animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 15 novembre 2004 Ce matin aux nouvelles, le ministre Couillard a dit que le gouvernement mettrait l'accent sur la consommation de légumes pour que les gens se portent mieux et que les coûts relatifs à la santé en soient par le fait même diminués. Et ce soir, on avait l'annonce à la télé sur les légumes. Je veux croire un tout petit peu que la lettre envoyée au ministre a porté fruitdans la balance de cette décision. Quelques extraits... Hier, les médias diffusaient une information* qui a fait la une des manchettes et nous souhaitons, à cette occasion, vous faire part de nos préoccupations ainsi que vous transmettre notre appel afin de faire adopter des mesures visant à modifier cette situation dramatique de l’augmentation constante dans notre province non seulement des cas de cancers mais également d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires. A notre avis, dans la lutte contre le cancer, l’accent devrait d'abord et davantage être mis sur la prévention. A l'origine de pathologies non transmissibles comme le cancer, et les maladies cardiovasculaires, se retrouve l'interaction de facteurs génétiques et environnementaux parmi lesquels l'alimentation tient une très large place. La consommation de viande, de gras animal et sous-produits animaux est une cause importante de plusieurs problèmes de santé et nombre de décès résultent de maladies d’origine alimentaire directement reliées à la viande. Les études statistiques révèlent que les Asiatiques sont moins touchées par le cancer du sein que les Occidentales. Nous observons cependant une hausse du cancer du sein chez les Asiatiques résidant en Amérique. Une telle augmentation est conséquente de leur mode de vie américanisé et des changements dans leur alimentation. Le Canada a un taux de cancer du sein parmi les plus élevés au monde. Les charcuteries, les matières grasses animales d'assaisonnement (beurre, crème, saindoux), les viandes grasses comme le mouton, les abats (foie, cervelle) et les œufs sont associés à un risque élevé de cancer colorectal. Un effet néfaste de la viande rouge a été essentiellement constaté dans les pays d'Amérique du nord -et d'Australie, où la concentration en graisses de la viande type hamburger est élevée. Quelques statistiques : Risque de cancer du colon chez les femmes qui consomment quotidiennement de la viande rouge comparativement à celles qui en mangent moins d’une once par mois: 250 % plus élevé Risque de cancer du colon chez ceux qui consomment quotidiennement de la viande rouge comparativement à ceux qui s’en abstiennent: 38 % plus élevé Risque de cancer du colon chez les consommateurs de volaille à raison d’une fois par semaine comparativement à ceux qui s’en abstiennent: 55 % plus élevé Risque de cancer du colon chez les consommateurs de volaille à raison de 4 fois par semaine comparativement à ceux qui s’en abstiennent: 200-300 % plus élevé Paradoxalement, pendant qu’on déplore une croissance de l’obésité et du cancer parmi la population, les hôpitaux du Québec abritent désormais en leurs lieux des chaînes de type fast-foods, hamburgers-frites et la viande domine dans les émissions télévisées de recettes. Les slogans publicitaires sont trompeurs et manipulateurs et invitent l’acheteur à s’identifier à une image valorisante du consommateur de viande : gastronomie, diététique, terroir, luxe, tradition, famille, amour filial, et même érotisme… : « Le cochon, c’est de l’Amour pour la famille », « Le Porc, j’adore », « Le Cochon à son Meilleur » « Que je t'aime, que je t'aime »..., etc. « Cruelles friandises », disait Plutarque ! Et, malgré le fait qu’on connaisse aujourd’hui les dangers de l’alimentation carnée, on continue curieusement à l’encenser de mérites alors que l’on devrait apposer sur chaque emballage de côtelettes, sur chaque emballage de saucisses, sur chaque emballage de jambon, de creton, de tête « fromagée » une mention analogue à celle qui figure sur les paquets de cigarettes. Les charcuteries contiennent des nitrites, substances reconnues cancérigènes et la consommation de viande de cochon multiplie les risques de cancer du sein. Une alimentation végétarienne permet de se prémunir contre plusieurs maladies liées à la consommation de la viande et est moins coûteuse à plus d'un égard. La suppression de la viande de l'alimentation peut laisser espérer une diminution de 15-25% du risque de maladies cardio-vasculaire et un effet bénéfique similaire si le fromage est aussi exclu. Une autre étude (London Scholl of Hygiene and Tropical Medecine) révèle que le végétarisme réduit de 28% les risques de mourir d’une maladie cardiaque. Les végétariens ont 50% moins de risques de nécessiter une appendicectomie que les non végétariens. (Journal of Epidemioloy and Cummunity Health) D’une façon générale, les études et statistiques confirment que les végétariens souffrent moins d’hypertension, d’hypercholestérol, de calculs rénaux, de diabète, d’infarctus, d’arthrite, d’ostéoporose, de cancers du sein, des ovaires, du côlon, de la prostate que les consommateurs de viande. L’organisation mondiale de la santé, dans son récent rapport, «L’alimentation et la prévention des maladies chroniques», souligne les bénéfices des fruits et des légumes contre une multitude de problèmes de santé. L'effet protecteur des légumes est un des résultats les plus constants des études à visée étiologique. Le végétarisme constitue une solution idéale parce qu’il allie la sécurité alimentaire, les avantages environnementaux, le bien-être des animaux et de meilleures conditions de vie pour les gens. Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé, de leur environnement et du sort réservé aux animaux. Le végétarisme présente une voie prometteuse et durable pour l’avenir, c’est pourquoi nous lançons un appel à tous les décideurs afin qu’une telle alimentation soit mise en perspective. Le gouvernement pourrait considérablement changer les habitudes en insistant sur les différentes alternatives permettant de réduire les risques de maladies de cancer, ainsi que d'autres maladies graves et en travaillant avec l'industrie agro-alimentaire pour promouvoir des aliments bénéfiques pour la santé. Les gouvernements et commissions scolaires devraient agir davantage en matière d’éducation alimentaire. Nous vous remercions, monsieur le ministre, de toute l’attention que vous accorderez à ce dossier. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 16 novembre 2004 J'en suis persuadée Cé ! :thumright: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
catou1111 0 Posté(e) le 16 novembre 2004 Excellente lettre! Il se peut en effet qu'elle ait pesé dans la balance... J'aimerais en tout cas bien le croire. Bonne journée! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
buteo1 0 Posté(e) le 16 novembre 2004 J'acquiesce ! (ce ne sont que quelques extraits ? c'est impressionnant ) PS sans aucun rapport : As-tu acheté des piles au moins ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 16 novembre 2004 Ce sont des extraits :) Il y en avait encore un peu plus et c'était une riposte suite aux nouvelles de la veille parues dans les journaux et entendues à la télé comme quoi le plan de lutte au cancer était actuellement un échec et que le Québec était en train de perdre la bataille. Je ne sais pas si cette lettre a compté mais ce qui se passe aujourd'hui avec les publicités télévisées du Gouvernement du Québec come quoi il faut manger des légumes le laisse un peu croire, mais avant que le gouvernement dise carrément qu'il ne faut pas manger de viande, ça va prendre bien du temps, bien des végétariens et bien des militants. Mais pour le moment, on dirait que c'est tout de même un pas dans la bonne direction et de cette façon, les gens en viendront peut-être à la longue à accepter plus facilement le végétarisme. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites