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Cruauté envers les animaux, vers une banalisation ?

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One Voice se porte une nouvelle fois partie civile dans un cas d’actes de cruauté envers un animal. Ces faits sont malheureusement de plus en plus présents dans la presse régionale. Mais les textes de loi permettant de protéger les animaux sont-ils toujours appliqués ?

Le 12 juin 2010, les habitants d’Origny-Sainte-Benoite ont assisté à une scène cauchemardesque dans laquelle un jeune homme a traversé le village au volant de sa voiture, traînant son chien agonisant accroché à la boule de l’attelage.
Arrêté à un feu rouge par des passants choqués, il décrochera le chien et le jettera à l’arrière de sa voiture avant de redémarrer. C’est la perte de son téléphone portable et le numéro de sa plaque d’immatriculation relevé par les témoins de la scène, qui permettront aux autorités de l’arrêter le lendemain.

Jugé en comparution immédiate par le tribunal de Saint Quentin pour actes de cruauté qui ont entraîné la mort de son dalmatien de 2 ans, le jeune homme a écopé de 6 mois de prison ferme. Ce jugement paraît bien mince quand on sait que l’article 521-1 du code pénal, préconise jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende pour ce type de faits envers les animaux. De plus, le jugement ne fait aucunement mention d’une quelconque interdiction de détenir des animaux domestiques dans le futur. C’est pourtant ce qu’avait demandé One Voice en se portant partie civile.

La presse régionale recense malheureusement de plus en plus de cas de cruauté envers les animaux domestiques. Chats blessés par balle ou par flèche d’arbalète, empoisonnements, chien défenestré du 2e étage ou brûlé vif… chaque semaine apporte son lot d’horreur.
Mais si l’affaire de Lucky le dalmatien a créé une véritable mobilisation de l’opinion publique, les cas de cruauté sont loin d’être tous autant médiatisés car ils se déroulent le plus souvent à l’abri des regards, sans témoins. Il est alors beaucoup plus difficile de porter les affaires devant les tribunaux.

C’est pour cette raison que One Voice s’est déjà portée partie civile pour 2 autres affaires datant du mois de mars.
La 1er concerne le massacre d’un chat à coups de bâton par un piégeur agréé. La propriétaire, à la recherche de son animal, le retrouve agonisant et hurlant après avoir assisté de loin à la scène...
La propriétaire de l’animal vivant à ce jour mais souffrant de traumatismes irréversibles, est en attente du jugement après avoir déposé plainte auprès de l’ONCFS qui a entamé une procédure.

La deuxième affaire supportée par One Voice concerne le massacre d’une laie.
Suite à une battue de dispersion sensée éloigner les sangliers des zones habitées, des chiens ont pris en chasse une laie qui, gestante et affolée, s’est retrouvée acculée au mur d’une église. Les participants à la battue l’ont alors frappée pendant un quart d’heure à coups de masse et de pieds jusqu’à la mort.

Aucun animal n’est sensé être blessé ni tué au cours d’une battue de dispersion. En outre ce massacre s’est déroulé en dehors de la période autorisée de chasse. Ces éléments, en plus du choix de l’arme utilisée pour la mise à mort, sont constitutifs d’actes de cruauté et ne doivent pas rester impunis.

Source : OneVoice

http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives2.php?id_news=1749

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Tout cela est intolérable...
De plus en plus de pervers...
Il faut légiférer... seul moyen de pouvoir changer les choses... pour ceux qui sont appréhendés...
(combine de drames que les animaux subissent et que nous ignorons...)
Quoique l'expérimentation... et le commerce de la fourrure...

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