Nazca 0 Posté(e) le 11 mars 2008 Alors je fais un petit post pour faire la liste non-exhaustive de tout ce qui est toxique pour nos boules de poils favorites:- Chocolat (et oui cela est très fortement toxique et même mortel: exception: le chocolat blanc qui ne contient pas de cacao, donc pas de théobromine, mais que de la graisse de cacao, à déconseiller tout de même pour la ligne).- Ail, Oignons, Echalotte (très toxiques), même l'eau de cuisson peut être mortelle! On en parle assez peu et c'est une cause importante de mortalité.- Le Zinc (toxique à forte dose), plus spécialement chez les nordiques qui y sont très sensibles (attention aux friandises pour nettoyer les dents qui en contiennent beaucoup, car c'est ce qui confère le pouvoir abrasif), donc ne pas trop en abuser, 2 ou 3 fois par semaine suffit.- Le raisin (assez toxique) frais ou sec.- Les plantes d'intérieur sont souvent très toxiques, donc, en cas d'intoxication, amener un rameau chez le vétérinaire si vous ne connaissez pas l'espèce.- Parmis les plantes extrêmement toxiques, on peut citer: Le ficus, l'if, l'azalée, le gui, l'herbe à chat (à forte dose), le Rhododendron, le Houx, le lière, les liliacées (lys, tulipes...), Hortensia, Laurier Rose ET BIEN D'AUTRES!!!et bien-sûr:- Les pesticides- Les engrais- L'anti-limaces- La mort-aux-rats- Les graines jaunes anti-mouches Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nazca 0 Posté(e) le 15 janvier 2009 Merci Mihaï pour ce boulot énorme...Je vous mets ici mon résumé de toxicologie, bien que non exhaustif, il y a les principaux toxiques chez les animaux. "Tout est toxique à une certaine dose". Bien sur rien ne vaut l'avis d'un Vétérinaire quant à l'interprétation des symptômes et le traitement par exemple.Toxique = toute molécule étrangère à l'organisme et capable d'exercer des effets néfastes.Toxine = substance toxique d'origine bactérienne (LPS), mycotoxines, venin.Suspicion d'intoxication => échantillon dans l'environnement, sur et dans l'animal.Sources : processus naturels, humains, animaux.Clinique : nombre limité d'animaux. Aiguë ou suraiguëEnvironnemental : intoxication d'une population. Symptômes discrets, souvent chroniqueIntoxications les plus fréquentes :MédicamentsPesticidesPolluants environnementauxPlantesDiversDL50 indique la toxicité (mort de 50% des individus).Extrêmement toxique< 1 mg/kgFortement toxique< 50 mg/kgModérément toxique50 – 500 mg/kgLégèrement toxique0,5 – 5 g/kgQuasi non toxique5 – 15 g/kgInoffensif> 15 g/kgIndex thérapeutique : DL50/DE50Toujours comparez 2 substances à une même échelle => la toxicité est « relative » à quelque chose.Importance du facteur temps dans l'expression de la dose et l'induction des effets :Warfarin : facteur de chronicité (FC) = 20. En cas de consommation pendant une période prolongé, la dose mortelle va être beaucoup plus faible. Accumulation => de petites doses n'ont pas d'effets en aiguë mais, étant liposoluble, elles se concentrent dans les graisses jusqu'à atteindre la dose toxique. Pas de symptômes aiguë.Caféine : FC = 1. Élimination rapide, t½ de quelques heures => il faut des doses élevées mais on meure toujours à l'état initial (pas de phase aiguë/chronique).Cyanures : FC = 0,4 => accoutumance/tolérance. La consommation de petites doses tout les jours induit l'activation des enzymes et la métabolisation. Par après, la dose pour arriver à la toxicité sera plus élevée.VendeurAcheteurClasse AAgrééAgréé ou professionnelClasse BAgrééLibreAnnexe XAgrééSpécialement agrééNon classéLibreLibre1 ppm = 1 mg/kg1 ppb = 1 µg/kg1% = 1 g/100 g => 0,0001% = 1 ppmSusceptibilité aux toxiques : différences comportementales, biochimiques, anatomiques, sexuellesLes métauxPropriétés :rôle dans les processus biologiquestoxique à partir d'une dose => exposition/redistribution dans l'environnement (industries,...). Changement des propriétés toxicologiques et changement de la forme chimique (formation de complexes).la toxicité peut être altérée par carence/excès en nutriments (l'augmentation d'un métal fait diminuer l'absorption d'un autre).influence de la voie d'exposition et d'accumulation : peu d'absorption par voie orale contrairement à la voie respiratoire.La liposolubilité augmente sous la forme organique => passage barrière HE et placentaire.Les métaux naturels sont souvent moins toxiques que dans les produits commerciaux.Le plombIntoxication = saturnismeSensibilité : BV, oiseaux > CN, CT > CV > PC et jeune > vieuxIntoxication souvent subaigue (après plusieurs jours/semaines d'exposition).Sources :peintures à base de plomb : anti-rouillepâturages : source tellurique (rare) ou contamination industrielleeau : canalisation en plomb et pH acideobjets en plomb : plomb de chasse (1 dans le gésier = mort, ensilage acide (maïs) = libération progressive de plomb solubilisé), batteriesanciens pesticides : contamination persistante des surfacesToxocinétiqueAbsorption :GI : lente et incomplète. Intoxication possible chez les BV car le transit est lent. Augmente avec un régime acide.Pulmonaire : 50% du plomb inhalé est retenuCutanée/musculaire : nonFixé à 95% sur les GR => diagnostic sur sang entierTissus mous :Reins : inclusions nucléaires visibles (élimination rénale)Foetus : passage de la barrière placentaireSNC : passage de la barrière HM => nécroses diffusesOs : accumulation préférentielle dans les régions à croissance osseuse actives (épiphyses du jeune).60% du plomb s'accumule dans les os avec t½ élevée (10 ans)augmentation de l'opacité osseusedépression de l'hématopoïèselibération possible en cas de remaniement du tissu osseuxExcrétion : Pbémie faible : excrétion hépatique (concentration urinaire faible)Pbémie forte : excrétion rénale (risque de néphrite et de nécrose rénale)Test diagnostic en utilisant un chélateur en IV => recrutement dans les os => augmentation de la concentration sanguine => excrétion urinaire (Pburie positive)Doses :DL50 unique : 100g chez le BV (= 400cm² de peinture), 1g (plomb de chasse) pour oiseauxDL50 chronique : 6-7mg/kg/j (= 40cm² de peinture)Effets :Neurologique : oedème cérébral avec nécrose neuronale, démyélinisation progressive des neurones moteurs (parésie, paralysie) => encéphalopathie (forte dose) ou neuropathie périphérique (faible dose)GI : possiblesHématologiques : inhibition d'enzymes de la synthèse de l'hème, augmentation d'ALA et de la protoporphyrine => anémie normochrome, normocytaireSymptomatologie : coexistence de troubles nerveux et digestifs.BV : nerveux dans 90% des cas (cécité, pousser au mur, grincement de dents), digestif dans 60% des cas (anorexie, stase du rumen, ptyalisme)CN : nerveux (crises épileptiformes, hystérie, convulsions), digestif (vomissement), sanguin (anémie)Oiseaux : mortDiagnostic : dosage de Pb urinaire avant et après EDTA => intoxication si >x4Traitement : symptomatiqueAntidote :EDTA calcique : chélate le Pb (remplace le Ca) qui est libéré dans le sang => augmente l'excrétion rénale (risque de nécrose tubulaire) et les signes nerveux. Traitement de maximum 5 jours à cause de la toxicité rénale.D-pénicillamineVitamine B1, ZnCorticoïdes, diurétiques (en cas d'oedème cérébral), laxatifs (décontamination du TD)Le mercureExposition souvent rare et accidentelle.Formes chimiquesInorganique : forme élémentaire : non toxique PO mais toxicité par voie aérogène (problèmes respiratoires et rénaux).Sels : utilisés dans les onguents, purgatifs... Toxicité GI et rénaleOrganiques :Alkylmercuriels (fongicides) : très liposolubles => absorption GI et toxicité pour le SNCArylmercuriels (teinture antiseptique) : toxicité GI et rénale car métabolisé en sels divalentsToxocinétiqueAbsorption : en fonction de la forme chimiqueinorganique : inhalation ou ingestionorganique : TD car liposolubleDistribution :Cortex rénal : sels inorganiqueSNC : composés organiquesPassage de la barrière placentaire pour toutes les formes.Métabolisation :rapide pour les composés aryls (sels => reins)lente pour les composés alkyls => symptômes nerveux possiblesExcrétion :urine : inorganiquebile : organiquesSymptomatologieSNCHomme : atteinte du cervelet (incoordination motrice), problèmes d'élocution, réduction du champ de visionCT : très sensible => incoordination motrice, problème de vision, syndrome cérébelleuxBV : dépression SNC, anorexie, baisse de la lactationPeau : dépilation, eczéma, prurit, dermatite exfolianteTD : diarrhées sanguinolentesReins : nécrose tubulaire suite à l'accumulationFoetus : idiotie, avortementProblème de biomagnification : augmentation au cours de la chaîne alimentaire.Diagnosticsels de Hg : stomatite, pharyngite, vomissement en phase aiguë mais oligurie quand subaiguealkyl : signes précoces (érythème, conjonctivite, stomatite) et tardifs (dermatite, méléna, problèmes nerveux)Dosage dans les reins, foie, urine et sang.Traitementsels : inactivation avec du blanc d'oeuf ou du charbon activé (complexe le Hg dans le TD), augmentation de l'élimination avec de la pénicillamine.Aryls : traitement symptomatiqueL'arsenicFormes chimiquesInorganique : moins fréquentesélémentaires : peu toxiquessels trivalents (arsenites) : toxiques car liaison avec -SH et grande solubilité. Effets rodenticidessels pentavalents (arsenates) : peu toxiques (ne se lient pas au -SH)Organiques : fréquentesmétabolisés (herbicides, agents dopant, antiparasite) : métabolisé en As trivalents => toxiquenon métabolisés (additifs alimentaires) : moins toxiques, toxicité nerveuse possibleIntoxicationConsommation accidentelle via sol/eau contaminé ou appâts rodenticides.Surdosage d'additif alimentaire des volailles/PCDose thérapeutique dépassée (marge de sécurité étroite)CinétiqueBonne résorption orale et transcutanée.Métabolisation variableElimination rapide via bile et urinePathogénieAs trivalents : liaison aux groupements -SHInhibition de la respiration cellulaire : touche enzymes de la glycolyse => peau, foie, reins très affectés.Vasodilatation et dégénérescence capillaire : problème du TD car oedème, fuite de liquide,... jusqu'à l'état de choc.Respiratoire : bronchodilatateur => agent dopant CVPelage : bénéfique à faible doseAntiparasite : entraîne une nécrose cellulaireAs pentavalents inorganiqueshyperthermiedéficit en énergieAs pentavalents organiques : démyélinisant => dégénérescence neuronaleSymptomatologieInorganiques ou organiques trivalents :aiguë : diarrhée aqueuse puis sanguinolentes, douleurs abdominales, congestion peau et muqueuses (VD)après 2-3 jours (si survie) : diarrhée continue, hyperkératose, oligurie/protéinurie (nécrose des reins suite à l'élimination d'As)chronique : fibrose rénale, hyperkératose (truffe, coussinets)Organiques : toxicité nerveuseTraitementsSymptomatique : lavage gastrique, charbon activé, corriger shock/déshydratation, Pronostic :As trivalents : mortalité élevée en aiguëAs pentavalents : faible mortalité mais haute morbidité. Récupération en 1 mois.Lésions surtout au niveau du TD et des reins => dosage dans les urine, MF, vomissements, poils (ante-mortem) ou le foie, rein, SNC (post-mortem).Le cuivreIntoxicationaiguë : rare en MVT. Elle provoque des irritations tissulaires et nécroses du TDchronique : évolution brutale. OV > BV > PCSourcescomplexes minéraux pour BV/PCgraines traitées aux fongicides (bouillie bordelaise)prairie avec lisier de PC épandupédiluves (contre les pyodermites interdigitées)Pathogénieaccumulation hépatique changements ultra structuraux (liés aux organites cellulaires)dégénérescence hépatique aiguë souffrance hépatiquelibération brutale de Cu dans le sangdégénérescence musculaire hémolyse GR reins (néphrite tubulaire, IRA)MetHgb MORTSymptomatologie :accumulation : pendant 2-3mois, symptômes discretscrise hémolytique : 4-5 jours, suite à un stress. Ictère, anémie, Hburie,...post mortem (mort brutale) : ictère généralisé, néphrite grave, concentration hépatique en Cu (foie jaune friable)TraitementTaux de mortalité élevé 24 à 48h après le début de la crise.Prévention:Bonnes rationsMolybdate (diminue l'absorption du Cu)Zn (diminue l'accumulation de Cu)Curatif :Molybdate (diminue le contenu en Cu du foie)D-pénicillamine (augmente l'excrétion rénale)Intoxication chronique des CN : gène récesif qui empêche l'élimination du Cu=> accumulation de Cu dans les lysosomes puis libération dans le cytosol => nécrose/inflammation.Races prédisposées :Bedlington terrierWestieDobermannPinsherSymptômes : vomissement, anorexie, ictère, asciteLésion : hypertrophie et nécrose hépatiqueTraitement : D-pénicillamine (chélate), corticoïdes (stabiliser lysosomes), vitamine C (excrétion)Le ferRôles physiologiques très important.Sourcespréparations orales à base de Fe (toxique quand > 60 mg/kg)préparation injectable (prévention anémie ferrique PC ou pour augmenter l'hématopoïèse)Mécanismes toxicologiquesPO => abîme les muqueuses => diarrhée, perte d'ionsIV saturation transferrine Fe libre abîme les membranes hémorragies↑ perméabilitéchoc anaphylactique dégâts dans le foienécrose (site d'injection) shock, acidoseVDMORT Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nazca 0 Posté(e) le 15 janvier 2009 Les gaz et les particulesToxicité par inhalation dans les locaux ou à l'extérieur.La toxicité d'un gaz dépend de :nature chimiquesolubilitédose (concentration et durée d'exposition)Pour les particules, il faut regarder la taille, la densité, la nature et la dose.Classification des particulesD'après le lieu dépôt dans l'arbre respiratoire :fraction inhalable (totale) : concentration totale des particulesfraction thoracique : particules présentes au-delà du larynxfraction alvéolaire (respiratoire) : particules qui atteignent les voies non ciliéesD'après la taille :particules fines : 0,1 – 1µmparticules ultra-fines : D'après la nature chimique :fibres minérales/végétalespoussières biologiques (alimentation, MF)endotoxinesPrise en compte du nombre de particules par m² => le nombre défini le mieux le degré de pollutionRéactivité du système respiratoire1er système touché.aiguë : irritation, oedème pulmonaire, bronchospasmeschronique : accumulation de macrophages => libération de cytokines et de facteur de croissance Provoque de la fibrose, de l'emphysème (pneumoconiose)carcinogenèse : => infection secondaire, allergieLe monoxyde de carboneTrès toxique car il a une forte affinité pour l'Hgb (210x > à l'oxygène) => une faible concentration en CO peut occuper une grande partie de l'Hgb (carboxy-hémoglobine).La pO2 ne change pas => pas de symptômesGaz incolore et inodoreSourcescombustion de mazout sans assez d'airchauffe-eaufumeursSymptômesévanouissement (dyspnée => anoxie cérébrale => mort)tachycardie, maux de tête, nauséesproblèmes de vision et de marchesang rouge ceriseDoses toxiques10-40ppm : trafic routier200ppm : mort de 25% des porcelets1000ppm : très graveDiagnostic : prise de sang (dosage COHgb), aucune lésions à l'autopsie (mort si COHgb> 60%)Traitementsaturation du sang en O2 pour déplacer le CO (système compétitif)=> caisson hyperbare (3atm, 23 minutes)L'ozoneSourcesStratosphérique : 50 km de la surface, zone des « trous »Troposphérique : à partir de 15 km => quantités dues à la pollutionProduction photochimique : UV + NO2 + O2 => O3Facteurs favorisant la pollution : trafic routier intense, industries, soleil (Sources naturelles : orages de montagneIndoor : photocopieusesCinétique95% capté par le système respiratoirePeu soluble => la plus grande partie va jusque dans les alvéoles.La quantité d'O3 captée dépend de la quantité d'air capté et du type de respiration.Très instable => pas d'effets systémiques car vite détruit.Mécanismes biochimiquesOxydant puissant, il agit sur les PLO (produits lipidiques d'ozonisation), permettant la production de radicaux libres pro-inflammatoires au niveau broncho-alvéolaire.Effets:Syndromes en « hyper » => augmentation FR, hyperréactivité bronchique (quand sensibilité), oedème pulmonaire (aiguë)Réversible après 1-2 semaines (accoutumance)Varie selon l'âge et l'étatfaible concentration : lésion des alvéoles et bronchioles terminales, fibroseforte concentration : lésions étendues aux grosses voies, fibroseLes oxydes d'azoteN2O : anesthésique gazeuxNO : substance VDNO2 et N2O4 : proviennent de la réduction de nitrates dans les ensilages, gaz jaune-brunNOx : gaz d'échappementEffet NO2 : « sillo filler's disease » => emphysème, bronchite chroniqueL'ammoniacSourcesFermentation du lisier (PC/vollailes) => les animaux sont une source de pollution environnementaleEffetsparticipe à la formation de pluies acidessensibilise le système respiratoire aux maladies infectieuses respiratoiresdiminution de la vasomotricité dans le poumon (problème lors d'infection car alvéoles inutilisables et le sang ne peut pas être redirigé)Effet paradoxal : inhibition du réflexe de la toux.A forte concentration, le NH3 dégranule les fibres C => touxA faible concentration, la dégranulation est progressive => épuisement des réserves en substance P => pas de toux (nécessite inducteur puissant)Le sulfure d'hydrogèneOdeur d'oeuf pourriSourcePotentiellement présent dans les locaux où l'on stocke du lisier.Il peut être dangereux lorsque les concentrations locales sont importantes.Effetssymptômes cardio-respiratoires (pouvant entraîner la mort)sang rouge ceriseoedème pulmonaireeffet sur le SNCLes biocides et les produits phytosanitairesBiocides = tous les pesticides qui ne sont pas utilisés à des fins phytosanitaires.=> rodenticides, insecticides, pesticides à usage agricole,...ClassificationSelon le mode d'action : fongicides, herbicides, insecticides, répulsif, acaricide,...Selon la toxicité : classe A ou B => DL50 Les fongicidesUtilisés pour lutter contre les champignons parasites des végétaux et les maladies causées par des champignons => sur végétaux frais/stockés, dans le sol avant plantation ou en traitement du bois.Accidents rares (ingestion accidentelle de produit pur) sauf si mélange fongicides/insecticides. Les excipients sont parfois plus toxiques que la substance active.Symptômes et lésions peu spécifiques (surtout effet GI)Traitement symptomatique.Les herbicidesSuspicions fréquentes => questions à se poser en cas d'intoxication :Symptômes dus à un herbicide ?Lequel ?Sélectif ou total ?Démontrer l'exposition à la substance et déterminer son niveau (prélèvements)Absorption racinaire ou foliaire ? Stabilité ? (prélèvements plante + terre, autopsie)Rémanance ?Toxicité de l'herbicide ?Mode d'actionherbicides totaux : destruction de tous les végétaux => sur terres non cultivéesherbicides sélectifs : empêche le développement de mauvaises herbes => cultures intactesaction de contact >Les herbicides toxiques pour les animaux agissent via des systèmes biologiques communs aux animaux et aux végétaux => découplage de la phosphorylation oxydative ou formation de radicaux libres. Interférences possibles avec le métabolisme des acides nucléiques et de la division cellulaire.Chlorates : herbicide totale, racinaireSource : Goût salé => appétantingestion de sacs qui traînenterreur avec le sel de cuisineconsommation de pâturages aspergésMécanisme d'actionOxydant fort => transforme l'Hgb en MetHgbhémolyseirritations GI avec diarrhéescyanose, sang/tissus bruns chocolathématurie, HburieTraitementInjection de bleu de méthylène en IV stricte mais pronostic sombreDinitrodérivés : herbicides sélectifs, de contactSource : absorption pulmonaire, digestive ou transcutanéeMécanismes d'actionDécouplage de la phosphorylation oxydativeRuminants : métabolisation dans le rumen => métabolites methémoglobinisantsCN : détoxification lente => effet cumulatifSymptômessyndrome fébrilehyperthermierespiration lente et profondeprostrationTraitement : symptomatiques => froid, sédatifs, diurétiques mais PAS d'atropineDipyridiliurns (paraquat et diquat) : herbicides total (diquat) et sélectif (paraquat)Source : ingestion de liquide concentré ou de plantes traitées (rare car rémanence faible)Paraquat Beaucoup plus toxique que le diquat.Absorption intestinale faible mais forte affinité pour les poumons (accumulation).Formation de radicaux libres => réaction avec les membranes => destruction de l'épithéliumSymptômes :vomissements, dépressionulcérations buccalesdyspnée, oedème et fibrose pulmonaireDiquatAbsorption faible par la peau et les intestins.Elimination biliaire et rénale (accumulation) => problèmes rénaux (protéinurie, IRA) et digestifsDiagnostic : la dyspnée est le seul signe constantElimination rapide => pas d'analyse toxicologiqueTraitement : symptomatique + antioxydantsPhénoxy-dérivés : phytohormone de synthèse, herbicide sélectifLe mécanisme d'action n'est pas partagé par les mammifères=> risque de production de dioxine lors de la fabricationSource : ingestion de produits purseau contaminéefourrage traitéMécanisme d'action :Peu toxique pour les mammifères (sauf CN)Absorbé par voie orale, cutanée ou inhalationElimination urinaire sous forme inchangéeToxicité indirecte : augmente appétibilité et concentrations en nitrates, cyanures et glucose des plantes toxiques.Glyphosate : herbicide totale, foliaire puis racinairePeu toxique, aucune rémanence => problème des abeillesExcrété par le reinRodenticidesProduits destinés à lutter contre les petits vertébrés nuisibles.StrychninePeu soluble dans l'eau, relativement stable => persiste dans les aliments et l'environnementSourcerodenticides (interdit)médicamentsDose toxique très faiblesCinétiqueAbsorption rapide => rapidement métabolisé par le cytochrome P450 du foie.Une partie atteint le SNC, le foie et les reins tandis qu'une autre est excrétée inchangée dans les urines (augmentation de l'élimination lors d'acidification des urines) => élimination sous forme inchangée en 24h.Mécanisme d'actionAntagoniste compétitif et réversible de la glycine=> lève l'inhibition des réflexes => contraction anarchique des m.extenseursRisque d'asphyxie par hypertonicité des m.respiratoiresDiagnosticAnte-mortemsignes prémonitoires : rares car se passe très vite => vomissements, tremblements musculairessignes précoces (15 min à 2h) : convulsions toniquessignes tardifs : opisthotonos, conscience conservée, pas de troubles neuro-végétatifsPost-mortemrigidité cadavérique en quelques minutescongestion du cadavrepas de lésions significativesRecherche du toxique : prélèvements urinaire/vomissures (Traitementfaire vomircharbon activémettre au calme, protéger des coupsvalium (myorelaxant) + pentobarbital (barbiturique = antidote)acidifier les urinesPAS de kétamine/morphiniqueAnti-coagulantsDérivés de la coumarine ou de l'indonedione => liposolublesSourcePar voie orale via des grains, blocs ou appâts empoisonnés.Difénacoum : granulés à 0,005% => DL50 souris = 0,8mg/kg (DL50 CT = 100mg/kg)Warfarin : granulés à 0,025% => DL50 rat = 5x1mg/kg (CT = 5x1mg/kg !) => Phénomène de bioaccumulationMécanisme d'actionInhibition de la vitamine K (nécessaire à la synthèse des facteurs de coagulation)Métabolisation par MFOLiaison à l'albumine => problème d'interactionSymptômessyndrome hémorragique : épistaxie, hématurie, hématomes, mélénaanémie, pouls faible/irréguliertroubles fonctionnels : faiblesse, dyspnée, troubles locomoteurshypothermieTraitementAntidote = phytonadione (vitamine K1 car pas renouvellement des réserves)PO : avec repas riche en graisse => voie idéale car ne provoque pas d'hémorragieIV : très lente (risque de choc anaphylactique)SC : utiliser une aiguille très fineThalliumMétal lourd sans odeur ni goût, utilisé en cosmétologieSensibilité CT > CNSourceingestion de grains empoisonnésbien résorbé par la peau et les muqueusesAccumulation car cycle entéro-hépatiqueMécanisme d'actionAffinité pour les groupements -SH => anti-mitotique=> affinité pour la CysRessemble au K+ => interférence avec les pompes ATPases des tissus excitablesSymptômesaiguë (1-4 jour) : troubles digestifs sévères, mortsubaigue (4-6 jours) : troubles cutanés (chute de poils), muqueuse orale rouge briquechronique (> 7 jours) : troubles cutanés, troubles SNC et proprioceptifsDiagnostic : prélèvements urine, MF, sang, reinTraitement symptomatiqueBleu de Prusse (interfère avec cycle E-H => chélate thallium dans urines et MF)Métaldéhyde (molluscides)Anti-limaces en appâts, granulés bleutéBlocs d'allumage pour barbecueDL50 faible => 100-500 mg/kgIntoxication par voie orale (appétant pour CN) souvent accidentelle.Métabolisé en acétaldéhyde dans le foie => excrété dans les urinesSymptomatologiephase précoce : anxiété, inquiétude, mâchonnementphase intermédiaire (15 min à 2h) : salivation, spasmes musculaires, agressivitéphase avancés : fléchissement des membres postérieurs, convulsions cloniques continuesPAS d'hyperesthésie !Pronostic : dépend de la dose.Mort en quelques heures (dépression bulbaire) ou quelques jours (insuffisance hépatique aiguë)Traitementfaire vomirfluidothérapiecharbon activéValiumPAS de barbituriques => hépatotoxique !InsecticidesOrganophosphorés et Carbamates (Témik)Structure similaire à l'AChInhibition des cholinestérases qui détruisent l'ACh => accumulation dans les synapsesCarbamates : liaison réversibleOP : liaison irréversibleSensibilité oiseaux > CT > CNSymptomatologieAigu : apparition troubles neuro-végétatifs graves + association troubles périphériques/centrauxsyndrome muscarinique (SNp) : myose, bradycardiesyndrome nicotinique (SNs + plaques neuro-musculaires) : mydriase, tachycardieeffets centraux : vertiges, comaChronique :1 ou 2 symptômes aigusfaiblesseNeurotoxicité retardée :démyélinisation des axonesparalysie dans les 8-15 jours (membres inférieurs en premier)myopathie possibleDiagnosticapparition rapide des symptômesdosage des pseudo-cholinestérases (marqueur de l'exposition aux OP) : exposition inhibiteurappât, contenu stomacal, vomissuresTraitementSymptômes muscariniques : atropine (jusqu'à l'atropinisation) => 0,2-0,5mg/kg toutes les 15 minOP : pralidoxine (atropine inutile contre symptômes nicotinique)CurarisantMyorelaxantRefroidir l'animalOrgano-chlorésGroupe très hétérogène de substances liposolubles, stables dans l'environnement et qui s'accumulent dans la chaîne alimentaire (½ vie DDT = 4 ans).3 catégories :composés aliphatiques diphényl (DDT)Aryl-hydrocarbures (lindane) : INTERDITCyclodiènes (aldrin)Intoxications rare => via chaîne alimentaire ou mauvaise utilisationCinétique bien absorbés par la peau et les muqueusesaccumulation dans le tissu adipeuxexcrétion par la bile et le lait (graisses)Mécanismes d'action : interférence avec les canaux à Na des neurones => seuil du PA abaissé=> symptômes en « hyper »Effets sur la faune sauvageAugmentation du poids de l'utérus et des oviductes chez les mammifèresDiminution de la fertilité chez le mâleAmincissement de l'épaisseur de la coquille d'oeuf des faucons pélerinsDiminution de l'effectif d'alligators Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nazca 0 Posté(e) le 15 janvier 2009 L'éthylène glycol et les produits ménagersAntigel => intoxication en périodes hivernalesPolyalcool soluble dans l'eauDose létale faible Sensibilité CN > CT, mâles > femellesIntoxication par voie orale car forte appétence (goût sucré)Rapidement absorbé et distribué => métabolisation ou excrétion quasi totale dans les 16-24hUne partie est excrétée inchangée par les urines dans les 4h après ingestionMécanismes d'actionMolécule-mère passe la barrière HM => euphorieLes métabolites sont de plus en plus toxiques :3- 4h : acide glycolique => acidose marquée1-3 jours : acide oxalique => cristaux d'oxalate (compromet fonction rénale)Symptomatologie1- 4h : ébriété, déshydratation (augmentation de l'osmolarité), polypnée4-6h : acidose métabolique, faiblesse, vomissements, coma... parfois mortSurvie (après 24-36h) : urémie, oligurie, insuffisance rénaleMort en quelques heures par acidose métabolique ou en quelques jours/semaines par IRADiagnosticPrélèvements d'urine, de sang (hépariné) ou rein, appâts, vomi, contenu stomacalTraitementCharbon activé : évite absorption (<4h)Ethanol : inhibiteur spécifique de l'alcool déshydratase (<18h). Bloque la métabolisation en saturant les voies métaboliques => élimination éthylène glycol par rein sous forme solubleNaHCO3 : lutte contre l'acidoseIntoxication par des contaminants alimentaires et de l'eau de boissonIntoxication par les Nitrites/NitratesProduits de la dégradation de l'ammoniac par des bactéries du sol => NitrificationNormes : max 50ppm de nitrates dans l'eauSourceplantes : teneur en nitrates varie selon le rapport absorption/assimilation => peut être influencé par des facteurs génétiques, l'utilisation d'herbicides, les facteurs climatiques, le stade de croissance et la dose d'azote à l'hectare.eau de boisson : apport direct par des engrais chimique azotés ou indirects par nitrification de l'ammoniac d'origine organique.=> surtout les herbivores ruminantsMécanismes d'actionLes nitrates sont transformées en nitrites (rapide en pH alcalin). Les nitrites sont rapidement absorbés par le sang. Elles provoquent l'oxydation de l'Hgb en MetHb et la formation de NO (puissant VD) => shock par hypotension lors d'intoxication.SymptomatologieApparition très rapide :irritation TDanoxie (30-50% MetHb) => cyanose,dyspnée, sang et tissus brunshypotension : suite VD (NO)mort (80-90% MetHb) : en 12-24hLésionscadavre brun foncécyanose des muqueusesdécomposition rapideTraitement : Bleu de méthylène en IV stricte et lenteIntoxication par l'UréeSourcesapport volontaire dans la ration (source d'azote non protéique BV laitier)engrais azotéMécanismes d'actionRumen normal : urée donne, grâce à l'uréase, du NH4+ (non diffusé) => équilibre entre forme ionisée et non ioniséeRumen à pH élevé : déplacement de l'équilibre à droite. Le NH3 gagne le foie, passe dans la circulation générale et arrive au cerveau.Facteurs influençant la dose toxiqueespèce : Ruminants (uréase dans le rumen) > CV (uréase dans le caecum) > monogastriquesaccoutumance à l'urée : BV qui en reçoivent fréquemmentâgepH et température du rumenfonction hépatique : sensibilité accrue lors d'insuffisanceSymptomatologieApparition rapide et évolution aiguëSymptômes nerveux : grincement des dents, tétanie, troubles comportementalesSymptôme GIRespiration rapide et forcéeAcidose métabolique : cycle de Krebs inhibéIntoxication par le SelSensibilité PC/volailles > BV > CN > OVAliment <1% = normal>2% peut être toxique => dépend présence eau (13% supporté avec de l'eau)Intoxication lors de manque d'eau ou de privation récente en selSources : eau de boisson et nourriture => minéral appétant (surtout animaux carencés)Pathogénie :Sang : hypertonicité et activation des osmorécepteurs => correction si eau disponibleReins : polyrurie (déshydratation cellulaire) puis anurieCerveau : oedème cérébral, oedème cellulaireDiffusion du sel => hypersalivation, jetage, ascite, hydrothorax, oedème pulmonaireSymptomatologiesoif intensecrises épileptiformespolyurie puis anuriejetage, ascite,...Traitement : apport fréquent de petites quantités d'eauPollution industrielleDioxines – PCB – PBBPeu dégradables => POP (polluants organiques persistants)Molécules constituées de 2 noyaux benzéniques reliés entre eux par 1 ou 2 atomes d'oxygène ou directement (PCB).Sources de dioxines et furannescombustionmétallurgiesynthèse des herbicidesindustrie du papiertrafic routierToxocinétiqueAbsorption :aérogène : possible mais faible pression de vapeurtranscutanée : faiblePO : contamination des aliments (+ lait => graisse)Distribution : foie puis graisses corporelles => faible concentration dans le SNCTrès liposoluble => phénomène de redistributionDoses toxiquesDifférences interspécifiques très marquées => facteur de sécurité 1000 appliqué à la DJAOMS : dioxines = promoteursEPA : dioxines = initiateursMécanismes d'actionDioxines et PCB = perturbateurs endocriniensPCB se fixe sur des récepteurs oestrogéniques => altération de la synthèse de protéines => effets tératogènes + perturbation du SIDioxine se fixe sur récepteurs Ah => augmentation du cytochrome P450 => augmentation du métabolisme de T3/T4 et des hormones sexuellesEffets toxicologiquesAigu :baisse de l'immunité => tue d'infection secondaireacné (homme, singe, LP)oedème généralisé et hémorragies des reins chez le pouletChronique :hépatotoxicité : augmentation de MFO, photosensibilisation secondaire, bioactivation de substances cancérigènesimmunotoxicité : atrophie du thymus et des ganglionseffet anti-oestrogénique des dioxines : endométriose, atrophie des ovaires, hyperplasie des cellules de Sertolieffets oestrogéniques des PCB : chute de la ponte, dérive du sex ratio, féminisation, troubles comportementauxdiminution de la concentration plasmatique en T3/T4tératogenèsecarcinogenèse : foie, thyroïde, organes génitaux mâle => promoteurIntoxication par le FluorIntoxication chronique, surtout chez le BVSourcesorigine tellurique : ingestion d'eau, de terre, de poussièresorigine industrielle : ingestion de poussières déposées sur les plantes (inhalation négligeable)Le fluor est lavé par les pluies => intoxications plus marquées en cas de sécheresse=> variations saisonnières importantesToxocinétiqueFluor absorbé par le TD>95% accumulé dans les os et les dents : variable selon durée/degré d'exposition, décroissance lente avec pics pendant la lactationFluor non stocké : rapidement éliminé par les reins : concentration en fluor urinaire marqueur d'exposition à long termePathogénieDents en phase de développement : coloration brune, aspect crayeux, usure précoce, retard d'éruption => difficultés de nutrition = baisse des performancesOs : absence de résorption osseuse => ostéopétrose = Ca non libéré => chute production laitnécrose des ostéoblastes => ostéopénie => fracturesArticulations : surfaces articulaires rougeâtres (hyperémie) => douleur, boiterieLes mycotoxicosesMycotoxines = métabolites zootiques produits par des champignons dans l'alimentation humaine ou animale.3 origines :métabolites propres aux champignons (aflatoxines)transformation d'un métabolite végétal peu ou pas toxique en produits toxiques (dicoumarol)production de substances toxiques par la plante contaminée (coumestrol)Conditions d'apparitionCroissance d'une espèce fongique toxinogène + synthèse de mycotoxines (conditions plus strictes)=> croissance et toxinogenèse dans des conditions imparfaites d'anaérobie.Facteurs intrinsèques :espècesouche fongiqueFacteurs extrinsèques :physiques, physiochimiques, chimiques : eau, température, composition en gaz, nature du substratbiologiques : prédateurs, mycoflore (effet dépresseur de certaines souches sur d'autres)EffetsAigus : spécifiques => grandes quantités, organe-cibleChronique : non spécifique => petites quantités, symptômes insidieux, retentissement économiqueSuspicions de mycotoxicoseNon transmissibleInefficacité des médicamentsEpisodes saisonniersAssociés à un type d'alimentationLes AflatoxinesProduites par des Aspergillus => substrat = maïs, graines oléagineusesConditions d'apparitiontempérature élevée (27°C)humidité relative élevée (85%)régions tropicalesMécanismes d'actionAFB1 : toxinogène, carcinogène (foie), tératogène et mutagène=> bioactivation par cytochrome P450 => exo-stéréoisomère très mutagènesAFB2 : activité moins importanteToxicitéAiguë : PC, volaillesorgane-cible = foieVolaille : anorexie, mortalité élevée, ataxiePC : dépression, faiblesse musculaire, hyperthermie puis hypothermie, mélénaChronique : rat, OV, hommeFibrose... cirrhoseHépatocarcinogenèseSubclinique :diminution des performances, de la résistance, de l'immunitéanorexie=> impact économique importantLes Alcaloïdes de l'ergotProduit par des Claviceps => substrats = céréales, pâturages extensifsApparaît lors d'été humidesToxicitéErgotisme gangréneux : action VCErgotisme convulsif : toxicité nerveuseCV/OV: convulsifPC : plus résistant => agalactie, mortinatalitéBV : les 2 formes => gangrène sèche des extrémités, forme convulsive (tremblements, nervosité, incoordination motrice) lors d'ingestion de plus grandes quantités.ZéaraloneProduit par les Fusarium => substrat = ensilage de maïs, foin moisiApparaît dans les climats froids, lors d'alternance de temps froid et doux.Toxicité : hyperoestrogénismePC : dérèglement oestrus, infécondité, gonflement vulve/mamelles/ovaires, avortementMâles : effet féminisant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nazca 0 Posté(e) le 15 janvier 2009 Les intoxications par les végétauxIf (Taxus baccata)Conifère non résineux, non épineux, à feuillage persistant.Donne des fruits rouges, les arilles.DL = 100-200g (CV)500g (BV)Principe toxique : taxine => présent dans tous les composants de la planteProvoque une dépression cardio-respiratoire entraînant une mort brutale en quelques minutes/heuresLaurier rose (Nerium oleander)Arbrisseau coriace avec des feuilles lancéolées à nervures secondaires.Peu consommée par les herbivores (goût amer) sauf si feuilles séchées/gelées => surtout CNDose toxique CN = 3gPrincipe toxique : glycosides cardiotoniques => présent dans toute la planteAction semblable aux digitaliquesSymptômes quelques heures après l'ingestion : vomissements, convulsions, bloc AV ou fibrillation, coma... => mort dans les 24hTraitement : charbon activé, atropine, lidocaïneDigitale pourpre (Digitalis purpurea)Espèce herbacée bisannuelleIntoxication rare : herbivores, CN, PCDose : CN = 5g (feuilles sèches)CV = 25g (feuilles sèches)Digitoxine présente dans toute la plante mais surtout dans les feuilles.Action directe sur le muscle cardiaque => inotrope +, chronotrope -Symptômes : dyspnée, pouls fort et irrégulier, arythmies, bradycardie, bloc AV, convulsions, ...Traitement : atropine, charbon activé, Ac anti-digitaliques (chers)Laurier cerise (Prunus laurocerasus)Feuilles alternes, fleurs blanches en grappe, fruit rouge puis noir à maturité.Intoxication : surtout les herbivoresL'écorce et les feuilles contiennent un hétéroside cyanogène, la prunasine.Dose : 2mg/kg de poids vifLibération d’HCN après hydrolyse (digestion/ mastication) ou lors de dommages subis par la plante (gel, écrasement).L’HCN inhibe le cytochrome oxydase responsable du transfert d’électrons au niveau de la chaîne respiratoire.Mort rapide par asphyxie (quelques minutes/heures) précédée de dyspnée, polypnée, tremblements, ataxie, convulsions. Dilatation des pupilles, yeux exorbités. Sang rouge ceriseSi l’animal survit plus de 120 min, il sera sauvé.Colchique d'automne (Colchicum autumnale)Plante herbacée vivace.Intoxication : rares => foin contaminé (CV, OV, BV)Bulbes, feuilles, fleurs et graines renferment les alcaloïdes très toxiques (principal = colchicine).Dose toxique : 8-16g feuilles/kg PV (1 mg colchicine/kg)L’excrétion est lente. Ingéré régulièrement à petites doses, le principe toxique s’accumule progressivement jusqu’à devenir mortel.Effet anti-mitotique => troubles digestifs et aplasie médullaireSymptomatologie : insuffisance cardiovasculaire, hypersalivation et diarrhée hémorragique => mort par chute respiratoire ou circulatoire.Traitement : perfusion, charbon actif La colchicine est éliminée par voie fécale => ne pas arrêter la diarrhéeCytise (Laburnum anagyroides)Arbre à feuilles caduques et fleurs jaunes.Toutes les parties de l'arbre contiennent de la cytisine (alcaloïdes proche de la nicotine) et des phyto-hémagglutinines.CV sensible à la cytisine => dose toxique : 200g/500kg PV (= 0,05% PV)Sympômes : phase d'excitation suivie d'une phase de paralysie => mort par asphyxieTraitement : charbon activé et barbituriques en phase d’excitation.Séneçons (Senecio spp)Plante bisannuelle ou vivace avec des fleurs jaunes.Intoxication par ingestion de jeunes plantes ou de foin => surtout CV et BVDose toxique : 7% PV ou 10kg en une foisContient des alcaloïdes dérivés de la pyrrolizidine => toxicité hépatiqueIntoxication chronique : 1er signes cliniques (dépression, faiblesse, anorexie) plusieurs semaines/mois après la première ingestion.CV développent des signes nerveux consécutifs à l’hyperammoniémie.Il n’y a pas de traitement spécifique vu le caractère évolutif et irréversible de l’intoxication.Stramoine (Datura stramonium)Feuilles ovale, fleurs blanches en entonnoirIntoxications : Fourrages ou grains contaminés, rarement plante fraîche (odeur/saveur dissuasifs)=> BV, CV, PA (espèce voisine = plante ornementale)Dose : 75 mg/kg d’aliment pendant 10 jours (CV)Alcaloïdes (identiques belladone) : hyoscyamine (surtout dans les graines), atropine, scopolamine.=> action antimuscariniqueSymptômes : tremblements, nervosité, refus de nourriture/boisson, troubles de l’équilibre, impaction, tachycardie, mydriaseTraitement : physostigmine (antidote parasympathicomimétique)Ricin (Ricinus communi)Plante herbacée annuelle ou vivace.Intoxication lors d'ingestion de tourteaux de ricin => CV sensibleToxines :acide ricinoléique : irritation des muqueuses GIricine : bloque les ribosomes => inhibe la synthèse protéiqueDose toxique : 0,1g de graines/kgSymptômes (12 à 48 h après l’ingestion) : incoordination motrice, faiblesse, sudation, diarrhée aqueuse, spasmes, hypotensionFortes doses : mort dans les 24 à 36 h après avoir présenté des signes de choc anaphylactique.Traitement : symptomatique + sérum anti-ricineL’eau bouillante détruit la ricine.Mercuriale (Mercurialis perennis/annua)Plante herbacée vivaceIntoxication : ingestion de la plante desséchée (mauvaise odeur quand fraîche) => herbivoresDose : 0.2-0.3 kg/j pendant 5-6 joursContient : mercurialine (= methylamine), trimethylamine, hermidine, saponineLa mercurialine provoque l’hémolyse, des lésions hépatiques et une paralysie des nerfs. La saponine possède une action diurétique et purgative.Symptômes : salivation, anorexie, diarrhée aqueuse, faiblesse, ictère, hématurie, lait roséTraitement symptomatiqueMorelle noire (Solanum nigrum)Plante herbacée annuelle.Toxique pour toutes espèces mais intoxication plus fréquente chez herbivores :ingestion de la plante fraîche (0,1-1% PV)consommation d'ensilage de maïs contaminé (>25% de morelles)Toutes les parties de la plante renferment un mélange de glycoalcaloïdes stéroïdaux, la solanine.La solanine possède une action irritante sur la muqueuse du tractus digestif.Après son absorption, la toxine induit de l'hémolyse et une excitation centrale.Symptômes : pouls rapide parfois filant, muqueuses pâles, mydriase, hypothermie, tachypnée, incoordination, tremblements, dépression, vomissements, coliques.Parfois mortalité en 24-38h.Pomme-de-terre (Solanum tuberosum)Toutes les espèces sont sensibles.Dose : 200 mg/kg de solanine ou 0,1-1% du poids vif en plante fraîche.La peau, les germes et les parties vertes de la plante renferment un mélange de glycoalcaloïdes stéroïdaux, la solanine.Ail, oignons (Allium)Plante alimentaire considérée comme non toxique. Lors d'ingestion accidentelle de grandes quantités, certains composés peuvent se retrouver en dose suffisante pour être toxique.Contient du n-propyl disulphide à action oxydative sur l’hémoglobine => action hémolytique.Réduction de l’hémoglobine en méthémoglobine dans les 24 heures qui suivent l’ingestion avec un effet maximum après 72 heures => formation de corps de Heinz et lyse des globules rouges.Traitement symptomatique.Chêne (Quercus spp)Sensibilité des CV, OV, CN (joueurs), BV. Bien supporté par les PC.Les glands, l'écorce et les feuilles contiennent des tanins (composés phénoliques pouvant faire des liaisons covalentes avec les protéines, les rendant insolubles et imputrescibles).Tanins non hydrolysables : non absorbés mais dégâts sur la muqueuse digestiveTanins hydrolysables : hydrolysés en dérivés hémolytiquesSymptômes : anorexie, faiblesse, hypothermieTraitement symptomatiqueThuya (thuja plicata)Conifère à feuilles platesIntoxications suite à l’ingestion de déchets de taille de haie => BV, CV, OVContient de la thuyone (composé convulsivant et psychotrope) et des tanninsSymptômes : hyperactivité, crises tonico-cloniques puis épileptiformes, troubles GITraitement : surveillance rénale/hépatique + purgatifsFougère aigle (Pteridium aquilinum)Ingestion normalement évitée, peut être présente dans le fourrage => CV, BVDose : 30- 40 g/kg/j pendant 3 mois (BV) => hématurie et syndrome hémorragiqueContient des ptaquiloside (cancérigène, détruit la moelle osseuse) et thiaminase (anti-vitamine B1).Symptômes : carence en vitamine B1, tremblements puis convulsions, arythmies cardiaquesTraitement : vitamine B1DiffenbacchiaPlante d’appartement à feuilles panachées de vert et blanc => CN, CT, LP, canarisIntoxication par ingestion, contact cutané ou oculaire avec la sève. Latex contenant des oxalates de calcium sous forme de cristaux en micro-aiguilles effilées (raphides), ainsi qu’une enzyme protéolytique facilitant la pénétration des cristaux au niveau des muqueuses.Les oxalates de calcium induisent une irritation/inflammation à l’endroit de contact ; une fois absorbés, ils se chélatent avec le calcium et induisent de l’hypocalcémie, des troubles de la coagulation, des troubles rénaux et nerveux (précipitation des cristaux).Traitement : Rincer la gueule de l’animal + antihistaminique + produits riches en Ca pour précipiter d’éventuels oxalates solubles.Phylodendron (Phylodendro spp)Plantes d’appartement robuste => CT (le + sensible), CN, LP, oiseauxIntoxication par ingestion, contact cutané ou oculaire avec la sève.Latex contenant des oxalates de calcium sous forme de cristaux en micro-aiguilles effilées (raphides), ainsi qu’une enzyme protéolytique facilitant la pénétration des cristaux au niveau des muqueuses.Gouet tacheté (Arum maculatum)Intoxication rare (goût piquant)Toutes les espèces sont susceptibles d'être empoisonnées.Dose : 0,7ml de jus de plante/kg PV (CN)Toxicité par contact cutané ou ingestion. Cristaux irritants d’oxalates de calcium et saponines présents dans toute la plante. La cuisson et la dessiccation réduisent sa toxicité mais ne l’éliminent pas complètement.Les oxalates de calcium induisent une irritation - inflammation à l’endroit de contact ; une fois absorbés, ils se chélatent avec le calcium et induisent de l’hypocalcémie.La saponine affecte le système nerveux central.Les fruits sont fortement irritants et peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux et cardiaques parfois mortels.Traitement symptomatiqueFiguier (Ficus spp)Une des plantes d'intérieur les plus répandues => PA (mâchonnement des feuilles/léchage du latex)Le latex contient des substances irritantes, les furanocoumarines (propriétés photosensibilisantes), des substances corrosives pour la peau et les muqueuses. Elles possèdent également des propriétés vomitives et purgatives.La photosensibilisantion est l’effet de plus marqué.Traitement symptomatique Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites