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Chasse commerciale....

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Article en réserve.... (il ne s'agit pas de la version finale parue dans le bulletin Coactions)


CHASSE AU PHOQUE GRIS:

Québec-Canada- 1 avril 2004- Lors des audiences du Conseil pour la conservation des ressources halieutiques (CHRR) aux Îles-de-la-Madeleine de Québec, les pêcheurs québécois ont de nouveau demandé qu'on leur accorde des quotas pour la chasse aux phoques Gris. Contrairement aux phoques du Groenland, les phoques Gris vivent douze mois par année dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Selon plusieurs pêcheurs, " les phoques Gris font encore plus de dommages que ceux du Groenland et Pêches et Océans Canada devrait même payer les chasseurs 25 $ ou 50 $ pour chaque phoque gris abattu. "
Les scientifiques du CCRH constatent que la morue du sud du golfe diminue et le président du CCRH, Monsieur Jean-Guy d'Entremont, n'est pas contre la suggestion des pêcheurs. Il considère qu'il pourrait s'agir d'une mesure de contrôle de la population de phoques Gris. Le CCRH recommandera donc à Pêches et Océans Canada d’examiner les possibilités de limiter les populations de phoques. Une histoire à suivre...
Source: Radio-Canada

P.S.- Une chasse limitée au phoque Gris est déjà autorisée aux Îles-de-la-Madeleine dans des zones autres que l'Île de Sable. Aucun quota n’est établi pour cette espèce car un faible nombre est chassé chaque année; Depuis 1998, environ un millier de phoques Gris auraient été chassés. La population de phoque Gris qui fréquente le golfe du Saint-Laurent, les eaux de Terre-Neuve et celles de la Côte Nord-Est canadienne et américaine est estimée à 195 000 individus.

13 février 2004- Les pêcheurs de d'autres provinces canadiennes, en particulier Terre-Neuve, Nouvelle-Écosse et Colombie-Britannique, ont eux aussi renouvelé cette même demande: Le Conseil pour la conservation des ressources halieutiques a donc redemandé au département de Pêches et Océans Canada, qu'on lui accorde le droit d'abattre 5 000 phoques Gris par année, pour deux années consécutives, afin de permettre aux stocks de poissons de se reconstituer. Selon les chiffres de ce Conseil, la population des phoques Gris, engloutierait aujourd’hui 29 000 tonnes de poisson par an. Source: Presse Canadienne-

8 juillet 2004- Halifax-Nouvelle-Écosse (Canada) Un groupe de kayakeurs de la Baie Prospect près de l'Île Bettys a fait une horrible découverte lundi matin. Une douzaine de phoques Gris, apparamment abattus à la carabine, flottaient sur l'eau. Selon un investigateur du Département des Pêches et Océans Canada, ces phoques Gris auraient été abattus par des pêcheurs de maquereaux ou de homards qui détiennent une licence leur permettant de tuer des phoques pour protéger leurs pièges et leurs filets. Dans cette région, environ 300 pêcheurs possèdent une telle licence, cependant, s'ils abattent des phoques, ils doivent s'assurer de récupérer les carcasses, ce qu'ils n'ont pas fait.... Source: Grey Seal Conservation Society

LES PHOQUES NE SONT PAS RESPONSABLES DE LA DIMINUTION DES STOCKS DE POISSONS

Selon IFAW (Fonds International pour la protection des animaux) , les raisons invoquées en faveur de la chasse au phoque sont les retombées économiques favorables pour les gens du Canada atlantique (environ 12 000 chasseurs pour qui il s'agit d'un revenu substantiel) et le contrôle de la population de phoques dans le but d'aider à la reconstitution des stocks de morue. Cependant, beaucoup de scientifiques soulignent qu'il est difficile, voire impossible, d'être certain qu'une chasse accrue se traduira par une augmentation des stocks de poissons commerciaux. Certains modèles prévoient même l'inverse. C'est le constat que dressent, notamment, les scientifiques du Comité conseil au programme environnemental des Nations Unies. De plus, dans le cas du Saint-Laurent, la raison première de l'effondrement des stocks de morue est plutôt la surpêche. Récemment, une étude faisait surgir un autre facteur à considérer dans le cas de la population de phoques : la diminution du couvert de glace, qui pourrait nuire à leur reproduction. Ces conditions, jumelées à une chasse accrue, pourraient entraîner une baisse de la population de phoques du Groenland encore plus importante que prévu.
(Résumé d'un article anglais traduit par buteo)
Une autre récente étude menée par Kristin Kashner, spécialiste en biologie marine à l’Université de Colombie Britannique à Vancouver, démontre que les baleines et les phoques ne font pas concurrence aux pêcheurs, contrairement à ce qu’ils ne cessent d’affirmer.

Kristin Kashner a regroupé des informations détaillées sur le régime alimentaire et les zones d’alimentation de 115 espèces de mammifères marins. Elle a ensuite dressé une carte des océans divisée en 180 000 cellules auxquelles elle a affecté les données recueillies pour chaque espèce. La comparaison de cette carte avec la carte mondiale des secteurs de pêche révèlent que 99 % des sites où se nourrissent les mammifères marins se situent dans des zones très rarement exploitées par les pêcheries.

Là où toutefois les zones se chevauchent (près de l’Islande, dans la mer de Bering ou encore dans la Mer Jaune à l’ouest de la Corée) ce sont les mammifères marins qui subissent la pression des pêcheurs. Comme c’est le cas pour le lion de mer de Steller vivant sur les côtes d’Alaska. Lorsque les femelles élèvent leurs petits, elles ne peuvent pas aller chercher la nourriture sur de grandes distances et la surpêche près de ces colonies peut alors les affamer. Cette industrie a d’autre impacts néfastes. Par exemple, les filets des chalutiers qui peuvent traîner pendant des années : ils labourent le fond de l'océan, rompent la chaîne alimentaire et piègent des mammifères marins.

Kristin Kashner a présenté les résultats de cette étude devant la 56ème session de la Commission Baleinière Internationale et a déclaré, à l’intention des pays baleiniers, qu’ils ne pouvaient pas utiliser l’argument selon laquelle les baleines feraient concurrence à l’industrie de la pêche car ces cétacés n’exploitent ni les mêmes zones, ni les mêmes proies.

Sources : Whales, seals and fishermen rarely take same prey (New Scientist - 17/05/04)
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99994983
Whales cleared of competing with fishermen (News @ Nature.com - 20/08/04)
http://www.nature.com/news/index.html
IFAW
http://www.ifaw.org/ifaw/general/default.aspx?oid=22534
Baleines en direct
http://www.baleinesendirect.net/FSC.html?sct=2&pag=2-3-2.html
(CCRH) Conseil pour la conservation des ressources halieutiques
http://www.frcc.ca/2004/FGulf2004.pdf
Grey Seal Conservation Society
http://www.greyseal.net/index.html


Quel est le mandat du CCRH ? Le Conseil pour la conservation des ressources halieutiques (CCRH) a été créé en 1993, comme partenariat réunissant des scientifiques et experts universitaires et des représentants de tous les secteurs de l'industrie de la pêche. Ensemble, les membres du Conseil font des recommandations publiques au ministre des Pêches et des Océans sur des sujets comme le Total admissible des captures (TAC) et d'autres mesures de conservation pour les pêches de l'Atlantique. Le Conseil doit conseiller le Ministre quant à la position du Canada par rapport aux stocks chevauchants et transfrontaliers, qui sont régis par des organismes internationaux tels que l'Organisation des pêches de l'Atlantique nord-ouest (OPANO). Le Conseil donne aussi son avis dans les domaines de la recherche scientifique et des priorités d'évaluation.
Pour en connaître un peu plus: http://www.frcc.ca/mandat.htm

Quel est le mandat de Pêches et Océans Canada? Pêches et Océans Canada (MPO), au nom du gouvernement du Canada, est responsable des politiques et des programmes à l'appui des intérêts économiques, environnementaux et scientifiques du Canada dans les domaines des océans et de l'habitat du poisson d'eau douce, de la conservation et de l'utilisation durable des ressources halieutiques du Canada dans les eaux marines et intérieures ainsi que des services maritimes sûrs, efficaces et respectueux de l'environnement qui répondent aux besoins des Canadiens et des Canadiennes dans une économie mondialisée.
Pour en connaître un peu plus: http://www.qc.dfo.ca/fr/main/Default.htm
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(L'article anglais résumé par buteo) Fishers accuse whales and seals of eating their precious, diminishing fish stocks, leading to renewed calls that these mammals be culled to safeguard the future of a beleaguered industry.

The first global study of its kind, released earlier in May 2004, shows that marine mammals and fishing fleets rarely prey heavily on the same fish stocks. The findings are provisional, but they suggest that scientists and policy makers should only rarely need to make a wrenching choice between the economic needs of fishers and their desire to protect threatened marine mammals.


This week, Norwegian ships set sail to resume their country's hunt of minke whales, and Canadian hunters are continuing their cull of harp seals, the largest for 50 years.

Debates over whether such animals degrade fish stocks have raged for years. Japan and Iceland, for example, continue to press the International Whaling Commission (IWC) to allow a resumption of commercial whaling, partly on the grounds that this will allow fish populations to grow, says IWC secretary Nicky Grandy.

And fishers in North America routinely claim that seals and sea lions eat so many cod and salmon that they reduce the fishers' take.

Conversely, environmental groups such as Greenpeace contend that overfishing has destroyed the food sources of whales and seals off the Atlantic coast of Canada. In Alaska, Greenpeace and other conservation groups took the US government to court to force it to curtail fishing of Alaskan pollock, an important food source for the endangered Steller sea lion.

These claims have generated enormous controversy and not a little research on particular species and ecosystems. Until now, however, no one has known how important conflicts between marine mammals and fisheries might be on a global scale.

Reported sightings


At first glance, the potential for competition seems enormous. Estimates put the amount of fish eaten by marine mammals worldwide at more than 800 million tonnes annually, or roughly 10 times the worldwide ocean fish harvest, says Kristin Kaschner, a marine biologist at the University of British Columbia (UBC) in Vancouver.

However, the picture changes dramatically when you take into account where marine mammals and fishing boats spend their time.

Kaschner scoured reported sightings of 115 species of marine mammals. For each sighting, she noted ocean depth, water temperature, and distance from the ice edge. This gave her a crude picture of where each species prefers to live with respect to these three variables.

Then she divided the world's oceans into a grid of around 180,000 approximately rectangular cells, measuring one-half a degree in each direction, and assigned to each one a relative suitability for each species.

The distributions of marine mammals predicted by this method were a fairly closely match to those observed on transect surveys taken by the IWC and other research groups.

Little overlap


Kaschner included what is known about marine mammals' food habits to derive a global picture of how much they are eating and where. She then compared this with the global distribution of fisheries harvests taken from a database maintained by the Sea Around Us Project, a research group led by Daniel Pauly, a fisheries biologist at UBC.

"Last Sunday I ran the full model for the first time, and it was like, Oh my God," Kaschner said at the World Fisheries Congress in Vancouver earlier in May, where she presented her results.

About 80 per cent of the world's fish catch comes from regions where there is very little overlap with marine mammals, she found, and 99 per cent of marine mammal feeding takes place where very little fishing occurs.

"Marine mammals are not likely to have a large impact on large fisheries," concludes Kaschner. "And the other way around large fisheries are not likely to have a large impact on wide-ranging marine mammals."


Local conflicts


Kaschner admits her analysis is fairly crude and abstract. "These are like weather maps," she says. "It's a best guess."

More to the point, she notes, a global analysis of this sort does not rule out the possibility of local conflicts.

She found substantial overlap between marine mammal consumption and fisheries in a few places, such as near Iceland, in the Bering Sea, and in the Yellow Sea west of Korea all areas where claims of conflict have been especially heated in the past. Each of these potential problem areas will need to be studied in more detail, she says.

For example, Steller sea lions on the Alaska coast may indeed be under pressure from fishing. When sea lion mothers are nursing pups, they cannot range far in search of a meal, so overfishing near their rookeries can leave them hungry, says Naomi Rose, a marine mammal scientist with the Humane Society of the US in Washington DC.

International policies

Fisheries also have other impacts. For example, trawler nets can churn up the seafloor, disrupt food chains, and linger for years entangling sea mammals, she notes.

The new results suggest that international policies will not resolve the conflicts over who is taking all the fish.

"If there are going to be problems, they are not at a global level. They are at a local level, of local fisheries affecting local populations of marine mammals," says Phil Hammond, a marine mammal biologist at the Sea Mammals Research Unit of the University of St Andrews, Scotland.

"It would be nice if this could pour water on the fervour that says we need to take measures all over the place to deal with this."


Bob Holmes







http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99994983

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Voilà, Do, je t'ai fait parvenir pa courriel le document complet (i.e. avec toutes les nouvelles). Et de cette façon, avec les cadres, ce sera peut-être plus facile de comparer s'il s'agit bien de la dernière et même version que celle du bulletin. study

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