Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
odile05

chenilles

Messages recommandés

voila ce que j'ai vu en désherbant derrière les tuyas, pouvez vous me dire si elles sont dangeureuses pour mes chiens. Merci

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

t'es gentille Lisiane

il y avait eu un post à ce sujet mais je ne le retrouve pas, je ne suis pas douée pour les recherches.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
j'ai regardé sur internet mais il ne dise pas grand chose sur cette belle chenille carterpillar

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
il vaudrait mieux qu ils n y touchent pas

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je serais à ta place et bien je les mets dans une boite et je leur donne à manger et ainsi je verrais quel genre de papillons celà donnent :smilegreen:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Chenilles
ravageuses des crucifères cultivées



Agdex : Date de publication : Commande no. Dernière révision : Situation : Rédacteur :
252/625
09/99
99-036
09/99
(En remplacement de la fiche
no 96-138, qui porte le même titre)
Jim Chaput - spécialiste
en lutte intégrée dans les légumes/MAAO


Table des matières




  1. Description

  2. Piéride du chou
  3. Fausse-arpenteuse du chou
  4. Fausse-teigne des crucifères


  • Biologie

  • Piéride du chou
  • Fausse-arpenteuse du chou
  • Fausse-teigne des crucifères


  • Dommages
  • Dépistage et lutte

  • En Ontario, trois genres de chenilles causent des dégâts
    d'importance chez les crucifères cultivées : la piéride
    du chou, Artogeia rapae (L.), la fausse-arpenteuse du chou, Trichoplusia
    ni (Hübner), et la fausse-teigne des crucifères, Plutella
    xylostella (L.). Seule la piéride hiverne en Ontario, tandis
    que la fausse-arpenteuse du chou et la fausse-teigne des crucifères
    ne font leur migration vers l'Ontario qu'au printemps. Toutefois, preuve
    a été faite que la fausse-teigne des crucifères
    peut, dans certaines circonstances, hiverner dans le sud de l'Ontario
    et entraîner ainsi des infestations larvaires plus tôt qu'à
    l'habitude au printemps. Les rebuts de récoltes laissés
    en tas durant tout l'hiver constituent une source possible de larves,
    et l'on sait que la clémence de certains hivers permet une plus
    grande survie hivernale.
    Description



    Piéride du chou



    L'adulte est un papillon de couleur blanc cassé, aux ailes ornées
    de deux ou trois taches noires (figure 1). Le jour, on voit souvent
    voler ce papillon, dont l'envergure des ailes est d'environ 4,4 cm,
    dans les champs de choux ou aux alen-tours. Les femelles adultes peuvent
    pondre plusieurs cen-taines d'oeufs, qu'elles collent individuellement
    à la face in-férieure des feuilles. Au début, les
    petits oeufs en forme de balle de fusil sont blancs, mais ils virent
    graduellement au jaune jusqu'à leur éclosion (figure 2).
    Les larves sont des chenilles aux mouvements lents, d'un vert velouté,
    qui peu-vent grossir rapidement si la température est favorable.
    Une mince bande jaune longe le milieu de leur dos, et une autre bande
    jaune, segmentée, parcourt chacun des côtés (figu-re
    3). Douées d'un excellent camouflage, ces larves mesu-rent environ
    3 cm de long à maturité, moment où elles se transforment
    en pupe. Fuselée à une extrémité et de couleur
    vert pâle à brun pâle, la pupe, ou chrysalide, se
    fixe aux feuilles inférieures, aux bâtiments ou aux poteaux
    de clô-tures à l'aide d'un coussinet de soie (figure 4)

    Figure 1
    . Adulte de la piéride du chou








    Figure 2. Oeuf de la piéri-de du chou






    Figure 3. Larve de la piéri-de du chou

    | Haut de la page |

    Fausse-arpenteuse du chou



    Les adultes de cette fausse-arpenteuse sont des papillons nocturnes
    tachetés d'un brun grisâtre. Leurs ailes anté-rieures
    sont ornées d'un motif argenté caractéristique
    en for-me de « 8 », et une petite touffe de poils se dresse
    à l'arrière de la tête (figure 5). Le papillon,
    dont les ailes déployées atteignent environ 3,8 cm, est
    généralement nocturne, mais on le retrouve parfois au
    repos sous les feuilles de choux pendant la journée. Les femelles
    adultes pondent plusieurs centaines d'oeufs, qu'elles répartissent
    en général par petits groupes sur la bordure inférieure
    des feuilles. Les oeufs sont très petits, ronds et de couleur
    blanche (figure 6). Les jeunes larves éclosent au bout de quelques
    jours et commencent aussitôt à se nourrir du revers des
    feuilles. Vert pâle et mar-quées d'une bande blanche longeant
    chaque côté du corps, les larves se déplacent en
    formant des « boucles », ce qui les distingue des autres
    chenilles qui ravagent les crucifères (fi-gure 7). Elles mesurent
    4 cm à maturité; elles traversent ensuite le stade pupal,
    à l'intérieur de cocons de soie, sou-vent tissés
    sur la plante-hôte (figure 8).

    | Haut de la page |
    Fausse-teigne des crucifères


    Les adultes sont de petits papillons nocturnes brun gri-sâtre,
    caractérisés par des motifs jaune ou crème en losanges
    qui apparaissent sur les ailes repliées (figure 9). De plus,
    le bout des ailes s'élargit en une frange de longs poils. Ces
    pe-tits papillons, d'un peu moins de 1 cm de long, volent rapi-dement
    d'une plante à l'autre à l'aube et au crépuscule.
    La femelle pond de très petits oeufs, ronds et jaunâtres,
    sur les deux faces des feuilles de la plante-hôte. Les larves
    sont de petites chenilles vert pâle aux extrémités
    légèrement fuselées (figure 10). Les larves de
    la fausse-teigne se distin-guent des autres chenilles ravageuses des
    crucifères par l'ha-bitude qu'elles ont de se tortiller rapidement
    et de se laisser tomber d'une feuille par un long fil de soie quand
    elles sont dérangées. À maturité, les larves
    atteignent une longueur de 8 mm; à la pupaison, elles fixent
    leur cocon délicat et lâ-chement tissé aux feuilles
    et à la tige de la plante-hôte (figure 11).

    | Haut de la page |
    Biologie



    Piéride du chou



    La piéride du chou hiverne au stade de pupe dans les champs
    de choux et aux alentours. Les adultes sortent entre la mi-mai et la
    fin mai, puis commencent à pondre leurs oeufs. Les papillons
    sont surtout actifs pendant les journées chaudes, ensoleillées
    et peu venteuses. Selon la tempéra-ture, les oeufs mettent de
    trois à sept jours à éclore. Les larves, qui commencent
    aussitôt à s'alimenter, arrivent à maturité
    en aussi peu que deux semaines environ.
    À maturité, les larves se transforment en pupes, puis
    en adultes, quelque deux semaines plus tard. En Ontario, les piérides
    du chou donnent naissance à trois générations par
    année.

    | Haut de la page |
    Fausse-arpenteuse du chou


    La fausse-arpenteuse du chou n'hiverne pas en Ontario, mais migre plutôt
    du sud. Les adultes arrivent en Ontario en juillet ou en août,
    selon la direction des vents et la tem-pérature. Les oeufs éclosent
    trois à cinq jours après la pon-te, et les larves s'alimentent
    aussitôt. Elles arrivent à maturité en deux semaines
    environ. Les papillons adultes sortent au bout de deux à trois
    semaines. Selon la date d'arrivée des adultes et les températures
    des mois d'août et de septembre, il peut y avoir une ou deux générations
    par année dans le sud de l'Ontario.

    | Haut de la page |
    Fausse-teigne des crucifères


    Pendant longtemps la fausse-teigne des crucifères ne pouvait
    pas hiverner dans le sud de l'Ontario. Cependant, on a maintenant la
    preuve que dans certains cas, lorsque l'hiver est doux, certaines fausses-teignes
    peuvent survivre en Ontario. La plupart des papillons adultes arrivent
    du sud pendant les mois de mai et juin et pondent leurs oeufs sur une
    grande variété de crucifères. De très petites
    larves éclosent au bout de cinq à dix jours; celles-ci
    se nourrissent des tissus des faces supérieure et inférieure
    des feuilles. Se-lon les températures, la maturation des larves
    et la pupaison durent de deux à trois semaines. En Ontario, il
    peut exister de deux à quatre générations par année.

    | Haut de la page |
    Dommages


    La piéride et la fausse-arpenteuse causent toutes deux de graves
    dommages en se nourrissant des feuilles de chou pommé, de chou-fleur,
    de brocoli, de chou de Bruxelles et d'autres crucifères (figure
    12). La fausse-arpenteuse s'atta-que aussi à la laitue, au céleri,
    aux tomates et au rutabaga. Chez la fausse-arpenteuse et la piéride,
    les petites larves s'alimentent en général des tissus
    de la face inférieure des feuilles, alors que les larves plus
    âgées dévorent des portions plus importantes sur
    toute la plante, laissant des gros trous de forme irrégulière.
    En outre, de grandes quantités de dé-jections foncées
    risquent de tacher les pommes de chou-fleur et de rendre le chou et
    le brocoli invendables. On peut tolérer davantage de dommages
    sur le chou pommé destiné à la transformation,
    car plusieurs feuilles externes lui sont enlevées. Ces chenilles
    s'attaquent aussi à bon nombre de crucifères d'origine
    asiatique. Il n'est pas rare que des lar-ves de fausse-teigne causent
    des dommages importants au chou nappa (siew choy, da bai cai). Il arrive
    aussi parfois que le bok choy soit endommagé par des larves de
    la fausse-teigne du chou ou de la piéride du chou.
    À moins que la population ne soit élevée, les
    dommages causés par l'alimentation de la fausse-teigne des crucifères
    sur les feuilles externes du chou ont peu d'effet sur les rendements.
    Par contre, les pertes peuvent s'élever davan-tage si les larves
    se nourrissent des feuilles du centre avant la pommaison. Les dommages
    causés par les jeunes larves de la fausse-teigne ressemblent
    à de petites fenêtres de for-me irrégulière
    sur les feuilles. Les larves plus âgées laissent plutôt
    un agencement irrégulier de trous ressemblant à des trous
    de chevrotine (figure 13). Les larves de la fausse-teigne des crucifères
    creusent aussi des galeries dans les choux de Bruxelles en formation.

    | Haut de la page |
    Dépistage et lutte


    Quoiqu'on puisse utiliser les pièges à lumière
    noire et les pièges à phéromones pour évaluer
    les populations adultes de la fausse-arpenteuse du chou et de la fausse-teigne
    des cru-cifères, le prélèvement des larves sur
    les plantes donne une image plus exacte des risques de dommages. Il
    s'agit de compter les larves sur au moins 25 plantes choisies au ha-sard
    dans le champ en examinant minutieusement le des-sous des feuilles et
    en écartant les feuilles externes moins serrées. Des dégâts
    et des excréments récents révèlent la présence
    de larves plus âgées. Choisir 5 endroits dans cha-que bloc,
    et examiner 5 plantes à chaque endroit. Il faut aussi in-clure
    2 endroits situés dans le pourtour du champ.




    Figure 4. Pupe (chrysalide) de la piéride du chou



    Figure 5.
    Adulte de la fausse-arpenteuse du chou


    Figure 6. Oeuf de la fausse-arpenteuse du chou


    Figure 7. Larve de la fausse-arpenteuse du chou


    Figure 8. Pupe (chrysalide) de la fausse-arpenteuse du
    chou


    Figure 9. Adulte de la fausse-teigne des crucifères



    Figure 10. Larve de la fausse-teigne des crucifères



    Figure 11. Pupe (chrysalide) de la fausse-teigne des crucifères



    Figure 12. Dommages causés au chou par la piéride
    et la fausse-arpenteuse


    Figure 13. Dommages caractéristiques des larves
    de la fausse-teigne des crucifères



    Figure 14. Larve de la fausse-arpenteuse du chou infectée
    par une maladie virale




    Figure 15. Cocons du parasite Apanteles glomeratus accolés
    à la larve morte de la piéride du chou

    Puisque chaque larve de fausse-arpenteuse peut causer plus de dom-mages
    que celle de la piéride ou de la fausse-teigne, un sys-tème
    d'unités larvaires a été élaboré
    pour mieux représenter les risques potentiels de dommages. Après
    avoir fait le compte des larves de chacune des trois espèces,
    il faut mul-tiplier le nombre de larves de la fausse-arpenteuse par
    1, ce-lui des larves de piéride par 1/2 et le nombre de larves
    de fausses-teignes par 1/5. La somme de ces trois nombres correspond
    alors au nombre total d'unités larvaires (en équi-valents
    de larves de la fausse-arpenteuse). En divi-sant ce nombre par le nombre
    de plantes, on obtient le nom-bre d'unités larvaires par plante.
    Les seuils d'interventions recommandés sont : pour le chou, 0,3
    unité larvaire par plante; pour le chou-fleur et le brocoli,
    0,2-0,3 unité larvaire par plante.
    Une autre méthode, plus simple, consiste à calculer
    le pourcentage de plantes infestées par des chenilles : on compte
    le nombre de plantes qui portent au moins une che-nille parmi les 25
    plantes choisies, et on multiplie ce nom-bre par 4 pour obtenir le pourcentage
    de plantes infestées. Les seuils d'intervention sont les suivants
    : pour le chou, 20-30 % avant la pommaison, 10-15 % après la
    pom-maison; pour le chou-fleur et le brocoli, 20-30 % avant la pommaison,
    5-10 % après la pommaison.
    Il existe en Ontario un certain nombre de prédateurs naturels
    pour réduire les populations de fausses-arpenteuses, de piérides
    et de fausses-teignes, par exemple les carabes, les araignées,
    les larves de chrysopes et les oiseaux. La fausse-arpenteuse et la piéride
    sont toutes deux prédisposées à une maladie virale
    qui fait virer les chenilles au jaune ou brun laiteux quand elles meurent
    (figure 14). Les chenil-les mortes contribuent à la propagation
    de la maladie en li-bérant des particules virales au cours de
    leur décomposition.

    Figure 16. Parasite Diadegma insularis pondant des oeufs dans
    une larve de la fausse-teigne des crucifères
    En Ontario, la piéride du chou est aussi parasitée par
    plusieurs espèces d'insectes. Cotesia glomerata est une petite
    guêpe qui s'attaque aux larves de la piéride : à
    maturité, la larve de la guêpe sort de la larve morte de
    la piéride du chou pour se transformer en pupe (figure 15). Pteromalus
    puparum est une autre petite guêpe qui parasite les larves de
    la piéride et empêche le papillon adulte de se développer.
    La mouche Phryxe vulgaris parasite aussi les larves de la piéride
    dont elle finit par causer la mort pendant le stade pupal. Le principal
    parasite des larves de la fausse-teigne des crucifères est une
    petite guêpe, Diadegma insularis (figure 16). Diadromus plutellae
    (pupe) et Microplitis plutel-lae (larve) sont d'autres parasites de
    la fausse-teigne des cruci-fères qu'on trouve en Ontario. Il
    existe également d'au-tres mouches tachinaires et guêpes
    qui parasitent à un degré moindre, les larves de la fausse-arpenteuse,
    de la piéride et de la fausse-teigne. Le parasitisme chez la
    fausse-arpenteuse du chou est plus limité en Ontario en raison
    de son comportement migratoire.
    La lutte contre les chenilles ravageuses des crucifères comprend
    aussi l'utilisation de produits utilisés en pulvéri-sations
    foliaires. Parmi ces derniers, on retrouve des formu-lations commerciales
    d'une solution contenant Bacillus thu-ringiensis, bactérie inoffensive
    pour les ennemis naturels de ces ravageurs. Comme il est plus facile
    de combattre les petites (jeunes) larves que les grosses (plus agées),
    il faut s'assurer de bien humecter la face inférieure des feuilles
    pour obtenir de bons résultats. Au cours des dernières
    années, la fausse-teigne est devenue très difficile à
    combattre au moyen d'insecticides. On sait que certaines populations
    de la fausse-teigne des crucifères ont acquis une résistance
    élevée, de sorte que pendant les étés très
    chauds il est souvent peine perdue de les combattre. Aussi recommande-t-on
    fortement d'utiliser en alternance les différents insecticides
    préconisés. Il est essentiel d'utili-ser un pulvérisateur
    en bon état, de bien régler le volume et la pression de
    pulvérisation, et de s'assurer du bon état des buses.
    Il a été prouvé qu'on peut améliorer la
    lutte contre les chenilles ravageuses dans les cultures de crucifères
    en cir-culant à basse vitesse, et en utilisant un volume de pulvéri-sation
    d'au moins 50 gal/acre et une pression de 100-300 lb/po2. Pour la liste
    des produits recommandés, se réfé-rer à
    la publication 363F du MAAO, Recommandations pour les cultures légumières,
    ou à la publication 701F, Lutte intégrée contre
    les ennemis des cultures de crucifères en Ontario.


    Nous remercions le Secrétariat d'État pour sa contribution
    financière à la réalisation de la présente
    fiche technique.

    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites
    Invité
    L'écaille du séneçon (Tyria jacobaeae)

    Tyria jacobaeae est un papillon
    de nuit,


    La
    chenille a des couleurs caractéristiques (aposématiques) qui rebutent
    ses prédateurs : jaune avec une bande noire et une touffe de poils
    dorsale sur chaque segment.








    http://domenicus.malleotus.free.fr/a/ecaille_du_senecon.htm?reload_coolmenus

    intoxication pour le cheval :
    http://oatao.univ-toulouse.fr/1237/1/debouch_1237.pdf


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Goutte_de_sang#Menace




    on les trouve sur ce genre de fleurs :

    L'adonis autonnale



    L'adonis d'été


    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites
    Invité
    Description


    Forme ailée : de début juillet à septembre. Une seule génération.
    Dispersion géographique : Europe, Asie.
    Envergure : entre 3,5 et 4,5 cm.
    Biotope : landes, prés.
    Epoque du vol : avril à juillet.
    Chenille : jaune et noire (« zébrée »), on la trouve sur la jacobée.
    Hibernation : sous forme de chrysalide, dans le sol.
    Chenille



    Chenille de Tyria jacobaeae sur séneçon jacobée





    Les chenilles se nourrissent de juillet à septembre des feuilles et des inflorescences du Séneçon Jacobée. En montagne, on les trouve aussi sur les pétasites et les tussilages.
    Malgré leurs vives couleurs, ces chenilles sont rarement capturées
    par les oiseaux car elles ont un goût très désagréable. Paradoxalement,
    les couleurs voyantes les protègent de leurs prédateurs. Les jeunes
    oiseaux attaquent ces chenilles, mais apprennent rapidement à associer
    les couleurs au goût désagréable et ne s'y attaquent plus par la suite.
    Un parfait équilibre naturel existe entre chenille et plante
    nourricière. L'année où ces chenilles pullulent, elles dévorent
    abondamment les séneçons qui fructifient mal. De ce fait, l'année
    suivante, il y aura peu de séneçons et donc peu de chenilles. Ainsi
    l'année suivante, de nouveau, la plante pourra reproliférer et nourrir
    les chenilles en abondance et ainsi de suite.
    Menace


    Le papillon se raréfie dangereusement dans la plupart de ses stations.







    Ci
    dessus, les deux types de fleurs :
    périphériques à ligule etcentrales
    tubulaire
    s




    Le
    séneçon jacobée
    ou senecio jacobaea est
    une plante vivace qui pousse dans les prés, les terrains
    vagues, les bords de bois ou de chemins ; il appartient à
    la famille des composées ou astéracées.
    Il
    passe une ou deux années sous forme de rosette de
    feuilles découpées en lobes
    pennés et plus ou moins crépus.
    La tige qui se forme ensuite peut atteindre 1,50 m
    de haut, sa section est cannelée, elle se ramifie souvent
    dans sa partie supérieures, ses feuilles sont sessiles
    et légèrement embrassantes.

    A partir de juin, la floraison attire le regard par
    son abondance et sa couleur jaune lumineux. a ce moment, les
    feuilles de la base sont en train de se faner.
    Les capitules sont réunis
    en inflorescence de type corymbe
    ; les bractées de l'involucre
    sont étroites et terminées par une pointe
    noire. Les fleurs périphériques du capitule
    sont prolongées par une ligule
    et les autres sont de type tubulaire.
    Les
    fruits sont des akènes
    munis d'une aigrette de soies.
    Chaque plante peut produire plusieurs dizaines de milliers
    de graines ce qui rend la dispersion efficace.
    Ce
    séneçon est une plante toxique pour les bovins
    et les chevaux chez qui elle peut provoquer une altération
    mortelle du foie.
    Cette plante est difficile à éliminer, la solution
    consisterait à faire appel à des insectes parasites
    naturels de ce séneçon comme par exemple le
    longitarsus jacobaeae qui élimine la plante à
    part les graines enfouies.

    Le senecio jacobaea s'hybride naturellement avec d'autres
    espèces comme
    - senecio aquaticus très
    voisin mais les bractées florales n'ont pas de pointe
    noire
    - senecio cineraria aux
    feuilles argentées et très découpées
    ; il est utilisé pour la décoration.
    Le genre senecio est riche d'environ 2000 espèces.

    http://isaisons.free.fr/senecio%20jacobaea.htm

    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites
    Invité
    En fait la grande majorité de ces espèces sont souvent toxiques ou ont
    très mauvais goût, il faut laisser un mauvais souvenir au prédateur pour
    qu’il associe la parure avec une mauvaise expérience.
    La contrepartie c’est que certains individus se sacrifient
    involontairement pour sauver les autres. Il faut bien que le prédateur
    apprenne !
    Par contre, cette toxicité est rarement mortelle sinon, l’apprentissage
    serait impossible.

    Ce séneçon est une plante toxique pour les bovins et les chevaux chez qui elle peut provoquer une altération mortelle du foie.

    Les jeunes oiseaux attaquent ces chenilles, mais apprennent rapidement à associer les couleurs au goût désagréable et ne s'y attaquent plus par la suite.

    petite precision mais qui a son importance.

    la plante hote de la
    chenille goutte de sang est le seneçon jacobaeae, celui ci est TOXIQUE
    pour les animaux surtout les chevaux, mais cette chenille peut se
    rabattre sur le seneçon vulgaris qui lui n'est pas toxique pour les
    animaux. c'est bien sur ce dernier que je donne aux cochons d'inde





    je n'ai rien trouvé pour les chiens et chats !
    Chris

    Partager ce message


    Lien à poster
    Partager sur d’autres sites

    ×
    ×
    • Créer...