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UNE PLANETE QUI SUFFOQUE -suite

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DISPARITION D’ESPECES ET FAIM DANS LE MONDE

Une partie croissante de la production céréalière mondiale sert à nourrir le bétail. Un peu plus du tiers du rendement mondial en céréales est destiné aux animaux chaque année, de même que le quart de la production mondiale de poissons. La plupart des pays pauvres sont forcés d’exporter leurs récoltes pour engraisser les animaux des pays occidentaux.

La production de viande nécessite l’utilisation de beaucoup plus d’eau que pour la production de la même quantité de céréales ou de légumes.

Les désastres écologiques de l'élevage industriel dans le monde sont une réalité: au Brésil par exemple, des forêts entières sont déboisées pour y faire l’élevage d’animaux dont la viande est exportée dans les pays riches. Près des 2/3 des forêts tropicales humides de l’Amérique Centrale sont déjà considérablement dégradées ou abattues en raison de l’élevage bovin.

Des tribus sont expulsées de leur terre ancestrale, des espèces animales et végétales disparaissent à jamais et les sols, érodés et défoliés deviennent inutilisables pour l’agriculture.

Pourtant lorsque survient une catastrophe naturelle, tremblement de terre, raz-de-marée ou autre, on accourt immédiatement à la rescousse et l’aide fournie se chiffre en millions d’euros et de dollars, comme ce fut le cas, par exemple, lors du raz-de-marée dont furent victimes certains pays d’Asie en décembre 2004 ou lors de la tempête tropicale qui a secoué Haïti au printemps 2004. Pourtant plus de 40 millions de personnes meurent de faim chaque année dans le monde pendant que nous continuons à nourrir du bétail.

Dans « Diet for a Small Planet » (« Sans Viande et Sans Regret »), Frances Moore Lappé écrit : « Imaginez-vous assis devant un steak de 8 onces. Imaginez ensuite 50 personnes avec un bol vide devant elles. En échange de la nourriture pour produire cette tranche de steak, chacun de leur bol pourrait contenir une tasse de céréale cuite. »

Une alimentation végétale contribue à rendre accessible la nourriture à plus de gens et une terre offre un rendement largement plus intéressant en céréales qu'en viande. Considérant que sur une même terre, nous pouvons produire plus de légumes et de céréales que de viande et que, pour l'alimentation du bétail, nous détournons une grande partie de ressources végétales, il s’ensuit une double perte.

CRUAUTE PAR L’ELEVAGE

Dans tout ceci, on délaisse malheureusement trop souvent le fait que les animaux sont d’abord et avant tout des êtres vivants, doués eux aussi de la capacité de ressentir une foule d’émotions comme la peur, le stress, l’inconfort, la souffrance.

Dans l’élevage intensif, les animaux sont traités brutalement et parfois avec sadisme, comme le rapportait un article du journal de Montréal en octobre 2002 relatant les tortures faites à des poulets par des employés qui voulaient s’amuser.

Avec preuves irréfutables à l’appui, les associations internationales Animals' Angels et Protection Mondiale des Animaux de Ferme (PMAF), rendaient publiques, en décembre 2002, des images révélant les innombrables et intolérables sévices dont sont victimes les animaux dans les encans québécois : animaux malades, estropiés, incapables de marcher qui reçoivent de violents coups de pied, qui sont tirés par les oreilles; porcelets battus, suspendus par les pattes, jetés violemment au sol…

En octobre 2004, une enquête dévoila les actes de cruauté commis par des employés de l’usine Pilgrim’s Pride (Moorefield, Virginie-Occidentale) fournisseur des établissements Kentucky Fried Chicken. Des employés furent filmés en train de brutaliser d’inoffensifs poulets, de leur donner des coups de pied, de les piétiner, de les jeter contre les murs.(5)

Mis à part ces cas, les conditions de détention des animaux d’élevage sont extrêmement pitoyables et cruelles. Des truies constamment obligées de produire et maintenues dans des cages si exiguës qu’elles ne peuvent même ni se lever ni se retourner, allaitant leurs petits à travers les barreaux de leur cage, ceux-ci étant dans une autre cage et ne pouvant pas même se coucher contre leur mère. Le problème de la cruauté envers les animaux a lieu partout où existe l’élevage intensif. L'élevage en batterie ou en bâtiments clos sans accès ni à l'extérieur ni à la lumière du jour est une cruauté en soi.

Do, ici, est-ce que tu peux mettre cette photo avec la légende qui suit en dessous. Il faudra aussi indiquer la source (farm sanctuary).
http://www.farmsanctuary.org/gallery/fsa_004609.htm

(légende) En France, 15% seulement des cochons produits ne sont pas élevés sur caillebotis.

Et lors du transport des animaux, leurs besoins les plus fondamentaux, tels que l'abreuvement, la nourriture, le repos, ne sont souvent pas assurés. Un nombre considérable d’animaux arrivent à destination, blessés, estropiés, stressés, en état de choc, malades ou morts. Le débarquement des animaux vivants qui arrivent à destination s’effectue de façon violente et l’aiguillon électrique est couramment utilisé afin d’accélérer le débarquement de la marchandise.

D'autres situations déplorables se produisent encore dans lesquelles les animaux sont des victimes impuissantes, comme ce fut le cas au Québec lors du verglas de 1998 –absence de génératrices, ainsi qu’à l’été 2002 lors de la période de canicule qui a emporté des milliers d’animaux alors qu’un peu d’eau, d’aération, ou d’air extérieur, aurait suffi à leur sauver la vie. Près de 3% de la production porcine et plus de 200 000 poulets sont morts rien que dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches dans la première semaine de juillet. Autant d’animaux perdus. Autant à remplacer.

DEMAIN

Pour diminuer l’émission de gaz méthane dans l’atmosphère, il est de plus en plus question d’injecter certains vaccins aux animaux, toutefois même en réduisant de 10 à 20% l’émission des gaz à effet de serre des herbivores, on n’obtiendrait qu’une réduction de l’effet de serre de l’ordre de 0,25 à 0,50%.

En fait cette réduction de 20% risque bien de s’avérer nulle si l’on considère que si la consommation de viande n’est pas modifiée à la baisse, le nombre d’animaux devra encore considérablement augmenter pour les 6,8 milliards d’habitants du monde de demain : 360 millions en plus de bovins, 560 millions en plus de moutons et de chèvres, et 190 millions en plus de cochons seront nécessaires, soit un accroissement de 24, 32 et 22 pour cent respectivement. Cette augmentation spectaculaire des animaux d’élevage aura des conséquences dramatiques pour l’environnement.

Depuis 2002, le Canada a augmenté ses émissions de gaz à effet de serre de 20% au lieu de les diminuer, -nonobstant son engagement dans le protocole de Kyoto. (R-C, Le Téléjournal, 16.02.2005). On prévoit que la population du Canada augmentera de 15 à 30 % au cours des 25 prochaines années d’où une croissance correspondante des pressions sur les ressources en eau.

Une augmentation continue du commerce lié à l’élevage accroît les risques de transmission de maladies. Un élevage excessif contribue non seulement à un gaspillage de ressources non renouvelables, un gaspillage de surfaces agricoles, de céréales -utilisées pour nourrir le bétail, aux pluies acides, conséquences de l’évaporation des lisiers liquides, à l’effet de serre et au réchauffement climatique, mais il contribue à la dévalorisation de la vie animale, à la violence envers les animaux et à la souffrance animale.

L’élevage bio, au niveau environnemental, ne représente une solution valable que pour un très court terme. C’est un sparadrap qui va finir par se décoller bien vite. L’élevage bio ne peut être qu’une solution transitoire vers une agriculture végétale.
Au niveau de la santé, on peut le comparer à une cigarette « légère ».
Au niveau de l’éthique, on ne peut pas non plus critiquer d'une part le manque d’humanité de l’élevage qui confine des êtres sensibles en cages exiguës pour d'autre part faire soudainement abstraction de ces êtres quand on va les conduire à la mort pour ne plus en faire que des choses en devenir. De simples morceaux de viande biologique.

Pour les générations à venir, pour la survie de cette planète et la survie de notre espèce, il revient à chacun de respecter l’environnement et les animaux. Nous avons la responsabilité, sociale, morale, collective et individuelle, de protéger le présent et le futur de cette planète qui existe depuis des milliards d’années. Mis à part un infime pourcentage de personnes qui n’ont d’autre choix que de chasser pour survivre, il n’existe aujourd’hui aucune réelle nécessité de consommer de la chair animale, d’autant qu’il a été depuis longtemps, scientifiquement prouvé que nous pouvons satisfaire tous nos besoins essentiels et nutritionnels par une alimentation végétarienne équilibrée et qu’il n’a jamais été plus facile de trouver autant de produits végétariens sur les tablettes de nos épiceries.

Au Québec et au Canada, la tendance est au végétarisme ou à la réduction de la consommation de viande et cette pratique n’est plus uniquement l’habitude d’une petite proportion de consommateurs. Aujourd’hui, de plus en plus d’adolescents, préoccupés par la souffrance des animaux, s’orientent vers le végétarisme.

Pour répondre à une demande toujours croissante de produits végétaux et pour lesquels il existe de réels débouchés, de nouvelles cultures biologiques devraient être exploitées, comme par exemple la culture du lin, du chanvre, (deux sources d’Omega) du mil, des légumineuses, des fruits, des légumes, des céréales. Au Canada, en 1998, la consommation de brocoli a augmenté de 150 %. En 2000, le Canada a produit plus de 9000 tonnes de lentilles, se hissant au 1er rang des pays producteurs devant l'Inde. La production commerciale de pois chiche au Canada qui a débuté en 1995, avec 1 000 tonnes environ, a rapidement pris de l'ampleur les années suivantes et en 2001, la production atteignait 465 000 tonnes.

La valeur accrue des légumineuses et leurs plus faibles coûts de fertilisation en font une culture attrayante pour les agriculteurs. Plus de 100 pays importent les légumineuses du Canada. L’Asie du Sud, où une grande partie de la population est végétarienne, consomme de ces légumineuses plus que toute autre région dans le monde.

Nos choix alimentaires peuvent avoir un réel impact sur les changements que nous souhaitons apporter tant aux conditions de vie des animaux qu’aux conditions environnementales. Ce que nous mettons dans notre assiette ou ce que nous en excluons peut participer à l’accroissement ou à l’interruption des dommages causés à cette planète ainsi qu’à ceux causés à la vie qu’elle abrite encore. Le végétarisme est une solution accessible à tous qui représente une alternative idéale parce qu’il allie la sécurité alimentaire, les avantages environnementaux, le bien-être des animaux ainsi que de meilleures conditions de vie pour les gens. Il n’en tient qu’à nous de devenir des agents de changements.

C. Gagnon, Février 2005

1. Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. Food and Agriculture Organization of United States
2. Biofutur 197, Février 2000 Lisier de porc : la solution biologique, par Nicolas Bernet, J-P. Delgenès et René Moletta (Inra)
3. Nature Sciences Sociétés 2002, Gestion de l’azote en système d’élevage développé. Enjeux scientifiques et environnementaux José Martinez, Fabrice Béline /Source: Olivier J.G.L., Bouwman A.F., Van der Hoeck K.W., Berdowski J.J.M., 1998 : Global air emission inventories for anthropogenic sources of NOx, NH3 and N2O, 1990.
4. Agriculture, monde rural et environnement : qualité oblige, Pujol et Dron (1998)
5. http://www.interactif.presse.fr/news/index.php?id_news=146

Autres références
http://bretagnevivante.free.fr/pages/cochons.htm
http://www.cemagref.fr
http://www.inra.fr/PRESSE/MAI98/nb3.htm Institut National de la Recherche Agronomique
La bataille de l’eau, La Bretagne mobilisée contre le lisier, par Gérard Le Cam, Sénateur des Côtes d’Armor
Qualité et pollution des eaux souterraines, Jacques Beauchamp, chap 6. Université de Picardie
A review of water quality concerns in livestock farming areas, Hooda, Edwards, Anderson & Miller
Journal Alliance Végétarienne n° 73 - Septembre 2003

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cheerscheerscheerscheerscheerscheerscheers
EXCELLENT CÉ !!!!!!!!!!!! ET TRÈS INTÉRESSANT!!!!!!!!!!!! thumleftthumleftthumleftthumleftthumleftthumleft

Je préparerai la nouvelle page très bientôt :D

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Merci beaucoup, Do, comme je l'ai dit, j'ai quand même pigé une couple d'éléments dans notre mémoire, mais finalement, je me suis laissée aller à en "remettre une couche"... pig

Excuses-moi, Do, j'ai oublié de te mentionner que dans la première partie, dans ATMOSPHERE, il faudrait réduire le 3 de NH3 et le 2 de N2O.

ATMOSPHERE
Premier paragraphe : NH3
Deuxième paragraphe : N2O

Je t'ai fait parvenir deux photos par email et je t'enverrai le reste ce soir ou demain.

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Très intéressant et -encore une fois- très clair, même la 1ère partie, plus technique.

Les humains ne seront jamais tous sensibles à la souffrance animale, malheureusement. Mais si seulement, ils pouvaient réaliser qu'ils courrent à leurs propres pertes ! Ton texte expose clairement, non seulement la cruauté, mais la folie furieuse de cette industrie.

thumleft :D :thumright:

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Merci buteo :D Je l'ai fait en espérant atteindre quelques écologistes non végétariens qui, pendant qu'ils mangent leur hamburgers, demandent aux gouvernements de faire diminuer les gaz à effet de serre causés par l'industrie automobile, par exemple. Ils utilisent la bicyclette ou les transports en commun mais ils continuent à bouffer des animaux. Mad

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Un excellent tour de la question Cé! thumleft Tu aurais sans doute pu ajouter d'autres chiffres pour illustrer combien il est absurde de continuer à manger des cadavres animaux (ex. 20 fois plus de surface agricole nécessaire pour l'élevage), mais je pense que tu en as mis suffisamment pour conscientiser les écologistes pas encore végétariens. 😉

Voici mes suggestions pour cette deuxième et dernière partie de ton texte.

DISPARITION D’ESPECES ET FAIM DANS LE MONDE (Je pense que les titres de section écrits en totalité en majuscules, devraient comporter les accents.)

[...]et les sols, érodés et défoliés (j'ajouterais une virgule) deviennent inutilisables [...]

On prévoit que la population du Canada augmentera de 15 à 30 % au cours des 25 prochaines années (j'ajouterais une virgule) d’où une croissance correspondante des pressions sur les ressources en eau.

[...] comme par exemple la culture du lin, du chanvre, (deux sources d’Omega) (deux sources d'acides gras oméga) [...]

En 2000, le Canada a produit plus de 9000 tonnes de lentilles, se hissant au 1er rang des pays producteurs (j'ajouterais une virgule) devant l'Inde

Citation :
Nos choix alimentaires peuvent avoir un réel impact sur les changements que nous souhaitons apporter tant aux conditions de vie des animaux qu’aux conditions environnementales. Ce que nous mettons dans notre assiette ou ce que nous en excluons peut participer à l’accroissement ou à l’interruption des dommages causés à cette planète ainsi qu’à ceux causés à la vie qu’elle abrite encore. Le végétarisme est une solution accessible à tous qui représente une alternative idéale parce qu’il allie la sécurité alimentaire, les avantages environnementaux, le bien-être des animaux ainsi que de meilleures conditions de vie pour les gens. Il n’en tient qu’à nous de devenir des agents de changements.


Voici une reformulation de ton paragraphe de conclusion telle que faite par Phil. À toi d'en disposer à ton gré.

Nos choix alimentaires ont un impact énorme sur notre empreinte écologique et la condition animale. Ce que nous mettons dans notre assiette ou ce que nous en excluons, peut participer à l’accroissement ou à l’interruption des dommages causés à cette planète et à la vie qu’elle abrite encore. Le végétarisme n'est pas qu'une simple alternative, c'est la seule véritable solution dont nous disposons pour assurer le bien-être et la pérennité de toutes les formes de vie, y compris la nôtre. C'est une solution accessible à tous qui assure la préservation de l'environnement, le respect des animaux ainsi que la sécurité alimentaire et l'amélioration des conditions de vie des humains. Il n’en tient qu’à nous de devenir des agents de changements.

2. Biofutur 197, Février 2000 (mettre un point) Lisier de porc : la solution biologique, par Nicolas Bernet, J-P. (J.-P.) Delgenès et René Moletta (Inra)

3. Nature Sciences Sociétés 2002, Gestion de l’azote en système d’élevage développé. Enjeux scientifiques et environnementaux (mettre une virgule) José Martinez, Fabrice Béline /Source: Olivier J.G.L., Bouwman A.F., Van der Hoeck K.W., Berdowski J.J.M., 1998 : Global air emission inventories for anthropogenic sources of NOx, NH3 and N2O, 1990. (enlever le point par souci d'uniformité puisque tu n'en mets pas dans les autres références)

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Citation :
Un excellent tour de la question Cé!


Un grand merci, Catou! :D

Citation :
Tu aurais sans doute pu ajouter d'autres chiffres pour illustrer combien il est absurde de continuer à manger des cadavres animaux (ex. 20 fois plus de surface agricole nécessaire pour l'élevage), mais je pense que tu en as mis suffisamment pour conscientiser les écologistes pas encore végétariens.


Je voulais éviter de mettre les comparaisons qu'on retrouve un peu partout sur tous les sites V et c'est pourquoi, j'ai préféré me limiter plutôt que de faire de la répétition.

Citation :
DISPARITION D’ESPECES ET FAIM DANS LE MONDE (Je pense que les titres de section écrits en totalité en majuscules, devraient comporter les accents.)


Je n'en suis pas certaine mais il me semble qu'on ne doit pas mettre d'accent sur des majuscules (?) scratch

Je vais examiner plus attentivement la phrase de Phil demain. Pour le début, j'irai avec sa suggestion pour la première phrase tout en gardant "réel" au lieu d'énorme.

"Nos choix alimentaires ont un réel impact sur notre empreinte écologique et sur les conditions de vie des animaux."

Pour le reste, je vais essayer d'intercaler cette phrase: "le bien-être et la pérennité de toutes les formes de vie, y compris la nôtre". Cependant, je préfère ne pas dire qu'il s'agit de la seule solution. Pas parce que ce n'est pas le cas, mais pour le leur laisser penser d'eux-mêmes, comme si l'idée et le choix qui s'imposaient venaient d'eux, donc plus facilement acceptable pour eux que dicté par nous. Qu'en penses-tu :farao: ? :D

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Bonsoir à vous toutes,

Demain, je serai absente une partie de la journée, alors je vous dis à demain soir,

do XXXXX ❤flower

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Citation :
Je n'en suis pas certaine mais il me semble qu'on ne doit pas mettre d'accent sur des majuscules (?)

Il n'y encore pas longtemps, ça ne se faisait pas.
Je suis en train de lire Le Monde et on y voit des accents partout !

UN SYSTÈME INFLATIONNISTE

UN TAUX D'IMPOSITION ÉLEVÉ

bonne journée ☀☀☀

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:D C'est la modernisation, alors.

Je m'en vais examiner la suggestion de phrase de Phil car je n'ai malheureusement pas eu le temps de le faire depuis ce matin.

A + :bom:

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Il n'y a pas de cela bien longtemps, nous utilisions les machines à dactylographier qui ne permettaient guère d'accentuer les lettres majuscules. Peut-être cela explique-t-il en partie cet ancien usage de ne pas mettre d'accents sur les majuscules. Ensuite, il ne faut pas oublier que l'anglais ne comporte aucun accent, et que cela peut peut-être parfois nous influencer et nous inciter à ne pas en mettre également. Nous avons par ailleurs tendance à mettre des majuscules aux premières lettres d'une appellation comme cela se fait couramment en anglais, alors qu'en français cet usage n'est pas considéré comme "correct". Bref, il n'est pas facile de toujours savoir ce qu'il convient de faire, d'autant plus que les langues sont "vivantes", en perpétuel changement. Je préfère les majuscules avec accents, c'est plus clair ainsi. Quand il n'y en a pas, cela me fatigue comme si j'avais à faire l'effort de les voir quand même. :cyclops:

Citation :
Je voulais éviter de mettre les comparaisons qu'on retrouve un peu partout sur tous les sites V et c'est pourquoi, j'ai préféré me limiter plutôt que de faire de la répétition.


Je comprends ta démarche Cé. L'important est de faire clairement saisir ce que le régime carné implique en termes de ressources polluées et dilapidées. Certaines comparaisons ou images existantes et répandues sont néanmoins plutôt saisissantes. What a Face

Tu fais comme bon te semble de la suggestion de Phil. :farao: J'avais également le sentiment que tu formulais les choses de manière à ne pas "imposer" le seul choix sensé. Phil est franc au risque de déplaire et de reporter la prise de conscience chez un certain nombre d'individus. Par ailleurs, lorsqu'on flatte trop dans le sens du poil, les individus n'allument pas nécessairement davantage... Dire la vérité correspond-il à "dicter"? Cela ne me semble pas être la même chose. Bref, comment trancher avec certitude? Confused:

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Citation :
Phil est franc au risque de déplaire et de reporter la prise de conscience chez un certain nombre d'individus. Par ailleurs, lorsqu'on flatte trop dans le sens du poil, les individus n'allument pas nécessairement davantage... Dire la vérité correspond-il à "dicter"? Cela ne me semble pas être la même chose. Bref, comment trancher avec certitude?


Aux tables d'info, ça ne me dérange pas d'être plus directe, parce qu'il y a la personne devant nous et aussi le ton et l'attitude, (on peut même en envoyer promener selon à qui on a affaire). Alors cela dépend des circonstances. Sur un forum, dans un article de journal, on peut dire les choses de façon plus directe. Je ne veux pas non plus flatter dans le sens du poil ( je réserve ce genre de caresses pour So et Fred :lol: :lol: alienalien ) mais je veux éviter de rebiffer pour qu'ils tournent le dos au végétarisme, c'est pourquoi je préfère essayer de plutôt leur souffler la réponse entre les lignes afin de susciter si possible une réflexion personnelle en leur laissant croire que la décision vient d'eux car si on dit les choses trop vertement, on risque aussi d'obtenir l'effet contraire à celui recherché. Je ne suis pas contre qu'il faille en secouer certains de temps en temps, bien au contraire, car il y en a qui se resaisissent de cette façon (et ça nous fait aussi tellement de bien :twisted: ) mais dans d'autres circonstances, je pense qu'il vaut mieux débuter d'abord avec une approche moins directe.

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Tu as raison Cé, il faut y aller selon le contexte. Mais même à cela, comme dans le cas présent, il n'est pas clair pour moi qu'il faille ne pas dire les choses telles qu'elles sont en réalité. Il n'y a d'autres choix viables que le végétalisme, c'est l'évidence ou presque. Alors qu'est-ce qu'il y aurait de si problématique à dire ce qu'il en est, a fortiori sur un site qui prend fait et cause pour les animaux? Il ne s'agit pas d'employer un ton accusateur ou agressant, mais de faire ressortir en conclusion ce qui se laisse aisément conclure de la lecture de l'ensemble. Qu'en penses-tu? cat

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Tu as entièrement raison, mais je me suis dis que les écolos qui liraient ceci viendraient peut-être suite à une recherche effectuée sur un moteur de recherche et le peu que je connais des Verts écolos me laisse penser qu'il est préférable de leur laisser en venir à formuler eux-mêmes cette conclusion qui ressort d'elle-même. Quand on pense que ni David Suzuky ni Hubert Reeves ne sont végétariens, c'est désespérant du reste des écolos Shit Je lisais dernièrement sur un autre forum, l'expérience d'un V dans une conférence sur l'environnement. Quand il s'est levé pour leur dire que le Végétarisme était une solution, ils se sont tus, l'ont tous regardé les yeux exorbités, puis sont revenus aussitôt sur le contrôle de la pollution des industries automobiles ou chimiques. affraid

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Je sais Cé, c'est à peine croyable combien les écolos manquent de jugement à cet égard. Si tu crois que ta tactique portera davantage fruits, conserve ton approche indirecte. Je ne voudrais surtout pas t'imposer mes vues, d'autant plus qu'il s'agit de ton texte. 😉

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Code:
Je ne voudrais surtout pas t'imposer mes vues, d'autant plus qu'il s'agit de ton texte.


Non, non, Catou, j'aime bien connaître vos points de vue, ça permet de rectifier et mieux ajuster le tir au besoin car avec tous les détracteurs que nous avons, mieux vaut s'assurer qu'on ne se met pas trop les pieds dans les plats, également si nous voulons avoir de la crédibilité.

Alors, voilà donc à quoi j'en suis venue:

Nos choix alimentaires ont un réel impact sur notre empreinte écologique ainsi que sur les conditions de vie des animaux. Ce que nous mettons dans notre assiette ou ce que nous en excluons peut participer à l’accroissement ou à l’interruption des dommages causés à cette planète ainsi qu’à ceux causés à la vie qu’elle abrite encore.

Le végétarisme est une solution accessible à tous qui représente un choix idéal parce qu’il allie la sécurité alimentaire, la préservation de l'environnement, le bien-être et la pérennité de toutes les formes de vie, incluant la nôtre. Il n’en tient qu’à nous de devenir des agents de changements. :bom:

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C'est très bien ainsi Cé: le végétarisme représente en effet le "choix idéal" .:thumright:

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Bonne nuit les filles,

À demain,

do XXXXXXXXXXXXXX
Like a Star @ heaven :sleep:

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Allo les filles,

Les petites corrections et changements ont été apportés
:D

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