Animal 0 Posté(e) le 10 février 2005 Notes: (1) Une chasse limitée au phoque gris est autorisée aux Îles-de-la-Madeleine (Québec) dans des zones autres que l'Île de Sable. Aucun quota n’est établi pour cette espèce. Depuis 1998, environ un millier de phoques gris auraient été chassés. La population de phoque gris qui fréquente le golfe du Saint-Laurent, les eaux de Terre-neuve et celles de la Côte Nord-Est canadienne et américaine est estimée à seulement 195 000 individus. (2) Règlement sur les mammifères marins: depuis le 20 mars 2003, il est interdit de commencer à écorcher ou à saigner un phoque avant d'avoir confirmé sa mort au moyen d'un test de réflexe de clignement des yeux. (Source: Gazette du Canada- 9 avril 2003) (3) Exigence de débarquer la peau ou la carcasse de chaque phoque: sauf celles de l'IFAW et de la Fédération des sociétés canadiennes d'assistance aux animaux, toutes les représentations appuyaient cette modification. Les opposants souhaitaient que le règlement exige le débarquement et de la peau et de la carcasse. Toutefois, cela pourrait créer des problèmes environnementaux, surtout en raison du manque de marché pour la viande et de la difficulté à se débarrasser de la viande non vendue ou avariée. Étant donné les circonstances, le ministère de Pêches et Océans Canada croit plus logique d'abandonner ces carcasses aux charognards marins. (Source: Gazette du Canada) (4) La chair de phoque contient de grandes concentrations de BPC (biphényles polychlorés). Au Canada, cette substance a été trouvée dans le lait maternel de femmes Inuites. Les BPC peuvent causer le cancer et endommager le développement neurologique et hormonal des enfants. Des taux élevés de mercure ont également été trouvés dans le foie des phoques annelés et des phoques barbus - les deux espèces constituent à elles seules la première source de nourriture des ours polaires en plus d'être à la base de la culture de la chasse de plusieurs communautés Inuites. Au Groenland, une personne sur six possède un taux dangereusement élevé de mercure dans le sang. Le toxaphène et le chlordane sont au nombre des autres substances toxiques chimiques trouvées chez les Inuits. (Source: L'Arctique en changement ) Citation : Quelques faits marquants de l'histoire de la chasse au phoque du Canada Au début du XVIième et au XVIIième siècles, des Basques espagnols, des Portugais, Français, Anglais et Acadiens, commencent à exploiter les morses et les phoques dans ce qui est maintenant appelé l'Atlantique canadien. Durant l'hiver, des colons français chassent le phoque dans le fleuve St-Laurent en utilisant des filets, des hakapiks et des carabines. Au XVIIIième siècle, des colons anglais commencent à chasser avec des filets sur la côte nord-est de Terre-Neuve. Les blanchons sont chassés au printemps tout près du littoral. Les phoques plus âgés sont chassés plus tard en saison, à bord de petites embarcations et à l'aide d'armes à feu. En 1723, la chasse au phoque devient un évènement record annuel. De grandes quantités d'huile de phoque sont expédiées en Angleterre et utilisées comme combustible à lampe, lubrifiant, huile à cuisson, ainsi que dans la confection de savon et dans le traitement des cuirs et de la jute. De 1818 à 1862, la chasse au phoque est à son plus haut niveau. Plus de 18 millions de phoques sont débarqués durant cette période. Les captures dépassent parfois les 500 000 phoques par an. Vers le début de 1860, surexploités, les phoques se font plus rares et il est impossible d'obtenir des niveaux de captures aussi élevés que précédemment. Vers la fin du XVIIIième siècle, des "pêcheurs" commencent à utiliser des voiliers en bois pour chasser sur les glaces durant la saison de reproduction des phoques. Une chasse commerciale à grande échelle débute alors et devient, après la pêche à la morue, l'activité la plus importante, comptant pour plus du tiers des exportations totales de Terre-Neuve. En 1890, le prix de l'huile de phoque diminue conséquemment à l'augmentation de la production du pétrole et les exportations de produits à base de phoque comptent pour moins de 10% de la valeur totale des exportations de Terre-Neuve. En 1895, les premières lois pour protéger les jeunes phoques sont décrétées et il est interdit aux vaisseaux de faire plus d'une expédition par saison sur la glace. À la fin de ce XVIIIième siècle, plus de 33 millions de phoques ont été abattus. Au milieu du XIXième siècle, de grands vaisseaux à vapeur remplacent les voiliers de bois. Les captures annuelles de phoques commencent à augmenter: 320,000 vers 1860 et 430 000 vers 1870. La transition des voiliers en bois aux vaisseaux à vapeur augmente les dépenses de la chasse annuelle au phoque, et seuls de riches propriétaires ont les moyens d'opérer ces vaisseaux. Les profits énormes générés par cette chasse deviennent la force motrice de cette industrie. Au XXième siècle. De gros vaisseaux vapeur en acier, beaucoup plus performants, remplacent les vaisseaux vapeur en bois. La Première guerre mondiale amène un bref répit et seulement 47,000 phoques sont débarqués en 1915. Les captures demeurent basses jusqu'en 1920. Pour localiser des troupeaux de phoques, des avions sont alors utilisés. Les captures augmentent jusqu'à une moyenne de 154,000. -1937- La Norvège commence à envoyer de larges vaisseaux pour chasser le phoque du Canada.Pendant la 2ième guerre mondiale, les captures de phoques sont à leur plus bas niveau. En 1943, aucun phoque n'aurait été capturé. Après la 2ième guerre mondiale, les prix de l'huile de phoque sont élevés ce qui amène une résurgence immédiate de la chasse. Entre 1946 et 1949, chaque année, 200 000 phoques sont capturés. -1949-Terre-Neuve se joint au Canada et la chasse au phoque terreneuvienne devient alors la chasse canadienne au phoque. -Les avancées norvégiennes dans le traitement et le tannage des peaux amènent de nouveaux stimulants pour tuer des phoques pour leur fourrure. La fourrure remplace l'huile de phoque et devient alors le principal produit de l'industrie du phoque. -1950- Des scientifiques canadiens commencent à étudier les troupeaux de phoques et expriment leur préoccupation quant au nombre d'animaux tués. -l950-1960- L'industrie norvégienne compte pour plus de la moitié des captures annuelles de phoques du Canada. C'est elle qui établit le prix des peaux et qui contrôle la plus grosse part du marché. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 11 février 2005 Dans la Note 1), il manque le N majuscule à Terre-Neuve. Dans la phrase: "À la fin de ce XVIIIième siècle, plus de 33 millions de phoques ont été abattus.", il serait mieux d'enlever XVIIIième et d'écrire simplement "À la fin de ce siècle, plus de 33 millions de phoques ont été abattus." Dans le paragraphe suivant, il y a une virgule à 320,000 et il n'y en a pas à 430,000: il faudrait soit l'enlever à 320 ou en mettre une à 430,000. Les captures annuelles de phoques commencent à augmenter: 320,000 vers 1860 et 430 000 vers 1870. Au XXième siècle. De gros vaisseaux vapeur en acier, beaucoup plus performants, remplacent les vaisseaux vapeur en bois. = Au XXième siècle, de gros vaisseaux vapeur en acier, beaucoup plus performants, remplacent les vaisseaux vapeur en bois. 1937- La Norvège commence à envoyer de larges vaisseaux pour chasser le phoque du Canada.(ESPACE)Pendant -l950-1960- le 1 de 1950- Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites