Animal 0 Posté(e) le 6 mars 2005 Le risque pour la santé est le même, quelle que soit la provenance du boeuf Canadian Press March 3, 2005 TORONTO (PC) - Que le boeuf vienne du Canada ou des Etats-Unis, le risque de contracter la variante humaine de la maladie de la vache folle est le même pour les consommateurs, affirment des experts en maladies causées par les prions. Ceux-ci font valoir que l'industrie du boeuf est fortement intégrée entre les deux pays, de sorte que manger de la viande de boeuf du Canada ou des Etats-Unis ne fait aucune différence. "A mon avis, il est illogique d'un point de vue de la santé d'interdire les importations de boeuf canadien, a déclaré jeudi le Dr Neil Cashman. Le libre passage des animaux d'un bord à l'autre de la frontière jusqu'en 1997 et leur alimentation semblable de part et d'autre font en sorte que le risque de contracter l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est le même dans les deux pays, c'est-à-dire extrêmement bas, mais pas zéro." Chez l'humain, la variante de l'ESB est la maladie de Creutzfeld-Jakob. Comme dans les cas animaux, c'est une maladie caractérisée par la dégénérescence du cerveau, laquelle dégénérescence est causée, selon des experts, par des protéines appelées prions. Ces prions seraient capables d'infecter un humain qui consomme de la viande d'un animal infecté. Un expert français sur les prions, le Dr Jean-Philippe Deslys, abonde dans le même sens que le Dr Cashman. M. Deslys, qui agit à titre d'expert pour l'Organisation mondiale de la santé et l'Administration américaine des aliments et drogues, soutient lui aussi que l'industrie du bétail dans les deux pays est identique. La réouverture de la frontière lui apparaît donc comme une mesure logique. Jusqu'ici, quatre cas d'infection à l'ESB ont été liés à des troupeaux canadiens. La Presse Canadienne 2005 http://www.canada.com/news/sante/story.html?id=6654c674-dd38-4025-82cf-5d5558d58b8f&rfp=dta Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites