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Un cheval meurt de faim, deux autres sauvés de justesse

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Un éleveur de bovins a laissé ses chevaux sans nourriture pendant près d’un mois, en plein hiver. La Fondation 30 Millions d’Amis sera partie civile aux côtés du CHEM au procès dont la date n’est pas encore fixée.

Le drame se joue en fin d’année 2009 à Soumans, en Côte d’Or. Trois Selles français en détresse sont signalés par un appel anonyme au CHEM (Centre d'Hébergement pour Equidés Maltraités) qui se rend immédiatement sur place (29/12/09). Le spectacle est affligeant : les équidés, faméliques, sont en danger de mort.

Les enquêteurs tentent tant bien que mal de faire venir un vétérinaire. Etrangement, aucun n’est disponible pour se déplacer. Personne ne semble vouloir causer du tort au propriétaire des chevaux, qui est aussi un éleveur bovin connu dans la région… Il faut attendre le lendemain pour qu’un professionnel accepte enfin de se déplacer.

« Les chevaux étaient privés de nourriture depuis plusieurs semaines, confirme Laetitia Bos, présidente du CHEM. Et comme ils ne disposaient d’aucun abri, le froid exceptionnel du mois de décembre 2009 leur a été fatal. » Mais il est déjà trop tard lorsque un vétérinaire arrive : un cheval, à bout de force, s’écroule. Il ne se relèvera jamais, et doit être euthanasié sur place. « Si nous n’étions pas intervenus, il aurait mis deux jours à agoniser sans que personne ne s’en préoccupe », s’indigne la jeune femme.

Les explications de l’éleveur, dont les bovins semblent, par ailleurs, bien traités, sont courtes : il n’a pas jugé utile de rendre visite à ses équidés – qu’il aurait eu la générosité de sauver de la boucherie (sic). Et pour justifier leur état, il prétexte leur âge avancé.

Pour autant, Laetitia Bos est formelle : « Les certificats rédigés par les vétérinaires et les bilans sanguins confirment que c’est la privation de soins qui est responsable de leur état. Depuis qu’ils ont été pris en charge, ils se portent beaucoup mieux.» Une bonne nouvelle.

Si la date du procès n’a pas encore été déterminée, la Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile au procès aux côtés du CHEM, rappelle que les actes de cruauté envers les animaux sont passibles de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende [article 521-1 du Code pénal, NDLR].

Source : 30 Millions d'amis

http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives2.php?id_news=1753

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