cheval nerveux combattra la main et n’obéira qu’à la jambe. Un cheval froid s’arrêtera. Pousser un cheval mou sans ouvrir les doigts est une dure épreuve »


Mais attention, il précise bien (et là tout le monde sera d’accord avec lui) que la puissance impulsive de la jambe est due à un conditionnement. En effet, on apprend au cheval dès le débourrage à se porter en avant lorsqu’on utilise la jambe. Tout cavalier ayant d’ailleurs débourré un jeune cheval sera d’accord de dire que la première fois qu’il a mis les jambes, le cheval n’a pas bougé.
Pareil pour les mains, lorsque du débourrage, si vous fermez les doigts sur les rennes, le cheval ne va pas pour autant s’arrêter. Il va plutôt secouer la tête pour se dégager de cette pression désagréable du mors sur ses commissures des lèvres.

C’est pourquoi nous associons les aides de voix (préalablement apprises dans le travail à pied et à la longe ou en liberté) aux aides de jambes ou de mains.
C’est en fait utiliser le réflexe de Pavlov

Il va même plus loin dans son résonnement, en disant que les mains ne doivent pas agir ensemble : lorsqu’on utilise la main intérieure, la main extérieure reste en place afin de ne pas contredire l’action de l’autre main ET (et là il suffit d’y penser) maintenir le mors en place dans la bouche en évitant à celui-ci de glisser, voir sortir de la bouche du cheval.

Je vous invite vraiment à lire ce livre Razz Je vous jure, c'est une mine d'or et d'une simplicité de compréhension !

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Peggy a écrit:
je dit juste que : qu'importe l'aide utilisé, l'assiette et le poid accompagne toujours, je trouve que c'est primordiale, on pourrai tout faire avec ça!


Et je dirais même plus, on pourrait tout faire RIEN QU'AVEC CA !!!
Et c'est ce que tout "dresseur" tente d'obtenir. C'est la finalisation, le sommet de l'art.

Encore un "image" tirée de Racinet :

On est d'accord sur le fait que à la longe, la chambrière remplace les jambes. Donc, si monté, vous utilisez les jambes pour pousser le cheval sur le mors afin d'obtenir l'arrêt, la chambrière devrait aussi l'arrêter à la longe.
Mettez donc un cheval à la longe, correctement enrenné, mettez-le dans un trop souple et cadencé. Agissez avec la chambraire pour le pousser sur le mors. Le cheval s'arrête-t-il ? Wink Pourant l'enrennement est là pour remplacer la main qui réceptionne la poussée de la jambrière !!

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Invité
Citation :

On est d'accord sur le fait que à la longe, la chambrière remplace les jambes. Donc, si monté, vous utilisez les jambes pour pousser le cheval sur le mors afin d'obtenir l'arrêt, la chambrière devrait aussi l'arrêter à la longe.
Mettez donc un cheval à la longe, correctement enrenné, mettez-le dans un trop souple et cadencé. Agissez avec la chambraire pour le pousser sur le mors. Le cheval s'arrête-t-il ? Wink Pourant l'enrennement est là pour remplacer la main qui réceptionne la poussée de la jambrière !!


c'est une autre situation mais tellement vrai!!!

Citation :
Aussi regrettable que cela soit, l'immense majorité de nos cavaliers ne « soupçonne » même plus ce que peut être un cheval «mis aux jambes ».
Or pourtant répétons-le, il s'agit d'un préalable absolu de l'art équestre et donc une base incontournable de l'éducation du cheval."


Il ne faut pas généralisé!! moi je n'ai jamais dit que j'était tout le temps avec mes jambes dans le cheval mais nous parlons bien de l'arrêt et dans la monte en général, je ne change pas d'avis pour moi moins de main mieux c'est! Neutral
Je n'ai jamais entendu parler de ce cavalier . . .

Citation :

Mais attention, il précise bien (et là tout le monde sera d’accord avec lui) que la puissance impulsive de la jambe est due à un conditionnement. En effet, on apprend au cheval dès le débourrage à se porter en avant lorsqu’on utilise la jambe. Tout cavalier ayant d’ailleurs débourré un jeune cheval sera d’accord de dire que la première fois qu’il a mis les jambes, le cheval n’a pas bougé.
Pareil pour les mains, lorsque du débourrage, si vous fermez les doigts sur les rennes, le cheval ne va pas pour autant s’arrêter. Il va plutôt secouer la tête pour se dégager de cette pression désagréable du mors sur ses commissures des lèvres.

On apprend aux jeunes chevaux les bases essentielle, mais plus tard il apprendrons bien d'autre signification pour les jambes ou les mains, tout est dans l'utilisation de ceux-ci

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Peggy a écrit:
On apprend aux jeunes chevaux les bases essentielle, mais plus tard il apprendrons bien d'autre signification pour les jambes ou les mains, tout est dans l'utilisation de ceux-ci


On a affaire à un animal, intelligent certes, mais avec une sensibilité à fleur de peau. Les associations les plus simples sont donc les plus fructueuses.
Si tu annonces tout à coup à ce jeune cheval, freine (le poids du corps et les mains) et avance (les jambes) en même temps, c'est là que beaucoup de problème se posent. Il se demande quoi ! Et si tu as un cheval avec un temps soit peu de caractère, c'est la rebiffade assurée.
On dira alors: "rhooo sale bête", ou : "il ne comprend pas" ou "il ne veut pas comprendre" . Alors qu'à la base, ce sont deux ordres contradictoire.
L'arrêt est quand même une des premières choses qu'on apprend au cheval monté. Je ne pense pas que vous descendiez de cheval en vous jetant en bas quand il marche au pas.

La jambe ne sert qu'à la mise en avant.
Si on les met ensemble, c'est vers l'avant.
La jambe droite mène à gauche, la jambe gauche mène à droite, donc la mise en avant mais latérale.
La jambe extérieure recule, c'est le départ au galop. Donc toujours la mise en avant.

Je ne vois rien de plus pour les jambes.

La main, elle en effet prend d'autres nuances, mais pas beaucoup plus :
En déplaçant la main droite latéralement vers la droite, plis à droite (pareil pour la gauche).
Déplacement des deux mains vers la droite, déplacement des épaules vers la droite (pareil pour la gauche) et donc "tourner".
Les doigts d'une main qui se ferment, le demi-arrêt. (qui celà dit en passant, sert aussi pour l'arrêt)

Ce sont des choses simples qui resteront toute la vie du cheval et qui lui sont conditionnées par l'homme.

Je me rends compte que quand on dit qu'on utilise plus nos mains que nos jambes, vous vous imaginez qu'on tire !
Non, loin de là ! On les utilise le trois quart du temps pour décontracter la bouche du cheval, car sans décontractioin de la bouche, il n'y a pas de plis, le dos n'est pas souple et donc, pas d'impulsion ni d'engagement possible.

Maintenant, il est aussi important de travailler dans la descente des aides, donc quand la bouche est décontractée, on arrête d'agir et on reprend si nécessaire.
Comme pour les jambes: on agit lorsque le cheval perd son impulsion, les jambes se taisent lorsque l'impulsion est rétablie. Garder les jambes au contact, c'est comme continuer à demander de l'impulsion, c'est comme continuer à demander l'arrêt quand il est déjà obtenu.

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Poussinette a écrit:
Quelles significations donnes-tu aux jambes et peux-tu les détailler?


Ha bein je viens de donner mon point de vue sur la chose en espérant insiter d'autres à faire pareil Razz

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Invité

J'adore ce post qui est très instructif et ou l'on apprend des choses!

*Bouffy j'aime ton point de vue Smile

*Poussinette, je l'adore! (dommage que tu sois partie du manège). Wink

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Kyra001 a écrit:
J'adore ce post qui est très instructif et ou l'on apprend des choses!

*Bouffy j'aime ton point de vue Smile

*Poussinette, je l'adore! (dommage que tu sois partie du manège). Wink


Merci ! Bein tu peux nous rejoindre toutes les deux, nous sommes dans la même écurie Razzlol!

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Bouffy a écrit:


La main, elle en effet prend d'autres nuances, mais pas beaucoup plus :
En déplaçant la main droite latéralement vers la droite, plis à droite (pareil pour la gauche).
Déplacement des deux mains vers la droite, déplacement des épaules vers la droite (pareil pour la gauche) et donc "tourner".
Les doigts d'une main qui se ferment, le demi-arrêt. (qui celà dit en passant, sert aussi pour l'arrêt)


Les vibrations,
les rênes qui respirent,
les multiples façons de jouer avec les doigts : vite lent, insistant, léger,
l'arrondi des poignets...
La main, c'est toute une palette de communication qui permettra, grâce à sa subtilité, de faire comprendre le rôle du corps, des imperceptibles mouvements d'épaules, de pesées, de rotation de bassin, d'ouverture d'assiette... Tout cela se met en place pendant des années de dressage à partir du moment où l'on pourra mettre en place sans créer de surprise ou de contractions chez le cheval l'effet d'ensemble qui, lui, tient en un emploi simultané de la main et des jambes. Autant vous dire que quasiment personne n'atteint ce stade, à moins d'être un grand écuyer... Et à ce stade (et à ce stade seulement), l'éperon revêt aussi un effet calmant.

Sinon, moi non plus, je ne vois rien de plus pour les jambes ; jambes = en avant, quelque soit la direction. Mais peut-être a-t-elle encore des fonctions que j'ignore.

Pour la descente d'aide, tout est dit.

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Bon, voici ma petite synthèse du chapitre "jambes" du livre de Karl.

Thème : l'utilisation des jambes (on l'aurait pas deviné).
Thèse : redéfinir le rôle impulsif des jambes dans une démarche respectueuse de la logique du cheval (tant physique que psychologique).

Premier constat : le cheval ne raccourcit pas sa base et n'engage pas ses postérieurs lorsqu'il exécute un rassembler "en mouvement" (il le fera dans un rassembler en place (arrêt rassemblé, piaffer, pesade, galop en place et pirouette au galop)).

Deuxième constat : Karl distingue le Schwung allemand de l'impulsion. Le schwung, c'est l'arrondi du geste, son brillant, sa cadence ; l'impulsion, c'est la réactivité du cheval et sa capacité à se maintenir le plus longuement de la même façon sans que le cavalier n'aie à intervenir.
=> l'impulsion ne s'obtient pas en utilisant constamment ses jambes ni en réclamant des aides plus fortes ou plus appuyées.
=> le rôle de la jambe fait partie d'un apprentissage : la leçon de jambe.

Citation :

Philippe Karl, dans Dérives du dressage... a écrit:
En agissant de la sorte (càd. la leçon de jambe), on fait partir au galop, de l'arrêt et par le vent de la botte, en quelques minutes, des chevaux réputés insensibles et paresseux invétérés. Mais des précautions s'imposent :
* la compréhension du cheval et sa totale fidélité à la jambe imposent que le cavalier ne marque aucune opposition de la main à ses effets. (...)
* la leçon de la jambe ne peut être donnée que par un cavalier à la jambe fixe. Les jambes plaquées, raccrochées, ou bavardes, sont rhédibitoires... ellles (...) constituent un bruit de fond qui blase le cheval.
* pour garder sa valeur impulsive la jambe ne doit intervenir que pour produire un surcroît de mouvement en avant. Ce qui exclut évidemment sa participation à tout ralentissement, arrêt ou reculer.
* pour déterminer un degré supérieur de mouvement en avant, la jambe ne doit pas agir plus fort, mais (...) répète (...) jusqu'à obtention du résultat souhaité.
* travailler par reprises très exigeantes, mais très brèves, entrecoupées de repos complet.

(...) Un des buts du dressage est l'économie des moyens mis en oeuvre par le cavalier. Une éducation bien menée doit rendre le cheval "léger aux jambes" et permettre de le monter le plus possible dans la "descente de jambes" (jambes relâchées et tombant de toute leur longuer).


Troisième constat : L'incurvation de l'entièreté du cheval sur une courbe régulière n'existe pas, elle est physiquement impossible.

Quatrième constat : Demander un ralentissement avec une main qui agit en frein VA nécessiter un soutien des jambes pour pallier ses effets négatifs (à la différence d'une main qui rééquilibre). Du côté de l'assiette, surcharger les ischions en se tirant vers l'arrière va contracter le dos du cheval et le creuser. La solution qui reste alors au pauvre cavalier pour ne pas s'arrêter camper et le cheval creux, c'est d'utiliser ses jambes. Solution qui n'en n'est pas une car
* on apprit au cheval le rôle impulsif de la jambe lors de son débourrage,
* donc, si on met les jambes depuis l'arrêt, le cheval part au trot. Donc, il associe jambes à "je dois avancer".
* mais, quelques foulées plus tard, on revient à l'arrêt en mettant en prime les jambes => le cheval comprend "aller en avant", mais les mains qui le freinent et l'assiette qui l'écrase vont l'en dissuader et... s'il n'obéit pas, on le punit => le cheval vient de comprendre, avec anxiété que jambes, en fait, cela signifie "arrête",
* quelques secondes après, redépart au trot et... on réutilise les jambes! => si en prime le cheval hésite, là aussi, on le punit.
Conclusion : les jambes sont devenues énigmatiques pour le cheval et, il finit par ne plus vraiment y réagir ou alors maladroitement. On obtient un cheval contracté et un cavalier dont les jambes battent la mesure.

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