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Un cocker battu à mort devant témoins

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Le petit cocker de 4 ans, victime de sévices graves, est mort de ses blessures (12/07/10). Condamné à 8 mois de prison avec sursis, son bourreau ne pourra plus jamais détenir un animal, comme le réclamait la Fondation 30 Millions d'Amis, partie civile au procès.

Il était 5 heures du matin, dans le XIIe arrondissement de Paris, quand les habitants d’un appartement situé au 9e étage sont réveillés par les terribles hurlements d’un chien (12/06/10). D’une violence inouïe, les coups de poing et de pied ont eu raison de Simba, petit cocker âgé de 4 ans. Frappé pendant de longues minutes puis projeté contre le sol, l’animal est mort en présence de témoins et de policiers, prévenus grâce à un appel anonyme. Son tortionnaire est alors directement conduit au commissariat de police.

La maîtresse de Simba, une dame handicapée suite à un AVC [accident vasculaire cérébral, NDLR] et fortement diminuée, confiait parfois l’animal à son ex-compagnon, qui allait le promener. Ce dernier « a écumé les bars toute la nuit, avant de se déchaîner sur le chien », indique le lieutenant chargé de l’enquête. Aussitôt placé en garde à vue et après quelques heures en cellule de dégrisement, l’homme a nié les faits : « Il a accusé les passants d’être les responsables de ce massacre, confirme l’officier de police, et ce malgré plusieurs témoignages accablants ». Déjà connu des forces de l’ordre pour des faits de violence sur son ex-compagne, il ne reconnaîtra à aucun moment sa responsabilité et changera même de version à plusieurs reprises.

Malgré son obstination, le prévenu a été présenté en comparution immédiate, une procédure juridique accélérée utilisée notamment lorsque les preuves accumulées sont suffisantes. La propriétaire de Simba, extrêmement choquée, a demandé un euro de dommages et intérêt à titre symbolique, car, en réalité, la perte de son petit chien est inestimable.

Partie civile au procès, la Fondation 30 Millions d’Amis attendait une peine à hauteur des sévices qu’a subis Simba. Le prévenu, qui risquait jusqu’à deux ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende [article 521-1 du Code pénal, NDLR], n’a été condamné qu’à 8 mois de prison avec sursis (15/07/10), une peine cependant au-delà des réquisitions du Procureur. La Fondation 30 Millions d’Amis a quand même obtenu du Tribunal correctionnel de Paris l’interdiction à vie de détenir un animal pour l’auteur des faits.

Source : 30 millions d'amis

http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives2.php?id_news=1778

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