SHUKYJOSY/Cristal 0 Posté(e) le 17 novembre 2011 C'est sa fête : ÉlisabethPrincesse hongroise, Élisabeth épouse le duc de Thuringe à quatorze ans. L'amour vient au-devant des époux. Hélas, le duc est tué à la croisade en 1227. Sa veuve se consacre alors au service des malades. ---------------------------------------------------------Événements 17 novembre 1558 : Elizabeth 1ère, plus grand souverain anglaisLe 17 novembre 1558, monte sur le trône d'Angleterre Elizabeth 1ère. La nouvelle reine, âgée de 25 ans, est la fille du roi Henri VIII Tudor et de sa jeune maîtresse Anne Boleyn. Celle-ci a été décapitée 3 ans après que le roi ait divorcé de sa première femme et rompu avec l'Église catholique pour pouvoir l'épouser.Elizabeth succède à son demi-frère Édouard VI et à sa très catholique demi-soeur Mary Tudor (surnommée Bloody Mary ou Marie la Sanglante par les protestants en raison des persécutions qu'elle leur infligea).Malgré ces terribles précédents (ou à cause d'eux !), la nouvelle reine va se révéler le plus grand souverain qu'ait jamais eu l'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant.--------- 17 novembre 1667 : Andromaque à la CourLe 17 novembre 1667, Racine offre à la Cour la première représentation d'Andromaque.----------- 17 novembre 1714 : Découverte d'El AmarnaLe 17 novembre 1714, sur la rive droite du Nil, à 200 kilomètres au sud du Caire, un jésuite, le père Sicard, trouve par hasard une pierre sur laquelle est gravé un disque solaire dont chacun des rayons se termine par une main. Sans le savoir, il vient de découvrir une cité disparue depuis plus de 3000 ans : la capitale du pharaon Akhenaton, connue sous son nom arabe, El Amarna.----------- 17 novembre 1869 : Inauguration du canal de SuezLe 17 novembre 1869, le canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph...Aïda, cadeau de Verdi à l'Égypte L'ouverture du canal intervient à un moment où l'Occident se prend de passion pour l'Égypte : autant la civilisation pharaonique redécouverte par Champollion que l'Égypte moderne, réformée par le vice-roi Méhémet-Ali et ses successeurs. En prévision de l'inauguration d'un nouvel Opéra au Caire, le compositeur Giuseppe Verdi écrit Aïda sur une suggestion de l'égyptologue français Auguste Mariette. Les décors ayant été bloqués à Paris du fait de la guerre franco-prussienne de 1870, la première représentation a finalement lieu le 23 décembre 1871.Le triomphe de Lesseps La construction du canal a pu être menée à bien grâce à la séduction et au don de persuasion du diplomate Ferdinand de Lesseps. Celui-ci représente la France en Égypte et bénéficie par ailleurs d'une bonne réputation à la cour de Napoléon III. Vice-consul à 27 ans à Alexandrie, il donne des leçons d'équitation au fils préféré du khédive, qui gouverne l'Égypte au nom du sultan d'Istamboul. Il rencontre à Alexandrie l'ingénieur saint-simonien Prosper Enfantin et adhère à son projet de construction d'un canal dans l'isthme de Suez. Beaucoup plus tard, son élève Muhammad Saïd devient à son tour khédive. De Paris, Ferdinand de Lesseps lui adresse ses félicitations. Il est invité en Égypte et profite de l'occasion pour lui présenter le projet de canal. Reste à convaincre l'opinion européenne, rassurer le sultan d'Istamboul. Reste surtout à surmonter l'opposition du gouvernement anglais qui craint pour sa domination sur le trafic Europe-Asie et pour son propre projet d'un chemin de fer entre la Méditerranée et l'Océan Indien. Ferdinand de Lesseps renonce à solliciter les banquiers car ils réclament une part de la future société d'exploitation du canal en échange de leurs prêts. Foin de banquiers ! Lesseps fait appel à l'épargne publique. Il multiplie les conférences en Angleterre et en France en vue de séduire les futurs souscripteurs. Avec l'appui de la jeune impératrice des Français, Eugénie de Montijo, à laquelle sa famille est apparentée, il obtient enfin le 25 novembre 1854 une concession de 99 ans. Ferdinand de Lesseps fonde le 19 mai 1855 la Compagnie de Suez dont le nom est encore porté par un groupe industriel (Suez Lyonnaise des Eaux). Une voie prometteuse Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 km, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traverse l'isthme de part en part . Des villes nouvelles naissent dans le désert : Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur du khédive) et Suez sur la mer Rouge, ainsi qu'Ismaïla, entre les deux. La jonction des eaux a lieu le 15 août 1869. De ce jour, le canal abrège de 8000 km la navigation entre Londres et Bombay en évitant de contourner le continent africain ! Ferdinand de Lesseps tentera de renouveler dix ans plus tard son exploit à Panama mais n'aboutira qu'à un désastre financier et politique...-------------- 17 novembre 1917 : Clemenceau forme un gouvernement de chocLe 17 novembre 1917, Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc pour poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne.Dans son discours d'investiture en qualité de nouveau président du Conseil et ministre de la Guerre, il manifeste devant la Chambre des députés sa volonté de conduire une guerre intégrale et de sortir le pays de ses errements.Par ses visites sur le front, il redresse le moral des troupes. Sa détermination lui vaut les surnoms de « Tigre » et « Père de la Victoire ». Avec affection, les poilus qui combattent dans les tranchées l'appellent plus simplement « Le Vieux »... Le 17 novembre 1917, Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Il est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le président de la République Raymond Poincaré. La France saisie par le doute Obnubilé par la volonté de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire, Clemenceau, président de la commission de l'armée, au Sénat, a auparavant torpillé une offre de paix séparée de l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles 1er, communiquée aux Alliés par le prince Sixte de Bourbon-Parme. Il prend la tête du gouvernement français à un moment crucial. Les Allemands gardent l'avantage militaire. Ils occupent le nord et l'est du territoire et, depuis la révolution bolchevique du 6 novembre et le retrait unilatéral de la Russie de la guerre, ils peuvent concentrer tous leurs efforts sur le front occidental. Ils le font avec d'autant plus de détermination que les Américains, entrés en guerre en avril aux côtés des Alliés, amènent par centaines de milliers des combattants frais et dispos sur le Vieux Continent. Il est urgent pour les Allemands d'obtenir la victoire avant que ces combattants, encore en cours d'instruction, entrent dans la bataille ! La France est saisie par le doute et la lassitude. Les partisans d'une paix de compromis, comme Joseph Caillaux, relèvent la tête. Sur le front, des soldats excédés par l'incompétence de leurs chefs en arrivent à se mutiner. Poursuivre la guerre à tout prix Dans son discours d'investiture devant la Chambre des députés, le 20 novembre, le nouveau président du Conseil, par ailleurs ministre de la guerre, annonce sans ambages son intention de traquer les présumés défaitistes et traîtres qui entravent à l'arrière les efforts des combattants. Son discours fait appel aux tripes des auditeurs : «Nous prenons devant vous, devant le pays qui demande justice, l'engagement que justice sera faite, selon la rigueur des lois... Plus de campagnes pacifistes, plus de menées allemandes. Ni trahison, ni demi-trahison. La guerre. Rien que la guerre. Nos armées ne seront pas prises entre deux feux. La justice passe. Le pays connaîtra qu'il est défendu...». Clemenceau veut prouver aux soldats qui se battent dans les tranchées que l'on se préoccupe d'eux et que l'arrière assume sa part de leurs souffrances. Pour les besoins de sa démonstration, il va très vite chercher à faire des exemples sans s'embarrasser de juridisme. Son ancien ministre des Finances Joseph Caillaux, qui fit voter en 1911 l'impôt sur le revenu, est jeté en prison sur une fausse accusation et échappe de justesse à une exécution dans les fossés de Vincennes. Un ancien ministre de l'Intérieur, Louis Malvy, échappe aussi de peu à la mort. D'autres, moins connus et moins entourés, n'ont pas leur chance. Sa détermination vaut au président du Conseil d'être surnommé le «Tigre» ou le «Père de la Victoire». Les poilus témoignent d'une grande affection pour le vieillard qui n'hésite pas à ramper jusqu'à eux dans les tranchées et l'appellent plus simplement «Le Vieux». André Larané.www.Herodote.net Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites