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Luxxus

Pour ma culture perso

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En me promenant le long d'un cours d'eau je suis tombé sur une grosse concentration d'écrevisses, mais de laquelle s'agit il ? Environ 10 cm de corps. Procambarus clarkii ?

Après les photos, retour à l'eau :


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Procambarus clarkii = Ecrevisse rouge des marais de Louisiane Wink

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il y a quelques temps j'en ai vu aussi en masse dans un ruisseau ou il y a un petit moment il y avait des gambusies. Je pense que ce soit aussi des clarkii, j'avais regardé un peu sur internet.

A savoir que leur péche est autorisé il me semble...Mais pas le transport vivant ^^ En gros, c'est un nuisible, tu peux les pécher et faire griller... si je ne me trompe pas!

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Il est interdit de les relâcher ou de les introduire dans un autre milieu. Et interdit de les transporter vivante il me semble.

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Invité
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23570026

http://en.wikipedia.org/wiki/Haff_disease

Perso évite d'en manger , tout le monde sais que les écrevisses sont souvent porteur de parasites , après je ne connaissais pas cette maladie , c'est ce matin que la magazine Amazonas allemand qui m'en a parler que j'en ai pris conscience.

Difficile de dire si oui ou non si elles sont bonne ou pas mais franchement je ne pense pas qu'il faut en manger.

Mais ce n'est que mon avis Stéphane

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Invité
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23570026

http://en.wikipedia.org/wiki/Haff_disease

Perso évite d'en manger , en plus tout le monde sais que les écrevisses sont souvent porteur de parasites , après je ne connaissais pas cette maladie , c'est ce matin que le magazine allemand " Amazonas" qui m'en a parler et que j'en ai pris conscience.

Difficile de dire si oui ou non si elles sont bonne ou pas mais franchement je ne pense pas qu'il faut en manger.

Mais ce n'est que mon avis Stéphane

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L’écrevisse rouge des marais de Louisiane Procambarus clarkii (famille des Astacidés)

Cette fois, c’est à une espèce franchement tropicale que nous avons affaire. Le risque d’acclimatation ne devrait donc pas être trop grand, penserez-vous ! En théorie, parce qu’en réalité cette écrevisse semble très bien s’adapter aux climats tempérés de l’Ouest comme du Nord de la
France. Au sud de la Loire et tout particulièrement sur le littoral méditerranéen, elle devrait retrouver pendant au moins six mois par an les conditions climatiques de sa Louisiane natale.
A la Nouvelle-Orléans, on en déguste plusieurs dizaines de milliers de
tonnes par an et la production mondiale totale est certainement aujourd’hui voisine de soixante-quinze mille tonnes dont les deux tiers pour le seul état de Louisiane. La Chine, le Kenya, l’Espagne étant les principaux autres pays producteurs.
D’après une récente enquête du CSP, Procambarus clarkii était à la fin de 1990 reconnue présente dans au moins dix-sept départements de France métropolitaine. Mais, de l’avis même des enquêteurs, dans de nombreux plans d’eau, bien d’introductions sauvages n’auraient pas été signalées. Les eaux du département du Gard seraient littéralement envahies par les rouges de
Louisiane. Ne doutons pas que, compte tenu de la rapidité de la multiplication de cette écrevisse, les Bouches-du-Rhône et d’autres départements du Midi provençal et languedocien, devraient rapidement connaître le même sort. Les quelques études entreprises sur la biologie ce cette espèce en France ont montré que, ni les hivers rigoureux, ni la présence antérieure d’Orconectes, n’ont freiné le développement de ces populations. L’ingénieur Arrignon parle même de laminage des populations d’Orconectes quand Procambarus clarkii est introduite dans un milieu où celles-ci sont déjà présentes. Chez les écrevisses comme chez les hommes politiques, la cohabitation se résume
presque toujours à un combat fratricide. Une très grande agressivité, une formidable croissance et un très fort potentiel reproducteur expliqueraient les remarquables facultés d’adaptation de
Procambarus clarkii.
L’écrevisse rouge des marais de Louisiane s’est très bien adaptée aux eaux françaises. Même au nord de la Loire, il semblerait que l’écrevisse de Louisiane se reproduise deux fois par an. Autre très grand avantage sur les autres espèces, une extraordinaire prolificité puisqu’une femelle de onze centimètres peut pondre jusqu’à six cents œufs. A titre de comparaison, une « pattes rouges » ou
une « turque » ne donnera que cinquante à cent œufs. De plus, alors que les écrevisses européennes mettent entre quatre et huit ans pour atteindre une taille consommable de neuf à dix centimètres, l’écrevisse de Louisiane atteint cette taille en moins de six mois en milieu tropical et en guère plus d’un an dans les eaux françaises. On voit ici l’intérêt que
de nombreux amateurs trouveront dans l’introduction de ce crustacé d’eau douce, délicieux de surcroît près de chez eux. Car du point de vue gastronomique, de nombreux gourmets la placent en tête des dégustations.
Mais au fait, que lui reproche-t-on, pour l’avoir classée nuisible et interdite d’introduction à l’état vivante sur tout le territoire national français ?
Premier reproche : elle ne figure pas sur l’article quatre cent treize du Code Rural fixant les espèces autorisées d’introduction dans les eaux libres et pour un fonctionnement technocrate du ministère de l’Environnement, les textes sont là et la loi est la loi. Deuxième reproche : son comportement fouisseur. Cette écrevisse, dans un milieu naturel s’asséchant régulièrement doit, pour
survivre durant les mois d’été, s’enfoncer suffisamment pour trouver de l’humidité. Elle peut ainsi creuser des galeries de près d’un mètre de profondeur si nécessaire. Dans un plan d’eau, de type réservoir d’irrigation, avec des levées de terre, un grand nombre d’écrevisses peuvent alors
littéralement miner une digue et entraîner une rupture lors de la remise en eau. C’est ce qui s’est produit il y a une vingtaine d’années au Kenya, après l’introduction de Procambarus clarkiidans de petits barrages destinés à l’irrigation et à l’abreuvement des troupeaux. Haut perché sur leurs longues jambes, les Masaï ont, rassurez-vous, survécus et aujourd’hui, le Kenya est l’un des principaux exportateurs de ce crustacé. En ballastières à fond et berges caillouteux, et à niveau d’eau stable, il ne semble pas que ce comportement fouisseur soit très important, ni n’entraîne de nuisance. Mais risque de catastrophe écologique en milieu tropical il y a, et aucun fonctionnaire en pays civilisé ne prendra jamais le risque d’introduire un tel animal. Heureusement que Procambarus clarkii n’avait pas encore pointé le bout de ses antennes à l’époque, car on l’aurait sans doute accusé de catastrophe de Fréjus. Comme il est néanmoins difficile, même après deux années consécutives de sécheresse de comparer les climats, serait-ce de nos régions les plus méridionales, avec ceux du Kenya, on invoque dans les eaux françaises le risque de creusement de galeries en hiver, en cas de gel prolongé.
Ennemi public numéro un ou pas, il faudra bien faire avec Procambarus clarkii comme il a fallu faire avec Orconectes, et on ne voit pas bien ce que les gardes-pêche et les fonctionnaires du ministère pourront faire pour empêcher cette espèce d’envahir progressivement tous les grands bassins  fluviaux français. Les espagnols n’ont, quant à eux, rien pu faire contre l’explosion des populations de Procambarus clarkii dans le sud de leur pays. Cette espèce résiste à tous les traitements avec des pesticides employés à des doses normales. Au Japon et à Hawaï, des tentatives d’éradication chimique ont complètement échoué. Pour se protéger, les écrevisses s’enfonçaient encore
plus profondément dans leurs terriers. Aujourd’hui, comme dans le delta du Mississippi, les Procambarus clarkii grouillent dans celui du Guadalquivir. Mais plutôt que de se lamenter sur les risques écologiques d’une telle invasion, les Espagnols ont découvert que dans une paella, ces délicieux crustacés valaient largement les langoustines et que la demande des pays du nord en écrevisses leur permettait d’écouler facilement les excédents de leur production.
En France d’ailleurs, un facteur nouveau risque d’accélérer encore la dissémination de cette espèce. Il ne fait aucun doute qu’un jour ou l’autre, un pêcheur ayant capturé et goûté des Procambarus clarkii aura l’idée d’en lâcher quelques unes dans les eaux plus proches de chez lui, sachant que pour une fois l’investissement sera rentable à très court terme. Le facteur humain semble d’ailleurs déjà être à l’origine de la plupart des introductions connues et quand on sait que, dans de nombreuses régions du sud de la Loire, les aquaculteurs s’intéressent au plus haut point à cette espèce, on peut, pour le meilleur ou pour le pire, parier sur un bel avenir de Procambarus clarkii
dans les eaux de l’hexagone.
Source : http://aappma-du-pays-de-mixe.org/resources/les+crustac$C3$A9s+d$27eau+douce.pdf

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Invité
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/7134118.html
j'ai lus d'autres cas en asie dont un au Vietnam donc fort possible que le nettoyage soit la cause.

D'ailleurs le gouvernement américain parle de bactéries, donc en plus des champignons et autres parasites nous avons aussi la bactérie "Escherichia coli" bon la moins pire des maladies qu'on peut attraper est la gastro-entérites ...

http://www.fda.gov/ICECI/EnforcementActions/WarningLetters/2003/ucm147489.htm

Bien nettoyé et surtout ne pas manger les traces de fèces Wink


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Pauvres bêtes, manipulées, asséchées, passées sur rouleaux etc.. elles étaient bien dans leur milieu naturel mais les hommes en ont décidés autrement.
Risque écologique peut-être !! il y a surement d'autres moyens dans leur habitat de réguler la reproduction.
Je ne peux pas manger de paella et tant mieux.

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