Fan-fan1 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Bonjour, Mon cheval et ma mule sont en prairie 24H/24 sans abris avec 6 autres chevaux. Seulement, il n' y aura normalement pas d' abris cet hiver, mais le foin sera dans un "distributeur" sur une dalle en béton. Mon cheval a 20 ans, c' est un anglo-arabe (ne fait pas énormément de poil en hiver) et n' a jamais passé un hiver dehors. Il passait la journée en prairie avec souvent une couverture impeméable et la nuit en box. Mais j' ai peur qu' il ne sache pas s' adapter et qu' il ait froid cet hiver, du à la neige qui lui tombe sur le dos, au vent et au terrain qui sera plus humide. Je ne veux pas non-plus le mettre en box car il a son âge (même s' il ne le fait pas) et préfère le grand air, mais j' ai vraiment peur pour lui alors que la mule je sais qu' il n' y aura pas de soucis. Pensez-vous que lui mettre une couverture imperméable en permanence soit une bonne idée ? Avez-vous des trucs et astuces pour lutter contre le froid, pour l' aider à passer l' hiver ? Pouvez-vous me raconter vos expériences avec vos chevaux en prairie l' hiver ? Merci d' avance, l' hiver se rapproche et je me pose de plus en plus de questions Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pascale23 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Bizarre, j'ai toujours entendu que les abris étaient obligatoires légalement pour les prairies d'hiver....J'espère qu'ils ont au moins des abris naturels si pas d'abris "construits" ?Moi, les trois miens (plus jeunes : de 8 à 12 ans) sont en prairie toute l'année avec abris, et je dois dire qu'en hiver, je les retrouve souvent dedans..... Surtout quand il pleut très fort avec beaucoup de vent. La neige les dérange beaucoup moins.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Equibus 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 un abri c'est obligatoire...mais un abri naturel c'est ok aux yeux de la loi...tant que le cheval sait s'abriter un minimum.Il n'y a pas de règles concernant les couvertures , à toi d'observer le cheval.J'ai un cheval de 18ans , un bwp mais très fin, chez moi qui va passer son 1er hiver dehors.Il a tjrs vécu en box jusqu'en juin 2012. Ici il commence à bien faire son poil.Il aura une bâche imperméable si je vois que c'est un peu dur pour lui et qu'il maigrit sinon il n'en aura pas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
dondon 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 ma jument a fait 2 hiver dehors.elle a chaque fois eu une grosse couverture imperméable, elle avait du foin et des granulés... Elle avait aussi un box et comme l'a dit Pascale, elle était souvent dedans lors des pluies,du grand vent, ect ... Donc si c'est son premier hiver dehors,je pense que ca serai mieux si il avait un abris pour se mettre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
eurydice 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Franchement ça dépend des chevaux... L'année passée ma jument n'a pas supporté que j'attende fin octobre pour les rentrer au boxe la nuit, malgré l'abri de prairie. Au premier gros froid humide elle a fait des coliques "de froid". Pourtant elle est jeune et en bonne santé, et les autres n'en souffraient pas.Tu n'as vraiment pas la possibilité de louer un abri en pré-fabriqué? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
virginie orlando 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Nous avons le même problème cette année. Deux chevaux qui vont devoir passer l'hiver dehors. On hésite à reconstruire deux boxes ou à investir dans un très bon abri, vu que la prairie nous appartient. J'ai peur de faire l'investissement d'un bon abri et puis que par grand froid, nous soyons obligés de les rentrer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Perso j'ai un grand abri de 40m² paillé en hiverC'etait mon premier hiver l'hiver passé je venais le matin nourrir vers 5h30 du mat et je peux vous dire qu'aucun des 6 n'y etaient mais vraiment pas un seul, j'en retrouvais parfois meme certain couchés dans la neige à roupiller A ta place je laisserai comme ça et le surveillerais, si besoin tu pourra toujours lui en mettre une Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Comme dit précédemment il faut voir s'il existe des abris naturels (haies , rangées d'arbres etc) ; ce qui est d'ailleurs régi par la loi désormais . De quoi couper le vent et les précipitations humides . Et aussi vérifier que les dominants permettent aux dominés d'y accéder .Ensuite tout est question d'acclimatation progressive ; pour un anglo-arabe âgé habitué au confort , le premier hiver consiste à le laisser dehors dès l'automne sans couverture , pour qu'il fasse du poil , quitte à le rentrer ou le couvrir lors des extrêmes graves ( pluies froides intensives , neiges ) . Il faut observer , chaque cheval est différent , chaque hiver aussi .;ne pas paniquer au moindre tremblement , il est normal qu'un cheval tremble au froid , c'est comme cela qu'il régule sa température .Pour les chevaux laissés en extérieur au froid , un seul impératif : foin à volonté , c'est ainsi qu'ils font fonctionner leur chaudière interne .Même remarque que précédemment: tout le monde doit pouvoir manger à volonté si froid intense .NB: un cheval qui passe l'hiver dehors ne doit pas être étrillé et brossé (sauf aux endroits de la selle s'il est monté) trop souvent ; il faut laisser le poil et la graisse en dessous fonctionner naturellement et réguler les variations de température . Si un jour vous trouvez votre cheval pris de tremblements importants et tout mouillé , donnez-lui une bonne ration d'orge , cela l'aidera à dresser son poil et construire une barrière aux intempéries ( en moins de 20 minutes) . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 2 octobre 2012 Thermorégulation chez les chevaux par temps froids ·par Natalija Aleksandrova Pour qu’un mammifère puisse survivre, la température interne est maintenue dans une fourchette assez étroite. Si cette température interne dépasse ces limites minimales ou maximales, les réactions chimiques des cellules ne fonctionnent plus correctement. Voire elles ne fonctionnent plus du tout. Les fluctuations en dehors de la fourchette de températures normales entraîne des problèmes de santé pouvant aller jusqu’à la mort de l’animal. Les chevaux adultes maintiennent leur température interne autour de 38°C. Les poulains en croissance et les juments en gestation ou allaitantes ont des températures internes normales plus élevées. (Hines, 2004). La plupart des propriétaires de chevaux connaissent les maux et les crises liés aux états fiévreux. Peu de propriétaires en revanche réalisent à quel point les chevaux sont bien adaptés au froid dès lors que certains aspects de leur mode de vie sont respectés. Au cours de milliers d’années, les chevaux sauvages se sont répandus sur toute la planète. Quel que soit l’endroit du monde où ils se trouvaient, ils étaient constamment soumis à des changements de températures — à travers l’alternance jour/nuit ou à travers le rythme des saisons. Même aujourd’hui, les chevaux sauvages et semi sauvages, tout comme les chevaux domestiques auxquels on fournit des conditions de vies adaptées survivent parfaitement à n’importe quelles conditions auxquelles la nature les expose. Qu’il s’agisse du nord de l’Europe ou des déserts Australiens, les chevaux sont soumis à tous les éléments naturels — vent, soleil, pluie, neige, variations de températures, etc. On ne trouve nulle part dans la nature de bâtiments et d’abris aussi fermés que des barns et des écuries, seulement des cavernes. Jamais dans la nature les chevaux ne chercheront à se couvrir avec du tissu. Le cheval a naturellement évolué avec les moyens de survivre.La chaleur du corps du cheval est continuellement générée comme un sous produit du métabolisme, et un cheval en bonne santé, a des ressources internes de chaleur significatives issues des processus métaboliques. (Bicego at. al. 2007). Pour contrôler les pertes de chaleur interne au cours des périodes de froid, le cheval a été équipé par la nature de mécanismes de thermorégulation comportementaux, physiologiques et anatomiques compliqués et extrêmement efficaces. Pour que ces mécanismes soient utilisés de façon efficace, le cheval a besoin de vivre dans des conditions proches ou identiques à celles des chevaux sauvages. Du point de vue génétique, le cheval domestique est identique à son homologue sauvage: il possède les mêmes capacités et nécessite les mêmes besoins pour survivre. De manière basique, ils n’ont pas besoin de plus de la part des hommes que les conditions de vies qu’il sont supposés trouver dans la nature, à savoir: du mouvement 24h par jour, un accès libre à de la nourriture appropriée 24 heures par jour, une vie en troupeau, un soin régulier des sabots, un abris dans lequel ils peuvent entrer et sortir librement. Sous la responsabilité des humains, le respect des besoins naturels des chevaux et leur accès à ceux-ci est tout à fait possible. Le cheval ne doit pas faire l’objet d’anthropomorphisme que l’on garderait en boxe pour le protéger du froid avec des changements de régime alimentaire, que l’on couvrirait avec des couvertures et auquel on clouerait des chaussures etc. Le cheval domestique est tout à fait capable d’utiliser aussi correctement ses incroyables capacités naturelles de thermorégulation que le cheval sauvage. Attardons-nous plus précisément sur les mécanismes de thermorégulation chez le cheval, et comment ceux-ci peuvent être réduit par une gestion et des pratiques inappropriées (artificielles). Premièrement il faut se rappeler qu’à travers quelques facteurs de thermorégulation tels que la peau et les poils qui sont de très bons régulateurs, qui empêchent la perte de chaleur, et les muscles qui par leurs mouvements produisent de la chaleur, il est plus facile aux chevaux de se réchauffer par temps froids que de se refroidir par temps chauds, ou après un effort intensif. Se refroidir est plus difficile pour le cheval. Les chevaux sont adaptés à gérer le froid. La peau du cheval est chargée de protéger l’intérieur du corps des changements de température extérieurs. Ainsi que d’empêcher la perte de chaleur par temps froid. Il doit également être précisé que la peau est chargée de dissiper l’excès de chaleur produit par l’action des muscles pour éviter au corps de monter en température. Les mécanismes de thermorégulation de la peau sont constitués de quatre éléments majeurs, la peau, les poils, les artères et les glandes sudoripares; trois d’entre eux sont chargés de conserver la chaleur à l’intérieur du cheval par temps froid: 1. La peau travaille comme couche isolante d’échanges thermiques du fait de sa relative épaisseur. 2. Les poils.L’isolation des poils dépend de leur densité et de leur longueur, de la vitesse du vent et de la température et du taux d’humidité dans ceux-ci. (Ousey et al. 1992). La couche de poils change deux fois par an chez le cheval par le mécanisme appelé photopériodisme, l’adaptant aux températures de base des différentes saisons. Des capteurs se trouvant dans la peau du cheval réagissent au changement de durée de lumière au cours des jours. Le cheval est prêt à générer son poil d’hiver dès le solstice d’été, lorsque les jours commencent à raccourcir. Le cheval est prêt à perdre son poil d’hiver dès le solstice d’hiver, lorsque les jours commencent à rallonger. En plus de la photopériode, la température environnante joue aussi sur la pousse des poils. Des climats froids produisent des pelages plus denses et plus longs chez les chevaux que des climats chauds, si l’on compare des chevaux ayant la même corpulence et nourris de la même manière. Les poils dépendent aussi d’autres facteurs, par exemple: la nourriture et la race des chevaux, ce qui sera développé plus loin. En plus de cette capacité à faire pousser ses poils, le cheval peut augmenter l’isolation qu’ils produisent par le mécanisme appelé piloérection — levant, abaissant ou tournant les poils dans différentes directions grâce aux muscles d’érection des poils. De cette manière le cheval augmente ou diminue l’épaisseur d’isolation et fait varier efficacement le souffle de l’air à la surface de la peau. Ce mécanisme augmente l’épaisseur du manteau de poils de 10% à 30% chez le cheval adulte (Young & Coote, 1973). Les muscles d’érection des poils doivent être entraînés régulièrement pour fonctionner correctement, tout comme n’importe quel autre muscle du corps. Les poils de ce manteau sont recouverts d’une substance graisseuse, qui empêche la peau du cheval d’être mouillée par temps pluvieux ou neigeux. Le manteau a donc un effet d’évacuation de l’eau grâce à cette graisse — l’eau glisse le long des poils supérieurs alors que les poils du dessous restent secs. Plus les poils sont longs, plus grande est l’épaisseur du manteau à rester sèche. Plus les poils sont longs, moins l’eau a de chances de parvenir jusqu’à la peau. En brossant régulièrement le manteau la substance graisseuse s’en va, et l’effet d’évacuation de l’eau avec. Il n’est pas non plus conseillé d’enlever la couche de saleté, qui transformée en boue protège le cheval. La boue a un effet protecteur sur la peau. Inutile de dire que la pratique courante de tondre les poils du manteau élimine complètement le facteur de thermorégulation de celui-ci. 3. Artères passant dans la peau.Les Artères, via des actions musculaires appelées vasoconstriction ou vasodilatation, peuvent être rétrécies ou élargies régulant le flux sanguin dans la peau. La constriction empêche la chaleur interne de s’échapper en réduisant l’afflux de sang chaud apporté à la surface froide du corps. La dilatation permet, en cas de hausse de la température interne, à une quantité plus importante de sang d’être refroidie en circulant à la surface du corps. Le sang rafraîchi fait retomber la température interne en retournant à l’intérieur du corps. 4. Glandes sudoripares.Le cheval utilise les glandes sudoripares pour se refroidir lorsque la température extérieure est élevée. Lorsque la température extérieure est trop élevée pour que l’air puisse refroidir le sang à travers la peau, les glandes sudoripares sécrètent un fluide. L’évaporation de celui-ci refroidit la surface de la peau et le sang dans les artères qui y passent. De cette manière, en rapportant du sang plus frais au centre du corps, la température interne peut être rabaissée même par temps chauds. Le cheval cesse la sécrétion de sueur dès que la température interne est revenue dans la norme. Il doit donc vite sécher, sans quoi le refroidissement continuerait et porterait la température interne en dessous de la limite inférieure. Un cheval en sueur va tourner ses poils dans différentes directions pour éviter le sur refroidissement, et lorsqu’il est libre va généralement rechercher un point exposé au vent pour se sécher rapidement et efficacement. La mention du mécanisme des glandes sudoripares est importante puisque ces glandes sont également mises en action par l’intermédiaire de l’action des muscles.Alors qu’il s’agissait des quatre facteurs de thermorégulation de la peau, voyons maintenant les autres moyens dont dispose le cheval comme mécanismes de thermorégulation.La dose de graisse dans le corps est également un facteur important de thermorégulation puisqu’ en plus de constituer la réserve d’énergie du corps, la graisse est trois fois plus isolante que les autres tissus du fait de sa faible conductivité thermique et de sa faible irrigation sanguine (Guyton, 1991; Davenport, 1992). Il est donc important pour un cheval de disposer d’une bonne couche de graisse avant l’hiver. Les chevaux sauvages et les chevaux domestiques ayant un environnement naturel conservent leur rythme naturel de changement de poids au cours de l’année avec un poids augmentant jusqu’à 20% en automne. On peut habituellement constater que les chevaux domestiques qui ont une couche de graisse importante font moins de poil d’hiver comparativement à ceux qui ont produit moins de graisse en automne pour des animaux de même corpulence au sein de la même race. De même, la graisse est mieux répartie sur la surface du corps dans des conditions froides que par temps chauds où elle se concentre en certains points.Vivant dans des conditions identiques, les chevaux de races plus petites ont des poils plus longs/denses que ceux de races plus grandes. Nous trouvons aussi un poil particulier chez les poulains. Ceci est déterminé par les effets de l’alométrie, par les changements continus des proportions du corps avec l’accroissement de la taille, par l’équilibre de la chaleur au sein de l’espèce, des races au sein de l’espèce (Reiss, 1991; Langlois, 1994) En général, des grandes tailles sont avantageuses pour le respect de la thermorégulation par temps froid, comme le rapport entre la surface de dissipation et la masse de production/rétention de chaleur corporelle décroît avec l’augmentation de la taille du corps (Phillips & Heath, 1995; Bligh, 1998). De ce fait, les chevaux de grande taille ont moins de surface relative consacrée à l’échange thermique, et donc perdent moins de chaleur par temps froid que les chevaux de plus petite taille. Les petits chevaux perdent plus de chaleur que les grands. En plus de la grande taille du corps, une forme sphérique du corps réduit le rapport entre la surface et la masse du corps (Langlois, 1994). Pour compenser et avoir un rapport de surface/masse plus élevé les chevaux des pays nordiques ont généralement évolué vers des formes plus lourdes et rondes avec des jambes plus courtes et des extrémités bien protégées par des poils épais sur le corps et aux paturons, une crinière plus fournie, étant de ce fait plus aptes à retenir la chaleur du corps et à gérer le froid.L’augmentation de prise de nourriture augmente la production de chaleur dans le corps du cheval. Ceci est dû au fait que la digestion de fibres longues produit de la chaleur. Il est important que tout cheval domestique ait à disposition du foin 24h sur 24 par temps froids ayant une possibilité d’augmenter leur production de chaleur en consommant et en digérant continuellement des fibres longues. Particulièrement lorsque tous les mécanismes ne sont pas encore adaptés, lors de brusques changements climatiques, telles des chutes de températures soudaines.De tels besoins supplémentaires en nourriture sont appelés besoins énergétiques climatiques. (MacCormak & Bruce, 1991) Les chevaux observés ont des besoins énergétiques d’environ 0.2 à 2.5% par °C de moins à l’extérieur que la température interne minimale, pour stabiliser leur température interne. (Young Coote, 1973; McBride et al., 1985; Cymaluk et al., 1989a; Cymbaluk, 1990) (La température interne minimale est propre à chaque cheval/ groupe de chevaux aux différents moments de l’année et dépends de plusieurs autres facteurs environnementaux et de thermorégulation).Important, les chevaux les plus petits ont des températures internes minimales plus élevées que les grands chevaux, signifiant que leur perte de chaleur est relativement plus importante que pour les grands chevaux. De ce fait les petits chevaux ont proportionnellement un plus grand besoin supplémentaire en nourriture. Pour mieux l’expliquer, plus la température interne minimale est élevée – plus la perte de chaleur du corps est grande. Les petits chevaux perdent plus de chaleur que les grands pour des températures extérieures identiques. Plus la température interne minimale est basse, meilleure est la rétention de chaleur. Les chevaux les plus grands gardent plus de chaleur par temps froids.Il a été constaté chez les chevaux à l’état sauvage, une réduction de l’activité locomotrice en hiver par rapport à l’été. (Duncan, 1980; Berger et al., 1999; Arnold et al., 2006). L'activité Réduite en hiver est un schéma saisonnier lié à la diminution de la température extérieure et de là, à une réduction de la production de chaleur interne et des dépenses énergétiques. (Arnold et al., 2006) Ce mécanisme d’adaptation de réduction d’activité aide les chevaux sauvages à gérer la difficulté énergétique en hiver. On peut observer une réduction d’activité similaire chez les chevaux domestiques vivant dans des conditions “naturelles”. Bien que les chevaux domestiques ne doivent pas rechercher de nourriture sur d’aussi grandes étendues en hiver que leurs homologues sauvages, cette baisse d’activité a évidemment le même but que chez les chevaux sauvages — la réduction de dépense d’énergie par temps froids. C’ est donc un rythme saisonnier normal pour le cheval d’avoir un exercice réduit en hiver du au mécanisme d’adaptation de la thermorégulation au froid, de ce fait il n’est pas conseillé de forcer sur les exercices en hiver.Parallèlement à la réduction générale d’activité par temps froids, il a été observe des courts moments d’activité et de mouvement lors des pics de froid soudains et de changement de temps. Ces courtes périodes de mouvement sont un facteur utile, parmi d’autres, à l’ajustement du système de thermorégulation aux nouvelles conditions climatiques.Parfois on peut observer des chevaux debout ou couchés très proches les uns des autres, par ce moyen ils réduisent la perte de chaleur par radiation en réduisant la surface du corps exposée à l’environnement extérieur. (Bligh, 1998) En même temps les animaux, qui pour une quelconque raison, ne produisent pas assez de chaleur interne individuelle peuvent utiliser, comme une source supplémentaire de chaleur avantageuse, une radiation de chaleur de corps d'un congénère via la proximité de la position.En changeant également la position du corps ou son orientation, les chevaux peuvent augmenter l’accumulation de rayons solaires pour avoir une autre source de chaleur. Des chevaux sont souvent observes prenant un bain de soleil au lieu de manger lors des courtes journées d’hiver, et retournant brouter dès que le soleil se couche.La neige que nous voyons parfois sur le dos des chevaux l’hiver joue aussi un rôle important d’isolation en fournissant une couche supplémentaire contre la perte de chaleur interne.Par jours de vent ou de pluie, on peut voir les chevaux immobiles avec la queue face au vent et la tête basse. De cette manière ils protègent efficacement leur encolure, leurs oreilles, leur tête et leurs yeux par leur corps contre le vent et la pluie. Leur queue leur sert de protection pour la partie postérieure — les crins plus courts au sommet de la queue repoussent la neige et le vent. Par de telles conditions climatiques, les chevaux sont souvent derrière des murs en ruine, ou utilisent des coupe-vent naturels comme des arbres ou des collines pour se protéger du vent.Lorsqu’ils en ont le choix, il a été observé que les chevaux utilisent principalement des endroits clos, des abris ou des bois, l’été pour se protéger des mouches et de la chaleur.Dans des circonstances extrêmes, la chaleur peut être générée par tremblements. Au cours de ces tremblements, la chaleur se produit rapidement en cassant l’ATP dans les muscles. (Langlois, 1994) Le tremblement est généralement une réaction extrême à une soudaine exposition au froid, ou se produit parfois pendant de longues périodes d’exposition au froid par temps pluvieux. Chez les chevaux en bonne santé, le tremblement est remplacé par la production naturelle de chaleur interne puisqu’ils s’adaptent aux nouvelles conditions climatiques.Un problème différent survient en espaces clos, lorsque vous placez un cheval encore transpirant dans une écurie. Du fait du peu de circulation d’air, le fait de se refroidir va lui prendre plus de temps et le cheval transpire pendant plus longtemps. L’air environnant se gorge d’humidité et le séchage est plus long puisque l’air saturé ne peut plus absorber le reste d’humidité. Au final le cheval reste “trop peu refroidi” (trop chaud), alors se réinstalle l’état conduisant à des désordres internes; coliques, maladies et infections affectant négativement les marges de températures de sécurité du métabolisme.Le fait de couvrir le cheval peut également conduire à un désordre total de la thermorégulation. L’animal tente de réchauffer les parties du corps laissées exposées au froid, telles que la tête, l’encolure, le ventre et les jambes. Par ce processus il réchauffe également la partie du corps recouverte par la couverture, un cheval ne pouvant pas sélectionner une partie du corps à réchauffer. C’est tout le corps qui se réchauffe ou tout le corps qui se refroidit. La partie recouverte devient donc trop chaude. Transpirer sous une couverture représente un réel problème métabolique que peu de personnes réalisent.Gardés au box ou/et couverts, les chevaux manquent de stimuli déclanchant les mécanismes de thermorégulation. Ils n’ont pas besoin d’exercer les muscles d’érection des poils, ni de dilater ou de contracter les artères, ou d’activer les glandes sudoripares, et de préparer des réserves de graisse qui seront utilisées pendant l’hiver. Tous les muscles s’atrophient par manque d’exercice pendant une certaine période. Si un animal dans cet état est soudainement exposé au froid, il ne va pas pouvoir actionner les mécanismes nécessaires à la thermorégulation.Au résultat la température interne pourrait trop chuter, ce qui entraînerait des ruptures dans les processus métaboliques. Ceci pourrait affecter le taux de migration des globules blancs et des anticorps, par exemple, avec une incapacité partielle de ceux-ci. La conséquence donne un animal stressé avec un environnement interne propice aux maladies ou aux infections. Le germe n’est rien le terrain est tout (Louis Pasteur). En conséquences les germes ou les virus ont une grande opportunité pour se développer dans le corps.Outre le fait que les mécanismes de thermorégulation naturels ne peuvent se développer et être utilisés que lorsque les chevaux ont des conditions de vies adaptées, il y a une anxiété et un facteur de stress auxquels les chevaux sont confrontés lorsqu’on leur retire certains besoins de base et qu’ils ont des conditions de vies inadaptée pour l’espèce ( dans des écuries, séparation des autres chevaux, exercices imposés, manque d’apports de fibres en continu, etc.). Ce stress les rend moins résistants au froid.Article trouvé sur le blog "Adademia Liberti France" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Florence151 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Très intéressant et très instructif, merci Petit Matin. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Darestime 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Je suis un peu dans la même situation mais c'est moindre car au pire nos températures descendent à -5 °C...Ma jument passe la journée en prairie et la nuit en boxe mais plus ou moins exposés malgré tout... J'ai pris le parti de ne pas la couvrir pour qu'elle fasse un max de poil!Quand au fait de peu les brosser Petit Matin, si on le fait on peut le faire à quelle fréquence pour ça ne lui soit pas dommageable? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Equibus 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Comme Petit Matin , je ne brosse pas mes chevaux en hiver...à part démêler les crins de temps en temps sinon ils ont des rastas je brosse un peu si je vais en promenade sinon rien... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
*lau* 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 les miens ont passés leurs premier hiver dehors l'année passée .Mais avec un abri je pense que c'est obligatoire à partir d'une certaine température .Ils avaient des couvertures, uniquement foin pour l'espagnol et l'arabe foin + grains ,mash,..car il perd énormément de poids! je ne sais pas si ton arabe a aussi des soucis de poids ?et l'abri pareil, ils étaient jamais mais alors vrmt jamais dedans ...Le bruit du vent sur l'abris,leurs faisaient peur et même quand il y en avait pas ils n'allaient pas dedans .. enfait les rares fois ou je les vois dedans c'est en été quand il fait super chaud pour les mouches. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sandy061 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Ma jument de 23 ans a passé son premier hiver au pré l'hiver passé. Elle avait besoin de son abri, elle y est dès qu'il pleut trop fort. Elle n'a pas quitté son abri et sa dalle de béton pendant la période de gel. Elle a une tendinite chronique et a bien compris que les pieds dans la neige, ce n'était pas top.Foin à volonté, nourris correctement et eau à disposition, mes 3 équidés ont passé un hiver sans souci. L'abri permet aussi de pouvoir y laisser un bac d'eau qui ne gèle pas trop. J'étais obligée de rentrer leurs bacs d'eau dans leur box. J'ai un abri avec 3 boxes ouverts, ça permet d'avoir un peu d'intimité (non, je rigole mais ça me permet de laisser du foin au poney qui mange plus doucement) et j'ai donc 3 rateliers pour que chacun mange à son aise et pas le dominant qui repousse tout le monde.Je trouve cela honteux de faire payer des pensions prairie sans abri. Quand je vois certains ce qu'ils se prennent comme bénéfices et ne même pas faire un investissement dans un abri. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Citation :Quand au fait de peu les brosser Petit Matin, si on le fait on peut le faire à quelle fréquence pour ça ne lui soit pas dommageable?seulement quand tu dois monter ...et si c'est souvent , en dehors des zones "harnachement" , alors contente-toi d'enlever superficiellement (avec l'étrille métallique) la grosse boue pour l'esthétique ; n'étrille pas en profondeur avec le mouvement circulaire sinon tu permets à l'humidité de pénétrer .Question abri , quand c'est possible , je préfère les prés avec des haies et du taillis sur plusieurs orientations ; j'ai remarqué que les chevaux changent de place en fonction de la météo , vent, pluie ou neige , ils choisissent ; alors qu'un abri toujours au même endroit sera fatalement mal orienté à un moment donné ... il faudrait presque des abris tournants lol ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Darestime 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 Petit Matin a écrit:Citation :Quand au fait de peu les brosser Petit Matin, si on le fait on peut le faire à quelle fréquence pour ça ne lui soit pas dommageable?seulement quand tu dois monter ...et si c'est souvent , en dehors des zones "harnachement" , alors contente-toi d'enlever superficiellement (avec l'étrille métallique) la grosse boue pour l'esthétique ; n'étrille pas en profondeur avec le mouvement circulaire sinon tu permets à l'humidité de pénétrer .Oki merci! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 3 octobre 2012 C' est très intéressant ton article Petit Matin, merci En fait, c' est la première fois que le Monsieur fait des pensions et il n' a la prairie que depuis quelques mois et il cherche des solutions. Construire un abri pour 8 chevaux, ça risque de faire beaucoup, je peux le comprendre .. Par contre, il a une dalle en béton sur laquelle il mettra un ratelier avec du préfané .. Mais le préfané agit-il comme le foin ? Est-ce bon si je leur donne des grains une fois par jour ou est-ce que ça va les empêcher de consommer plus de préfané et de produire plus de chaleur ? Puis pour la couverture, au final, pensez-vous que je dois en mettre une ? Car apparemment ça crée des changements de température, mais d' un côté, c' est une protection en plus non ? Ou c' est juste une fausse idée .. Et quelle couverture mettre ? Est-ce que vos couvertures tiennent bien le coup, même quand le cheval se prend une drache ? Parce que j' ai déjà eu le coup d' une imperméable qui n' a pas tenu .. La prairie est entourée de haie, il y a quelques sapins, pas mal d' arbres .. Mais bon, faut encore voir dans quel morceau il va les mettre .. Et au niveau de l' eau, avez-vous des trucs pour qu' elle ne gèle pas ? Pour simplifier la tâche ? Le soucis si je prends un abri, c' est qu' ils sont huits, et que ça va être compliqué de les séparer .. Puis je pensais en hiver peut-être lui trouver un box dans une écurie pour les jours les plus froids et le remettre en prairie dès qu' il fait meilleur .. Mais ça va sureent perturber son équilibre ? Et puis ça va me couter bonbon, et les changements de nourriture vont surement le stresser ... Je me pose 36 000 questions et je stresse énormément pour tout ça, j' ai peur d' arriver un jour et de le retrouver mort de froid Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
rebelle02 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Fan-fan a écrit:Puis je pensais en hiver peut-être lui trouver un box dans une écurie pour les jours les plus froids et le remettre en prairie dès qu' il fait meilleur .. Le probleme pour less chevaux n est pas le froid mais l humidité. Je ne rencontre pas les memes problemes que toi car mes chevaux sont au boxe. mais comme ils sont chez moi ils sont laché tous les jours , ils sont tous tondus , quand il pleut couverture imperméable mais après 20 min ils sont tous au fil a vouloir rentrer. tandis que lorsqu il y a du soleil et de la neige , ils sortent avec un polar le temps de marché puis j enleve et il font les fous se roule etc ... et ne veulent JAMAIS rentrer ! Sinon pour des chevaux 24/24 au pré il faut investir dans une vrai couverture imperméable (et pas du BR, premiere, etc) ! Bucas et horseware me semble etre les marques les mieux concue avec une préférence pour la bucas argentée qui permet de laisser la couverture par -10 tous comme par +10 (lire le fonctionnement sur leur site) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Le préfané côté production de chaleur agit exactement comme le foin , sa digestion est similaire ; côté alimentaire il est nettement plus riche , pour un cheval au repos ou travail léger il vaut mieux supprimer le grain si tu ne veux pas avoir un cheval nerveux et/ou trop gros ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Equibus 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 ou tu le mets dans une écurie ou tu le laisses dehors mais ne pas jouer au yoyo une fois l'un une fois l'autre...là à coup sur tu va rendre ton cheval malade.Pour les couvertures , j'ai tjrs acheté que des Lamicell ou harry's horse et même une décathlon , je n'ai jms eu de souci avec ces couvertures là Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 la stabulation idéale ( mais qui exige un seul troupeau ) c'est le grand hangar fermé sur un ou deux côtés exposés avec au milieu soit plusieurs râteliers à boules soit un système longiligne de distribution qui permette à tous de manger ; ainsi le cheval mange au sec , moins de gaspillage , pas de gadoue sur le nourrissage ; les chevaux sortent quand bon leur chante ; ainsi même les réfractaires sont à l'abri le temps de se nourrir , ce qui représente quand même une grande partie de la journée .on peut rêver hein , vu le prix des grands hangars ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Merci, il me semblait bien que le yoyo ne serait pas la meilleur solution Au fond, faut-il que je lui mette une couverture ou que je le laisse "nu" tous l' hiver même par grands froids ? L' année passé je pense bien qu' il a fait l' hiver avec une toute fine imperméable et je ne pense pas qu' il ait eu froid, mais bon, il rentrait en box la nuit.. Petit Matin, je ne sais vraiment pas ce qu' il prévoit. Il réfléchit, mais un hangar pour huit, dont 3 grands chevaux, ça fait beaucoup .. Maintenant je réfléchissais à peut-être lui demander à séparer les miens et mettre un abri dans ma parcelle, mais bon, je ne suis pas sure que ça va plaire aux autres, qu' il va bien vouloir donner à manger et à boire des deux "côtés" surtout qu' il travaille énormément. J' ai même pensé faire des boxs dans mon garage, mais bon, c' est un peu extrême comme solution et je ne saurais pas les sortir à moins de partir tous les jours en ballade avec les deux .. Impossible Pour la couverture, j' ai une équi-thème imperméable, mais sans épaisseur .. Ca vaut quelque-chose ? Elle est toute nouvelle. Et la couverture ne risque pas de percer à un moment vu qu' il n' y a que des abris naturels ? Faut-il l' imperméabiliser ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
valabi 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Tu peux en effet l'imperméabiliser. J'ai une couverture qui n'est pas super imperméable et j'ai mis du Nikwax dessus (http://www.nikwax.com/fr-fr/index.php pour tentes de camping) et ça tient bien mais il faut par contre que ta couverture soit bien respirante (pas un modèle de plus de 10 ans quoi). S'il était dedans la nuit et protégé la journée, la transition risque d'être un peu extrême pour lui donc, je le couvrirais quand même mais perso je couvrirais que quand il pleut sinon il ne fera jamais de poil. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Equibus 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Equi-thème je viens d'en racheter une cette année.Perso je les réimperméabilise chaque année avant de leur mettre en hiver Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
palombou 0 Posté(e) le 4 octobre 2012 Mes chevaux sont en extérieur toute l'année sans problème.Par contre, j'ai une question concernant la transpiration.En hiver, montez-vous de manière différente pour éviter la transpiration?Ou bien vous utilisez simplement des couvrantes séchantes le temps de sécher? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 13 octobre 2012 Palombou, j'ai toujours entendu qu'une couverture de séchange était mauvaise et qu'il valait mieux privilégier la marche pour le sécher, dans le vent Merci pour vos avis, et niveau épaisseur de la couverture et température ? Quelle épaisseur de couverture dois-je acheter ? Et la mettre quand ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 13 octobre 2012 Fan-fan a écrit:Palombou, j'ai toujours entendu qu'une couverture de séchange était mauvaise et qu'il valait mieux privilégier la marche pour le sécher, dans le vent Merci pour vos avis, et niveau épaisseur de la couverture et température ? Quelle épaisseur de couverture dois-je acheter ? Et la mettre quand ? je suis plutot dans cette optique là aussi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 13 octobre 2012 Petit Matin a écrit:la stabulation idéale ( mais qui exige un seul troupeau ) c'est le grand hangar fermé sur un ou deux côtés exposés avec au milieu soit plusieurs râteliers à boules soit un système longiligne de distribution qui permette à tous de manger ; ainsi le cheval mange au sec , moins de gaspillage , pas de gadoue sur le nourrissage ; les chevaux sortent quand bon leur chante ; ainsi même les réfractaires sont à l'abri le temps de se nourrir , ce qui représente quand même une grande partie de la journée .on peut rêver hein , vu le prix des grands hangars ... aaaahhh ce serait le top un gd hangar ça c'est clair moi j'ai un abri qui doit faire 40m² pour 6 je met 3 tas de foin à l'interieur mais pas les 6 y a toujours 1 ou 2 plus soumis qui n'ose pas trop se mettre entre tous pas assez de place si il/ils doivent se barrer donc les 3autres tas c'est dehors J'ai tester les filets a foin accrocher sur l'abri en hauteur.............ils me les ont detruit en 10jours pour le miens premier hiver dehors l'an passé j'ai laissé tout nu tout de suite et aucun soucis son poil et du foin font l'affaire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
*lau* 0 Posté(e) le 14 octobre 2012 Fan-fan a écrit:Palombou, j'ai toujours entendu qu'une couverture de séchange était mauvaise et qu'il valait mieux privilégier la marche pour le sécher, dans le vent ce sont pas les conditions idéales pour qu'un cheval attrape un rhume ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 14 octobre 2012 Pas forcément, quand ils attrappent un rhume et autres maladies, c' est quand ils restent dans l' humidité. Donc couverture de séchage etc c' est pas l' idéal, sauf si on a pas le choix de le laisser en box sans bouger. Sinon la marche et le grand air il n' y a rien de meilleur. C' est parce que nous pensons trop "humain" que nous avons tendance à vouloir les couvrir. J' étais comme ça aussi avant. J' ai connu des tas de chevaux en box qui étaient quand même assez malades, mais par contre ceux qui vivaient en prairie 24h/24 même sous la drache ne l' étaient jamais. Pareil pour mon cheval, il était en box mais lâché toute la journée dehors et il y restait qu'il pleuve ou qu'il vente, même dans la neige et on me critiquait comme quoi je le laissais sous la pluie le pauvre .. En attendant, c' est bien le seul qui n' a jamais été malade et qui pétait la forme (et il venait rarement à la barrière pour que je le rentre )Problème, c' est qu'on prend le cheval pour un humain, et même moi j' en encore du mal à me dire de le laisser sans couverture .. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 14 octobre 2012 Fan-fan a écrit:Pas forcément, quand ils attrappent un rhume et autres maladies, c' est quand ils restent dans l' humidité. Donc couverture de séchage etc c' est pas l' idéal, sauf si on a pas le choix de le laisser en box sans bouger. Sinon la marche et le grand air il n' y a rien de meilleur. C' est parce que nous pensons trop "humain" que nous avons tendance à vouloir les couvrir. J' étais comme ça aussi avant. J' ai connu des tas de chevaux en box qui étaient quand même assez malades, mais par contre ceux qui vivaient en prairie 24h/24 même sous la drache ne l' étaient jamais. Pareil pour mon cheval, il était en box mais lâché toute la journée dehors et il y restait qu'il pleuve ou qu'il vente, même dans la neige et on me critiquait comme quoi je le laissais sous la pluie le pauvre .. En attendant, c' est bien le seul qui n' a jamais été malade et qui pétait la forme (et il venait rarement à la barrière pour que je le rentre )Problème, c' est qu'on prend le cheval pour un humain, et même moi j' en encore du mal à me dire de le laisser sans couverture .. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
perloune 0 Posté(e) le 14 octobre 2012 Mon expérience en la matière : Zurito va rentrer en pension cette hiver (c'est tjs comme ça, l'été au pré, l'hiver au boxe).Par contre ma vieille jument et Guapa ma pouliche de 16 mois vont rester en extérieur et stabulation libre (accès libre dans un abri fermé). a la base, je devais faire des boxes qui n'ont pas été faits, donc elles auront accès à l'abri de jour comme de nuit à leur meilleur convenance ...Ma pouliche, elle a passé son premier hiver sans abri, et pas eu de soucis. ici, je vois dejà son poil qui change, il est déjà bcp plus épais. J'ai surtout constaté les autres années que les chevaux rentraient rarement dans l'abri ...Il y a de grands sapins dans la prairie, les branches retombent et les chevaux pourraient s'y mettre à l'abri, or ils n'y vont jamais (enfin je ne les ai jamais vu) ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 14 octobre 2012 C' est compliqué car si ça se trouve je vais changer de pension alors que je n' en ai pas besoin .. Même si j'avoue que pour l'abri, je préfèrerais en avoir un Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sandy061 0 Posté(e) le 15 octobre 2012 J'ai un abri à la maison, en fait, 3 boxes ouverts et un grand auvent devant. Le tout sur une dalle de béton, mon abri fait 10 x 6 m. Et quand il pleut, ma jument plus âgée ne quitte pas son abri, samedi, la pluie était importante et même la ponette est venue dormir debout sous l'abri alors qu'elle a un poil hyper long. Ma pouliche de 2,5 ans suit ma jument.J'ai mis dans chaque box, un ratelier, ce qui permet de ne pas mettre partout du foin mais à certains moments, on est à 3 sur le même ratelier, enfin, la ponette est en dessous et mange les miettes qui tombent, vu qu'elle n'est pas dans son box et que le ratelier est trop haut.Moi, ça me soulage de les savoir à l'abri. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fan-fan1 0 Posté(e) le 15 octobre 2012 Ca me soulagerait aussi Sandy, et si je pouvais, j' en aurais un, mais là je suis dans une pension où il n' y en a pas, par contre il y a des sapins .. Je cherche des solutions et c' est pour ça que je me renseigne Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites