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Voici mon texte sur les cirques avec animaux - Partie 1

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LES CIRQUES AVEC ANIMAUX: L'ENVERS DU DÉCOR

Quel indigne et grotesque spectacle que celui de la mise en scène d’animaux sauvages sous les chapiteaux des cirques. Quiconque sait ce qu’endurent ces animaux dans le but de leur faire faire des numéros d’adresse, n’ira jamais dépenser la moindre somme d’argent pour assister à de telles mascarades qui ne peuvent en mettre plein la vue qu’à ceux qui ignorent encore ce que cachent tous ces oripeaux d’un autre temps...



UN PEU D’HISTOIRE

Qui n’a jamais entendu parler des jeux du cirque sous l’empire romain?... Ainsi le terme « cirque » dérive du latin circus qui signifie « circulaire » par allusion à la forme de l’enceinte où se déroulaient les jeux publics de la Rome antique. Ces jeux, ainsi que les montreurs d’ours et les ménageries privées furent à l’origine du cirque moderne apparu en 1768 lorsque Philippe Astley, de la cavalerie britannique, eut l’idée de créer une piste ronde à Londres pour le dressage des chevaux de voltige. Cet espace ouvert, ne permettant aucun trucage, fut adopté par les funambules, équilibristes et jongleurs qui produiront leurs numéros les uns à la suite des autres sans autre but que celui d’attirer un public avide de distractions, de sensations fortes, mais aussi de merveilleux et d’enchantement. Plus tard, vers 1820, furent introduits les chapiteaux, ce qui favorisa la mobilité des cirques. Tous les cirques ne se produisent toutefois pas sous chapiteau. Une dizaine d’années plus tard vint l’ère coloniale, période pendant laquelle on commença à importer en grand nombre des animaux sauvages d’Afrique et d’Asie. Les cirques les exhibèrent d’abord dans des cages roulantes placées autour de leurs chapiteaux. Le public qui venait d’abord observer ces animaux exotiques, assister aux repas des fauves ou à l’entrée des dompteurs dans les cages, vint ensuite - consécutivement à l’invention de la cage démontable - sous le chapiteau assister au dressage des fauves au centre de la piste. Durant cette période honteuse de l’histoire occidentale - mais est-elle vraiment derrière nous? - on exhiba et collectionna aussi des humains « exotiques » (indigènes) ou « monstrueux » (nains, géants, obèses, individus difformes) dans un but soi-disant éducatif… Le cirque traditionnel commença à perdre de sa popularité après la seconde guerre mondiale. Entre 1970 et 1980, de grandes enseignes disparurent et les faillites se succédèrent. Parallèlement, une nouvelle forme de cirque émergea au cours des années 1980, une forme de beaucoup plus recherchée sur les plans de la créativité et de l’esthétisme, et qui – il n’est pas trop tôt! – tourne le dos à l’utilisation des animaux tant sauvages que domestiques. L’ancienne forme perdure mais poursuit heureusement son déclin grâce notamment aux protestations d’un public plus civilisé et averti.

PROVENANCE DES ANIMAUX

Les ménageries des cirques et des zoos se sont constituées d’abord en pillant la nature des pays sous domination coloniale. Aujourd’hui, malgré qu’il soit plus complexe d’importer des animaux grâce à la CITES(1), nombre de cirques ne peuvent présenter les documents attestant l’origine des animaux qu’ils détiennent. Ce qui laisse entrevoir que les animaux exotiques d’origines illégales sont encore très nombreux. En fait, la plupart des éléphants par exemple, seraient capturés dans leur habitat naturel. Rappelons à cet effet que les éléphants, de même que les tigres et les primates sont des espèces menacées d’extinction. Une partie des animaux dans les cirques provient néanmoins des naissances en captivité dans les cirques mêmes, mais plus souvent des zoos.

CONDITIONS DE VIE MISÉRABLES

L’existence des animaux, comme la nôtre, comporte un éventail de besoins dont la satisfaction est source de plaisir, et la frustration, source de douleur. Les conditions de vie des animaux sauvages détenus dans les cirques sont absolument incompatibles avec leurs besoins physiologiques et éthologiques, et totalement irrespectueuses de leur dignité.

Lorsqu’ils ne sont pas en train d’être dressés, traumatisés, cassés ou brisés, à force de privations de nourriture, d’eau ou de repos, à force de menaces et de mises à exécution des menaces (crochets, bâtons électriques, fouets, et autres « outils » d’asservissement), ou lorsqu’ils ne sont pas en spectacle, adoptant des postures contre-nature, souvent douloureuses (éléphants se tenant sur la tête), effectuant des acrobaties pénibles, voire dangereuses (ours sur bicyclette, tigres bondissant à travers des cerceaux enflammés) ou des pitreries vulgaires (singes affublés de déguisements), les animaux sont soit confinés dans des installations exiguës souvent peu ou mal entretenues, soit entravés ou enchaînés. De plus, ils ne mangent ni ne boivent en fonction de leurs besoins réels, mais en fonction des impératifs économiques, de dressage, de transport ou de spectacle. Ainsi, on n’abreuve pas adéquatement les éléphants afin d’éviter qu’ils n’urinent en pleine représentation…


Source: PETA

Ce n’est pas tout puisqu’à toutes ces misères s’ajoute celle des transports répétés à longueur d’année, fréquemment sur de longues distances, dans des véhicules inadaptés, non climatisés, occasionnant inconfort, stress et blessures. Comment une girafe peut-elle être déplacée selon vous? En la forçant à voyager le cou courbé… Seriez-vous capable pendant des heures d’être debout dans un véhicule motorisé sans possibilité de vous tenir, des chaînes aux pieds, sans pouvoir assouvir votre faim, votre soif, obligés d’uriner et de déféquer sur place? C’est pourtant notamment cela le lot des éléphants sous le joug du show business. Leur lot est aussi pour bon nombre d’entre eux de passer la majeure partie de leur vie attachés. Une étude relative aux cirques itinérants a observé un éléphant qui passait 96% avec des chaînes. Les tigres et les lions pour leur part, vivent et voyagent dans des cages de 4 pieds de haut par 7 pieds de long et 7 pieds de large; on les place en outre par deux dans ces cages… Les grands félins, les ours et les primates sont obligés de manger, boire, dormir, déféquer et uriner dans ces étroites cages.


Source: PETA

La maltraitance est systématique dans les cirques et atteint parfois des sommets comme cette histoire d’un chameau mort de soif dans un cirque en France durant l’été 2003... La canicule sévissant à cette période ne peut expliquer la mort d’un animal supportant les températures extrêmes du désert. En fait, selon des témoins, les animaux du cirque franco-belge Muller n’étaient pas abreuvés, ce sont certaines personnes choquées par cette situation qui leur apportaient un peu d’eau pour les soulager…


Éléphant mort d’un coup de chaleur, la température de la remorque s’étant élevée au-delà de 120 degrés Farenheit (Source : PETA)

Les impératifs biologiques des espèces sauvages, les besoins et intérêts des individus des espèces exploitées dans les cirques ne sont donc pas pris en considération ou ne pèsent qu’au minimum dans la balance des circassiens. Les soins vétérinaires qualifiés sont en outre souvent déficients. Les animaux exploités dans les cirques sont traités comme des esclaves, de simples moyens dont leurs maîtres tirent bénéfice. Voilà la vérité nue et accablante.

Le tableau d’ensemble est loin d’être rose même si sous les projecteurs ceux qui tirent profit d’un tel mépris de la vie animale veulent faire croire aux gens de bonne foi que les animaux sous leur emprise sont heureux.

“THE BIG LIE BEHIND THE BIG TOP”

« Tirer de temps à autre un petit bout de sucre de votre poche, l’offrir à grignoter : votre élève donne une excellente impression au public. Il se persuade que le sujet prend plaisir à exécuter un numéro, qu’il est câliné et dorloté par un maître du soir au matin, et qu’il aime ce maître, à en mourir. Ce sont là des trucs nécessaires pour dissimuler les cruautés du métier. Si on se doutait de celles-ci, tous nos numéros seraient interdits » Harry Collins, dresseur.


Éléphanteau forcé de se tenir sur les pattes avant (Source GAIA – Matthias Schnellmann)

Il y a ce type d’illusion qui est entretenu. Il y en a d’autres. Ainsi, on inverse aussi les rôles : l’agresseur (le dompteur) devient l’agressé et le captif (l’animal sauvage) le dominant qu’il faut maîtriser. Ainsi on tente d’épater le public, de prouver sa force, son courage, son « magnétisme »…

Les animaux « exotiques » ont servi et servent encore d’appât pour attirer le public. On ne se contente pas de les exhiber comme dans les premiers temps de la colonisation, on les instrumentalise afin d’amuser ou émerveiller le public à travers des comportements contre-nature qu’on leur impose par la violence physique ou psychologique. Certains animaux sont muselés ou ont les dents arrachées, d’autres sont drogués pour les rendre plus malléables, pour mieux les contraindre, pour réussir à leur imposer un exercice, une posture, voire une cohabitation (prédateur-proie) contraires à leur nature. Tous les moyens sont bons pour obtenir leur soumission totale et permanente, type de soumission obtenue d’abord et avant tout par la peur, voire la terreur. Il arrive assez régulièrement que les animaux résistent, ce qui est tout à fait sain de leur part. Toutefois ces animaux récalcitrants s’exposent alors à des répressions plus brutales, à des corrections plus rudes, à la mise au rancart, voire à la mort. On essaie ainsi de leur faire comprendre qu’ils n’ont plus la moindre chance d’échapper à leur horrible destin. Certains finissent quand même par exploser, par se révolter : les évasions et agressions des animaux martyrisés sous les chapiteaux témoignent qu’il est faux de penser qu’il est sécuritaire de fréquenter les cirques ou que les animaux sous leur « tutelle » sont sous parfait contrôle. Ces actions parfois terriblement sensationnelles témoignent surtout que les cirques ne devraient plus détenir des animaux qui devraient être libres.

Le fait de ne pas être libres de mener l’existence qui est la leur, génère des troubles comportementaux chez ces animaux, tels les stéréotypies (mouvements répétitifs). Ces indicateurs de mal-être profond sont répandus chez bon nombre d’animaux captifs des cirques. La frustration des besoins fondamentaux de ces animaux est telle et les méthodes de dressage si brutales, qu’il s’ensuit dépression, soumission et passivité. Même en faisant abstraction de la brutalité inhérente au dressage, la détention des animaux dans les cirques est source de grande souffrance pour eux. Prenons seulement l’exemple des éléphants. Leur habitat naturel consiste en de vastes territoires (des centaines de kilomètres) de savanes et de forêts en Afrique ou en Asie. Dans les cirques, ils sont dans la quasi-impossibilité de se déplacer, puisqu’ils sont presque toujours attachés. Dans leur environnement naturel, ils dorment entre 2 et 5 heures, debout ou couchés sur le côté. Généralement, les attaches croisées ou trop courtes qui les emprisonnent dans les cirques les empêchent de se coucher. Il leur est en outre impossible de procéder à leur toilette alors que normalement ils peuvent se baigner 2 heures par jour en moyenne, prendre des bains de boue, se frotter contre les arbres et se coucher dans la poussière. En liberté, ils passent environ 16 heures à rechercher leur nourriture et à manger, alors que dans les cirques ils ne sont alimentés que le matin et le soir uniquement. Dans leur habitat naturel, ils s’abreuvent fréquemment alors que les circassiens ne leur laissent à peu près jamais en permanence d’eau afin d’éviter les « dégâts d’eau » sur la piste. Les éléphants nés en captivité sont retirés trop tôt – vers l’âge de trois ans, parfois de un an seulement – de la protection et la supervision de leurs mères, attachés avec des cordes qui blessent souvent leurs pattes, et placés à l’écart, isolés, jusqu’à ce qu’ils apprennent à craindre leurs dresseurs. Les choses se passeraient évidemment tout autrement si ces éléphanteaux étaient nés libres. Ils auraient pu passer jusqu’à 15 ans sous la tutelle de leurs mères.

En Belgique, l’association GAIA a produit récemment un rapport mettant en évidence que les conditions de vie des animaux sauvages dans les cirques ne rencontrent même pas les conditions minimales de bien-être animal imposées aux zoos belges…

LES RETRAITES

Comment dispose-t-on des animaux qui ne performent plus? Quel type de retraite leur offre-t-on? Là encore - ce n’est que suite logique - leur sort n’a généralement rien d’enviable. Beaucoup sont euthanasiés, notamment les fauves. Plusieurs sont relégués dans ce que l’on appelle les quartiers d’hiver des cirques (souvent enchaînés ou encagés jusqu’à leur mort), certains sont vendus à d’autres cirques, à des ménageries privées ou à des zoos, voire à des laboratoires de recherche ou à des « game farms »(2)...

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PROBLÈMES DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ PUBLIQUES

La présence d’animaux dans les cirques présente un danger réel, tant pour le personnel qui y travaille que pour le public. N’est-il pas naturel qu’à un moment donné ou à un autre, un animal captif, battu, maltraité, bref qui souffre, cherche à se soustraire à cette souffrance soit en s’évadant – ce qui comporte des risques pour ceux qui croisent le chemin de l’animal en fuite – soit en attaquant ceux qui entravent sa liberté, qui le maltraitent, le brutalisent et l’humilient, notamment les dompteurs? Les rébellions d’animaux captifs peuvent occasionner au personnel des cirques ou au public des blessures bénignes ou plus graves, mais aussi la mort. Les animaux rebelles sont souvent abattus même si leur seule faute consiste à défendre ce qui leur reste de dignité.

Voici quelques chiffres à propos d’incidents survenus de 1990 à 2003 dans le monde, et impliquant des animaux captifs (Source : PETA) :

OURS : 26 ours ont été tués; 14 morts humaines (8 enfants) et plus de 40 humains blessés
GRANDS FÉLINS : 87 grands félins ont été tués; 53 morts humaines et plus 180 humains blessés.
ÉLÉPHANTS : 65 morts humaines et plus de 130 humains blessés.
PRIMATES : 450 primates ont été tués; 2 morts humaines et plus de 130 humains blessés


Tyke, une femelle éléphant en fuite et en détresse qui fut tirée 87 fois avant de s’effondrer... Elle se vengea de son dresseur en le tuant (elle le piétina) en pleine représentation, blessa grièvement deux autres dresseurs qui voulurent l’arrêter ainsi que douze spectateurs qui se trouvaient sur son parcours avant de s’échapper hors du chapiteau, en pleine rue à Honolulu. Ceci se passa en août 1994. On trouva des traces de cocaïne et d’alcool dans le sang de son dresseur, Allen Campbell, réputé pour sa brutalité envers les éléphants.

Par ailleurs, un autre type de danger menace le personnel des cirques et le public en général. En effet, depuis 1996, au moins 18 cas de tuberculose ont été diagnostiqués chez les éléphants dans les cirques aux États-Unis, et il faut savoir que Mycobacterium tuberculosis ou le bacille de Koch – le nom de cette souche de tuberculose – est transmissible des éléphants aux humains, et inversement. Il est difficile d’évaluer avec exactitude la situation globale prévalant chez les éléphants captifs puisque les tests de dépistage ne sont pas suffisamment fiables (les éléphants « porteurs » – dont le bacille est en état de latence dans leurs organismes – ne pouvant être diagnostiqués). En outre, certains cirques falsifient ces tests ou tentent de ne pas s’y soumettre. Plusieurs cas de cette souche ont notamment été détectés dans le troupeau de la compagnie Hawthorne, une entreprise qui loue et vend ses éléphants un peu partout en Amérique. Hawthorne Corporation est réputée pour son manquement aux règles les plus minimales du bien-être animal. La tuberculose a également été diagnostiquée chez plusieurs employés de cirque, particulièrement chez ceux en contact plus étroit avec les éléphants. Il n’y a évidemment pas que les employés de cirque à risque, mais aussi le public. Pour gonfler leurs recettes, certains cirques font faire des tours sur le dos de leurs éléphants, permettent aux gens de s’en approcher, voire de les nourrir. Les enfants plus vulnérables aux infections à cause de la faiblesse de leur système immunitaire, peuvent contracter, s’ils sont infectés, la méningite tuberculeuse.

PROMOTION DES CIRQUES SANS ANIMAUX

Il est plus que temps à l’aube du troisième millénaire que l’exploitation des animaux dans les spectacles itinérants prenne fin. Depuis environ les années 1980, plusieurs cirques d’un tout nouveau style, tel le renommé Cirque du Soleil, ont fait leur apparition et ne misent que sur les performances humaines. En outre, des cirques préexistants se sont réformés et ont évolué en délaissant l’utilisation des animaux.

Cette évolution des cirques semble aller de pair avec l’augmentation croissante des villes et pays qui ont limité ou banni l’utilisation des animaux dans les cirques.

Voici des liens qui présentent des listes de cirques sans présence animale :

http://www.gan.ca/en/campaigns/entertainment/circus/factsheets/animal_free_circuses.htm

http://www.cirques.org/actions/sans_animaux.html

http://www.gaia.be/fr/cirquesliste.html

http://www.circuses.com/pdfs/AnimalFreeCircuses.pdf

http://www.hsus.org/wildlife/issues_facing_wildlife/circuses/animalfree_circuses_and_entertainment/a_list_of_animalfree_circuses.html

INTERDICTION DES CIRQUES AVEC ANIMAUX

Interdire l’utilisation des animaux dans les cirques, c’est combattre non seulement la cruauté inhérente au type d’existence imposé à ces animaux, c’est du même coup refuser que leur esclavage se perpétue sous le fallacieux prétexte que les humains seraient supérieurs, qu’ils auraient ainsi le « droit » de les asservir au gré d’une volonté dominatrice exécrable. C’est également combattre les problèmes de santé et de sécurité publiques connexes à une telle déviation de la part de l’humanité. Les animaux sont innocents et bien des humains sont encore manipulés à croire qu’il est juste d’emprisonner les animaux et de les « dresser » pour les divertir.

Plusieurs pays ont interdit la présence d’animaux sauvages dans les cirques :

Autriche
Brésil
Costa Rica
Danemark
Finlande
Inde
Israël
Norvège
Singapour
Suède
Suisse

Un grand nombre de villes ont également légiféré pour interdire la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Pour notre pays le Canada, voici ces municipalités :

Québec:
Ville Saint-Laurent
Ville de Mont-Royal

Colombie-Britannique:
Burnaby
Chilliwack
Coquitlam (ville)
Cowichan
Delta (municipalité)
Kamloops
Kelowna
Langley
Maple Ridge
Nanaimo (ville)
Nanaimo (district régional)
New Westminster
North Cowichan
North Vancouver
Parksville
Saanich
Salmon Arm
Surrey (ville)
Vancouver (ville)
Victoria

Terre-Neuve:
St-John’s

Nouvelle-Écosse:
Argyle
Bridgewater
Digby
Shelburne
Yarmouth

Aux États-Unis, 16 juridictions municipales ont banni les cirques avec animaux sauvages. Plusieurs autres ont interdit certains numéros comme les tours d’éléphants ou les combats d’ours. Pour plus de détails, voir :

http://www.circuses.com/pdfs/AnimalActs_Legislation.pdf

En Grande-Bretagne, c’est plus de 220 municipalités ou comtés qui ont interdit sur leur territoire de tels spectacles. L’interdiction touche dans certains cas non seulement les animaux sauvages, mais toutes les espèces d’animaux.

En Australie de l’ouest, 14 juridictions municipales ont banni les cirques avec animaux sauvages. En Australie du sud, la ville de Tea Tree Gully a emboîté le pas. Enfin, cette interdiction s’étend à tout le territoire de la capitale de l’Australie, Canberra.

LÉGISLATIONS DÉFICIENTES

Aucun pays n’est actuellement doté de lois justes à l’égard de nos égaux de fait, les animaux. Quelques-uns manifestent une certaine hardiesse législative, telle l’Allemagne, mais cela demeure tout à fait insuffisant dans une optique d’abolition des pratiques discriminatoires et dominatrices à l’endroit des animaux. Il serait bon de nous rappeler que nous sommes aussi des animaux et que se montrer solidaires d’eux, c’est reconnaître cette commune identité. Les variations entre les espèces animales ainsi qu’entre les individus qui les constituent devraient être perçues comme une richesse, un mystère, comme l’expression diverse, voire infinie du phénomène de la vie. Elles sont tragiquement perçues comme des motifs de dépréciation des différences, de justification d’actes violents et destructeurs. L’humanité doit de toute urgence prendre conscience de ses manières erronées de se concevoir et de concevoir tout ce avec qui ou quoi elle est en relation, il y va de la vie en général et de sa survie. Dans l’immédiat, soyons toutefois pragmatiques. Pour les animaux martyrisés dans les cirques, on peut agir. Pour cela, il faut connaître la législation en cours dans le pays que nous habitons.

En ce qui concerne le Canada, le Réseau action globale (Global Action Network) est en mesure de fournir l’information et l’aide nécessaire à quiconque veut agir pour faire disparaître l’exploitation des animaux dans les cirques.

http://www.gan.ca/en/campaigns/entertainment/circus/whatyoucando.htm

Pour la France, One Voice constitue la meilleure référence en la matière.

http://www.cirques.org/etat_des_lieux/legislation.html

En Belgique, se référer à GAIA qui mène une campagne exemplaire malgré des revirements de situations qui en disent long…

http://www.gaia.be/fr/circus.html

Pour les États-Unis, l’incontournable PETA s’avère un guide de premier choix.

http://www.circuses.com/getactive.asp

PETA offre de plus la possibilité de visionner plusieurs vidéos sur les animaux utilisés dans les divertissements :

http://www.petatv.com/circ.html


Catherine Pelchat

___________________________________

(1) CITES : « La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre États. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. »

(2) « Game farm » : Lieu où l’on peut se divertir en abattant des animaux et/ou l’on peut avoir accès à des viandes exotiques.

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MILLE FOIS BRAVO CATOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai rarement lu un texte aussi bien documenté sur les animaux de cirque et aussi bien écrit que le tien ! Il est tout simplement FOR MI DA BLE !!!!!!!!!!!!!!!!! Je crois que nous allons faire des jaloux cheerscheerscheerscheerscheersthumleftflowerMr. Green❤


P.S.: Je le mettrai en ligne dès que possible. J'ai eu quelques pépins avec mon vieil ordinateur qui a littéralement "explosé", mais j'en ai maintenant un nouveau et il me faut remettre de l'ordre dans tout mon bataclan.... Mon texte sur le piégeage est presque terminé ( mais il y aura sûrement des corrections à y faire :oops: )

A+ les filles et Bonne Année à toutes et que nos voeux les plus chers se réalisent tous ❤❤❤

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Merci beaucoup Do! ❤

Je viens d'apporter de petites retouches. Je ne pense pas devoir en apporter d'autres. Parfois, à force d'avoir le nez collé sur nos propres textes, on en vient à ne plus voir certaines fautes orthographiques, grammaticales ou stylistiques. Si vous en apercevez des flagrantes, soyez indulgentes... :oops:

Oui, souhaitons-nous une bonne année, et souhaitons-la meilleure pour ceux que nous chérissons toutes tant... catelephantpigalbino

Bonne journée! ☀

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MAGNIFIQUE ! Excellent !
Bon jusqu'à la dernière goutte !
Mille bravos Catou ! Quel beau travail !
MERCI Catou! J'ai l'impression d'avoir déballé le plus
beau de mes cadeaux du Jour de l'An :D
Je suis certaine que ce document contribuera
à faire réfléchir ceux qui le liront sans parti pris.
cheerscheers☀☀cheerscheers
_______________________________________________
Petite suggestion

Au lieu de : "... ils s’abreuvent fréquemment alors que
les circassiens ne leur laissent à peu près jamais
en permanence d’eau afin d’éviter les « dégâts d’eau »
sur la piste".

Ne serait-il pas mieux de dire:
... ils s’abreuvent fréquemment alors que les
circassiens ne leur laissent à peu près jamais
d'eau en permanence afin d’éviter les « dégâts d’eau »
sur la piste.

Dans la phrase suivante, je ne suis pas certaine
si on ne devrait pas dire "qu'il soit sécuritaire"
à cause du premier "qu'il est" ? mais c'est peut-être
aussi correct au présent, c'est seulement qu'en lisant
la phrase ça m'a arrêtée et je me suis posé la question.

"les évasions et agressions des animaux martyrisés
sous les chapiteaux témoignent qu’il est faux de penser
qu’il est sécuritaire de fréquenter les cirques"
_______________________________________________
Pour le reste, tout me semble vraiment impeccable !
Encore une fois BRAVO ! Like a Star @ heaven C'est vraiment un
très très beau travail et, comme le dit Do, à en faire des jaloux ! :D
Nous pourrons éventuellement utiliser ce document comme
moyen d'information soit en lien ou pour accompagner des
lettres aux maires pour leur demander l'abolition sur leurs
territoires des cirques avec animaux.

Et BONNE ANNEE 2005 à toutes ! :bom:

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Je suis bien heureuse que mon texte te plaise autant Cé. Mr.Red

Ta suggestion "à peu près jamais d'eau en permanence" est tout à fait pertinente. J'approuve ce changement.

En ce qui a trait à ta question, j'ai l'impression que l'indicatif et le subjonctif présent sont tous deux appropriés. Cependant je préfère l'indicatif présent.

Si tu vois autre chose qui cloche, fais-le moi savoir sans gêne.

Un immense MERCI! :colors:

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:D
C'est superbe, Catou. Le texte...et tout le travail qu'il y a derrière !
bravo, bravo et bravo :thumright: cheersthumleft
et tant pis pour les jaloux ?
☀
très bonne journée à vous les filles et à bientôt

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Très gentil de ta part buteo, merci! compress

Bonne journée à toi également, ainsi qu'à Cé et Do. ❤❤❤

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Allo Catou,

Ton magnifique texte est maintenant en ligne. S'il y a des choses que tu voudrais voir changer, ie. couleurs, disposition, etc. n'hésites pas à me le faire savoir....
Encore une fois BRAVO CATOU ET MERCI INFINIMENT ! C'est un vrai travail de PRO cheers❤thumleftflowercat

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Bravo et merci à toi également Do. La présentation visuelle me convient tout à fait, c'est PARFAIT! thumleft

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