Conséquences d'une plainte après morsure

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almasi : 14/06/2007 22:31:38

L’une de nos voisines vient de nous apprendre qu’elle s’est trouvée dans l’obligation de faire euthanasier sa chienne parce que celle-ci aurait mordu (ou peut-être seulement pincé) un autre voisin, qui aurait porté plainte.

Hormis le fait que cette nouvelle nous a quelque peu contrariés, car nous connaissions bien cette chienne et n’avions pas à nous en plaindre, nous sommes étonnés du procédé et émettons quelque doute sur cette obligation invoqué par notre voisine.

Peut-être quelqu’un parmi vous est bien au courant de la règlementation applicable dans pareils cas ?

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Kaïd : 14/06/2007 23:04:45

Je fait des stages en vétérinaire et je croi qu'il y a une conduite sanitaire à tenir.
Le chien doit être présenter a un vétérinaire 24 heures après la morsure, 7 jours après la morsure puis 15 jours après la morsure.
Et c'est à la suite de ces trois visite que la décision est prise, si il faut faire euthanasier le chien si il est vraiment considérer comme dangereux.
Normalement (si le propriétaire veut garder son chien) aucune euthanasie doit etre faite avant 3 semaines.
Après le propriétaire peut décider de la faire euthanasier si il le veut.

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al : 15/06/2007 09:38:25

je trouve ça radical comme mesure c'est pas un peu exagéré ?

Kaid merci pour ces précisions ça me rassure qu'on ne puisse pas tuer mes poilus sur déclaration de voisins.

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Kaïd : 15/06/2007 11:18:29

Heureusement qu'il y a cette mesure de prise quand un chien à mordu quelqu'un parce que sinon sa serait trop facile. Les voisins ou autre personne qui n'aime pas les chiens pourait s'en débarasser trop facilement... Surtout quand il s'agit d'un chien de catégorie...

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almasi : 15/06/2007 22:56:35

Merci les ami(e)s, je comprends désormais ce qui a dû se passer près de chez moi, et c’est bien triste.

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almasi : 17/06/2007 10:24:31

C’est bien triste parce que cette chienne est à mes yeux la victime inocente de sa maîtresse qui n’a jamais pris en temps utile les dispositions qu’elle aurait dû.

La chienne divaguait constamment, courait après les voitures, accueillait (à sa manière) les passants, etc. Il aurait suffit de l’attacher ou de lui aménager un enclos, la place ne manquait pas, ou de la confier à quelqu’un de mieux installé, en cherchant un peu elle aurait trouvé.

Car en fin de compte, il s’agit d’une décision personnelle qu’elle a prise et dont elle fait porter la responsabilité à ses voisins en pleurnichant “Ils me l’ont fait euthanasier”.

Lorsque l’on parle de geste ultime d’amour en faisant euthanasier son chien malade et qui souffre, je suis entièrement d’accord, mais lorsqu’il s’agit de tuer son chien qui dérange parce qu’il est mal dirigé, là je suis révolté.

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bachibouzou : 17/06/2007 10:28:32

tu as raison, c'est vraiment révoltant, comme quoi le fameux proverbe "quand on veux se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage" a toujours cours.

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Tinga : 17/06/2007 11:07:15

Ce qui est révoltant c'est qu'un véto ait accepté cette euthanasie de complaisance!

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Riou : 17/06/2007 13:10:31

et bien, je ne connais pas parfaitement la législation à ce sujet mais une chose est sûr : si un chien est présenté au vétérinaire parce qu'il a mordu, il ne peut pas être euthanasier le jour même. Je m'explique :
Il y a un peu plus d'1 an 1/2, mon Uston, suite à une peur panique m'a attaquée et m'a mordu ! Comme c'est mon propre chien et q'il était à jour de ses vaccins (rage y compris) cela n'entrait pas dans la législation mais là, c'était un cas à part puisqu'il m'a mordu au visage ! et oui, il m'arrive encore d'en faire des cauchemards faut bien le dire !
Enfin, du coup le médecin à l'hopital a exigé que le chien soit suivi comme s'il avait mordu une autre personne. Donc, présentation au vétérinaire qui vérifie les vaccins, le comportement du chien à son cabinet et pose un tas de question sur le comportement en dehors du cabinet. Kaïd a raison, le chien doit être présenté 3 fois (par contre, je ne me rappelle plus à combien d'intervalle) simplement parce que c'est le temps d'incubation pour la rage !
Au bout de la 3ème visite, le chien en pleine forme et sympa sortira et rentrera chez lui et sera tranquille, le chien agressif pourra être euthanasier.
C'est, aussi d'après la loi, pour éviter des euthanasies abusives.
Dans le cas de cette pauvre chienne, je pense comme Tinga : il est honteux qu'un véto ait accepté l'euthanasie sans donner une chance et sans en savoir plus. Bien sûr almasi que cette chienne est une victime, la victime d'une personne inconsciente et sans coeur qui à la première occassion reprendra un chien qui finira pareil s'il n'a pas été vendu avec les options "gentil, obéissant et calme". En plus, je trouve inadmissible que la maitresse fasse porter le chapeau aux voisins. Ils se plaints ? j'ai rien à dire, un chien n'a pas à déranger les voisins, il n'a pas a essayer de les mordre, de leur aboyer dessus, faut pas exagérer non plus. C'est au maitre de ne pas imposer la mauvaise éducation de son chien, il se doit d'assumer !

Tu vois, uston est toujours parmis nous. Lorsque ça été mieux et que j'ai commencé à reprendre un visage "normal", il a été muselé, enfermé dans une cage et testé pour savoir de quoi il avait peur exactement. Nous avons trouvé, nous avons travaillé et même si je n'ai pas confiance en lui dans certaines situations (visage près de sa tête et baton levé au-dessus de lui), c'est un chien adorable et extremement câlin. Ces enfants sont adorables et n'ont pas ce problème du à la négligence de sa première famille alors...c'est toujours possible.

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Némésis : 17/06/2007 13:51:56

Il y a bien des années de cela, alors que j'élevais des dogues, j'ai eu une bagarre sanglante entre ma chienne Médée et sa fille Rowena. Médée était ma première chienne, très dominante, très jalouse, et surtout, ce que j'ignorais quand je l'ai prise, issue d'une lignée de mordants. C'était la reine mère, elle ne supportait les jeunes chiennes que tant qu'elles étaient impubères, ensuite elle les aurait tuées. Il fallait donc prendre de grandes précautions pour éviter tout contact entre elles. Et puis un jour, une seconde d'inattention, et elle s'est trouvée dehors en même temps que Rowena, elle lui a aussitôt sauté dessus, l'a renversée et déjà tentait de l'égorger. Je n'ai eu comme solution que de plonger sur elle comme au rugby (!!!) et de lui enserrer le cou de mes bras, mais dans le feu de l'action elle s'est retournée sur moi et m'a mordue à la cuisse. Heureusement que j'avais des vêtement épais, sinon je me demande ce qu'il serait advenue de moi si j'avais été jambes nues, car je m'en suis quand même tirée avec 14 points de suture !
Sur le moment, mon premier geste a été d'appeler mon véto pour lui dire que je voulais faire euthanasier Médée. Je n'en pouvais plus de vivre sur un qui-vive perpétuel, et puis Rowena, c'était non seulement ma chienne de coeur, mais ma chienne d'exposition, et elle était esquintée, couverte de morsures !
Heureusement, mon véto, comprenant que j'agissais sous l'effet du choc, a sagement mis la loi en avant, me disant qu'il ne pouvait rien faire de tel avant trois jours.
Vous pensez bien que les 3 jours passés et mon émotion et ma colère retombées, je n'ai pu me résoudre à faire "piquer" Médée. J'ai seulement pris encore plus de précautions qu'avant, et Médée a terminé ses jours près de nous dans la paix.
Je suis reconnaissante à mon vétérinaire de ne pas avoir satisfait ma demande, je crois qu'ensuite j'en aurais eu des remords toute ma vie.

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almasi : 17/06/2007 21:41:27

J’ai eu plaisir à lire vos récits. Ils sont pleins d’espoir et démontrent que l’on peut réussir beaucoup avec un chien, pourvu que l’on s’en donne les moyens et la peine, ce que vous avez fait.

Je viens préciser les circonstances des faits et tenter de les expliquer dans leur contexte.

Cette chienne a été offerte en surprise (donc imposée - quelle ineptie !) à l’âge de 1 an à ma voisine par les enfants de celle-ci il y a quelques années, retirée d’une maison dans laquelle elle était malmenée. Elle est donc arrivée ici dans un état psychologique détérioré, nécessitant des maîtres responsables, patients et logiques.

Mais cela n’était pas le cas. La voie de cette petite chienne était alors en partie prédéterminée, et ses chances de se rééquilibrer tout en acquérant une vraie éducation, assez minces. Almassette et moi nous disions souvent “cela va mal se terminer un jour”.

En fait, cette pauvre chienne a été sauvée d’un lieu de souffrances, acte louable en soi, pour être placée entre les mains de maîtres dont l’irresponsabilité a signé sa perte. Pourtant le nombre surprenant d’incidents, voire d’accidents (heureusement mineurs) aurait dû réveiller sa maîtresse depuis longtemps pour qu’elle recherche une solution correcte au problème, plutôt que de nous dire un certain jour “ils vont arriver à me la faire piquer”. La préméditation est évidente.

Pour l’avoir entendu parler auparavent de sa chienne, qui lui causait des ennuis, je suis certain que ma voisine ne l’aimait pas au sens où nous l’entendons; il est vrai que les sentiments ne se commandent pas.
Il n’est pas impossible qu’elle ait rencontré le véto (qu’on ne peut accuser alors) au fil du temps et des accrocs, le préparant à la “tâche”, jusqu’à ce que le vase déborde. D’où une décision à chaud, brusque mais irréversible, suivie d’un malaise dû à une part de culpabilité. Dans ces conditions, pour justifier l’absence, faire porter le chapeau aux voisins est déculpabilisant, voire même apaisant, ceci d’autant plus lorsque l’on sait qu’entre elle et ces voisins-ci l’entente n’existe pas.

Je veux terminer sur une note souriante. Entre la chienne et Arry, l’accord était parfait. Nous donnions de temps à autre à Arry l’autorisation de sortir un moment sur la voie publique (ou elle vivait le jour) pour aller jouer avec elle, bien surveillés par nous. Ils étaient fous de joie tous les deux et faisaient plaisir à regarder !