Animal 0 Posté(e) le 8 mars 2005 Le lundi 07 mars 2005 Photo La Presse Un peu de viande d'orignal sur les tables de démunis Terre à terre La chasse aux braconniers fait des heureux Jean-Philippe Fortin collaboration spéciale, La Presse L'organisme qui s'occupe de protéger la faune au ministère des Ressources naturelles joue à l'occasion les Robin des bois. La Protection de la faune a redistribué cette année encore le gibier et le poisson saisis aux braconniers à des organismes d'entraide partout au Québec. On en faisait le bilan pour la plupart des régions la semaine dernière. «Au total, au Québec, 19 500 kg de chair de gibier ont été donnés de même que 180 kg de chair de poisson», indique Marie-France Boulay, responsable des communications au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Mais ce n'est pas tout: 79 orignaux, 29 cerfs de Virginie et deux dindons sauvages ont été aussi remis à des organismes caritatifs. Compte tenu du fait qu'un orignal et un chevreuil donnent en moyenne 250 kg et 50 kg de viande respectivement, c'est près de 41 tonnes que des démunis ont pu se mettre sous la dent. Par ailleurs, les quantités saisies cette année n'ont rien d'exceptionnel, a indiqué Mme Boulay. Il n'est cependant pas possible d'établir avec certitude combien de personnes ou de repas ont été servis grâce à la générosité des agents de la faune. On peut néanmoins parler sans se tromper de plusieurs dizaines de milliers de repas. À partir de listes établies par les bureaux régionaux de la Protection de la faune, la viande est redistribuée en fonction des saisies à plusieurs organismes de toutes sortes de façons: paniers de Noël, comptoirs d'entraide, programme d'aide aux familles, etc. Même les soupes populaires en bénéficient. C'est le cas, par exemple, de l'accueil Bonneau, qui a profité, comme sept autres organismes de Montréal et de la Rive-Sud, des 117 kilos de poisson et de gibier confisqués par les agents de la faune de la région Montréal-Montérégie. Faire bénéficier les démunis des fruits de la chasse aux braconniers n'est pas nouveau. «Cela se fait depuis plusieurs années. Auparavant, c'était plus sporadique, mais maintenant ça fait partie de la culture de la Protection de la faune», dit Mme Boulay. La venaison faisant déjà envie chez les riches, les pauvres n'en ont hélas guère les moyens. Quoique déplorable en soi, le braconnage permet donc d'égayer un peu leur table. Sacs d'épicerie Il n'est pas trop tard pour nous dire ce que vous faites pour réduire votre consommation de sacs plastique. Accepteriez-vous qu'on les interdise dans le commerce de détail? Ou devrait-on les acheter pour quelques cents? Écrivez-nous à: Sacs d'épicerie, a / s Actuel, La Presse, 7 rue Saint-Jacques, Montréal, H2Y 1K9 ou à actuel@lapresse.ca http://www.cyberpresse.ca/technosciences/article/article_complet.php?path=/technosciences/article/07/1,5296,0,032005,947369.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites