Animal 0 Posté(e) le 24 mars 2005 Les responsables se préparent pour le début de la chasse aux phoques Presse Canadienne | Le 22 mars 2005 - 18:23 Le ministère fédéral des Pêches et Océans est passé à l'offensive, mardi, en prévision de l'ouverture de la chasse annuelle aux phoques de l'Atlantique, la semaine prochaine. Les chasseurs arriveront sur les glaces du golfe Saint-Laurent, près des Iles-de-la-Madeleine, mardi prochain. D'autres chasseurs se mettront au travail au large de la côte nord de Terre-Neuve le 12 avril. Alors que les groupes de défense des droits des animaux promettent de boycotter les produits de la mer canadiens dès que le premier phoque sera abattu, les autorités canadiennes se retrouvent une fois de plus au milieu d'une controverse internationale. Après quelques années de calme, les groupes animaliers semblent avoir changé leur tactique pour tenter de s'en prendre notamment aux marchés d'exportation des fruits de mer canadiens, a commenté David Bevan, sous-ministre adjoint aux Pêches, à Ottawa. Le ministre fédéral, Geoff Regan, soutenait dans un récent communiqué que "ces campagnes de relations publiques soigneusement orchestrées déforment les faits sur la chasse aux phoques au profit de quelques organisations extrêmement puissantes et bien financées". Cette saison est la dernière d'un plan fédéral de trois ans qui autorisait les chasseurs à abattre un total de 975 000 phoques. Pour 2005, il reste un nombre total de prises autorisées de près de 320 000. La population de phoques du Groeland étant estimée à plus de cinq millions de bêtes, les responsables du ministère des Pêches considèrent que la chasse constitue une activité viable pour les milliers de pêcheurs du Québec et des provinces atlantiques. L'an dernier, cette industrie était évaluée à plus de 16 millions $, selon les données fédérales. Selon les opposants à la chasse, la vraie valeur est nettement moindre. Phyllis Campbell-McRae, du Fonds international pour la protection des animaux, affirme que le plan triennal a ravivé l'indignation dans le monde, parce qu'il fixait des quotas jamais vus depuis les années 1950. Son groupe ne participe pas au boycott, a-t-elle dit, mais il continuera à faire campagne contre la chasse, qu'il décrit comme la plus grande tuerie annuelle de mammifères marins au monde. Les opposants à la chasse viendront rejoindre les chasseurs sur les glaces. Mais après 35 ans de campagne contre la chasse annuelle, le nombre de chasseurs a connu un bond avec la hausse du prix des peaux, qui a atteint 70 $ ces dernières années. Plus de 15 000 permis de chasse aux phoques ont été émis l'an dernier, contre 10 000 en 1995. C'est une coalition de groupes opposés à la chasse aux phoques, dont la Société pour la protection des animaux aux Etats-Unis, qui pilote le boycott des exportations de fruits de mer canadiens. Entre-temps, le Fonds international pour la protection des animaux soutient que certains pays envisagent de légiférer pour interdire l'importation de produits du phoque. Mais selon les responsables des pêches canadiennes, ces interdictions, si elles se concrétisaient, auraient peu d'impact sur l'industrie. http://www.matin.qc.ca/monde.php?article=20050322182316 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites