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UNE PLANETE QUI SUFFOQUE

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Do, quand tu as dit que tu préférais qu'on ne mette pas de codes dans nos posts pour le site, est-ce que cela incluait les caractères gras et italiques ? Si c'est le cas, la prochaine fois j'inscrirai en couleur que tel ou tel mot devrait être en gras ou en italique car je ne sais pas si tu parlais uniquement des nouveaux codes de centrage ou de droite ou gauche.
_____________________________________________________________ UNE PLANETE QUI SUFFOQUE

Au niveau mondial, la production de viande, pour l’année 2004, s’élevait à 258 millions de tonnes. Les prévisions pour 2005 sont de 264,4 millions. (FAO)(1)

Polluant à la fois, les terres, les eaux, la vie aquatique, et l’atmosphère, l’industrie de l’élevage fait partie des secteurs les plus responsables de la pollution environnementale.

Aux Etats-Unis, l’élevage industriel génère autour de 1,5 billions de tonnes de déchets animaux et pollue plus que toute autre industrie.

Rien qu’en France, l’élevage hors sol génère quelques 300 millions de tonnes de déjections. Dans la région de la Bretagne, l’élevage intensif de cochons produit plus de 12 millions de tonnes de lisier par an.

SOL

Au Québec, 10 millions de cochons sont dépecés annuellement en plus ou moins 800 000 tonnes de viande dont la moitié est exportée sur le marché étranger. Ces animaux produisent en sol québécois, tout près de dix millions de tonnes d’excréments, ce qui constitue un véritable fléau environnemental pour la province qui ne dispose plus suffisamment de surfaces agricoles pour recevoir tout le fumier produit. Il en va ainsi en Bretagne, où la production de lisier est supérieure à la capacité d’épandage.

D’une part, le lisier contient des micropolluants de cuivre et de zinc et à l’heure actuelle la teneur en cuivre et en zinc de certains sols s’approche lentement des seuils de phytotoxicité, ce qui signifie, à moyen terme une stérilisation des terres (2) et d’autre part, les forêts dépérissent dans des sols contaminés.

EAU

La moitié de la pollution des réserves d’eau est due aux élevages massifs, incluant les élevages de poisson.

La moitié de la consommation d’eau douce utilisée pour les activités humaines est destinée à la production de viande et de produits laitiers. Une consommation excessive qui, d’un point de vue écologique, équivaut à un véritable gaspillage.


La pollution des réserves d’eau due à la production de viande provient principalement des déjections d’animaux d’élevages intensifs qui sont soit évacuées directement dans les lacs et les nappes phréatiques ou qui, déversées comme fertilisants sur les champs, contaminent les sources d’eau, générant des micro-organismes, responsables de diverses intoxications chez l’être humain dont certaines mortelles.

Le procès de la tragédie de Walkerton (Ontario, Canada) a révélé que les bactéries E. coli responsables de la mort de sept résidents provenaient de fumier rejeté par les élevages qui avaient contaminé l’eau souterraine.

Les excréments d’animaux produisent d’énormes quantités d’ammoniac responsable de la sur-fertilisation des lacs d’une part, et contribuent d’autre part à une invasion d’algues qui étouffent la vie aquatique tout en étant également responsables de problèmes sanitaires dans la myticulture et la conchyliculture. Le lisier est responsable de la charge en nitrates des nappes de la Bretagne et le NH3 (azote ammoniacal) peut s’avérer toxique pour les poissons ainsi que pour d’autres formes de vie aquatique. Se débarrasser des carcasses de vaches et de cochons en les enterrant entraîne non seulement la pollution de la nappe phréatique par les bactéries de décomposition mais aussi par les bactéries pathogènes éventuellement présentes chez ces animaux. En mai 2003, au Québec, des carcasses de cochons ont été trouvées sur les rives de la rivière Bécancour.

D'ici 2050, sept milliards d'êtres humains d’une soixantaine de pays pourraient être confrontés à une très grave pénurie d'eau potable. («Rapport sur la mise en valeur des ressources en eau », Unesco).

(CENTRER ET METTRE EN GRAS LA PHRASE SUIVANTE)

Pouvons-nous ainsi laisser gaspiller et se contaminer les réserves d’eau ?

ATMOSPHERE

Le lisier animal dégage des gaz nocifs qui se répandent dans l'atmosphère et contribuent dans une forte proportion à l'effet de serre. Le lisier dégage de l’ammoniac gazeux, principal responsable des pluies acides. La moitié des émissions de gaz ammoniac NH3, soit 20 millions de tonnes par an, est liée aux déjections animales. (3) En France, les élevages sont responsables de 97% des émissions de ce gaz.(2,4)

100 millions de tonnes d’azote provenant des déjections animales sont rejetées dans les écosystèmes.(3) Le protoxyde d’azote (N2O) provenant du lisier participe à la destruction de la couche d’ozone. Au tout début de l’année 2000, on évaluait que l’agriculture représentait 27% des rejets atmosphériques de ce gaz toxique.(2)

La pollution atmosphérique par l’industrie de l’élevage contribue donc elle aussi au réchauffement climatique en raison duquel se produisent des fontes de glace et de glaciers. Dans le Grand Nord québécois, l’avenir des morses et des ours polaires est actuellement menacé en raison du réchauffement climatique.

Si rien n’est fait pour réduire ce type de pollution par l’élevage, la hausse des températures se poursuivra avec son cortège de divers bouleversements climatiques de plus en plus nombreux et fréquents et ingérables (tornades, canicules, verglas, cyclones, ouragans, déluges, raz-de-marée…).

L'association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique estime qu'en moyenne, 1500 Québécois meurent chaque année d'une maladie causée par la pollution atmosphérique.

Par ailleurs, des cas sévères d’intoxications par voies respiratoires au H2S, dont des cas mortels, surviennent parfois chez des travailleurs s’affairant autour de préfosses à lisier. Des cas de décès multiples d’animaux se produisent aussi suite à l’agitation de lisier dans des espaces contigus aux bâtiments d’élevage.

ALIMENTS CONTAMINÉS, MALADIES ET ANOMALIES PAR L’ELEVAGE

Pour prévenir ou soigner les maladies et le stress et afin d’augmenter le rendement en viande, on administre des antibiotiques aux animaux. Cette pratique contribue chez les consommateurs de ces viandes, à une surconsommation d’antibiotiques pouvant entraîner une résistance à ceux-ci.

Les truies sont traitées aux hormones et aux stéroïdes pour augmenter les portées et stabiliser leurs cycles de fécondité. Certains scientifiques pointent du doigt, non seulement des pesticides, herbicides, fongicides, fertilisants, couramment utilisés en agriculture, mais également des hormones d'origine animale -provenant des déchets agricoles qui se déversent dans les rivières- les soupçonnant de féminiser des mâles, viriliser des femelles et réduire la fécondité de diverses espèces de poissons, mollusques, grenouilles, etc. Ces produits nuiraient aussi à leur développement, à leur immunité, et leur causeraient des tumeurs. On soupçonne également ces produits d’avoir des effets sur la santé des consommateurs, comme la raréfaction des spermatozoïdes ou la multiplication des cancers de la prostate, des testicules, du sein et de causer la puberté précoce chez les jeunes filles, etc…

Nos aliments recèlent de nombreux contaminants dangereux pour la santé et nocifs pour l’environnement : des dioxines, reconnues pour être à l’origine de certains cancers se retrouvent dans les poissons, les viandes et les produits laitiers -des BPC dans les poissons peuvent se retrouver dans le sang ou dans le lait maternel.

Les nitrites de sodium et de potassium sont des agents conservateurs utilisés pour stabiliser et colorer les charcuteries. Transformés en nitrosamines, ils seraient à l’origine de tumeurs cancéreuses. Les phosphates alimentaires utilisés eux aussi comme agents conservateurs dans certains fromages fondus peuvent, à fortes doses, freiner l’assimilation de certains sels minéraux comme le calcium et le magnésium. Plus un produit est transformé par l’industrie alimentaire, plus il est probable d’y retrouver des additifs alimentaires en quantités variables et, si les doses d’additifs sont minimes dans une portion, il va de soi qu’elles se multiplient en fonction des quantités consommées.

Les étiquettes des produits alimentaires comportent maintes informations mais sont néanmoins souvent incomplètes et peuvent porter à confusion. Par exemple, les mentions " Pur Porc " ou " Pur Bœuf " sur des emballages de pâtés, saucisses alors que ces produits contiennent des additifs.

À l’heure actuelle, sauf rares exceptions, rien ne permet au consommateur de discerner un produit dont les conditions de production sont particulières en termes de bien-être animal et de protection de l’environnement.

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Je vais lire ton texte un peu plus tard ma chère Cé....

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Je viens de lire ta première partie Cé ! A-1 thumleft
Très bonne idée d'avoir fait un lien entre la Bretagne et le Québec... Les 2 croulent sous le purin !!!!!!
Je m'en vais lire la suite....

p.s.: Pour les codes Cé, il n'y a aucun problème à utiliser les caractères gras ou italiques dans le forum,,,, - ce sont surtout les codes de centrage et d'alignement qui causent problème

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cheerscheerscheers

Allo Cé, j'adore ton titre, et tu as fait - évidemment - du très bon boulot. thumleft

L'information est certes un peu technique, mais elle confondra les sceptiques qui verront que nous ne parlons pas à travers notre chapeau. Ceux qui n'ont pas de coeur mais un simple ordinateur en guise d'intelligence, feront peut-être 1+1=2...

Voici mes très mineures suggestions ainsi qu'une petite question quizz à la toute fin.


Polluant à la fois, les terres, les eaux, la vie aquatique, (j'enlèverais la virgule) et l’atmosphère, [...]

D’une part, le lisier contient des micropolluants de cuivre et de zinc (je mettrais une virgule ici) et à l’heure actuelle la teneur en cuivre et en zinc de certains sols s’approche lentement [...]

La moitié des émissions de gaz ammoniac NH3 (de gaz d'ammoniac (NH3)) [...]

100 (Cent) millions de tonnes d’azote provenant [...]

Pour prévenir ou soigner les maladies et le stress (j'ajouterais une virgule) et afin d’augmenter [...]

[...]mais également des hormones d'origine animale -provenant (ajouter un espace après le tiret) des déchets agricoles [...]

[...] des testicules, du sein (j'ajouterais une virgule) et de causer la puberté précoce chez les jeunes filles, etc… (ajouter de points de suspension après etc. est incorrect puisque cela équivaut à une redondance, donc: etc. ou ... mais pas les deux 😉 )

Citation :
À l’heure actuelle, sauf rares exceptions, rien ne permet au consommateur de discerner un produit dont les conditions de production sont particulières en termes de bien-être animal et de protection de l’environnement.


Qu'est-ce à dire Cé? Les certifications "bio" ne sont-elles des moyens de savoir qu'un aliment a été cultivé dans des conditions plus favorables à l'environnement (et à la santé humaine) et que les animaux élevés l'ont été dans un certain souci de leur bien-être?

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Allo les filles,

Le texte est en ligne... J'ai fait les petites corrections suggérées par Catou et je rajouterai les images que Cé voudra rajouter...

http://aequoanimo.com/vegenviro.html

p.s. Cé, j'ai laissé ton texte tel quel (sans le mettre en "gras" sauf aux endroits mentionnés), mais si tu préfères le changer, fais-moi le savoir...

:D

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Très beau, Do! :D Super, les hyperliens des liens Mr. Green

Merci Catou pour tes commentaires. Au sujet du titre, j'ai aussi hésité entre : Gaia, la planète qui suffoque ou Thalassa, Thalassa

Réponse quizz : des viandes hallal ou kosher peuvent être vendues comme toute autre viande sans que le consommateur sache qu'il s'agissait d'animaux ainsi tués. Si des viandes proviennent de l'extérieur du pays ou de l'extérieur de la province ou même de l'extérieur de la ville, même en étant certifiées bio, on ignore les conditions de leur périple ou si ces animaux fûrent transportés vivants ou morts. En Colombie-Britannique, des viandes reçoivent un sceau d'approbation de la SPCA, ce qui donne une meilleure idée au consommateur.

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